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§ Chapitre 44 §

23 septembre 2022
France

En traversant le hall, aussi immense qu'à son habitude, il était si hébété qu'il ne se fit pas la réflexion 'tiens donc, la voix du hall est vraiment partie' et monta les escaliers, par stupidité ou oubli du fait qu'il avait une clef pour utiliser les ascenseurs du campus depuis le début du mois et que par conséquent monter les marches à pied n'avait pas d'intérêt. Les trois étages ne lui parurent pourtant pas si longs, ironiquement, tant il avait l'esprit occupé. Et quand il arriva au troisième, où Liam et Wilhelm étaient penchés sur l'écran du plus vieux, il ne parvint même pas à éclipser ça de ses pensées tant ça lui paraissait gros.

« Haz, quoi de neuf ? Le salua Wilhelm sans quitter l'écran des yeux. Le ciel est bleu, les oiseaux chantent ?

- Je suis ami avec Ludwig, murmura simplement le plus jeune en fixant un point invisible quelque part par terre. »

Wilhelm releva tranquillement la tête en se redressant à peine, haussant un sourcil.

« Il est venu te voir ?

- Hm.

- Et qu'est-ce que tu lui as dit ? Quand il t'a demandé de devenir son ami. »

Les yeux d'Harry se plantèrent brutalement dans ceux du blond, mais complètement absents, sous le choc de cette mise à jour - Wilhelm eut un haussement de sourcil supplémentaire en constatant d'à quel point Harry était boulversé.

« ... Je voulais pas, réagit enfin normalement le plus jeune après avoir pris une grande inspiration, semblant sortir du coma, avant de se redresser et de passer une main dans ses cheveux.

- ... Et ? Le poussa à continuer le violoniste en s'adossant au bureau de Liam, toujours concentré sur son ordinateur. Tu voulais pas, mais maintenant vous êtes amis quand même ?

- Parce qu'il m'a proposé de me fournir des informations sur ce que je veux en échange, grimaça légèrement Harry, mal à l'aise d'avoir passé un marché avec quelqu'un.

- T'es dans des bails sombres, commenta Wilhelm avec un rictus. Donc on te propose d'être ami avec quelqu'un que tu exècres, avec en échange la possibilité d'obtenir des infos sur qui tu veux, et là tu acceptes ?

- J'ai rien compris moi non plus, lâcha le plus jeune en faisant des tours sur lui-même. Juste maintenant on est amis, voilà. Mais j'aimerais bien qu'on devienne proches quand même, il a l'air d'être un bon gars. Juste je ne sais pas comment en partant de ma situation actuelle je peux arriver à être ami pour de vrai avec lui.

- C'est le mystère sur lequel je ne pourrai pas te donner d'indices, j'ai pas compris comment moi-même je suis devenu proche de lui, concéda le blond en se penchant une fois de plus sur l'écran d'ordinateur de Liam. Et Liaminou ne fréquente personne, alors ce n'est pas la peine de lui demander quoi que ce soit.

- Hein ? Fit celui-ci, désintéressé de la conversation, concentré sur son écran. Qu'est-ce que j'ai fait ?

- Ludwig.

- Ah.

- Qu'est-ce que tu regardes ? S'intéressa Harry au bout d'une brève minute de silence, rythmée pas les clics de Liam et le regard vague que Wilhelm dardait sur l'extérieur, plongé dans ses pensées.

- Les fabrications en chocolat d'un maître pâtissier sur Instagram, répondit Wilhelm à sa place en allant se replacer à côté de lui. Ce n'est pas parti d'un ennui profond, prévint-il devant le regard blasé du plus jeune. En fait, Liam lisait ses mails ennuyeux, et là il est tombé sur une vidéo de formation de pâtisserie que Brannan est allée voir il y a quelques temps. Ça propose de l'alternance pour les étudiants dans le domaine de la gastronomie pâtissière, et c'est vachement chouette ; juste, quand Liam a passé la vidéo de présentation, on a été complètement fascinés par les gestes du pâtissier, il faisait une ancre trop stylée en chocolat et il avait mis le lien de son compte Instagram à la fin de la vidéo, alors j'ai regardé Liam aller sur Instagram et taper le pseudo du gars et voilà. Ça doit faire une demi-heure qu'on y est, je crois bien qu'il a absorbé l'âme de Liam.

- Hein ? Marmonna celui-ci une seconde fois, concentré.

- Ferme ta bouche amour de ma vie, on dirait un poisson. »

Sa mâchoire claqua tout de suite et il se leva après avoir cligné des yeux pour retourner dans le monde des vivants, sautillant légèrement pour se réveiller.

« Allons faire une promenade ! Engagea-t-il sans plus attendre en partant vers les escaliers. Will, tu fermeras la porte.

- Si monsieur Liaminou le grand l'exige, fit mine de soupirer le violoniste en prenant la poignée d'un air dramatique - il n'y a que lui pour arriver à faire ça. Si Haz le diligent veut bien se donner la peine...

- Et toi qui es-tu ? S'amusa Harry en sortant sur le palier.

- Wilhelm le pur, haussa-il des épaules en fermant la porte, sortant un trousseau de clefs de sa poche. Mais tu peux m'en trouver un toi-même, l'encouragea-t-il en agitant ses morceaux de métal sous son nez, ce serait d'autant plus drôle et je n'aurais pas l'impression d'être seul dans mes délires. »

Le regard que Harry lui renvoya le fit ricaner.

« Oh ça va, avoue que même si je SUIS seul dans mes délires, tu m'aimes quand même. »

Nouveau regard accompagné d'une moue.

« COMMENT ÇA, TOUT EST RELATIF ? HARRY, NE TE RENDS-TU PAS COMPTE QUE TU ME BRISES LE CŒUR ?! S'emporta Wilhelm en utilisant une voix de crécelle tout bonnement irritante. JE TE DONNE TOUT CE QUE J'AI, ET QU'EST-CE QUE J'AI EN RETOUR ? RIEN, QUE MÉPRIS ET SOLITUDE !

- Oh non, ô toi mon soleil, je suis ton fidèle serviteur tournesol et tourne autour de ta beauté quand tu t'enfuis avec le jour, ne me laisse pas, je ne serais pas capable d'ouvrir mon cœur à un autre astre que toi, improvisa Harry en se jetant presque à ses pieds alors que Will se tournait vivement. Ta beauté est si grande que j'entre en dépression toutes les nuits de peur de ne jamais plus te voir, la Lune est si laide et fait si pâle figure à côté de toi que j'en vomis chaque instant-

- Je t'aime à nouveau, le coupa froidement Wilhelm en faisant un regard de pétasse à son ami, la tête bien relevée, avant de le relever gauchement pour l'attirer dans une étreinte raide. Ne me fais pas répéter et donne-moi un surnom, maintenant. »

Harry eut beau se creuser la tête, rien de potable ne lui vint. Wilhelm avait déjà utilisé les adjectifs ''grand'', ''diligent'' et ''pur'', et à par ceux-là, qu'y avait-il de drôle ?

« Wilhelm le mélodieux, prince de la peuplade des légumes, lança-t-il finalement avec une petite grimace, pas sûr de son truc, qui était carrément vaseux. »

Le violoniste parvint à garder son calme approximativement deux secondes avant d'exploser de rire bruyamment - c'était inespéré.

« C'EST QUOI ÇA ? MAIS HAZ, FAIS DES DÉLIRES AVEC MOI PLUS SOUVENT ! Hurla-t-il sans s'en rendre compte, appuyé sur la rampe pour ne pas tomber dans les escaliers. LIAM ! LIAM ! Beugla-t-il ensuite en direction des étages inférieurs. HARRY VIENT DE ME FAIRE UNE PÉPITE, VIENS LÀ ! »

Bien évidemment, Liam ne répondit pas, Harry n'étant même pas sûr que, même si Wilhelm criait fort - oui, il lui avait donné mal à la tête - le son de sa douce voix parvienne jusqu'au rez-de-chaussée. Après tout, la porte anti-incendie du second était hermétiquement close.

« On va descendre sans crier, et là je suis sûr que Liam te répondra, lança-t-il à son ami en lui plaçant un bras autour des épaules pour lui éviter de se fracasser dans les marches, étourdi qu'il était à cause de ses bêtises. Tu n'es pas prudent, le réprimanda-t-il ensuite en le soutenant, descendant les premiers marches avec peine. Tu ne respires pas assez pour tous les mouvements que tu fais. Et si tu fais une crise d'asthme et que je ne sais pas quoi faire parce que, je cite, ''je ne connais rien au PSC1'' ?

- Je fais pas d'asthme, soutint le blond avec bravache, relevant fièrement la tête avec un regard de 'tu l'avais pas vue venir celle-là'.

- Menteur, rétorqua Harry en l'empêchant de se dégager pour marcher tout seul. C'est pas beau le mensonge en plus, bouh. »

Wilhelm perdit son sourire et se laissa faire, se sentant un peu comme une marionnette.

« Je veux pas être épaulé, marmonna-t-il quelques instants plus tard, dans le grand hall. »

Malgré que ça ait été baragouiné dans l'épaule de son t-shirt, Harry l'entendit et s'arrêta.

« Pourquoi ? Demanda-t-il doucement sans pencher la tête pour le regarder.

- ... J'ai... tu vas me trouver bête.

- Dis toujours, ça peut pas être plus bête que moi.

- Tu n'es pas-

- Will, ne détourne pas la conversation. »

Le violoniste se mordit les lèvres en détournant la tête, gêné.

« Je... Harry...

- Will, tu peux tout me dire, lui murmura le plus jeune en le serrant plus fort. Vas-y. »

La grimace que le blond fit en retour évoquait 'justement non', mais il se lança quand même.

« J'ai... perdu une personne très importante pour moi il y a quelques temps, et elle me manque.

- Comment elle s'appelle cette personne ?

- Tu la connais pas, rétorqua-t-il immédiatement.

- C'est Leah ? Lança soudainement le bouclé, pris d'un pressentiment, le corps de Wilhelm se tendant brusquement à l'entente de ce nom. Je sais que c'est triste, et que ça te fait mal qu'elle s'en soit allée, et je ne vais pas dire que je sais ce que ça fait exactement parce qu'honnêtement ça ne m'est jamais arrivé de perdre quelqu'un de proche, s'empêtra un peu Harry en essayant de dire des paroles réconfortantes, mais tu peux penser qu'elle n'est pas morte si tu veux, personne ne t'empêche de le faire. Tu peux te dire qu'elle vit juste loin et que vous vous reverrez dans un moment, à cause de vos manques de disponibilité. Ou choisir de te dire que vu que tu penses à elle, elle n'est jamais partie, et qu'elle vit encore dans ton cœur. C'est un peu niais vu comme ça, mais chacun fait ce qu'il veut.

- C'est vrai que pas grand-monde ne voit quelqu'un de cher à son cœur sauter par la fenêtre parce qu'il lui fait peur et qu'elle est en pleine crise, railla Wilhelm, sa voix se brisant un peu à la fin. C'est moi qui lui ai fait ça, Harry, tu le réalises au moins ? Cracha-t-il contre lui-même entre ses dents serrées, son visage fermé pour contenir ses larmes. Elle manque à tout le monde, et je dois les regarder, les fréquenter, en me disant que ouais, c'est à cause de moi qu'ils ne seront plus jamais pareils. Tu sais que c'était elle qui obligeait Liam à sortir, avant ? Moi je la suivais, mais c'est elle qui a instauré ça. Elle et Liam étaient si proches. Je me déteste de lui avoir retiré ça. C'est à cause de son départ qu'il s'est renfermé sur lui-même, comme il l'est toujours aujourd'hui. Et j'essaie de faire rire après ça, j'y arrive et je me trouve con, parce que ces rires ils me tuent à l'intérieur, ils me rappellent sans cesse que maintenant je les fais rire, mais qu'il y a pas si longtemps ils pleuraient le- la disparition de Leah, une personne si lumineuse et belle qu'elle avait fait changer Charlie, elle nous avait tous réunis, elle-

- Will, respire, lui conseilla Harry doucement, remarquant que son corps tremblait et que son visage pâlissait sous le manque d'air. Tu n'as pas à te sentir comme ça. »

Il se souvenait que Niall lui avait parlé du traumatisme de Wilhelm par rapport à la mort de Leah, mais il ne pensait pas que c'était à ce point, et qu'il s'en sentirait si coupable.

« Tu ne la connais pas, elle est tellement merveilleuse... Répétait le plus âgé comme un gramophone cassé.

- Je ne la connaissais pas, mais je sais quand même qu'elle avait des problèmes psychologiques, et que c'était dans son système mental d'agir comme ça. Elle ne t'en aurait pas voulu de cette scène, et elle aurait eu raison, le rassura Harry en le berçant légèrement. Pour que ça soit de ta faute, tu aurais dû la pousser toi-même par cette fenêtre. »

Le violoniste eut un violent frisson.

« Mais ce n'était pas le cas, poursuivit vite le plus jeune, et tu as tenté d'arranger la situation, mais on ne peut rien faire dans ces cas-là, et ce n'est pas de ta faute à toi si elle a décidé de sauter. C'est juste arrivé, et maintenant tu ne peux que te consoler, comme tous ceux qui t'entourent et qui la connaissaient aussi.

- Ça fait quand même mal, se défendit mollement le plus âgé en tournant son visage pour regarder celui d'Harry, marquant une petite pause en l'observant. ...Oh, tu as de jolis yeux.

- Merci, toi aussi, sourit Harry en faisant apparaître une fossette, faisant reculer Wilhelm dans le même temps, qui eut l'air d'avoir été brûlé.

- Malheureux, mes prunelles sont précieuses et je m'en sers beaucoup, l'invectiva gentiment le plus âgé en marchant vers la sortie. Chercher à les brûler avec ton pouvoir de mignonneté est plus que de la fourberie, c'est de la... de la...

- Trahison ? S'amusa Harry en voyant les yeux de son interlocuteur se perdre sur la porte à éléphants du fond.

-... Barbarie, dit-il finalement avec un rictus, s'enfuyant ensuite comme une petite fée, c'est-à-dire en courant comme un dératé à travers le hall. »

Harry eut un petit rire, le suivant tranquillement en regardant la porte à éléphants à son tour. Elle n'était pas ouverte, ni plus éclairée que d'habitude, la voix du hall ne criait pas non plus - il désespérait de l'entendre celle-là, plus le temps passait plus il pensait l'avoir rêvée -, alors quoi ?

Il finit par hausser les épaules, puis hâter le pas pour rejoindre ses amis, qui l'attendaient depuis un peu longtemps - pour la part de Liam du moins.

• § •

« Vous avez mis le temps, dit juste Liam en les voyant sortir tour à tour, interrompant sa conversation avec la personne près de lui, perchée sur un vélo.

- Je vais y aller, dit d'ailleurs celle-ci en remontant sur sa selle, adressant un bref geste de la main à Wilhelm qui le lui rendit, inexpressif.

- C'était qui ? Demanda Harry alors qu'ils commençaient à marcher vers les bâtiments du centre-ville.

- Fany, une amie, répondit Liam, évasif mais noyant le poisson avec talent. Qu'est-ce que vous faisiez là-dedans ?

- Harry me contait fleurette, lança Wilhelm avant que le plus jeune ait pensé à comment répondre. Il a beaucoup de talent en plus, il fera tomber nombre damoiselles. Ou damoiseaux. Bref, il est rodé à l'art de la drague.

- Quel exercice t'a-t-il fait faire ? Ricana Liam à l'attention du plus jeune en mettant ses mains dans ses poches.

- Lui trouver un titre honorifique. Il a bien aimé.

- C'est le plus simple, s'indigna le concerné, mais si je veux je peux te trouver quelque chose de bien plus compliqué, et tu devras bosser dur pour le gagner, ton talent de drague.

- ... J'ai pas compris, dit Harry après une seconde de recherche mentale intense pour trouver du sens à cette phrase.

- Moi non plus, renchérit le plus âgé en jetant un regard en coin à Wilhelm, qui avait l'air proprement ébaubi.

- D'accord, un talent ne se gagne pas, mais j'ai pas trouvé de synonyme de 'titre' pour parler du terme de dragueur professionnel, enfin tu vois, marmonna le blond en baissant le menton, une peine intangible teintant son port de tête. »

Il a peur de ne pas arriver à nous faire rire, réalisa le plus jeune en faisant le lien avec leur conversation d'un peu plus tôt.

« Moi j'en connais un, réfléchit-il alors pour relancer la roue.

- Oh, monsieur se targue d'avoir plus de vocabulaire que ma royale personne ? Releva Wilhelm en levant le nez. Eh bien vas-y, j'écoute.

- Je connais un gars sympa, un peu libertin mais avec de bonnes idées, commença Harry pour que le bond devine par lui-même, alors que Liam le regardait sans comprendre. Il a tendance à confondre l'action de se mettre en couple et le mariage, il le fait un peu tous les mois, mais franchement-

- Dom Juan, réalisa le violoniste en un murmure. Tu es cultivé, je n'y avais pas pensé, complimenta-t-il d'une voix aigre, mais voyons si tu réussiras mes épreuves du parfait charo, ou beau-parleur, ça marche aussi. Ma culture à moi elle s'appelle Casanova d'ailleurs, elle était partie faire les courses, ajouta-t-il après un petit instant.

- Niall a les douze commandements du parfait chanteur, toi tu as les épreuves du parfait charo, quand est-ce que tout ça va s'arrêter ? Fit mine de tanguer le plus jeune en se retenant au bras fragile de Liam. Oh, excuse-moi.

- T'inquiète pas, la carcasse tient, lui sourit le brun en remuant son épaule pour le rassurer. Je n'ai rien senti.

- Merci de ce commentaire pour le moins utile Liaminou, railla Wilhelm en faisant irruption entre eux, les saisissant chacun par un bras pour les entraîner à sa suite un peu plus vite. Allez Haz, allons t'entraîner aux épreuves du parfait charo ! Ce prix est actuellement accordé à Ludwig, mais je suis sûr que tu ne pourras pas le battre.

- Dans la famille Caroll, je demande le Chapelier fou, pouffa le bouclé en acceptant le rythme imposé à ses jambes, un peu rapide pour lui - Wilhelm restait quand même quelqu'un aux grandes jambes et au cardio notable étant donné qu'il mourait régulièrement. Tu me décourages.

- Alors partons plutôt chez le coiffeur, proposa le blond en haussant les épaules. Ta coupe de cheveux est, sans vouloir t'offenser, à chier.

- J'approuve, tes boucles sont très mal soignées, renchérit - à nouveau - l'autre master.

- J'ai toujours su que tu étais quelqu'un d'encourageant en toutes circonstances Liam, bougonna le concerné en lui jetant un regard par en-dessous. Quel est le lien entre le truc de Will et mes cheveux ?

- Louis passe chez le coiffeur aujourd'hui alors je propose, déclara Wilhelm en regardant autrepart. Je sais que vous vous aimez bien tous les deux, alors je dis ça comme ça, mais ne crois pas que je veux t'influencer.

- Ils vont très bien mes cheveux, s'entêta le plus jeune. Et puis mes boucles sont comme elles sont, et voilà.

- Oh, Harry chéri, quand est-ce que ta mère t'a montré comment te servir d'un peigne pour la dernière fois ? Fit mine de s'inquiéter Wilhelm en lui passant une main dans les cheveux. Au moins elle t'a institué la sainte règle du shampooing, c'est bien.

- Dis que je suis sale aussi, râla Harry en essayant de virer la main qui l'embêtait. Toi, tu es vraiment le soutien sur lequel on ne peut pas compter ! »

Il vit distinctement l'éclat blessé de ses pupilles, mais n'eut pas le temps de se corriger que Liam lança :

« On est arrivés si vous voulez, ou on continue vers le stade ?

- On entre, Haz se fait au moins conseiller et ensuite on avance vers le terrain, répondit Wilhelm sans quitter le concerné de ses yeux soudainement gelés, le faisant se décomposer sous son bras. »

Alors Harry ne répliqua rien, et se laissa emmener par les deux masters, ne sachant pas comment réparer le trou qu'il avait fait dans la confiance apparente de Wilhelm en lui-même.

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