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§ Chapitre 28 §

11 septembre 2022
France

« Alors, mon petit Flo t'a-t-il ravi ? S'enquit Niall, sans quitter son golf à la télé des yeux, une fois qu'Harry eut passé le seuil de la porte de l'appartement aux alentours de treize heures.

- Il est le soleil, lâcha simplement Harry en s'affalant à ses côtés. Fascinant. Et humble comme pas permis. Et beau en plus.

- Il fait souvent cet effet-là lors de la première rencontre, tu arrêteras de cracher des paillettes dans environ trois jours.

- Il restera dans mon esprit tant de temps que ça ? S'étonna le garçon en levant les sourcils.

- Oui, il est plus efficace qu'un fondant au chocolat. Vraiment incroyable. De quoi avez-vous parlé ?

- Des trucs simples, genre comment il a rencontré tout le monde, Charlie en particulier-

- Je vais finir par croire que tu crushes sur elle, tu n'arrêtes pas de m'en parler. Tu sais que tu n'as jamais vu son visage, hein ? Fit mine de s'inquiéter l'irlandais en piochant une cacahuète sur la table basse.

- Andouille, marmonna Harry en le poussant légèrement, lui tirant un ricanement stupide. Tu sais bien que ce n'est pas ça.

- Mon pauvre enfant. Je vois bien que tu essaies de t'en convaincre, mais je te ramasserai à la petite cuiller quand même quand elle t'aura flanqué le plus gros râteau de la Terre, continua le faux-blond sur sa lancée en lui tapotant l'épaule.

- C'est bon c'est fini ? Râla le bouclé en levant les yeux au ciel. Donc je disais, Florent m'a parlé de sa rencontre avec Charlie, et je trouve que Charlie ne manque pas de toupet, en général.

- Wouah, la dernière et unique fois que j'ai entendu cette expression date de l'an quarante, murmura Niall, un air choqué sur le visage. Diantre, comment se fait-ce que mon estimée cervelle ait eu l'outrecuidance de retenir cette abomination d'adage ?

- Je n'ai pas besoin de te l'expliquer ? S'assura Harry, désabusé.

- Bien heureusement non, ç'eût été humiliant qu'un choriste de renom m'éclaire, moi le grand gourou des chœurs, sur le sens d'une expression. Continue, je t'en prie. Ainsi, notre musicienne favorite ne manque pas de poutet ?

- Kr kr, toupet, Niall, ricana le plus jeune en cachant sa bouche derrière sa main. Mais ouais, elle n'a pas eu honte de débarquer pendant la douche de Florent alors qu'elle entendait très clairement que c'en était une, et elle a ensuite fait comme si c'était une rencontre complètement normale.

- Tu ne te dis pas que pour elle ça l'était ? Remarqua l'irlandais en reprenant une poignée de cacahuètes. Elle ne voit rien, elle n'a que son ouïe pour comprendre ce que les autres font autour d'elle, alors qu'ils chantent ou prennent une douche, elle n'en à rien à faire. Vraiment, appuya-t-il alors qu'Harry grimaçait, ça ne lui fait ni chaud ni froid à elle, elle ne voit pas. Et je sais que ça fait suffisamment de temps qu'elle est aveugle pour qu'elle ait compris le principe de pudeur, qu'elle applique à elle-même, mais elle ne prend pas en compte celle des autres. Elle n'a pas vu de penis probablement depuis sa naissance, Harry, éclaircit le plus âgé quand son vis-à-vis fronça les sourcils. Elle n'en a rien à carrer que tu sois à poil, elle te capte de la même manière que si tu étais en combinaison de ski.

- Je suis rassuré, merci beaucoup, marmonna Harry en sentant un peu ses joues rosir de gêne devant l'idée. C'était tous même particulier comme situation, conclut-il avec l'espoir de retourner à une conversation normale.

- C'est sûr que l'équipe Florent-Charlie-Louis elle en aura fait des situations particulières, marmonna Niall pour lui-même en mâchouillant ses cacahuètes.

- J'ai peur de demander.

- Et tu as raison. Je pourrais évoquer le casse du bureau de Brannan quand Charlie voulait retrouver un objet qui lui avait été confisqué, ou encore le vol de l'entièreté du papier toilette de l'hôpital le jour du réapprovisionnement, ou même comment ils ont fait pour s'introduire dans l'hôpital psychiatrique un jour sans visites. Vraiment, je ne peux pas te parler de tout ça-

- Ils ont fait un casse dans le bureau de Brannan ? Releva Harry, éberlué. Comment ? Et Florent ? Il est incapable de faire ça !

- Je sais que c'est lui qui a déverrouillé la porte, après c'est vrai qu'il demandait calmement aux autres quand la directrice reviendrait des toilettes environ toutes les deux secondes.

- J'y crois pas, souffla le plus jeune en tentant d'imaginer les scènes. Le papier toilette de l'hôpital ?

- Ils ont intercepté le camion, tout simplement. C'était, de ceux que je t'ai dit, le plus simple. Charlie n'a eu qu'à imiter la signature de Brannan pour prendre la marchandise et l'a fait déposer chez elle. De tous les autres étudiants, personne ne comprenait pourquoi le camion se baladait aussi loin de l'hôpital. Et pour le dernier, c'était le plus compliqué par contre. Ils ont emmené Will avec eux déjà, parce qu'il voulait participer à leurs aventures, et lui et Charlie ont conduit le fauteuil de Louis, qui se faisait passer pour un handicapé atteint de la rage, les poignets attachés aux accoudoirs de son fauteuil avec des ceintures, jusqu'à l'accueil de l'hôpital psychiatrique, et même un peu plus loin. Malgré son poumon manquant, Wilhelm hurle incroyablement fort, et il avait l'air si paniqué, hurlait si fort et retenait Louis avec tant d'ardeur, que les médecins l'ont cru immédiatement quand il braillait que son ami était en danger, et ils l'ont laissé s'échapper dans les couloirs pendant que Charlie et Louis les déconcentraient en racontant une histoire sans queue ni tête sur le comment leur camarade avait commencé à convulser, enfin bref. Donc en définitive, seul Wilhelm est entré, mais ça a demandé beaucoup plus de temps de préparation que les autres plans, genre... un quart d'heure. »

Harry s'étouffa d'apprendre l'audace de ses amis - qui profitaient bien du lieu où ils se trouvaient - et leur inconscience. Après tout, qui serait assez fou pour se faire passer pour un malade dans un vrai hôpital psychiatrique ?

« Et Louis, que lui est-il arrivé au final ? Comment ça s'est fini ? S'inquiéta soudain le plus jeune en imaginant la scène.

- Il a été emmené en salle vide pour être examiné, il a d'ailleurs dit ne pas avoir eu l'impression d'être dans un hôpital psychiatrique. Les soignants lui ont posé des questions quand ils ont vu qu'il ne s'agitait plus - il avait un peu arrêté à partir du moment où il avait compris qu'il était pris - et ils ont vu bien vite que c'était du flan, mais ils ne se sont pas énervés selon Lou, ils ont papoté, c'était sympa apparemment. J'aurais presque voulu y être.

- Moi pas, grimaça Harry. Imagine le stress, quand des médecins t'observent pour déterminer une maladie que tu n'as même pas. Ç'aurait pu être dangereux.

- Mais ça ne l'a pas été au final, apaisa Niall en lui tendant le petit bol d'apéritifs sur la table basse. Sers-toi, je vais les finir sinon.

- Merci, j'ai mangé il y a une heure, refusa Harry en se concentrant sur la télé, sans rien comprendre puisque c'était du golf, et que les résultats étaient commentés dans un anglais si corsé que ça ne l'étonnait même pas que Niall puisse le comprendre. »

Un silence calme se posa sur eux, apaisant ses tympans qu'il n'avait pas conscience d'avoir brusqué en parlant. Peut-être que son cas s'améliorait. Puis il tiqua sur un détail.

« Comment ça Charlie a imité la signature de Brannan ? Lança-t-il dans la pièce qui devint tout à coup très lourde. Elle est aveugle depuis sa naissance, comment elle a pu la connaître ? »

Niall cessa de croquer ses cacahuètes, lui faisant clairement comprendre qu'il avait mis le doigt sur quelque chose.

« Charlie est très intelligente, tenta l'irlandais avec une voix qui semblerait presque moqueuse si Harry n'était pas si attentif, ou pas assez pour déceler le tremblement sous les intonations de son accent. Elle a des pouvoirs magiques en plus, je ne serais pas étonné qu'elle ait réussi à sentir l'encre sur le papier.

- Et pour de vrai, Niall ? Grinça le plus jeune. Tu mens mal. »

Celui-ci se mordit les lèvres, se redressa dans le canapé, ses mains se lièrent. Des insultes marmonnées en anglais parvenaient à Harry, mais il préférait garder son innocence et en faire abstraction, attendant la vérité que son colocataire voudrait bien lui donner. Pourtant, rien ne vint.

« Je peux pas t'en parler, Harry, soupira finalement Niall en se frottant les paupières. Je sais des choses, je sais même quasiment voire tout sur elle, et je peux pas te lâcher tout ça sans sa permission. Elle me tuerait et me détesterait encore plus que maintenant.

- Elle n'a rien contre toi, protesta le bouclé en se tournant franchement vers lui. Vous vous entendez bien, non ? Tu lui sers au chœur, vous n'avez pas l'air en mauvais termes. »

Le faux-blond pouffa sans joie, les yeux dans le vague avant de retrouver les siens.

« Non, elle ne m'apprécie pas. Elle a dû le faire dans le passé, mais plus maintenant. Elle m'en veut.

- De quoi ?

- De la connaître, lâcha le jeune homme en haussant les épaules, comme s'ils s'agissait de l'évidence même.

- Hein ? Bafouilla Harry, encore plus perdu. Elle connaît plein de monde !

- C'est compliqué, s'entêta l'irlandais en cherchant un échappatoire autour de lui.

- Alors explique-moi, rétorqua le bouclé sur le même ton. »

Les orbes bleues de Niall cherchèrent quelque chose ou quelqu'un pour le sauver quelques secondes encore, puis il abdiqua en soufflant, contrarié.

- Tu comprends pas Harreh, je- elle m'en voudra si je dis quoi que ce soit-

- Elle n'a pas à le savoir, dit pourtant Harry avec simplicité. Elle ne peut pas tout savoir, quoi que toi, Will ou d'autres puissiez dire. Ce n'est pas une déesse, c'est juste Charlie.

- Si tu le dis. Je peux pas te raconter son histoire, c'est à elle de le faire, alors-

- Alors dis-moi pourquoi elle te déteste, persévéra Harry en croisant les bras, un air avenant sur le visage. »

Niall soupira une dernière fois puis se lança :

« Je vais souvent aux fêtes de Lucas, parce que mes potes y sont toujours et que j'adore l'ambiance ; c'est juste le meilleur endroit où être à plus de vingt-deux heures sur ce campus. J'y vais depuis que ça a commencé je crois, moi et Lucas sommes arrivés à peu près au même moment, en tout cas notre amitié s'est forgée au-dessus d'une cuvette un lendemain de cuite.

- Élégant.

- Je sais. J'ai, à force de venir, pris l'habitude de savoir qui sera là quel jour, parce que je retiens les emplois du temps de mes potes et que j'ai une bonne mémoire. Mais une fois, j'ai vu une nouvelle tête qui différenciait des autres, parce qu'elle était blanche comme la neige. Je me suis approché, dans le noir évidemment que ça attirait l'attention. J'ai honnêtement cru qu'une enfant s'était perdue, mais quel enfant se teint intégralement les cheveux ? Bref, je l'ai suivie, et j'ai découvert que c'était Charlie, qui cherchait le bar. La pauvre, même si elle a un talent juste incroyable pour se repérer dans l'espace, elle ne pouvait pas se diriger seule ici. Je l'y ai menée alors qu'on commençait à discuter, dans un français un peu bancal parce que je n'étais ici que depuis deux mois. Elle a commencé à se bourrer en me parlant, prenant des bonnes gorgées qui n'allaient pas avec sa silhouette, et moi ça m'a fait de la peine, parce qu'on était arrivés en même temps elle et moi, tu vois ? Elle a mon âge. Et elle cherchait à oublier autant qu'un père de famille ruiné. Je lui ai posé des questions, et ce n'est pas bien certes, mais je la soupçonne d'avoir bu avant de venir de toute manière. Elle était lunatique, à un point-

Il se stoppa, des sanglots apparaissant dans sa gorge.

« Désolé, je revois encore sa silhouette d'enfant titubante à cause de l'alcool, c'était beaucoup trop perturbant, murmura-t-il, les épaules tremblantes. En tout cas, je l'ai raccompagnée chez elle, elle m'a fait entrer, et elle m'a tout dit d'elle et de sa vie, et woah, j'avais envie de me soûler pour elle. Et depuis ce jour-là, je suis à la chorale, à l'orchestre de temps en temps, et elle me déteste.

- Mais pourquoi ? Redemanda Harry, se donnant l'impression d'être un disque rayé.

- Parce qu'elle s'est abaissée à parler à quelqu'un, et qu'elle ne l'avait pas prévu, répondit doucement l'irlandais en fixant le bol de cacahuètes, vide depuis longtemps. Elle ne le fait jamais, elle n'est pas une fille comme ça. Tu la vois vraiment se vernir les ongles entourée de copines qui parleraient potins ?

- Non.

- Alors voilà. Charlie est particulière, elle m'en veut et je la comprends, parce que tout ça s'est passé dans un grand moment de solitude où elle était limite en dépression, et que je suis apparu pour lui soutirer des informations. Ne commence pas, c'est comme ça qu'on perçoit la chose elle et moi, coupa Niall avant qu'Harry n'ait pu ouvrir la bouche. C'est la vie, on fait avec tous les deux, juste... il ne faut pas nous laisser seuls dans la même pièce trop longtemps, elle me lyncherait.

- Ce qu'elle a vécu est-il aussi traumatisant, ou que sais-je ? Tenta tout de même d'approfondir le plus jeune en fixant attentivement le visage de son colocataire, qui ne bougea pas d'un pouce.

- Je ne te dirai rien Harry. Passons, comment te sens-tu par rapport à Tu sei la mia vita ? Tu as eu le temps de lire un peu la partition ?

- Désolé, je n'ai pas très envie de chanter, à tout à l'heure, s'excusa le garçon en allant vers sa chambre. Je suis exténué.

- Alors bonne sieste cher ami, bonne sieste, murmura Niall pour lui-même en regardant la table basse, tête penchée, réfléchissant. »

Harry mit moins de dix secondes pour se déshabiller et se mettre dans son lit, se sentant épuisé dans l'instant. Dormir ne pouvait pas lui faire de mal.

Charlie est épuisante, même quand elle n'est pas là.

• § •

« DESMOND ! Est-ce que je peux dire au revoir à Bébé Harry ? »

[...]

« Oui, et même que je veux lui dire au revoir s'il te plaît s'il te plaît s'il te plaît ! »

[...]

« Il est grand ! Il a quel âge ? »

[...]

« Ce n'est plus un bébé alors, c'est un grand ! »

[...]

« Il est trop mignon... »

[...]

« Maman, est-ce que je pourrai avoir un petit frère ? »

• § •

« Et Bébé Harry , est-ce qu'il a aimé ? »

• § •

12 septembre 2022
France

« Salut mon pote, installe-toi, l'accueillit la voix fatiguée de Romuald quand il passa la porte. Dis donc, tes cours ne te fatiguent pas trop ? Tu as une sale tête.

- Je dors mal en ce moment, reconnut Harry en passant un pouce sur ses cernes qu'il savait bleues. J'ai beaucoup de choses à penser.

- Des choses de quel ordre ? Affectif ou scolaire ? S'intéressa le plus âgé en lui prenant sa guitare pour le décharger.

- D'ordre mystérieux, résuma le bouclé en se laissant tomber sur sa chaise. Charlie me tourmente même quand je ne la vois pas.

- De quelle question s'agit-il cette fois ? L'incita à parler son professeur, dardant ses yeux gris dans les siens. Je peux peut-être y répondre, je la connais un peu.

- Je- tu vas me trouver stupide.

- Jamais.

- À quoi ressemble son visage, quelle est la couleur de ses yeux ? Se lança Harry en regardant ses mains. Ça me hante, je n'arrive pas à penser à autre chose que ce genre de questions. C'est impossible de chanter sans y penser maintenant, j'ai l'impression de devenir fou.

- Tu ne l'es pas, le rassura tout de suite Romuald en se penchant vers lui pour lui serrer l'épaule. Beaucoup ont eu ce genre d'interrogations depuis qu'elle est là, et même si ça ne fait pas si longtemps, en réalité, ils ont tous abandonné. La tâche était trop ardue, elle ne se laisse pas approcher. Je ne sais même pas comment Louis a fait pour en arriver au statut de meilleur ami.

- Il est aussi incroyable qu'elle, voilà comment il a fait, murmura le plus jeune en passant ses doigts sur les cordes froides de son instrument. Elle est une énigme. En entier. Rien que le fait que Niall ait des choses à cacher à propos d'elle me montre qu'elle n'est pas comme tout le monde. Il n'a eu aucun scrupule à lâcher mon histoire à Florent, quand bien même ce soit quelqu'un de bien, mais Charlie il ne peut pas. Je ne comprends pas.

- On ne peut pas y faire grand-chose, railla gentiment le musicien en empoignant le manche de sa guitare pour pincer quelques cordes. Elle est secrète, d'accord, il faut l'accepter.

- Tu as déjà vu son visage ? Demanda Harry d'un coup, prenant sa guitare lui aussi. »

Romuald eut une seconde de latence, intégrant le fait que la question lui était directement posée.

« Ouais... Lâcha-t-il après ce qu'il parut être une éternité aux yeux du plus jeune. Ouais, je l'ai déjà vu.

- Comment t'as fait ? Renchérit le bouclé avec un air surpris sur le visage. Elle ne t'a pas tué ?

- Je n'aime pas les gens qui pensent que si Charlie est discrète c'est parce qu'elle est hostile, se referma le corbeau. Elle n'empêche pas quiconque de voir son visage, elle préfère juste laisser ses cheveux tomber devant. Ça ne lui importe pas de les avoir devant son nez, elle ne les voit pas. Elle ne va évidemment pas les relever pour ton bon plaisir si tu lui demandes, mais elle ne s'énerverait pas si tu le voyais, contrairement à ce que toi, les autres, peuvent penser. Laissez-la tranquille. Et son visage, je l'ai vu par hasard, j'allais juste chez le coiffeur et elle y était aussi, fin de l'histoire. Mais ne vas pas la stalker maintenant, ce serait glauque.

- Ne t'inquiète pas, chuchota le plus jeune, soufflé. Je saurai me tenir. Je suis juste attiré par elle, c'est incompréhensible... Depuis que je l'ai rencontrée, je te jure que je fais des rêves chelous, ça me perturbe, ou peut-être que c'est juste CUHA en général qui me fait ça.

- Tu as un mauvais feeling ici ? S'enquit Romuald en relevant les yeux de son instrument. Ça peut être lié à un antécédent psychologique tu sais.

- Je ne vois pas quoi, je n'ai pas été malheureux dans mon enfance, j'étais même plus un imbécile heureux qu'autre chose, pouffa le garçon en repensant à sa vision du monde, remplie de bisounours et de câlins. Vraiment, je sens que quelque chose n'est pas net ici. Je ne sais juste pas quoi.

- Moi je sais, c'est qu'on papote au lieu de jouer et que je ne suis pas payé à faire la discute. Allez, montre-moi ce que t'as eu le temps de faire cette semaine, conclut le jeune homme en rapprochant son siège de celui de son élève. »

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