Chapitre 55
Battue dans la ville
Surcouf-en-ville n’était pas une grande bourgade, elle avait un lycée, deux collèges et plusieurs petites écoles maternelles, entouré par une ceinture de maisons banlieusarde, se ressemblant toutes les unes des autres comme un parterre de pâquerette, se trouve en son coeur, le centre-ville, contenant le Carrefour, plusieurs chaînes de vêtements, des boulangers et d’autre boutiques séparé par des maisons verticales et des immeubles qu’on ne pouvait difficilement comparer à La Défense de Paris. Les immeubles de Surcouf-en-ville, n’étant que des simple cases, deux appartement par étages, le nombre d’étage ne dépassant pas la dizaine. Puis, sur une aile de la ville, la partie sur les collines, se trouve des maisons plus grandes, plus aisé, des maisons modernes, des manoirs. Et enfin la forêt qui forme la dernière barrière devant cet étalement de richesse territorial.
Donc quand on est seul, un soir de Noël et que l’on t’apprends qu’un proche qui connait la ville depuis seulement trois mois s’est échappé de l’hôpital où il séjournait, d’abord tu a les boules, tu veux frapper le fugueur puis après tu t’inquiètes, même Noël n’est pas une journée sûr la nuit puis tu te résignes et tu envois un message groupé avant de partir à sa recherche.
Bon, Luke connaît l’ange par coeur, il vit avec lui, difficile de ne pas tout savoir et de ne pas le prévoir comme un mauvais films d’horreur. Il met ses docs rouges, appelle Parchu pour se retrouver à la Place Nazareth, celle en face de l’hôpital où l’ange s’est enfuit. Maintenant, il réfléchit en demandant à Parchu de sentir un vêtement d’eden pour que celui-ci le retrouve, il l’avait entraîné à cela, il trouve ça classe.
Le berger belge tire sur la laisse de Luke et ils se mettent à trottiner dans les rues de Noël, pendant cette petite course ponctué de stop à des carrefour, le chien cherchant l'essence de l’ange. Parchu aboie vers le ciel, engueulant l’odeur de monter trop haut dans le ciel.
_J’aurais du m’en douter qu’il allait sortir ses ailes de chewing-gum.
Bon, il se remet à réfléchir, Eden lui a dit plusieurs fois qu’il n’étais pas le dernier des imbéciles donc retrouver l’ange le plus prévisible du monde ne devrait pas trop être compliqué, si ?
Il analyse la direction, il a l’impression de revenir sur ses pas.. Il doit revenir chez eux ! Ou alors chez Hugo.. En tous cas il va vers les collines. Il continue la route, le chien tirant un peu avec hésitation, Luke n’est pas un mauvais maître, puis les bergers belges sont connue pour être obéissant.
Il aurait pu le prévenir quand même, pourquoi cette fugue dans le silence, quand il était à l’infirmerie du lycée il ne s’est pas enfuie à ce qu’il sache, pourquoi l’hôpital ne lui inspire pas confiance ? Mais ce n’est peut-être pas ça la raison ? Alors qu’elle est-elle ?
Ses amis commence à réagir au message envoyé plus tôt, tous le monde veut quitter les festivités pour aider le brun. Celui refuse, d’une part par fierté, d’autre part, car il a la flemme, et enfin car eux n’ont pas de chien niffleur, même si Parchu n’as pas reçu l’enseignement le plus développé sur ce plan là.
_Putain mais les chieurs.
Je vous préviendrez si je le retrouve, et si je ne le retrouve pas (ce que je doute fort) avant le levé du soleil, je vous préviendrer
Reçu à 22.51
Il continue de marcher jusqu’à que Parchu se remette à aboyer. L’ange a arrêté de voler ? La chien s’agite et Luke remet le chiffon rose devant le nez de son berger et celui-ci s’agite encore plus pour courir, tirant son maître au bout de la laisse. Ils traversent ensemble la cité patricienne et arrive devant la forêt.
Mais oui ! Putain qu’il a était con, bien sûr qu’il devait être là, l’ange est si prévisible !
Il décroche son chien pour le suivre au travers des arbres, enfin, lui aussi savait où aller mais son chien était assez rapide lorsqu’il le voulait.
_Allez Parchu ! Cours !
Il sourit, il était soulagé de retrouver son ange, puis courir à toute vitesse comme ça avec son chien était une expérience qu’il réitéra dans le futur, pourquoi pas même faire des courses avec ses potes. Pas Eden, celui-ci était une brêle en sport et voler avec ses arbres pourrait s'avérer dangereux.
Il arrive enfin à sa destination, le point B comme l’appelle les professeur de mathématique, il se souvient avoir dit ces mots à l’ange : “Tu pourrais y aller dès que tu te sens en danger.”. C’est avec cette pensée qu’il pousse la porte du manoir, appelant le nom de l’ange.
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