¤Chapitre 12¤
Je regarde Alex s'assoir loin de moi, j'ai mal au cœur de le voir si triste, mais il faut que je reste neutre. Je sors mes affaires et commence à prendre des notes. J'ai les mains qui tremblent, depuis que j'ai fais un petit tour dans le Néant, j'ai beaucoup de vertige.
Raison m'a expliquer qu'aucun autre humain n'était sorti vivant du Néant. Donc je ne peux en aucun cas en sortir indemne.
Je ferme les yeux en sentant tout mon corps trembler, le prof s'arrête de parler pou me regarder en fronçant les sourcils.
- Vous allez bien ?
J'hoche fébrilement la tête, je serre les poings, ma tête tourne dans tous les sens.
Je me revois, en train d'embrasser Alex dans la voiture, j'entends un klaxon, je tourne la tête et hurle en voyant un camion foncer vers nous.
J'ouvre les yeux, je suis plaquer contre le mur de la salle, les larmes aux yeux, mon professeur s'approche de moi en pose une main sur mon épaule.
- Andréa, allez vous reposez, je crois que ça vaut mieux pour tout le monde.
Je regarde mes camarades, ils me regardent les yeux écarquiller. Alex se retourne et continue d'écrire sur son cahier.
J'attrape mon sac et sort en courant de cette salle.
Je marche tranquillement dans les couloir quand je l'entends :
- Comment tu as hurlé, se moque Ty.
Je me tourne en envoyant mon sac dans le vide, je m'étrangle en remarquant qu'il n'y a personne.
Il est parti ou ce n'était que le fruit de mon imagination ?
Je remets mon sac sur mon épaule et je sors en courant du lycée, j'attrape mon portable en appelant mon père.
- Andréa ? tu ne devrais pas être en cours ?
- Papa... sangloté-je, je t'en supplie, viens me chercher...
Il raccroche tout de suite, quelques secondes plus tard, il déboule dans le parking du lycée. Il me prend dans ses bras pendant que je me met à pleurer à haute voie.
Je ne lui ai pas raconter mon rêve, mais je craque vite en lui racontant tout, sauf le passage assez... intime entre Alex et moi, il m'embrasse sur le front et me fait monter dans la voiture, j'essuies mes larmes.
- J'ai... j'ai des voie dans ma tête, annoncé-je, elles m'aident à faire des choix.
Il serre la mâchoire et hoche la tête.
- Il y a Défaut, un Démon, et Raison, un Ange...
Il hoche la tête et démarre.
- Elles te demandent de faire des choses ?
- Non, mais Raison me conseil des fois d'agir bien, et Défaut, l'inverse.
- J'espère que tu écoute Raison ?
- Oui...
Je détourne le regard, je me remets à trembler, je serre les poings.
Sois forte Andréa ! Je cherche un remède dès maintenant !
Merci...
On arrive à la maison, maman me regarde en souriant.
Mais je vois très bien que son sourire n'est juste là pour caché sa fatigue, ou sa douleur, je le vois très bien sur les trais de son visage.
Elle a de gros cernes, ses cheveux son en bataille, ses yeux n'expriment que de la fatigue, rien que de la voir me rend fatiguer et triste.
J'allais lui demander pourquoi elle est comme cela quand quelqu'un sonne à la porte, je me jette dessus, croyant que c'est Alex, mais non, c'est une femme d'une vingtaine d'année, avec un beau sourire.
- Bonjour Andréa.
Je m'étouffe presque avec ma salive en reconnaissant la voie de Raison.
- Raison ?! m'écrié-je.
- Appel-moi Malia, elle se tourne vers mon père, je suis une amie de votre fille.
Je ne m'attendait pas du tout à ce qu'elle soit comme cela, grande, blond aux yeux bleu azur, les dents parfaites. Je la laisse rentré, elle se tourne vers moi.
- Allons dans ta chambre, il faut que je te parle.
Elle se retourne, monte l'escalier et rentre dans ma chambre, comme-ci elle connaissait par cœur mon chez moi. Je la rejoins après avoir assurer à mon père que je la connaît.
- Bon ! dit-elle en fermant la porte, demain il y a la fête du Conseil, je veux que tu essaye la robe devant moi !
- C'est pour ça que tu es venu ?
Elle rit, d'un beau rire clair et charmant.
- Je veux aussi t'expliquer d'autre choses.
J'hoche la tête et enfile ma robe.
Je m'assois sur une chaise en la laissant me brosser les cheveux. Elle ramène un miroir et le pose devant moi.
- Andréa, me dit-elle, pendant cette fête, ils vont te demander de choisir ce que tu es.
Je me pince les lèvres.
- Et si je ne sais pas encore ?
- Tu devra quand même choisir, je veux juste que tu sache à quoi tu t'attends si tu choisit quelque chose.
- Quoi ?
Elle se racle la gorge.
- Si tu choisit les Anges, voilà ce qu'il t'attend.
Le miroir s'obscurcie, une scène apparaît, c'est moi, mais avec les yeux noir, assise sur un siège noir en cuir, les larmes aux yeux.
- Tu restera toute seul pour l'éternité, car Alex a rejoins les Démons, manger par la haine qu'il avait pour toi à cause de la faute que tu as commise en tuant Albert.
J'inspire profondément pendant que l'image se brouille, une autre scène apparaît :
J'ai maintenant les cheveux blanc avec les yeux blanc, les poings serrer, je jette plein d'assiettes par terre en hurlant, même s'il n'y a pas de son, je peut reconnaître quelques insultes sortant de ma bouche.
- Si tu choisis les Démons, Alex te suivra, car il se rendra compte qu'il t'aime, mais quelque jour plus tard, vous aurez une grande dispute, qui causera votre séparation...
Je baisse les yeux, elle passe ses mains dans mes cheveux en me souriant à travers le miroir.
- Je n'ai pas envie d'être un Ange ou même un Démon...
Elle sourit encore plus.
- Alors il ne te reste que deux choix : les Riens...
Une scène apparaît, j'ai retrouvé ma vrai couleur de cheveux, brun, mais j'ai les yeux bleu azur, j'ai un grand sourire en embrassant Alex qui me passe la bague au doigt. Autour de nous, il n'y a pas une étendue de blanc ou de noir, mais il y a plein de couleur, ce qui rend cette endroit joyeux.
- Alex s'est rendue compte qu'il t'aimait, donc il a changer pour toi, si tu choisi les Rien, tu restera à jamais immortel avec lui, pour toujours.
Je crois que j'ai envie de choisir d'être une Rien, vivre pour toujours avec Alex serai parfait.
- Ou aussi non, continue Raison (ou Malia), tu as aussi le droit de refuser l'immortalité.
Je me vois, j'ai les cheveux noir avec les yeux blanc, à côté de moi, Alex (blond), mais plus âgé, me regarde avec un gros sourire, un enfant me saute dans les bras, je lis sur ses lèvres "Mamie !", j'embrasse l'enfant sur le front, une jeune femme qui me ressemble se penche le dos en arrière pour mettre en valeur son gros ventre, je comprend tout de suite que c'est ma fille, je pose ma main sur son ventre et l'embrasse sur la joue.
- Tu vivra une vie comme les autres, avec Alex à tes côté, vous aurez deux enfant qui vous donnerons de merveilleux petit enfant, tu finira la fin de tes jours aux côté d'Alex, vous mourrez ensemble, main dans la main...
Après une longue pose, elle arrête de jouer avec me cheveux, elle se met à faire une tresse coller.
- Je te laisse choisir maintenant.
Elle m'aide à me lever et m'emmène devant mon grand miroir.
Je rougis en me voyant, je suis assez belle. On dirait presque la robe de La Reine Des Neige, mais en dentelle et trois fois plus osé. Mon visage est bien mis en valeur avec cette tresse, je baisse les yeux.
- Je peux te dire que si tu vois un mec ne pas baver en toi voyant, c'est qu'il est aveugle !
- Merci...
Quelqu'un toc à la porte, maman entre et me regarde avec un grand sourire.
- Tu es tellement belle... souffle-t-elle.
Elle se tourne vers Malia en lui demandant si c'est pour la fête du Conseil, elle hoche la tête.
Maman la baisse.
- J'aurai tellement voulu y aller...
- Tu n'y va pas ? demandé-je.
Malia pose une main sur mon épaule.
- Ta mère est rechercher par les Anges, pour qu'elle soit punie pour avoir refuser son immortalité et t'avoir donner naissance.
- C'est débile !
- Je sais...
- Pourquoi ils ne me tuent pas puisque je suis une erreur qui n'aurai pas du connaître le jour.
- Tu n'es pas une erreur Andréa.
Elle me prend dans ses bras en m'embrassant sur le front, je la serre fort contre moi.
- Alors pourquoi ils veulent te tuer ?
- Car... enfin... ils ont trop d'amour propre pour me pardonner...
- Donc... ils veulent te tuer ?
Elle hoche tristement la tête, je secoue fortement la tête.
- Jamais je ne les laisseraient faire, je te le promets sur ma vie.
- Andréa, dit-elle doucement, je t'ai dis de ne jamais rien promettre à personne, surtout quand tu sais que tu ne pourra pas la tenir.
Je baisse la tête en me pinçant les lèvres, mes mains tremblent, une larme roule le long de ma joue et vient s'écraser contre le sol, je renifle et ferme les yeux.
Un flash apparaît sous ma rétine, je suis transporté dans une forêt ou la pluie tombe, je suis allongé par terre, toujours avec ma tenu pour la fête du Conseil salie par la boue, je sanglote, sous moi, il y a le corps de ma mère, j'ai l'impression qu'elle est morte.
Je me mets à hurlé quelque chose que je n'arrive pas à entendre.
Au dessus de moi, se tient Alex avec un couteau où goute du sang, surement celui de ma mère.
L'orage gronde et Alex sourit cruellement, ses yeux et quelques mèches de ses cheveux son blanches.
Puis, il ouvre la bouche, et cette fois ci, je l'entends très distinctement :
- Nous sommes à égalité maintenant.
J'ouvre les yeux en hurlant, ma mère se penche vers moi et m'enlace. Je me mets à pleurer en serrant fort maman, je l'ai vue morte, devant moi, je regarde Malia, elle a l'air aussi perturbé que moi.
Quelque secondes plus tard, elle demande à ma mère de sortir, elle s'assois sur mon lit en essuyant mes larmes.
- Tu as vu ? demandé-je.
Elle se mord la lèvre.
- Je n'ai vu que des bribes d'image incohérente, Andréa, je crois que ton voyage dans le Néant t'a fais avoir un don : la prédilection. Raconte moi ce que tu as vu.
Je m'exécute, elle m'attrape la main quand je lui raconte que j'ai vu ma mère.
A la fin, elle baisse tristement la tête.
- Je ne crois pas qu'il serai sage de tout raconté à ta mère, elle a déjà assez d'engouasse comme ça...
- Donc... ça veut dire qu'elle va mourir ?
- Peut-être, sauf si tu arrive à changer le cours du destin.
Elle me prend dans ses bras.
- Je vais devoir y aller, me dit-elle, on se revoit dans ta tête.
Je fronce les sourcils.
Comment se fait-il que je n'entends pas Défaut râler ?
Elle sourit.
- Car j'ai coupé la connexion entre vous deux, enfin, pour le moment, je vais la rétablir dès que je serai rentré.
- C'est demain la fête ?
- Oui.
- Tu va y aller ?
Elle sourit.
- Oui, mais en temps qu'Ange.
Je lève un sourcil.
- Comment ça ?
- Je vais mettre une perruque et des lentilles de contact, elle m'embrasse sur le front, à plus tard !
Je n'ai pas le temps de lui répondre qu'elle est déjà partie.
Je m'allonge sur mon lit en regardant le plafond, qu'es que je vais choisir ?
- Oh, dit Malia en rentrant la tête dans ma chambre, le jour de la fête, ils vont que tu choisissent entre Ange ou Démon, rien d'autre, bisous !
Je souffle, ça me met encore plus mal, car pour moi, c'était, soit Rien, sois rester humain... Car les deux autres, se terminent mal...
Je me lève et ouvre mon carnet, je vais sur la page ENNEMIS A ELIMINER et je regarde le nom d'Albert, à la place d'avoir le symbole ¤, il y a le symbole ~:~. Ce qui doit signifier qu'il est mort...
Je me souviens qu'il y avait le même symbole sur celui de la boîte où il y avait ma robe, sera-t-elle destiné à celle qui va mourir ? où à celle qui va tuer ? j'ai peur de la réponse.
Je me change et range ma robe dans sa boîte, je met une chemise blanche avec un slim jegging noir avec des Converses, mon regard se pose sur mes cheveux, j'aime leur couleur, je n'ai pas envie qu'ils changent. Je fronce les sourcils et attrape un ciseau, je me coupe une petite mèche et je regarde mes cheveux coupé redevenir brun.
Je détache entièrement mes cheveux et, mèches par mèches, je les coupent, ils m'arrivent maintenant au milieu du dos et ils sont redevenu brun !
Mais au même moment, je les vois s'allonger en redevenant noir, je serre les dents et mes les recoupent, mais ils repoussent instantanément. Je pousse un cris de rage et cours dans la salle de bain, j'attrape le rasoir de mon père et je me rase entièrement les cheveux.
Je lave mon crâne lisse en me regardant dans le miroir, vont-ils repousser ?
Je me rend compte de mon erreur... Merde, merde et re-merde !
Je ferme les yeux en serrant les poings, quelque secondes plus tard, je sens quelque chose me chatouiller le coup, j'ouvre les yeux en les voyant repousser, je pousse un profond soupir de joie, j'ai eu peur !
Je reprend mon ciseau et je me met à couper quelque mèche qui deviennent brunes, ça me fait plaisir de revoir ma vrai couleur de cheveux...
Ma mère m'appel et arrive avec une tignasse de cheveux brun.
- Qu'es qu'il c'est passer ?! s'écrit-elle.
Je ris et la prend dans mes bras, si ma vision est vrai, j'ai l'intension de profité à fond d'elle.
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