Avril se met à rire à haute voie en voyant ma tête toute rouge.

Je sais, j'ai un peu trop couru mais ce n'est pas la peine de se moquer de moi !

Mr Win, notre prof de sport arrive et demande à Avril de se calmer, elle se tait tout de suite en le suivant pendant qu'il se dirige vers le milieu du groupe d'élève en sueur.

- Vous avez très bien couru, dit-il, cette vois-ci vous allez me faire 6min de course très rapide.

Certaines personnes râlent pendant que je me retiens de lui hurlé dessus.

ça fait deux heures qu'il nous fait courir rapidement sans nous arrêter, on n'a même pas le droit de s'arrêter sinon il nous met quatre heures de colle ! Je ferme les yeux en restant calme, il siffle un coup et tout le monde se met à courir, mais dans les dernières, la course et moi ça fait deux, j'ai des problèmes aux niveaux des poumons, donc je ne suis pas très forte en sport, mais je n'ose pas vraiment le rappeler au prof, je n'aime pas faire des reproches aux autres, je ne trouve pas ça très gentil...

Même s'il le mérite quelques fois, pas vrai Andréa ?

Je soupir en pensant à ça, mes parents m'ont toujours dit de garder mes reproches pour moi, car je peux vexer des gens...

Tu rêverais de remettre Avril à sa place, je me trompe ? fait-le ! ce n'est rien !

Je me frappe moi-même le crâne, je ne vais quand même pas désobéir à mes parents pour juste une salle petite...

Andréa ! tait-toi !

Je ferme les yeux en respirant doucement, je déteste ses deux vois dans ma tête, elles sont là depuis que j'ai treize ans, l'âge où j'ai commencé à me rebeller, j'ai toujours suivit les conseils de celle que j'appelle Raison, car elle me dit tout ce qui est bien, et après, il y a Défaut, celle qui me titille pour que je fasse des choses mauvaises, mais je ne l'écoute (heureusement) jamais.

En fait, je ne sais pas qui choisir, Raison dit des choses bien, mais ennuyante, et Défaut...

Ouais, dit Défaut, je suis la meilleure, arrête d'écouter cette pauvre garce et suis mes conseilles !

Andréa, je te conseille de ne pas l'écouter, elle dit souvent des... bêtises...

- Taisez-vous ! dis-je à haute voix.

Quelques personnes qui couraient à côté de moi me regardent bizarrement, je m'efforce à leur sourire et ils détournent le regard.

Pardonne-toi Andréa, tu as du les vexer !

- Je ne parlais pas à eux, chuchoté-je, mais à vous.

Elles se taisent, apparemment vexer, je serre les dents et m'excuse.

Merci, mais pour te faire pardonné, fait quelque chose pour moi...

Je souffle.

- Quoi ?

Va dire à Avril ce que tu pense vraiment d'elle.

- Non ! ce n'est pas gentil !

Bien dit !

Mais il vaut mieux être sincère ! non ?

J'ouvre les yeux et me cogne contre un arbre, tout le monde commence à rire autour de moi, mon Dieu, je vais avoir une sacré bosse...

- Défaut, tu te tais ! tu ne dit que des débilités !

Boum !

Je reprends ma course sous les cris du prof, Défaut et Raison commencent à se disputé violement.

Je te dit qu'elle doit m'écouter !

Non ! tu es maléfique ! et Andréa ne veut pas l'être ! pas vrai Andréa ?

- Euh... je... oui... je ne veux pas être maléfique...

Non ! retire tout de suite ce que tu viens de dire !

- Pourquoi ?

Ils vont venir !

- Qui ?

Trop tard...

Ma vision se trouve, mon ventre se creuse et l'air s'échappe de mes poumons, je tombe à genoux en recherchant désespérément ma respiration, mais c'est presque impossible, quelque chose me tord le ventre, je me met à hurlé sous la douleur, je sens quelque chose se poser sur mon front pour m'allonger à terre.

- Elle va bientôt se transformer, dit une voie stridente.

- Pas devant tout le monde ! répond une autre voie, mais plus douce.

Quelque chose m'attrape les poignets pendant que je continue à hurlé, mes yeux me font atrocement mal, c'est comme-ci on les arrachais de leur orbite, c'est affreux, j'ai mal partout, même aux cheveux, cette sensation est atroce, j'ai l'impression qu'on est en train de me bruler vif.

Ma tête part en arrière et je m'évanouis.

***

Je me réveille sans ouvrir les yeux, j'entends à côté de moi le bip d'un moniteur cardiaque, je sens une présence non loin.

- Tu crois qu'elle est quoi ? demande ma mère.

- Elle a les cheveux noir, donc ce doit être un...

- Mais elle a aussi la peau toute blanche !

- Je sais, attendons qu'elle ouvre les yeux pour conclure et l'annoncer au conseil.

De quoi parlent-t-ils ? et qu'elle conseil ? je fronce les sourcils et attend qu'ils sortent pour manger pour ouvrir les yeux.

Je regarde mes mains et je ne peux pas m'empêcher d'ouvrir grand les yeux, ma peau est laiteuse ! je regarde mes cheveux en poussant un petit cris, ils sont noir corbeaux !

J'arrache tous les files attacher sur moi et cours dans une salle de bain, je regarde en premier ma peau blanche, puis mes cheveux, qui ont , ils on bizarrement pousser jusqu'au pas de mon dos, puis, je regarde mes yeux ils sont blanc vitreux, se mélange de noir et de blanc sur moi est à la fois envoutant mais aussi effrayant.

Mon Dieu Andréa !

T'es super belle putain ! Manque plus que la poitrine et c'est parfait !

Tait-toi ! ce doit être effrayant pour elle !

Je tire sur mes cheveux pour être sûr qu'ils sont vrai, et c'est bien le cas...

Mes pauvres cheveux brun ont été remplacer par de long cheveux noir et mes beau yeux bleu par ses yeux blancs bizarroïdes...

Papa et maman rentrent en trombe dans la salle de bain, ils me regardent horrifier, j'ouvre la bouche pour parler, mais au lieu de ça, je me mets à vomir des feuilles, des feuilles ?!

Oh non...

Maman se penche et ramasse toutes ses feuilles, en tout, j'en vomi quatre aussi grandes que ma main. Maman les rangent et les lis, elle blêmis et m'ordonne de ne plus dire un seul mot. Elle à l'air tellement apeurer que je l'écoute et me relève.

Tu t'es mis dans de beaux draps...

Maman inspire profondément et me tend les feuilles.

- Lis-le quand on sera partis.

Je les attrapes sans dire un mot, quand mes parents sortent de ma chambre d'hôpital, je m'assois sur mon lit et commence ma lecture.