Chapitre 11 : Le néant
Elle cherchait, regardait sous les meubles, sous les lits, dans toute les chambres, même celle de ses parents. Zeya ne trouvait rien, elle descendit, Phybie n'avait rien de trouver.
« -Zeya... c'est encore de ma faute... je suis trop faible...
-Arrête maintenant ! J'étais vraiment insupportable...
-Non, toi tu préférais te taire et rester dans ta tristesse... même ça j'arrive pas à le faire correctement.
-Arrête de te plaindre et cherche, je suis sûr que c'est en bas. C'est toi qui m'avait dit que ça avait une énergie particulière ?
-Mais oui ! Pourquoi je n'y ai pas pensé ?
-Si tu ne déprimerait pas, tu réfléchirais mieux. Aller, active ton détecteur et je fais retourner ce truc dans la dague.
-Comment tu vas faire ? Non laisse tomber, j'adore les surprises !
-Enfin un peu d'enthousiasme, ça m'aurait presque manqué. »
Zeya sentit une pression dans ses jambes, cette pression montait jusqu'à sa tête, ses yeux plus précisément. Ce n'était pas fort, c'était comme avoir les yeux irrités et aussi le même mal de tête qu'elle avait quand la lumière était forte, sur le coup, Zeya ne le remarquait pas, elle se frottait les yeux et continuer à chercher. Phybie ne cherchait plus vraiment, elle se sentait inutile, elle savait qu'elle ne le trouverait pas.
« -Je suis... » elle était comme comateuse, de son côté, la gêne que ressentait Zeya était de plus en plus forte, elle s'arrêta de chercher.
« -Ah... mes yeux... » elle les cachait sous ses mains, ça la brulait terriblement, elle s'assit sur le sol. Phybie ne la vit même pas, elle eut un étrange rictus.
« -Bon, je te laisse mon petit démon, je dois devenir plus puissante ! » elle disparue.
Zeya se souvenue de sa vision, ce n'était pas Balder qui l'avait blessé, il avait provoqué la blessure indirectement. En tout cas, c'était cette substance qui lui faisait mal au yeux. Elle se regarda dans le miroir de l'entré, elle avait une grosse balafre sur l'oeil droit, comme dans sa vision. Le comportement de Phybie ne la préoccupait pas, elle devait vite se débarrasser de cette cicatrice, dans trois jours c'était la reprise des cours. Mais comment c'était possible ? Cette chose l'aurait touché ? Ou était elle encore en partie dans son corps ? Phybie avait dit que non. Et Phybie ? Ce n'est pas son genre de ne pas réfléchir, elle qui a toujours des solutions à tout les problèmes. Et si la chose c'était divisé en deux, une petite parties dans le corps de Zeya et une plus grande partie dans celui de Phybie, à moins que ce ne soit l'inverse ? Phybie le réalisa quand elle arriva devant Balder.
« -Je ne pensais pas que cela allait être si rapide mais tu es là et c'est l'essentiel.
-Comment tu... qu'est-ce que tu m'as fait ?
-Cette lueur dans ton regard... tu as parlé avec ta mère ? Enfin, peut importe, tu es la c'est l'essentiel... même si j'ai dû libérer le néant pour cela.
-Le néant ?
-Il va dévorer cette diablesse de bas étage l'empêchant d'atteindre son éveille en même temps que toi ! De cette manière tu pourras devenir l'ange le plus éclatant du paradis sans avoir le fantôme du démon le plus terrible des enfers qui te suis partout comme une ombre.
-C'est pas le plus horrible des démons c'est mon amie !
-Le néant aura bientôt terminer de l'achever, toi tu vas aller te purifier pour te libérer avant que tes ailes soient endommagé. »
Phybie obéit, se n'était pas volontaire, c'était le néant qui la faisait obéir. Zeya était chez ses parents, elle tournait en rond,il ne fallait pas qu'elle s'arrête, il fallait qu'elle s'occupe, elle ne pouvait pas laisser cette chose et perdre le contrôle. Elle se frottait les yeux, il fallait qu'elle s'occupe, ne pas y penser, oublier que cette chose est dans sa tête et essaye de prendre le dessus. Enfin, qu'elle allait perdre le contrôle dans quelques minutes au mieux, au pire, quelques secondes. Un pas après l'autre, le néant prenait le dessus, Zeya s'endormit, elle n'était plus là mais elle continuait de marcher en cercle, de tourner dans le vide. Phybie en était libéré mais elle devait continuer de s'entrainer, de développer ses pouvoirs et de se préparer, les cours avaient reprit et elle s'entrainait encore et toujours. Elle était au bord de la fatigue, la lumière lui montait à la tête, elle avait perdu tout sens de la réalité, elle n'était plus qu'un ange en apprentissage. Si elle pouvait s'arrêter juste deux minutes, elle redeviendrait elle même et pourrait aller aider Zeya. Elle, elle était loin, le but du néant était de prendre le contrôle de Zeya et de « fusionner avec elle » pour ne faire plus qu'un avec elle. Elle disparaissait chaque jour un peu plus, elle ne dormait plus, elle était dans le coma. Elle allait en cour sans vraiment y être. Un jour, quelqu'un lui a même jeter une canette en plaines tête, contrairement à d'habitude, elle rattrapa la canette en plein vole et la jeta. D'ordinaire, elle se l'aurait prit sans aucune réaction et aurait continuer son chemin. Elle n'était plus là, elle état même plus sur mode automatique, le néant en avait fait sa marionnette, elle n'avait pas de voix. Un de ses parents l'avait appeler, c'était comme d'habitude un faux numéro, d'habitude, elle décrochait juste pour espérer entendre leurs voix mais pas cette fois, elle refusa juste l'appel. Il lui fallait un certain équilibre émotionnelle, la moindre perturbation et Zeya pouvait rejeter le néant.
« -Pourquoi moi ?
-Parce que tu es la dernière en état.
-Alors je ne suis que ça ?
-Oh non, tu es bien plus... enfin, tu seras bien plus, pour l'instant, tu n'es qu'un petit apprentis.
-Je vois... » dit elle avec ses dernières forces.
Elle c'est éteinte, pas définitivement mais elle était éteinte. Si seulement quelqu'un pouvait la rallumer, juste la remettre en veille, faire quelque chose pour elle. Penser à elle pour une fois, faire quelque chose pour elle, une seule personne et une seule fois. Zeya ou le néant était au allongé dans le petit lit, elle ou cette chose ne bougeait plus, le corps du démon était endommagé par la substance très envahissante. Ses yeux étaient ouverts, elle fixait le plafond et puis elle ferma les yeux.
« -Zeya ! Zeya réveille toi ! »
Elle rouvrit les yeux, un instant elle avait crue qu'on l'avait appelé mais ce n'était qu'un rêve. Elle n'avait plus de force, cette chose, le néant, c'était dévorant. Phybie aussi se faisait dévorer de l'intérieur, la lumière faisait disparaitre petit à petit tout ses souvenirs humains, ceux avec sa mère, Zeya... il ne lui restait plus que des remords : « Pourquoi je l'ai entrainé ici ? C'est de ma faute... c'est moi qui... »
C'était tout ses remords qui l'empêchait d'oublier Zeya.
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