q u a t r o
- Ange ?
L'interpellée leva la tête vers son ami avant de sourire.
- Oui ?
- Je peux te dire quelque chose ?
- Bien sûr.
Ange prit les deux tasses dans ses mains puis posa celle d'Axel devant lui sur la table basse en bois gris. Le noiraud lui fit poser sa tasse à son tour puis prit ses mains dans les siennes avant de planter son regard sombre dans celui clair de son amie.
- Tu sais, je ne crois pas en Dieu du tout mais.. Il y a quelques jours, je suis allé à l'église, et je l'ai remercié.
- Oh.. Pourquoi ? demanda Ange en souriant.
- Parce que c'est dans sa.. maison, que j'y ai rencontré celle qui fait battre mon cœur.
Ange haussa les sourcils lentement, ne sachant que dire. Axel lâcha un rire en voyant son air ahuri.
- Oui, c'est de toi que je parle. Je t'aime Ange.
Ange libéra ses mains de celles d'Axel pour les poser sur sa bouche en sentant les larmes lui monter rapidement. Son ami vint s'asseoir à côté d'elle avec un air gêné mais rieur devant sa réaction si unique.
- Je ne pensais pas que tu ressentais toi aussi la même chose.. elle retint ses pleurs en regardant Axel. D-Dès le début, j'ai eu.. une sorte de coup de foudre ! Au début, je pensais juste que c'était de la gêne car jamais un homme comme toi ne m'avait abordé de cette manière.. ! Et- Et- Oh Sainte Marie, merci Dieu.. !
Axel se mit à rire alors qu'Ange rougissait à vue d'œil. Il la regarda quand elle tourna la tête vers lui puis se calma avant de se pencher vers elle alors qu'elle se redressait du mieux qu'elle le pouvait afin de réduire plus rapidement l'espace entre leurs lèvres.
Et c'est dans un silence religieux qu'ils s'embrassèrent pour la première fois dans cette petite maison où l'ombre régnait en maître, mais leur amour naissant éclairait chaque parcelles, chaque petits coins que la lumière n'arrivait jamais à atteindre.
Axel était arrivé, et avait éclairé la vie d'Ange qui ne voyait que du noir. Il l'avait également aidé à déployer ses ailes noircies par son passé, mais Axel l'aimait quand même.
Sans elles, Ange ne serait pas ce qu'elle est. Elle ne serait pas ce petit bout de femme au épaules frêles qui connait le véritable amour grâce à un homme banal qui avait seulement voulu l'aider.
Ange, Ô Ange, comment te sens-tu maintenant ? Comment te sens-tu, maintenant que tu as déployé tes ailes noires comme tes idées, mais douces comme la femme magnifique que tu es ?
Fin
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