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IV Pièges

Le calme tropical habituel de la planète fut brutalement interrompu par l'arrivée d'un large convoi Solariens. Formant un cordon défensif autour des autres unités, les Riptides veillaients, armes au poing. Depuis leur création, plusieurs centaines d'années auparavant, ces machines de guerre n'avaient cessé d'être améliorées par les ingénieurs humains, les rendant plus performantes et plus mortelles qu'à leur origine. Et pourtant, elle réussissaient à peine à affronter l'ennemi Galaid. Ces derniers aussi amélioraient leur arsenal, et leurs armures avec le temps, et ils semblaient plus rapides que les Solariens.

Derrière venaient les blindés légers. Ils en restaient quelques uns qui avaient échappé aux attaques destructrices de Savage. Les chars lourds avaient tous été annihilés depuis bien longtemps. Déjà que leur nombre avait grandement diminué après l'atterissage forcé de leur vaisseau... leurs canons suffiraient à repousser, voir éliminer les menaces mineurs, mais rien de plus.

Ensuite venaient les vaisseaux de transport flottants quelques mètres au dessus du sol. A l'intérieur étaient convoyés plusieurs centaines de soldats, tiraillés et usés par la fatigue et la peur quotidienne. Un nombre égal de machines étaient transportées, et ne faisaient rien pour améliorer le moral des humains, au contraire. Elles étaient si ternes, si dénuées de vie...

Et au centre, le poste de commandement, posé sur d'importantes chenilles, pointant ses antennes satellites dans le ciel. Depuis le début des opérations, les communications à longue distance s'étaient avérées irréalisables, sans doute à cause d'une puissante machine Galaid.
Seuls quelques appareils rudimentaires permettaient de communiquer mais sur une très courte portée. Aucun moyen donc de connaître l'évolution globale du conflit depuis le début. Peut-être que le reste de la planète était aux mains des machines, ou l'inverse, comment savoir?
La seule manière de savoir était d'avancer, et d'espérer tomber sur d'autres Solariens mieux informés. Combien avaient réussit à atterrir sur la planète? Combien avaient échappé aux Galaids? Combien avaient survécu à l'orage? L'orage, quoique les soldats fassent, tout revenait toujours à l'orage. Il avait dû prendre plus de vies que les machines. L'hypothèse la plus effrayante pour les humains était que l'orage était une invention des Galaids, ou du moins, qu'ils le contrôlait. Certains soldats affirmaient avoir vu à de très rares occasions l'ennemi souffrir du phénomène entropique, sans pour autant démordre de leur théorie. Bientôt peut-être, la nature tout-entière s'en prendrait à eux. La peur des phénomènes de destructions naturels restaient instinctive pour l'humanité, qui avait bien faillit disparaître par ces événements.

De l'intérieur du poste de commandement, Steyr possédait une vue d'ensemble sur la phalange mécanique qui menait sa lente mais assurée avancée. Depuis qu'ils étaient parti, aucun piège ne s'était déclenché sous leurs pieds. Comme si l'ennemi n'en avait pas disposé ici. C'était calme. Trop calme. Les soldats en étaient conscients, le moindre relâchement risquait de signer leur arrêt de mort. Ceux des transports tenaient fermement leurs armes, comme si ce simple geste empêcherait la mort de venir les chercher, trop appeurée par les armes insignifiantes des humains. Quand aux pilotes, ils craignaient de déclencher un piège dissimulé, de voir surgir une machine meurtrière surgir des ombres. Si Savage excellait dans les pièges et les guet-apens, il restait un guerrier plus qu'efficace, comme auraient pu le témoigner les centaines de Solariens qui étaient tombé sous sa hache et ses poings.

Sous chaque arbre qui ployait sous l'acier, derrière chaque monticule de terre, chaque feuillage pouvait se trouver un piège qui signerait l'arrêt de service d'un ou de plusieurs soldats.
Seul avantage de la situation, et qu'il avait ete inculqué a chaque dirigeant militaire d'exploiter au mieux, la tension rendait les humains réactifs au moindre signe de danger.
Cela s'avéra véridique quand un des Riptides chuta subitement Dans une fosse. Un piège basique, cependant indétectable. Alors que tous ses camarades se rapprochaient de lui, arme au poing, le pilote releva sa machine indemne. Il n'y avait rien dans la fosse, comme si elle avait ete creusée puis abandonnée ici. Les soldats expirèrent brutalement. Durant tout ce temps ils avaient tous retenu leur souffle, s'attendant au pire. Après quelques instants, les Riptides de l'avant-garde se remirent en marche, concentrés sur le terrain potentiellement piégé  devant eux.
L'une des machines s'avança légèrement plus que les autres.
Pas un signe annonciateur. Pas de déclic, pas de câble qui cédait sous les mouvements, pas de lumière qui s'activait ni de bruit. Juste une violente explosion qui balaya les jambes du Riptides et ceux à proximité. Plusieurs tanks furent écrasés par les machines de plusieurs tonnes, tandis que leurs équipages subissaient un sort similaire et peu enviable.

Plus loin, bien plus loin, tandis que deux guerriers avançaient d'un pas assuré vers une destimation inconnue, l'un d'entre eux s'arrêta subitement. Un signal venait de lui parvenir, signe qu'un de ses groupements de pièges venait de s'activer. Ses yeux se teintèrent de violet sous la satisfaction morbide qu'il en ressentit. Son camarade n'en tint pas rigueur et continua d'avancer tranquillement.

Pendant ce temps, les Solariens tentaient tant bien que mal de résister à la facilité de céder à la panique, alors que les explosions ne cessaient de se multiplier, broyant et annihilant la confiance et l'assurance que les soldats avaient réussi à récupérer après la dernière attaque de Savage. Ils en revenaient invariablement au même état, celui de bêtes traquées par un sadique qui prenait plaisir à les torturer.
Tel était le quotidien pour les rares Solariens présents sur Anderya.

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