Partie 4
Publication du dernier chapitre pour le dernier jour de l'année 😇
- Qu'est-ce qu'il se passe, capitaine? Demanda Shachi alors que l'île sur laquelle ils se trouvaient était secouée par des sortes d'ondes de choques.
- Deux... non, trois personnes se dirigent vers notre position.
- Quoi! Seulement trois personnes font tout ce grabuge.
Law ne répondit pas. Depuis que son maître était parti, il avait entraîné les deux fluides qu'il maîtrisait. Il avait la certitude de mieux les utiliser mais ne savait pas vraiment à quel point il avait progressé.
Dans tout les cas, l'une des orras qu'il réussissait à distingué lui était familière, bien qu'il n'arriva pas à l'identifier. Cela fut plus aisé lorsque l'un des corps atterrit juste devant eux. Il avait été projeté avec une tel violence que les arbres sur le chemin s'étaient déracinés ou effondrés. À la vu du corps ensanglanté, les pirates firent de grands yeux. Ils ne s'attendaient pas à la revoir ici et dans un si mauvais état.
- Amuresu! S'écria, Law en la reconnaissant.
Entendre son prénom et surtout la voie de son élève la fit se déconcentrer un quart de seconde. Ce temps fut assez long pour qu'elle se prenne plusieurs balles dans la poitrine sans qu'elle ne puisse réagir. Elle perdit connaissance avant de pouvoir le voir.
Réagissant au quart de tour Law prit son maître avec lui et ordonna le replie. Il ne voulait pas connaître l'identité des deux personnes qui en avaient après Amuresu. De toute façon, si il voulait la sauvé, il devait faire au plus vite.
Une fois dans le sous-marin, il l'emmena au bloc opératoire pendant que ses hommes s'occupaient de les mettre en sûreté sous l'eau.
*
Il fallut plus de trois jours au maître de Law pour se réveiller. Sous respirateur, le regard épuisé, presque vide, elle faisait peine à voir.
Law lui retira ce qu'il jugea comme inutile et lui donna un masque.
- Comment tu te sens, Amuresu? Demanda Law assis sur le lit.
- Vu la tête que tu tires, répondit-elle lorsqu'il enleva le masque, la mienne doit être mémorable.
- Et pas dans le bon ses du terme, assura-t-il en esquissant un sourire. De quoi est-ce que tu te souviens?
- Le combat qui s'éternisait dans la foret. Un coup très fort en plain ventre qui m'en a sortit. Ta putain de voie qui me déconcentre et des balles dans la poitrine. Ensuite, c'est le trou noir.
- Tu t'es mesurée à plus fort que toi?
Elle resta songeuse, les yeux vers le plafond.
- Ces deux enfoirés ont pété ma boîte à musique.
- Qui était-ce?
- De trop gros poissons.
- Qui? Je sais que tu connais bon nombre de tête recherchées, surtout quand leurs primes sont élevées.
- Ça ne te regarde pas.
- Pourquoi est-ce que tu cherches à me le cacher?
- Est-ce que tu tiens à moi?
- Pardon?!
- Débouche tes oreilles, je te demande si tu as un peu de respect et d'estime pour ton maître.
- Bien sûre.
- Dans ce cas je ne te dirais rien.
- Mais pourquoi?!
- Je te dis que tu n'as pas à le savoir! S'emporta-t-elle.
C'était seulement la deuxième fois qu'elle lui parlait sur ce ton. Pensant qu'elle protégeait son honneur, il n'insista pas. Mais il chercherait les grandes pointures présentes sur l'île plus tard. Après tout, il ne pouvait pas encore en partir.
Voyant qu'elle peinait à reprendre son souffle après son cris, il lui remit le masque.
*
Quelques jours plus tard, Amuresu ruminait encore la perte de l'objet le plus précieux qu'elle possédait. Elle était encore couchée dans l'infirmerie du sous-marin quand Law lui apporta son sac.
- Mes gars l'ont trouvé à l'endroit ou tu l'avais laissé.
Il déposa ses affaires à coté d'elle.
- Ils ne les ont pas jugé volé ou fouillé, l'informa-t-il.
- Même pas par ta curiosité?
- Non, je n'y ai pas touché.
- Fort bien, retire-moi cette immonde blouse que je puisse me vêtir d'un kimono correcte.
- Tu veux que je te le sorte?
- J'ai l'air d'une assisté? Contente-toi de retirer ce que tu m'as mis.
Avec un sourire un peu ironique et le temps qu'elle cherchait ses propres vêtements avec ses pieds, il lui retira le vêtement blanc à pois bleus. Avant qu'elle ne se vêtisse, il insista pour observer une dernière fois les traces de son opération. Une fois assuré que la cicatrice était net et sans infection, il la laissa s'habiller. Ensuite, elle se leva.
- Où est-ce que tu vas?
- Buter ceux qui ont brisé ma boite à musique.
- Comment est-ce que tu vas faire pour retrouver ceux qui t'ont fais ça?
- À l'odeur.
- Quoi?
- Bien sûre que non, disciple idiot, avec le fluide de perception. Je sais qu'on est encore sur l'île et qu'ils le sont aussi. Je vais les tailler en pièce.
Law eut beau insister pour l'accompagner, elle s'évertua à lui répondre par la négative. Il avait tellement abusé de sa patience qu'elle dut le corriger à grand coup de pied pour lui faire comprendre qu'elle lui restait supérieur. Énervée, elle le laissa en plan en lui signalant qu'elle n'avait pas l'intention de revenir.
*
Malgré l'interdiction d'Amuresu, Law ne put s'empêcher de suivre son maître- à très bonne distance - accompagné de Bepo. Ce fut la raison pour laquelle il ne vit pas ses adversaires tout de suite. Il n'entendit même pas la discutions qu'elle avait eut avec ses deux assaillants.
- Hé, le pirate infiltré, interpella la chasseuse de prime.
- Alors, tu as survécu, la tueuse de papillon, observa l'un des deux hommes qui l'avait pourchassé un peu plus tôt. Je constate que ce cher Law t'a bien retapé.
- Je ne m'étais donc pas trompé, l'autre jour au poste de la marine. Tu es bien ce type qui l'a passé à tabac quand il était gosse. Vergo quelque chose, si ma mémoire est bonne. Par contre, le gamin avec toi, je ne sais toujours pas qui il est.
- Je suis le disciple de Monsieur Gladius en infiltration dans la marine sur ordre du jeune maître. Il m'a juger suffisamment bon pour entré en contacte avec monsieur Vergo.
- Je te demandais juste ton nom, le mioche.
- D'où tu me traite de mioche, l'handicapée?! Si je me souviens bien c'est moi qui t'es décoché une balle en plaine poitrine! Répliqua le jeune homme à la tignasse orange couvrant un tête trop allongé et petite.
- Assez, Navels! Je me charge d'elle, retourne voir le reste des marins.
- Tout de suite, monsieur Vergo, répondit le jeune homme de sa voie nasillarde et suraigu.
Le faux marin sortit sa canne en bambou le temps que son subordonné parte. Seulement, Amuresu, dépassa son adversaire auto-désigné et tua le tireur d'un coup de lame dans le dos.
- Ça c'est pour les balles.
Il cria et agonisa quelques minutes avant d'enfin rendre l'âme. Ce ne fut pas suffisant pour qu'il puisse voir qu'en représailles son supérieur frappa la jeune femme au coté avec son bambou enduit de fluide. Elle heurta un arbre à le déraciner et lâcha son sabre. Il ne lui restait plus que ses jambes pour contre-attaquer l'homme à présentre couvert de fluide offensif.
Elle ne se laissa pas décourager et l'affronta la tête haute en donnant tout ce qu'elle avait. Bien qu'elle se savait plus faible que lui, elle se défendit avec une belle énergie. Cela pour deux raisons, il était l'homme qui avait brisé sa précieuse boite à musique et celui qui faisait trembler son élève. D'ailleurs, elle sentait ce dernier à proximité. Elle se rassura en se disant qu'au moins, il avait eut la jugeote de rester à bonne distance.
C'est en tout cas ce qu'il fit jusqu'à ce qu'il sente la présence de son maître diminuer, signe qu'elle était en danger. Sans penser plus que ça aux conséquences, il décida de la rejoindre pour lui prêter main forte.
Lorsqu'elle le sentit s'approcher, elle pesta et augmenta encore, si cela était possible, la puissance des coups qu'elle portait. Mais en retour, elle s'en trouvait plus vite affaiblie.
Elle savait qu'elle allait perdre. Elle épuisait trop vite ses réserves d'énergie, la plaie de son torse s'était ouvert à cause d'un coup fort porté au mauvais endroit et elle sentait son petit con de disciple arriver plus vite qu'elle ne pouvait s'éloigner. Un coup porté dans son dos termina de réduire tout ses espoirs à néant, il venait de lui briser la colonne vertébrale. Pour la première fois depuis le début du combat, elle laissa entendre sa voie.
La voir à présent incapable de bouger et à terre ne fit pas arrêter Vergo pour autant. Il enchaîna les coups plus fort les uns que les autres avant de la juger assez amochée pour laisser un deuxième horrible traumatisme à Law. Avant que celui-ci n'arrive à leur niveau, il partit en laissant tout de même une trace de sa présence ici. Il prit à peine la peine d'emmené avec lui la dépouille du gamin qui lui servait d'acolyte.
Lorsque Law arriva sur le lieu du combat, il était effectivement trop tard pour sauver son maître. Il s'agenouilla à coté de son corps blessé et commença quand même à la soigner.
- Idiot, l'entendit-il murmurer. Ça ne serre à rien de t'acharner comme ça sur mon corps. Je suis trop blessé pour que tu puisses me sauver.
- Non! Je ne veux plus que quelqu'un me soit pris de la sorte!
- Law, il m'a brisé des vertèbres et je saigne de partout. Je ne pourrais plus marcher, même si par miracle tu réussissais à colmater les fuites de sang. Je ne veux pas d'une vie comme ça.
- Mais...
- Arrête de contredire ton maître, espèce de gamin incompétent.
Elle dut marquer une pose pour tousser du sang.
- Amuresu... qui est-ce qui t'a fait ça?
- Et tu feras quoi si je te dis qui il est? Tu chercheras à te venger et tu te feras tuer, la belle affaire. Si même moi, qui te suis largement supérieur, n'ai pas réussi à le vaincre, alors toi tu n'y arriveras pas non plus.
- Je deviendrais suffisamment fort pour ça!
- Mais là, si je te le dis, tu vas lui courir après...
Elle cracha de nouveau du sang. Les larmes coulèrent le long des joues de Law. Mine de rien, il s'était attaché à son maître et le contraire était aussi vrais.
- Law, tu feras bien attention au reste de mes biens.
- Promis.
Tout en la prenant dans ses bras, il pleura de plus belle. Le temps qu'il repose les yeux sur elle, elle semblait dormir contre lui, paisible malgré le filet de sang qui lui coulait de la bouche et des narines.
- Capitaine?
- On rentre, Bepo.
Ses larmes coulèrent encore un peu sur le cadavre se son maître avant de la soulever. Bepo prit son sac et les sabres puis suivit son supérieur, bien décidé à buter l'ordure qui avait blessé Amuresu.
*
Avec une orra emplie de colère et de tristesse, Law alla jusqu'à son laboratoire. Il déposa son maître sur la table d'auscultation. Bepo l'avait suivit le temps de déposer les affaires de la défunte, puis était aller expliquer aux autre pourquoi il ne fallait pas déranger leur capitaine.
Enfin seul, il voulut la déshabiller et la nettoyer de son sang. Mais en lui retirant son kimono, il comprit qui lui avait fait du mal. Son sang ne fit qu'un tour en voyant qu'il l'avait souillé en marquant un message à même sa peau. «Pour te rappeler qu'on ne peut pas s'opposer à la Family, Law»
- Pardon, Amuresu, implora-t-il en versant des larmes sur le corps meurtrit, c'est encore de ma faute. Excuse-moi.
Ce ne fut qu'après s'être un peu remis qu'il finit de la laver. Il s'arrangea pour faire disparaître toute trace de blessure de son corps et la vêtit du même kimono qu'elle avait, après l'avoir méticuleusement recousu.
Jusqu'à arriver sur une île propice à son inhumation, il la garda dans un des tiroirs de sa chambre froide. Pendant des heures et des jours, il reprit toutes les donnés qu'il avait sur Doflamingo et ses hommes. À bien y réfléchir, il déduisit que le seul à pouvoir infliger de tel bleus à son maître ne pouvait être que Vergo. Sur la base de sa haine remise à vif, il échafauda un plan lui permettant de mettre fin aux agissements de la Family. En parallèle, il s'entraîna comme un forcené pour atteindre un niveau supérieur à celui qu'avait avant son maître.
La finalité de ses agissements le mena dans une salle destiné à la fabrication de produit chimique sur une île fantôme, en face de Vergo.
Et fin de cette petite histoire.
Je l'annonce ici mais je vais aussi le faire sur mes histoires principales Avenir et Siréna White:
je vais essayer de publier un chapitre de plus par semaine non des histoires principales mais d'autres qui me reste en stock 😁
Tenir cela sera ma bonne résolution de l'année 😘
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