Note: les quelques chapitres composant cette histoire apparaitront avec les quelques jours qui font les fêtes de fin d'année.

Nous voilà dans une taverne, sur une île de Grand Line. De nombreux pirates, faisant une pause dans leurs aventure, se saoulaient à la bière alors que le soire n'étaient pas encore venu. Même si le lieu était emplis d'hommes bruyants, la bagarre n'était pas encore de mise. Tous préféraient passer du bon temps plutôt que de faire venir la marine.

Cet équilibre de bonne humeur cessa en même temps que les discutions lorsqu'une énième personne entra. À sa vu, tous se turent et la regardèrent. Les hors-la loi commencèrent alors à murmurer sur la nouvelle arrivante.

En effet, celui qui venait d'entrer était une femme. Vêtue d'un kimono noir et violet très court et la tête couverte d'un chapeau en paille, elle avança vers le bar. Ses cheveux se devinaient courts et ses bras étaient cachés par les très grandes manches de son vêtement. À sa ceinture, pendaient un panier en osier et une bouteille de saké. Elle avait attaché en bandoulière un carquois qui contenait trois flèches, un sabre et auquel était accroché un arc. Ces cuisses étaient ceintes de bandes tout comme ses pieds nus.

Elle s'arrêta devant le bar et, d'un léger mouvement de bassin, fit atterrir sa bouteille sur le comptoir.

- Remplis-moi ma bouteille de saké, demanda-t-elle au barman, elle est vide.

- Tu as de quoi payer, voyageuse?

- Pas pour le moment, j'ai dépensé tout mon argent pour faire aiguiser mon sabre.

- Dans ce cas tu peux repartir. Je ne serre pas qui n'a pas de quoi payer.

Elle soupira et regarda autour d'elle à la manière d'un tireur cherchant sa cible. Semblant trouver une proie acceptable qui lui donnerait suffisamment d'argent pour se payer ce dont elle avait besoin, elle se figea en regardant un homme à la forte musculature. En moins de temps qu'il n'en fallut pour dire, il se retrouva sans vie sur le comptoir.

- Ça devrait suffire pour payer mon saké, dit-elle avec le plus grand des calmes. Il vaut dix millions de berry.

- C'est plus que suffisant, assura le tavernier, le front en sueur.

Il lui remplit sa bouteille avec son meilleur saké et la lui rendit. Après cela, elle repartit dans le même silence de mort qui avait suivit son arrivé.

*

- Capitaine, c'était qui cette fille? Demanda un pirate attablé qui avait observé la scène.

- Et qu'est-ce qui est arrivé à ce malheureux? Demanda son compagnons.

- Je crois que c'est une chasseuse de prime, répondit le dit capitaine en buvant tranquillement sa bière. Et ce gars qui a eut le malheur de se trouver sur sa route, elle lui a donné un coup de pied dans la nuque. Le coup a été assez puissant pour le tuer et l'envoyer sur le bar.

Les voyant pâlir, il sourit ironiquement.

- Shachi, Penguin, ne me dites pas qu'une simple chasseuse de prime vous fait peur, tout de même.

- Bah... elle a quand même tué cette montagne de muscle en un coup, répondit le premier, un rouquin portant une casquette et des lunettes noires.

- Et tout ça pour du saké, ajouta son ami à bonnet à pompon.

- Il n'avais qu'une prime de dix millions de berry, leur rappela l'homme aux cheveux ébènes et aux yeux gris.

- Nous on n'a pas de prime sur la tête! répliquèrent les deux pirates en cœur.

Cette remarque fit rire leur capitaine.

- C'est pas drôle, capitaine, grognèrent-ils.

- C'est pas la peine de paniquer, leur dit-ils, si il vous arrive quoi que ce soit, je suis toujours là, moi. Et puis, sans prime, je ne pense pas qu'elle vous prenne en chasse.

Suite à cette remarque, ils se détendirent un peu. Le seul de leur groupe à ne pas avoir parlé était un ours blanc en combinaison orange.

*

En sortant de la taverne, le capitaine des pirates para de peu une flèche qui fonçait droit sur lui. Il la découpa à l'aide de son sabre.

- D'où est-ce que ça venait? Demanda Shachi, paniqué.

- De la colline un peu plus loin, répondit l'ours.

- De si loin?!

- Oui, confirma leur capitaine. Et je sais qui l'a tiré.

- Qui ça? Demanda Penguin.

- La chasseuse de prime.

- Comment l'avez vous deviné?

- C'est l'une des flèches de son carquois.

Il regarda la colline en laissant un ricanement passer ses lèvres.

- Alors c'est moi sa prochaine cible. Ça promet d'être amusant.

*

Sur la colline, la jeune femme soupira.

- Je t'ai manqué Trafalgar Law, mais ce n'est que partie remise. Après tout, je finirais bien par t'avoir, toi et ta prime de deux cents millions.

Elle se releva et redescendit vers les habitations.

*

Lorsqu'elle arriva en ville, sa proie l'attendait bien sagement au milieux de la route principal.

- Tu n'as pas mis trop de temps pour redescendre de la colline, commenta le chirurgien de la mort. Mais avec des muscles aux jambes aussi développés, ça ne me surprend pas.

- Si tu as compris que j'avais tiré une flèche sur toi, pourquoi ne t'es-tu pas enfuit comme le font les autres d'habitude?

- Parce que je ne suis pas un couard. En plus de ça, je ne te crains pas pour un berry.

- Tu m'as attendu ici pour m'affronter face à face?

- De cette manière je serais débarrassé de toi plus vite, répondit-il avec un sourire provocateur. À moins que tu ne préfères fuir pour mieux me tirer dans le dos.

- C'est vrais que ces dernier temps, je tire souvent des flèches dans le dos de mes adversaires, lui accorda-t-elle avec le plus grand des calmes. Mais ce n'est pas de ma faute si même les pirates à forte prime prennent la fuite en me voyant.

Comprenant que la provocation ne l'atteignait pas, Law prit son sabre en main. Il s'apprêtait à attaquer quand elle l'arrêta.

- Attend.

- Quoi? Tu te rends enfin compte que tu n'es pas à la hauteur de ton adversaire?

- Non, pas du tout. Je pensais jusque que ce serait mieux que l'on se batte ailleurs. De cette façon, les habitants n'auront pas à payer les frais de notre affrontement.

Il fut surpris par cette proposition puis se mit à rire.

- Tu trouves que j'ai dis quelque chose de drôle, Trafalgar? Demanda-t-elle d'une voie glacial.

- Je me disais juste, répondit-il en cessant de rire, que tu ne colles pas à la description de ta réputation.

- C'est-à-dire?

- On raconte que tu es tellement avide d'argent que tu n'épargnes personne quand tu as trouvé une proie. Rien n'y personne n'échappe à ta chasse, pas même les papillons. D'où le surnom qu'on t'a attribué, la tueuse de papillons.

- Avant chacun de mes combats en face à face, expliqua-t-elle comme si cela était une obligation de rétablir la vérité, je propose d'aller combattre dans un lieu sans civiles. Ce n'est pas de ma faute si la plupart du temps, les pirates sans cœur que vous êtes ne veulent pas changer de terrain de jeu.

- Je vois. Shachi, Penguin, Bepo, ordonna-t-il à ses hommes un peu en retrait, retournez au Polar Tang, je vous rejoindrais plus tard. Bepo, tu sais ce que tu as à faire.

Ils répondirent par la positive et partirent en courant vers le port.

- Alors, qu'est-ce que tu décides, Trafalgar? Tu veux impliquer des innocents ou aller dans une partie inoccupée de l'île?

- Je veux bien aller faire mumuse avec toi dans un autre endroit. Je te laisse même le choisir.

- Dans la clairière de l'autre coté de la colline.

- À ta guise.

- Essaye de tenir le rythme, lui dit-elle avant de faire volte face et de courir vers la foret.

D'abord impressionné par sa vitesse, il se lança à sa poursuite.

*

- Bepo, tu penses que le capitaine va s'en sortir avec cette tueuse? Demanda Shachi à son ami à fourrure en courant vers leur embarcation.

- J'espère.

En arrivant dans leur sous-marin, Bepo se rendit dans la salle de contrôle.

- Bepo, le capitaine n'est pas avec toi? Demanda un homme au cheveux noirs ramenés en cœur au dessus de sa tête.

- Non, Tonakai, il se bat avec une chasseuse de prime.

- Et vous l'avez laissez seul?!

- Oui! Mais je suis sûre qu'il va s'en sortir, comme d'habitude. Mais pour l'instant il faut aller de l'autre coté de l'île. Est-ce que tout le monde est rentré?

- Oui.

- Alors on ferme la grande porte et on bouge.

- À tes ordres.

*

Au final, la clairière état beaucoup plus éloigné que ne l'avait décri la chasseuse de prime. En plus de cela, elle l'avait fait passer par la colline qui dominait l'arrière de la ville. Elle l'avait attendu en haut du monticule de terre pour qu'il ne la perde pas et pour voir son avancé. Il était un peu à la traîne derrière elle, mais elle jugeait qu'il se débrouillait plutôt bien. Lorsqu'il arriva enfin au sommet de la colline, elle reprit sa course à travers la foret.

Quand il la revit enfin, elle l'attendait dans la clairière.

- Elle n'était pas juste derrière la colline, grogna le pirate, un peu essoufflé, en la gratifiant d'un regard noir.

- Ah bon. Elle me semblait assez rapide d'accès pourtant.

Il soupira et reprit son souffle. La seconde d'après, il paraît un coup de pied avec son nodachi encore dans son fourreau.

- Tu es plus rapide que ce que je pensais, lui accorda-t-elle.

- Quoi? Tout ça parc que j'ai paré un de tes coups de pied? Il n'y a rien d'extraordinaire à cela.

- Va dire ça à tout ceux qui sont mort en un coup. Mais au moins tu fais un minimum honneur à ta prime de deux cents millions.

Elle prit appuya sur le sabre de son adversaire pour sauter en arrière et mettre un peu de distance entre eux.

La prenant à présent au sérieux, il créa une Room et dégaina son sabre. Elle ne bougea pas pour autant. Voyant qu'elle réagissait comme si il n'avait rien fais, il commença à attaquer en lançant des coups de sabres. Elle esquiva aisément les coups tout en se rapprochant de lui. Puis, sans qu'il ne la voie bouger, elle se retrouva derrière lui.

- Tu es trop lent, lui dit-elle avant de lui donner un coup de pied magistral dans le dos.

Cela le fit atterrir contre un arbre de l'autre coté de la zone non boisé. Il grogna et se remit en garde tout en recréant une sphère grâce à ses pouvoirs.

- Finalement, je me suis peut-être trompée sur ton compte, pensa-t-elle à voie haute.

- Si tu crois que je suis déjà à cent pour cent de mes capacités, ricana-t-il, tu te fours le doigt dans l'œil jusqu'au coude.

Il repartit à l'attaque en usant plus de la téléportation pour échanger sa place ou celle de son adversaire avec autre chose. La première fois qu'il usa de cela, elle se prit un coup dans le ventre avec une expression de surprise sur le visage.

Malheureusement pour le chirurgien de la mort, elle s'en releva vite avec de l'indifférence dans les yeux. Elle cracha quelques gouttes de sang et repartit à l'attaque assez rapidement pour qu'il ne puisse pas les inverser de place. Il se prit donc un autre coup de pied, mais dans le ventre cette fois-ci. Il heurta violemment un arbre derrière lui. Le coup fut tellement puissant que le tronc se brisa. Il se releva en s'appuyant sur son sabre et en crachant du sang.

- Tes pouvoirs son utile, reconnut-elle, mais c'est dommage que celui qui les utilise soit si faible. Je n'ai même pas à me servir de mon sabre pour te battre.

Il ricana.

- Tu te crois tellement forte que tu ne juges même pas utile de te servir de tes mains pour m'affronter. Me sous-estimer te coûtera la vie.

- En réalité, j'essaye d'y aller un peu doucement avec toi.

- Quoi?!

- Oui, si je te tus, le prix pour ta capture sera diminué de moitié.

Il serra les dents et se redressa. Si elle n'était pas atteinte par les remarques moqueuses ou désobligeante, lui commençait sérieusement à s'irriter. Le combat reprit alors de plus belle.

Après un quart d'heure d'esquive et de coups infructueux, les deux adversaires s'écartèrent. L'un était assez essoufflé et l'autre toujours droite et prête à repartir à l'asseau. Se jugeant du regard quelques secondes, ils reprirent leur combat dans la seconde qui suivit en une sorte de dernier coup final.

Law réussit à lui trancher un bras tendis qu'elle lui brisait une jambe. Il s'effondra au sol en hurlant alors qu'elle se tenait encore debout.

- C'est fini, Trafalgar, dit-elle en s'approchant. Je t'ai cassé la tibia. Abandonne ou je te briserais l'autre jambe.

- Jamais!

- Ce que les pirates sont têtus, soupira-t-elle en s'apprêtant à donner un coup de pied dans son autre jambe.

Puisqu'il ne s'était pas rendu, elle lui asséna le coup qui lui cassa le tibia et le péroné de sa jambe gauche, le faisant hurler de douleur. Le temps qu'il criait en se tordant de douleur, elle éloigna son nodachi d'un mouvement de pied. C'est avec un geste assez paresseux, presque ennuyé, qu'elle le mis que le coté.

- Rend-toi, ou tu seras paralysé, dit-elle en faisant référence à son dos exposé à ses coups de pieds.

- Tu ne l'as pas compris quand je te l'ai dis la première fois?! Je ne me rendrais pas!

Profitant de sa baisse d'attention, il l'échangea avec son sabre avec Shambles. Malgré l'état de ses jambes, il parvint à se redresser. Il savait qu'il n'avait presque plus d'énergie et qu'il devait rapidement en finir. Malheureusement, son adversaire était loin d'avoir dit son dernier mot.

Elle soupira et s'apprêta à lui asséner un autre coup quand du bruit perturba les combattants. Ces derniers se retournèrent vers la provenance des vois qu'ils entendaient. Ils furent surpris de voir deux enfants entrer dans la clairière qui avait fait les frais du duel.

En voyant qu'ils interrompaient deux adultes entrain de se battre, ils se figèrent.

- C'est la gentille dame qui nous à donné de l'argent il y a deux jours, reconnut la fillette.

- On ne doit pas rester là, compris son frère dans un éclaire de lucidité.

Il prit sa sœur par la main et l'emmena avec lui par là où ils étaient venus. Si sa sœur s'était concentrée sur la femme, lui avait fait plus attention à l'homme. Même si il semblait mal en point, son regard à leur attention au bout de quelques seconde lui faisait présager le pire.

Il ne se trompa pas car, quelques secondes après avoir commencé à courir, un sphère bleu les rattrapa. Ils tentèrent d'aller plus vite mais la fille tomba sur une racine. Le temps qu'elle se relève, il était trop tard. Elle et son frère se retrouvèrent de nouveau dans la clairière.

- Laisse ces gamins tranquille, ordonna la chasseuse de prime en s'élançant vers le pirate.

Ce dernier avait un sourire sadique collé sur la bouche. Avant qu'elle ne l'atteigne, il lança un coup de lame tranchante vers les enfants. Ayant mis trop de temps pour comprendre ce qu'il se passait, ils ne pouvaient qu'encaisser le coup en fermant les yeux.

Ils auraient été coupés en deux si la chasseuse de prime ne les aurait pas poussé. Elle avait délaissé le pirate pour sauver les enfants. Ce geste héroïque lui valut de se faire couper en deux au niveau du ventre. Ne la laissant pas se reformer, il la coupa encore.

En voyant cette horreur, les enfants prirent la fuite tendis que des hommes en blanc apparaissaient.

- Capitaine! Capitaine, Law, criaient-ils.

- Vous en avez mis du temps.

- On est désolé, on a eut quelques problèmes avec les machines en cour de déplacement.

- Pas grave, leur dit-il, vous arrivez juste à temps. Je viens d'en finir avec elle.

- Tu n'es qu'un lâche, Trafalgar! Tu t'en es pris à des enfants en sachant que j'allais les aider!

- Je suis un pirate, rappela-t-il. Ils n'auraient pas été les premier à mourir sous les coups de mon sabre. Même si, comme tu l'as constaté, les coups que j'ai porté n'étaient pas mortel. Finalement, tu aurais peut-être dû te servir de ton arme.

Elle grogna avec un expression haineuse sur le visage.

- Les gars, attachez-la fermement et menottez-la, ordonna Law. On l'emmène avec nous dans le sous-marin. Elle me servira de cobaye.

Ils attachèrent d'abord ses membre avant de la reformer. Mais il leur arriva quand même un ennui.

- Capitaine, lui demanda Shachi alors que celui qu'il appelait se faisait soigné par Shiru, le deuxième médecin de bord.

- Qu'est-ce qu'il y a?

- Vous avez envoyé où ses bras?

- Celui que je lui ai coupé plus tôt doit traîner quelque part dans la clairière. Et l'autre doit être avec le reste de ses membres.

- Alors on a un problème, parce que la seul chose qu'on a retrouvé concernant ses bras, son les manches de son kimono.

- Pardon! Retrouvez-les et tout de suite!

- Oui, capitaine!

Ils se lancèrent alors à la recherche des bras de la jeune femme.

- Ils se fatiguent pour rien, soupira cette dernière dont la tête coupée reposait juste à coté de son adversaire.

- Qu'est-ce que tu veux dire par là?

- Regardez mes épaules et vous comprendrez.

Il demanda à ce que le torse de la chasseuse de prime lui soit apporté.

- Pas touché à mes seins! cria-t-elle à Penguin qui portait son tronc.

Il sursauta lorsque le morceau de corps se contorsionna pour le frapper, le faisant tomber. Law soupira de cette scène et Shiru termina de lui apporter ce qu'il avait demandé. Il écarta lui-même le haut du kimono pour constater avec surprise que ses bras manquaient, mais pas à l'endroit où il les avait normalement coupés.

- Les gras, plus besoin de chercher, affirma-t-il. Vous ne les trouverez pas.

- Pourquoi?

- Tout bêtement parce qu'elle est infirme. Elle n'a pas de bras.

À demain pour le cadeau de noël et j'espère que ce cadeau de réveillon vous a plu