Chapitre 10 - Enquêtons ensemble !
Même si Maïte avait passé beaucoup de temps et l'avait apprécié avec Loïck, elle n'en oubliait pas moins que Lauralie avait disparu.
Au début, elle avait pensé laisser tomber, mais si c'était important et qu'elle passait à côté de quelque chose qui aurait changé sa vie ? (Notre jeune fille aux cheveux roux ondulés espérait que cela allait se passer dans le bon sens.)
Elle prit son courage à deux mains, passa sa main dans ses cheveux, pour ramener vers ses racines ses petites mèches rebelles, prit une grande inspiration et se lança :
"Loïck ?, commença-t-elle en bafouillant malgré l'amitié qui s'était créée en si peu de temps, Tu, tu te rappelles que Lauralie à disparu en un nuage de poussière non ?
- De quoi tu parles ?, répondit l'homme à l'appareil dentaire l'air étonné, Je ne me rappelles de rien... "
Il se gratta l'arrière de la tête, en refléchissant.
Maï fronça les sourcils et reprit la parole, douteuse.
"Tu es sûr ?, insista elle.
- Hum..., répondit Loïck, Je crois que... NON ! (Il prononça ce dernier mot en éclatant de rire, se pliant en deux et en se tenant le ventre. Il essuya quelques larmes de rires qui étaient apparues aux coins de ses yeux du revers de sa main avant de reprendre) Je m'en rappelle bel et bien, mais pourquoi me demandes tu cela ?"
Maïte mit ses mains sur ses hanches et prit un air faché. Malgré cela, elle continua la conversation :
"Je te propose d'enquêter dessus !, et en disant cette phrase, elle retrouva aussitôt le sourire, car, en tant qu'amatrice de détective, ça se fête !
- Oh ouiiiiiii !, cria Loïck de joie, Ça va être trop bien ! On commence par quoi, on pose des questions aux gens ou on cherche des indices ?"
Notre héroïne prit tout de suite les choses en main ! Elle l'obligea à aller reparler à Lauralie mais déguisé, car elle allait peut être répondre différemment.
Heureusement, comme elle rangeait bien son casier (rappelons nous que c'est une maniaque ! ), elle pouvait y mettre toutes sortes de choses plus ou moins importantes.
La jeune fille en sortit en deux temps trois mouvement une longue veste marron - grise et des grosses lunettes cachant plus de la moitié du visage de la personne qui voudrait bien les porter, car, ne le cachons pas, elles étaient affreuses. Après réflexion, elle sortit aussi un chapeau pour cacher les étranges cheveux bicolores de son ami.
Elle les tendit à Loïck qui, bouche bée, ne réagissait pas. Maïte les rapprocha ce qui eu l'effet d'un seau d'eau sur la tête de son compagnon car il mit ses bras en avant comme pour refuser les affaires soigneusement pliées.
Ils réitérèrent ces gestes plusieurs fois avant que l'homme à l'appareil dentaire cède et prenne les vêtements. Son amie applaudit donc en gloussant.
Après avoir enfilé les habits trois fois trop grands pour lui,(C'était l'ancien équipement de la mère de Maï qui était très grande. En plus, Loïck était petit alors...) Loïck se mit donc en chemin pour aller voir Lauralie, qui pouvait être n'importe où car, lui et Maïte en avaient déduit qu'elle pouvait se téléporter et qu'elle n'allait pas se mettre à un endroit facile à trouver.
Il arrivés à un certain point, ils se séparèrent pour chercher dans des directions différentes. La jeune fille partit en direction des couloirs et de la cantine tandis que son ami cherchait à l'extérieur.
Que d'émotion pour Maï !
Le jour n'était même pas encore fini tandis qu'elle avait déjà appri que sa prof d'histoire faisait partie d'une organisation maléfique, (peut être) qu'elle avait vu Lauralie disparaître (et donc se téléporter) sous ses yeux et ceux de Loïck, son nouvel ami. Et la voilà maintenant à marcher dans les traces de pas de sa mère...
La jeune fille rousse alla donc vers la cantine qui était en plein centre du bâtiment.
Cela l'étonnerait si elle y trouvait sa camarade car, en vrai, dès qu'elle en avait l'occasion, Lauralie se dirigeait sous l'escalier, son livre ou son bloc-notes ainsi qu'un stylo sous le bras et une chaise pliante.
L'homme à l'appareil dentaire l'avait croisé autre part et, même si elle ne le connaissait depuis assez peu de temps, c'était assez pour savoir qu'il détestait déranger les autres, surout ceux qu'il aimait bien.
Maï pensait au début qu'elle n'aurait aucun mal à devenir son amie mais, après courte réflexion, elle décida d'énumérer les différences entre Lauralie et sa meilleure amie, Nahiko.
Lauralie ressemblait très peu à Nahiko, qui, en plus de bien cuisiner, était très gourmande. D'ailleurs, souvent, elle gribouillait des gâteaux, des muffins, des biscuits, et n'importe quelle nourriture sucrée aux pommes dans la marge de ses cahiers de cours.
Lauralie, elle, adooorait lire, un vrai rat de bibliothèque ! Dessiner ? Pas son point fort... Il paraît que les seules personnes qui l'ont vue dessiner et regardé ses dessins sont ses parents. L'amie à lunettes de Loïck écrivait un livre, mais personne ne l'avait jamais lu.
La plupart des gens pensent que si elle y met autant du sien c'est qu'il lui plaît. Et pour qu'un livre plaise vraiment à Lauralie... Oh la la, c'est compliqué !
Nahi - ko - ko était quelqu'un de banal mais doué, doué peut être, mais pas pour les mêmes choses que Lauralie.
Donc, après y avoir réfléchit, la rousse était beaucoup moins enthousiaste...
Enfin arrivée à la cantine, Maïte observa les jeunes collégiens et lycéens en train de manger et s'amuser. Plusieurs étaient en train de rire et, certains organisaient même une bataille de nourriture sans se faire prendre par certains professeurs.
Ce mercredi 14 février n'était pas une journée comme les autres, car vu que le niveau sous le siens était allé visiter un musée, les enseignants avaient prolongé la pause accordée pour tout le monde, mais également rallongé la journée.
La fillette rousse balaya la sale du regard en faisant attention à chercher du orange. (Rappelons que Lauralie avait cassé ses lunettes et les avait recommodé avec, se qui ressemblait à du ruban orange vif.)
Ne trouvant rien, elle essaya d'envoyer un message télépathique à son ami. Oui, Madame Schamack lui avait parlé de pouvoirs et elle y pensait toujours malgré le fait que cela remontait maintenant à très longtemps.
Se doutant que ça n'avait pas marché, Maï poussa un soupir déçu et sortit de la pièce pour regarder dans les couloirs.
Salut salut !
J'ai voulu faire un truc stylé en mode : OUAIS LA MÈRE DE MAÏTE EST UNE DÉTECTIVE OUAIS !
UnLapinEnChocolat
Et je suis mangeable, ne l'oubliez pas 😉
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