Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Le lendemain de la Rentrée

Je me réveille brusquement mais je n'ouvre pas les yeux. Je me sens trop fatiguée pour pouvoir les ouvrir. Toutefois, je sens que je suis sur un lit. Sur le mien sûrement. Je ne sais pas du tout ce qu'il s'est passé pour que j'y sois. Est-ce qu'on est le matin ? Ou encore le soir ? Je n'en sais rien. Je ne sais pas combien de temps j'ai dormi.

"- Vous croyez que c'est grave docteur ?"

Je reconnais la voix de ma mère. Vu la proximité de sa voix, elle se trouve dans ma chambre avec notre docteur.

"- Etant donné la crise qu'elle vient de faire, nous devons nous tenir sur nos gardes. Et surtout qu'elle ne fasse plus d'activités physiques et sportives. Ca pourrait la mettre en danger.

- Donc je vais devoir la dispenser de ce cours. C'est bien ça ?

-Exactement. Elle pourra, si elle doit ou voudra, participer à aider son professeur de sport mais elle ne pourra plus pratiquer, jusqu'à temps que son asthme guérisse. Votre fille respire avec beaucoup de difficultés. Je lui ai aussi prescrit de la ventoline au cas où une crise se pointe encore."

Je ne vais donc plus pouvoir faire le moindre effort physique si j'ai bien compris. Je savais que tôt ou tard un truc de ce genre arriverait. J'entends ma mère s'approcher de moi. 

"- Ma pauvre choupinette. Je n'en veux tellement de lui avoir fait aussi peur alors qu'elle venait d'arriver à la maison.

- Ce n'est rien. Vous ne vous attendiez sûrement pas à ce que son asthme s'enclenche. Bon ben je vais devoir y aller madame. Et n'oubliez pas tout ce que je vous ai dit. Bon ben passé une bonne journée !"

J'entends le docteur prendre son sac et le bruits de ses sabots sortir de ma chambre. Je sens la main de ma mère caresser mon visage tendrement. J'ouvre enfin les yeux et un sourire d'émerveillement apparaît sur son visage. Je lui rends son sourire.

"- Selena, je suis vraiment désolée pour tout à l'heure. Je ne voulais vraiment pas que tu tombes dans cet état-là...

- Je sais maman. Mais tu sais très bien à quel point les araignées me font mourir de peur."

Ma mère rigole. Durant ma tendre enfance, j'ai eu beaucoup à faire à des araignées. Je crois que c'est pour cela qu'elle se marre. Les araignées m'ont toujours terrifiée qu'elles soient petites ou grosses, c'est dans mes gènes et je ne pourrais jamais surmonter cette peur.

"- Tu viens manger ? Pendant que le docteur t'auscultait, je nous ai concocté un de tes repas préférés.

- Ah et qu'est-ce qu'est ce fameux repas ?

-  Des pâtes au saumon et à la crème fraîche.

- Yeah !"

Limite, je cris de joie. J'adore les pâtes au saumon avec de la crème fraîche. Ma mère sait comment me remonter le morale après ma crise.

*****

Nous voici enfin entrain de manger les pâtes. Je me régale. Pendant le repas, ma mère me demande de me raconter ma journée en détail. Je lui parle des professeurs et des cours. Elle me demande s'il y aurait des professeurs beau-gosses. Je lui réponds que non et que je ne compte avoir de relation comme elle avec un de mes professeurs. Je sais très bien qu'elle veut à tout prix trouver son futur mari et donc qu'il ne s'agit pas de moi mais d'elle. Je lui parle également du fait que j'ai retrouvé Ariana. Je lui révèle qu'on a toutes les deux découvert qu'on était cousine. Je mentionne également les noms des amis d'Ariana. Sur le moment, je tente de me souvenir de leur noms. C'est difficile de tout retenir en une journée.

Durant mon monologues, ma mère n'a cessé de me poser des questions. Mais jamais je n'ai mentionné le nom de Cara. Je n'ai pas envie de lui dire que je l'ai retrouvée. Pour moi, la Cara que j'ai connu n'existe plus. Je ne veux donc pas que ma mère soit au courant de sa présence dans ce lycée. Dieu sait ce qu'elle ferait si elle le savait. Je ne tiens pas à créer des problèmes. Mieux vaut que je garde ça secret pour un long moment.

Quand j'ai fini de raconter ma journée, ma mère me raconte la sienne. Elle venait d'être embaucher dans un bureau en tant que fonctionnaire. Elle a eu énormément de chance d'avoir pu obtenir ce poste. Ce qu'elle voulait c'était prendre un nouveau départ avec moi, suite à sa séparation avec mon père. Tout d'un coup, son monologue se tourne vers son Brian. Comme je ne veux pas l'entendre parler de ce mec et que je ne veux pas créer d'embrouilles, alors je me mets à penser à autre chose en la laissant parler. Je ne l'entends plus. Je suis maintenant dans mes pensées. Mes pensées vagabondent et je ne peux les contrôler à présent. Elles dérivent vers mon précédent réveil. Comme ce souvenir.

Ce souvenir que j'ai eu juste avant mon réveil. Je m'en souviens comme si c'était hier. C'était la première fois que Cara et moi avions eu une longue discussion. Certes, cette dernière ne s'était pas si bien terminé. Toutefois, à l'époque je me sentais à la fois coupable et heureuse d'avoir pu lui parler. Même dans l'école, personne ne parlait à Cara. Trop différente. C'est ce que tout le monde disait d'elle. Il est vrai que j'aurai aimé lui parler avec elle dans d'autres circonstances qu'une stupide crise d'asthme en pleine séance de sport. C'est d'ailleurs pendant cette crise qu'on a su que j'étais asthmatique. Le maître a demandé à Cara de rester près de moi et elle l'a fait. Elle était pas obligée mais elle l'a fait. Et ce que moi j'ai fait en retour c'est de mal lui parler en lui jetant au visage ce que tous les gens de la classe pensent d'elle.

Je m'en suis terriblement voulu suite à ça. La vérité c'est que je crois que j'étais jalouse d'elle. Jalouse de sa vie. Elle possédait tout ce que je n'avais pas. Oui elle était bien trop différente de moi. Que ça soit dans sa façon d'être, sa façon de voir les choses ou bien même sa façon si différente de vivre. Je crois qu'au fond de moi-même je la jalousais pour avoir été tout ce que je ne suis pas. Mais à l'époque, je voulais que ça change. Je voulais que ma vie change en me rapprochant d'elle. Je voulais la comprendre aussi. 

Je voulais découvrir son monde.

*****


Ce matin, mon fichu réveil m'a réveillé en retard. Je le déteste. Un jour sur une semaine il me fait le coup. Je prends vite-fait ma douche en faisant attention de ne pas tomber à cause des quelques cartons qui se promènent encore par terre. Je crois que j'aurais du grand travail à faire ce weekend en plus des fournitures scolaires à acheter. D'ailleurs en parlant les fournitures scolaires à acheter, ma mère sera absente tout le weekend. Pour passer du temps avec qui ? Je vous laisse deviner. BRIAN. Oui ma mère est raide dingue de ce type. Elle le décrit comme étant l'homme parfait pour elle et qui, je cite, ferait un excellent père pour moi. Sauf que moi je n'ai rien à ciré de ses Brian, Jacob, Jack, David et toute la bande avec qui ma mère a sûrement dû "passer du temps". Comme elle me le dit à chaque fois.

Bref.

Après ma douche, je m'habille et finis mes préparatifs. Bien-sûr, je n'ai pas oublié de faire signer le règlement scolaire à ma mère dans mon carnet de liaison. Pour l'instant, ce dernier est nickel. Mais je sens qu'il ne va pas le rester jusqu'à la fin de l'année dans cet état. Tous les carnets de liaison finissent comme ça. Je prends mon sac que j'avais pris le temps de préparer hier soir avant de m'endormir, je me chausse et attends que ma mère soit là pour m'emmener au lycée. Elle met toujours autant de temps pour se préparer.

Quand elle arrive enfin, nous quittons la maison pour nous installer dans sa voiture. Elle met la radio et le silence fût total jusqu'à l'arrivée au lycée. Quand sa voiture passe devant les grilles, je regarde autour pour voir si Cara n'est pas là dans les environs. Et effectivement, elle ne s'y trouve pas. Je soupire de soulagement et me prépare à sortir de la voiture. Le lycée vient tout juste d'ouvrir ses grilles. Je m'apprête à descendre quand ma mère me retient par le bras.

" - Passe une bonne journée ma fille."

Ma fille. Seul mon père m'appelle ma fille pas elle. D'habitude elle m'appelle par ses surnoms comme "Choupinette", "mon lapinou", "ma puce" et autres. Je vois où elle veut en venir. 

Je ne lui ai pas fait la bise. Je lui en fais donc une.

" - Passe une bonne journée à toi aussi maman."

Et je referme la porte bruyamment pour disparaître dans l'établissement.

>>> à suivre <<<

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro