Coucou
La suite...
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De retour chez James, il souhaite me voir.

- Meghan, ma petite, ton rapport semble manquer d'éléments.
- Pourtant il est clair. Le démon n'avait pas l'arme. Il m'a fait passer un message pour toi. Quand j'ai voulu le faire parler. Une dizaine de chasseurs sont arrivés. J'ai sauté par la fenêtre.
- Bon. On fera sans cette arme.
- Elle sert à quoi?
- À neutraliser les capacités.
- Je suis désolée grand-père.
- Ce n'est rien ma petite. Tu te rattraperas. Tu es une suprême.

Je rejoins ma chambre, je sens que je l'ai déçu.
J'enlève l'uniforme, le vide pour le donner à la blanchisserie. Je récupère mon arme, mon couteau, mes chewing-gums et il y a un papier. Qu'est-ce que c'est? Je l'ouvre.
« Chéri 234-9874 ».

Gabriel m'a laissé son numéro. Je fais plusieurs aller et retour dans la chambre. Je réfléchis et je finis par composer le numéro de ce démon de malheur.

- Allo.
- Allo chérie.
Il ricane.

- Rends-moi l'arme!
- Ah l'arme, on va avoir un souci. Je ne l'ai plus.
- Démon de malheur.
Il rit.

- Je peux peut-être t'aider à la retrouver.
- Comment?
- Rejoins-moi à l'adresse que je vais t'envoyer.
- Qui me dit que ce n'est pas un piège?
- Si je voulais te piéger, je t'aurais maîtrisé dans ce squat.
Il raccroche.

Quel toupet. Je vais lui apprendre à cet « hybride » de malheur. J'ai reçu l'adresse, je vais devoir emprunter le jet. J'entre dans le bureau de James avec un sourire.

- Meghan, toi tu veux quelque chose.
- Dis oui, s'il te plait! Il y a la nouvelle collection de mon styliste préféré ce soir à New-York.
Il hoche la tête.

J'ai vérifié au préalable que le styliste fait bien la présentation de la collection. Il ne se doutera de rien.

- Bien pour relâcher la pression j'accepte. Mais avec Chelsea.
- Non James, j'ai besoin de ne pas avoir son aura de démone dans les parages.
- Bien, bien. Mais demain je veux te voir ici. Je te réserve un hôtel.
- Merci.

Je suis dans le jet, j'y serais en une heure trente .
Arrivée à New-York, je récupère ma voiture, je dépose mon sac à l'hôtel. Je ne sais pas pourquoi je me pomponne.

Je rejoins l'adresse, une maison dans un des quartiers les plus chers de Manhattan. Il n'est pas célèbre pour rien. Je sonne, il m'ouvre. Je le regarde, je ne peux pas détacher mes yeux de lui.
Il sourit et ce sourire m'achève. Il me demande de le suivre, une table est dressée devant moi.

- Je ne suis pas là pour faire la causette et manger. Même si ça a l'air appétissant.
Il ricane, je souris.

- Pour discuter affaires. Il faut avoir le ventre plein.
- Bien.

Je m'assois, il me sert.

- J'aime la couleur de tes yeux.
- Merci.
- C'est naturel?
- Oui je les tiens de ma mère.
- Ah voyez-vous ça. Où est ta mère?
- Elle s'est enfuie avec son amant.
Il ricane.

- Il n'y a rien de drôle.
- Tes cheveux aussi, c'est naturel?
- Non. Un coiffeur un peu trop excentrique.
- Oui, il y est allé dans « l'excentricité ». Mange chasseuse!

Je picore mon assiette et parcours des yeux, l'appartement, qui est très bien décoré.

- Un problème chérie?
- Je faisais le tour du propriétaire. Très jolie.
- Oui, ma petite amie à tout choisi.
- Ah.

Ma tête s'assombrit, je ressens une pointe de jalousie, je ne sais pas pourquoi.

- Elle n'est pas dérangée qu'une autre femme vienne chez toi.
- Je ne t' ai pas mis dans mon lit. Tu vas trop vite chérie.
Je suis rouge, il ricane.

On finit le repas et il me propose de m'installer dans le salon. Je le suis, mais reste sur mes gardes.

- Je veux bien te rendre l'arme. Elle ne met d'aucune utilité.
- Il y a une condition?
- Oui.
- Laquelle.
- Me revoir. Quand je veux où je veux.

J'ai failli m'étouffer, il me tape dans le dos.

- En quel honneur?
- Tu es divertissante. J'adore ta couleur de cheveux.

Je lui fais un doigt d'honneur, il ricane.

- Chérie, ta bienséance?
- Grand-père me trouve bien éduqué.
- Intéressant.

Il me tire vers lui et se jette sur mes lèvres. Je suis prise au dépourvu. Mais mon corps répond à son baiser. Il finit par se détacher de moi.

- Il faut tout t'apprendre.
- Quoi?
- Niveau baiser, j'ai connu mieux.

Je me relève, choquée, par son toupet, il explose de rire. Il me raccompagne à ma voiture et me refait ce fameux clin d'œil. Je rentre à l'hôtel, je me change et repense à cette soirée. Je souris.