Coucou désolée pour l'attente ♥️
Je publie 3 chapitres.
Bonne lecture 🫶🏻
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Je travaille sur mon ordinateur, avec la télé en arrière-fond quand j'entends le mot orphelinat.
Mes yeux se posent sur l'écran, c'est mon orphelinat. Je commence à avoir une crise d'angoisse, mes mains tremblent, mon coeur bat à tout rompre. Maria m'appelle, je décroche dans un état second.

- Allo.
- Ils vont tout découvrir.
- Pas ça Maria.
- Je suis désolée. J'ai fait comme j'ai pu.
- Merci.

L'information est lâchée, je reste dans un mutisme. Gabriel reste figé, sur ce qu'il voit. Il pose les yeux sur moi.

- Megh, c'est quoi cette histoire?

Je reste toujours dans ma bulle, les souvenirs reviennent sous forme de flashs. Je cours m'enfermer dans la salle de bain, je tombe au sol.
Mon téléphone sonne en continu. Gabriel tape à la porte, mais je n'entends rien. Il défonce la porte, il me parle, mais je suis happée par ces souvenirs douloureux. Il me prend dans ses bras, je me reconnecte à la réalité.

- Je vais tuer cette pourriture. Il s'en ai pris à une enfant.

Il me porte jusqu'à la chambre, il m'allonge.

- Parle-moi Megh!
- C'est du passé. Voilà ta médiatisation. Ils ont fouillé dans un dossier qui était classé.
- Je ne pouvais pas savoir. Tu ne m'as rien raconté sur ton enfance.
- Ce n'est pas quelque chose qu'on dit: Hey un prêtre pédophile m'a agressé sexuellement.
- Pardon, je ne voulais pas . C'est à cause de ça, que tu as eu du mal avec les relations, enfin, tu vois.
- Oui et je n'ai pas envie d'en parler Gabriel.

- Bien. Je serai là quand tu seras prête à le faire. J'appelle mon attaché de presse. Je vais mettre la pression pour qu'on n'évoque plus ton nom dans cette affaire.

- Merci.

Je m'endors dans ses bras, je crains le pire au travail.

Le matin, je me lève avec beaucoup d'appréhension, je sais que je vais devoir essuyer des regards de pitié ou de moqueries pour certains. Gabriel n'est pas en costume, je ne comprends pas.

- Je t'accompagne.
- Pour me donner la main? Je n'ai pas besoin de ça.
- Non parce que c'est moi qui est provoqué ça.
- C'est fait. Ils auraient fini par le savoir.

Les journalistes nous accueillent, avec des questions plus indiscrètes que les autres fois.

Dans la voiture, je regarde l'actualité, ils ont retrouvé le prêtre. Il y a sa photo, il s'est fait agresser. Le Vatican se penche sur son cas.
En douze ans, ils l'ont laissé exercer dans d'autres églises. Ils s'en occupent une fois l'affaire médiatisée.

- C'est lui la pourriture? Je vais le réduire en miettes.
- Laisse la justice humaine s'en occuper.
- Ils n'ont rien fait toutes ces années.

On arrive à la base, les regards se tournent vers moi comme je le pressentais. Gabriel me tient la main, j'ignore leurs masses basses.On entre dans la salle de réunion, Ben et les autres me regardent avec pitié.

- Y en a un qui la regarde encore comme ça. Je vais le démolir.

Ils se ressaisissent tous et essayent de détendre l'atmosphère. Liam qui était déjà au courant, est peiné que ce soit rendu public, il me prend dans ses bras. Je commence ma réunion sur ma prochaine cible quand mon écran s'allume sur James, un sourire aux lèvres.

- Quelle charmante journée!
- Tu veux quoi?
- Prendre des nouvelles de ma petite fille, qui a subi un traumatisme.
- Va te faire voir!
Il rit.

Gabriel .
- Sale ordure, tu es un homme mort.
- Tiens, le fils indigne qui a tué son père.
- Je vais te démolir James de mes deux.
- Commence par réduire celui qui l'a touché en premier.

Je suis anéantie.

Gabriel lance la table sur l'écran, Hunter, Ben et Liam tentent de le maîtriser.
Je sors de cette salle, je cours et je m'isole au réfectoire. Gabriel s'est calmé, il s'assoit à côté de moi et me tend une tasse avec du chocolat chaud.

- Ce rituel de chocolat chaud, on l'a instauré avec Maria, après ça. Elle voulait que je dise tout ce qui se passait.

Mes larmes coulent sans que je puisse les arrêter.

- J'avais honte, je savais que c'était anormal. Mais l'enfant ne pouvait pas l'accepter.

Il me prend dans ses bras, on reste de longues minutes l'un contre l'autre. Et je me ressaisis, il faut que je réduise James au silence. Cette fois, il est allé trop loin.