Coucou
La suite...
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Le matin, il n'est pas dans le lit, je me lève et me dirige vers la salle de bain.
Je rejoins la pièce principale, j'entends du bruit. Il est dans la cuisine, habillé pour partir travailler. Il prépare un café, quand il me voit il me fixe. Je m'avance vers lui, il détourne le regard et se reconcentre sur la machine. Je l'observe faire mon café et s'appliquer, c'est attendrissant.

- Merci.
- Ce n'est rien.
- Tu travailles?
- Oui.
- N'y va pas!
- Quoi?
- Fais-moi visiter New-York. Je veux connaître cette partie de toi.

Il réfléchit quelques minutes.

- Bien.

Il prend son téléphone et appelle son bureau. Il leur annonce son absence et il demande à son vice-président de s'occuper de ses tâches.
Je me dirige en direction de la chambre pour me changer. Je fouille dans les sacs, il y a tout le nécessaire, plusieurs parfums, du maquillage, brosse à dent, sous-vêtements, et des dizaines d'ensembles. J'enfile un top et un jeans. J'y trouve 3 paires de baskets. Je le rejoins, il s'est changé avec une tenue décontractée. Il a enfilé un jeans bleu foncé et un t shirt blanc, il y a de l'espoir.

On sort et on récupère une de ses voitures. On roule une dizaine de minutes, il s'arrête devant une école privée très huppée.

- J'ai fait mon parcours scolaire ici jusqu'au lycée.
- C'est ici que tu as remporté toutes tes médailles?
- Non dans des clubs privés.
- Ah ok.

Il redémarre, on roule une quinzaine de minutes, on s'arrête dans un café branché. On descend et on se dirige vers une table , il nous commande de boire.

- C'est ici que j'ai embrassé ma première petite amie.

- Chelsea?
Il hoche négativement la tête.

Je souris, il est touchant. Je prends sa main, il y dépose un baiser . On finit notre boisson sans échanger un mot, je lui laisse du répit.

On roule jusqu'à un quartier d'affaires, un énorme bâtiment en verre se dresse devant nous.

- C'est ici que je gère ma boîte de production.
- C'est gigantesque.
- Oui .

On finit par s'allonger l'un à côté de l'autre dans center parcs, il fait beau, on profite de ce moment.

- Pourquoi tu ne vis pas avec ta femme?
- Elle est en tournage.
- Ah ok. Désolée d'être indiscrète.
- Ce n'est rien.

Je m'allonge sur le ventre, je profite du soleil, ça fait un bien fou. Une coupure dans ma vie à mille à l'heure. Je suis découragée quand je pense à mon retour à Londres le lendemain.

- Gabriel, je me souviens de chacun de tes mots .
Il se tourne vers moi, un regard empreint de culpabilité.

Flashback.

Trois jours se sont écoulés, je suis hospitalisée, j'ai perdu un rein. Une cicatrice me marque à vie et Gabriel refuse de me voir. J'ai besoin de m'excuser qu'il m'ait choisi au détriment de son père. Je sors contre l'avis du chirurgien et me dirige en direction de chez son père. Je sonne au manoir, il m'ouvre, son regard est plein de haine.

- Tu veux quoi?
- Te voir.
- Il vaut mieux que tu partes.
- Je suis désolée.
- C'est trop tard pour l'être. Il est mort à cause de toi. Jamais je ne pourrais te pardonner.

Je tombe à terre, une douleur comprime ma poitrine.

- Je suis tellement désolée.
- A cause de toi, son sang coule sur mes mains. Tu es la pire erreur de ma vie.
- Pardon.
- J'ai tué mon père pour une putain !
Il claque la porte.

De nos jours.

- Je souffrais, je suis désolé.
- J'aimerais tellement t'aider Gabriel.
- Caresse-moi les cheveux.

Je me redresse, il pose sa tête sur mes genoux. Je lui caresse la tête, il s'endort. Je ne sais pas depuis combien de temps, il n'a pas dormi, il manque cruellement de sommeil.
Il se réveille une trentaine de minutes plus tard, nous prenons la route de son appartement.
Il commande à manger, on s'installe pour manger devant la télé.

- Je rentre demain à Londres.
- D'accord.
- Tu feras attention à toi.
- J'essayerai.