Chapitre 15
Je suis déprimée. Pourquoi ? Mes parents sont en pleine forme et moi aussi. Castiel.... C'est à cause de lui que je suis comme ça ? Peut-être.
Je sors de la douche et enfile un débardeur rose pâle, un jean noir et mes chaussures noires et blanches. Une fois habillé, je me dirige vers la fenêtre de la chambre, le soleil brille et les rayons viennent se déposer sur mon visage, un vent léger emporte les quelques nuages du ciel bleu. Habituellement, une telle vision m'aurait donné le sourire, mais pas cette fois. Je soupire et me dirige vers mon bureau mal rangé, prend les cahiers que Lysandre a bien voulu me prêter pour que je rattrape les cours. Castiel et lui sont sortit et un lourd silence règne dans la chambre. Je sors un stylo de ma trousse et commence à écrire, mots après mots, cahiers après cahiers, le temps est lent et long. Ma tête est vide, je ne réfléchis pas à ce que j'écris, ma main bouge seule comme lorsque je dessine.
Je finis enfin et je reçois au même moment un message de Rosalya qui me dit de rejoindre le groupe au café pour manger. Je réponds positivement, je vais essayer de rire ou du moins sourire.
Une fois rendu là-bas, Violette m'attend en face du café, elle est gentille mais timide et c'est ça que j'aime bien chez elle. On entre et on s'installe avec les autres. Je m'assis dans un coin et je ne peux m'empêchai de fixer Castiel, il est silencieux, mais souri de temps à autre. On commande notre repas et une fois celui-ci avalé, Kim propose d'aller au parc, on accepte. Le parc...Le lieu où j'ai vu pour la première fois Castiel. On marche et je reste un peu à l'écart, Violette et Rosalya l'ont remarquée et viennent me voir :
- « Hyrro, qu'est-ce qu'il y a ? Tu tires la tronche depuis tout à l'heure. » Me demande Rosalya.
- « ... » Je ne réponds pas et me contente de regarder Castiel, elles suivent mon regard et comprennent,
- « Ho, ne t'inquiète pas ! Ça lui arrive souvent. » Me dit Violette, elle me sourit et je ne peux m'empêcher de faire de même. Rosalya prend Violette par le bras suivi de moi et nous oblige à courir. Elles ont raison s'il veut bouder, qu'il le fasse ! Moi, je rigolerais avec ou sans lui ! J'accélère et prends vite le dessus, je tourne à droite pour arrivée dans le parc. Je me retourne et remarque que tout le monde cours et rigole. Je continue ma course et passe sous un grand chêne, puis je passe sur un petit pont, un petit ruisseau se trouve au-dessous. Je m'arrête et reprends mon souffle, les autres arrivent peu de temps après et on rigole ensemble.
QUELQUES SEMAINES PLUS TARD.
Trois semaines... Trois semaines. Trois semaines ! Cela fait trois semaines que je subis le silence de Castiel ! J'en peux plus, il va me rendre dingue ! Je réfléchis sans cesse à ce pourquoi il me fait la tronche, mais rien, je n'ai aucune réponse !
Mes nuits sont courtes et mes journées longues et ennuyeuses. Lysandre me dit qu'il n'en sait rien, il ment très mal, mais je n'insiste pas.Les filles sont là pour m'aider, mais rien n'y fait. Les filles sont là pour m'aider, mais rien n'y fait. Aujourd'hui, c'est dimanche et je suis au parc, j'essaie de dessiner, mais même ça, je n'y arrive plus ! La chose la plus importante pour moi m'abandonne aussi... Je me lève, et passe sur le pont, puis devant le chêne où je remarque Castiel adossé à celui-ci. Bon, je vais essayer une dernière fois et sinon j'abandonne. Je soupire et m'avance lentement, une fois devant lui, je me racle la gorge pour qu'il lève la tête de son téléphone.
- « Salut... » J'hésite et ça se voit.
- « ... » Aucune réponse, il se contente de se lever et de passer devant moi. Là, c'est trop !
- « Castiel, qu'est-ce qu'il y a ?! » Je lui attrape le bras, mais il ne se retourne pas pour autant.
- « Laisse-moi. »
- « Non ! »
- « Hyrro, laisse-moi ! » Il se retourne violemment, tellement violemment que j'en perds l'équilibre et tombe sur les fesses. Mes crayons et mon calepin frappent le sol en fracas. Mes yeux fixent le sol et je retiens mes larmes. Mon corps n'a pas mal, mais mon cœur lui... Il agonise.
- « Désolé... » Il me tend sa main, mais je la repousse vivement, je récupère mes affaires et me lève.
- « Tu sais quoi ? J'ai compris, tu ne veux pas de ma présence... » Je dis ça froidement et mes larmes coulent seules.
- « Désolé... »
Il est sincère, mais il faut vraiment que je comprenne.
- « J'ai compris que tu étais désolé ! Mais je voudrais vraiment savoir pourquoi tu me fais ça ! Je passe mes nuits et mes journées à penser à ça ! J'en peux plus de devoir vivre à nouveau dans le silence, un silence lourd et pesant ! Tu es la personne qui me faisait rire, celle qui avec qui j'aimais parler, celle qui m'a compris ! Celle que j'aime... »
Pour la dernière phrase, j'ai baissé le ton, mais pas trop pour qu'il entende. Ses sourcils se lèvent et sa bouche s'entrouvre. Je continue avec plus de conviction.
- « Oui Castiel, je t'aime comme une folle, mais je suppose que ce n'est pas réciproque... »
Je me retourne et reprends ma marche, mes reniflements sont bruyants et mes larmes ne veulent pas s'arrêter. Quelques secondes après, je l'entends courir et il se positionne en face de moi, je baisse la tête, je ne veux plus le voir.
- « Il fallait que je réfléchisse à mes sentiments envers toi... Et je comprends maintenant. »
Il se rapproche et m'enlace (voir média), je me laisse faire. Quelques larmes tombent encore. Ses mains sont croisées dans mon dos et son menton est sur le haut de mon crâne. Je ferme les yeux en sentant son parfum, le parfum de celui que j'aime.
- « Je t'aime aussi, Hyrro... »
À suivre...
Haaaaaaa ! Enfin ! J'ai dû le recommencer trois fois, merci internet...XD Bon voilà enfin le couple tant attendu. Contentes, les filles ? ;)
Vous pensez quoi de la façon de dire « je t'aime. » ?
Est-ce que vous avez des idées pour que Nathaniel revienne dans la fiction ?
Laissez un commentaire !^^
Merci d'avoir lu ce chapitre.
Hyrro
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