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8 - La peur dans ses yeux


-Les filles, il commence à être tard. Il faut rentrer maintenant. Annonce-je d'une voix forte pour qu'elles m'entendent.

-Déjà ! S'exclament-elles en coeur, ce qui me décroche un petit rire.

-Oui, il est déjà dix-huit heures, nous pouvons aller faire du piano avant que je ne parte si vous voulez ? Les jumelles se regardent soudainement avant de courir vers moi, emballées par ma proposition.

-Allons-y. Dis-je dans un murmure, comme si je me parlais à moi-même.

En revenant dans l'enceinte du palais, les filles renversent le chariot d'une servante dans la précipitation.

-Les filles attention ! Gronde-je calmement en aidant la femme à ramasser ces objets. Je remarque alors qu'elle ne porte pas de chaussures, c'est une esclave. J'observe rapidement son visage quelque peu tuméfié.

-Pardon Cristal. S'excuse Athénaïs en reconnaissant la jeune femme, avant de partir avec sa soeur dans leur salle.

-Excusez les, elles sont agitées aujourd'hui. Ricane-je nerveusement.

-Vous n'êtes pas obligée de m'aider madame.

-J'y tiens. Affirme-je en ordonnant son chariot.

-Vous êtes la compagne de Dyson ? Soudainement étonnée par sa curiosité, je plonge mes yeux dans les siens.

-Non, pourquoi donc ?

-Par simple curiosité. Excusez-moi.. Dit-elle en voulant passer, je m'écarte donc de son chemin mais au dernier moment, lui attrape le bras, sans violence.

-Vous êtes son esclave ?

-Si seulement, chuchote-t-elle faiblement, non, le prince Dyson n'a pas d'esclave. Contrairement à son grand frère. Face à sa voix brisée, je devine facilement que cette fameuse Cristal appartient à Byron.

-Je peux faire quelque chose pour vous aider ? Prise d'un élan de pitié pour cette pauvre jeune femme, je souhaite réellement l'aider.

-Les esclaves ne sont pas autorisés à discuter avec des personnes du rang supérieur sans autorisation. Déclare une voix qui me paraît familière, je sursaute alors et lâche Cristal pour me retourner vers Dyson. Qu'est-ce qu'il lui prend ?

-Votre altesse. L'esclave fait une légère révérence et je l'imite nerveusement.

-Cristal, si mon frère se montre trop violent, venez directement me voir. Ne passez par Mélody. Je me secoue la tête.

-Ce n'est pas ce qu'il s'est passé, contre-je en relevant la tête, c'est moi qui lui ai parlé. Le prince hoche simplement la tête, il échange un regard avec Cristal et cette dernière s'éclipse.

-Cette femme n'y été pour rien. Pourquoi donc lui avez-vous parlé sur ce ton ? Je deviens alors méfiante face à ses traits tirés.

-Je ne voulais pas me montrer désagréable avec elle, ni avec vous.

-Et bien c'est réussi. Ironise-je en en serrant le tissu en soie de mon pantalon pour après le dépasser dans le but de rejoindre les filles qui doivent m'attendre.

C'est sans compter sur l'avis du prince qui se place devant moi.

-Cette esclave appartient à mon frère, vous n'êtes pas sans savoir qu'il peut se montrer très cruel quand il le souhaite. J'ai essayé de l'aider mainte et mainte fois pour au final, ne jamais y parvenir. Byron s'en est rendu et m'a menacé. Si je ne le laissais pas tranquille avec Cristal, il allait.. Je l'interroge du regard alors que le sien, se verrouille sur mon corps, pour remonter lentement jusqu'à mon cou. Il se permet également de poser son index sur cette zone si fragile et je frissonne.

-Il allait.. ?

-Vous faire du mal. Et je ne le supporterais pas mademoiselle de Boulys. Un élan d'angoisse grimpe dans mes entrailles et je suis foudroyée par ces dires. Me faire du mal ? Le prince héritier ?

-Pourquoi m'inclure moi, dans la menace. Et non pas, une autre femme ?

-Car il n'y a que vous. Déclare le prince Dyson en toute sincérité tout en frôlant la peau fine de ma nuque.

-Que.. moi.. Murmure-je difficilement, me sentant soudainement nerveuse face à cet homme intimidant.

-Oui Mélody. Je ne côtoie aucune autre femme que vous si, proche. Ce sens figuré prend soudainement un sens propre lorsque ses lèvres se rapproche dangereusement du coin de mes lèvres pour venir les frôler. Néanmoins, il se ravise difficilement au dernier moment.

-Excusez-moi mademoiselle, je ne souhaite pas vous perturber. Je crois mes soeurs vous attendent. Annonce-t-il en se dirigeant vers la salle, un sentiment de frustation se prend de tout mon être et j'essaye de le refréner.

-Et concernant la menace de mon frère, ne prenez crainte, il ne vous fera aucun mal tant que je serais là pour vous. Et ça ne risque pas de changer. Termine le prince dans un murmure.

Durant l'heure suivante, je n'ai fait que penser à Dyson qui était là avec nous, accompagnant ses petites soeurs lorsqu'elles faisaient des erreurs. Quelques fois, mon esprit divagué et le prince Byron hanté soudainement mon esprit. D'après le frère de ce dernier, je ne devrais pas m'inquiéter tant qu'il serait là. Mais sera-t-il toujours là ? Après avoir salué Athénaïs et Isis, le prince Dyson m'accompagne jusqu'à la sortie, c'est une très bonne chose car j'ai des questions à lui poser.

-Votre voyage à Oliphite c'est bien passé ?

-Il y a plusieurs complications, cependant je suis rentré en vie, ce qui signifie que j'ai réglé ces problèmes. Ricane l'homme en détournant le regard vers moi. Ses yeux pétillants de bonne humeur sont un régal pour mon petit coeur.

-J'imagine.

-Et vous ? S'intéresse-t-il en reprenant un air normal : constitué de son sourire quelque peu en coin et de ses paupières légèrement plissées.

-Je me suis perdue cinq fois dans le palais, je me suis faite contrôlée pas moins de vingt fois, et surtout, j'ai oublié mes papiers chez moi environ.. quinze fois. Ce qui m'a valut plusieurs allez-et-retour en chez moi et le château. Nous rions alors ensemble et il s'arrête devant les marches qui séparent l'extérieur de l'intérieur.

-Rappelez-moi donc de vous faire une pass-carte au QAR pour entrer librement dans le palais dans ce cas. Propose le prince en levant les avants-bras dans ma direction.

-Au Quartier d'Affaires Royales ? C'est donc là-bas que vous faites ces cartes.

-Vos parents y travaillent si je ne me trompe ?

-Uniquement mon père oui. Ma mère a.. travaillé pour le QAR à une époque néanmoins ils ont décidé de se, passer de ses services. Dis-je en ayant le regard fuyant.

-Que s'est-il passé ? Le prince fronce les sourcils et il a l'air plus sérieux.

-Mes parents ont simplement essayé de rendre justice pour leur fille, visiblement les nobles n'ont pas apprécié. Ils ont viré ma mère comme avertissement à mon père. Explique-je relativement échauffée.

-Et bien évidemment, ils se sont assurés qu'elle ne retrouve plus de travail. Dyson cherche alors à capter mon regard.

-Il y a un rapport avec votre accident, c'est cela ? Avec beaucoup de mal, il tente de récolter les informations qu'il a déjà en sa possession pour assembler le puzzle qu'est mon passé.

-Effectivement.

-Vous savez que je peux vous aider Mélody ? Vous pouvez me parl.. L'homme face à moi se coupe en voyant un gros véhicule de terrain déraper dans la cour du palais, pour finalement voir Hérow sortir du côté conducteur. Les soldats fixent la réaction de leur prince, attendant un ordre de sa part. Cependant il n'en fait rien.

-Hérow ? Tu es déjà là ?

-Votre altesse, veuillez m'excuser pour cette entrée fracassante, les roues ont glissées sur le gravier. Le concerné décide de garder le silence, toisant de haut mon ami de jeunesse qui se racle la gorge pour venir me chercher.

-Lydie, nous pouvons y aller.

-Oh, oui j'arrive tout de suite. Murmure-je en passant de Dyson à Hérow, qui se détaillent l'un l'autre.

-Votre altesse, je vous dis alors à demain. Termine-je dans une révérence, avant de partir du côté passager.

Pourquoi ne s'exprime-t-il pas ? Je continue de le regarder dans le rétroviseur jusqu'à ce qu'il disparaisse à l'horizon.

-C'était tendu dis-donc, de quoi vous parliez ?

-De rien d'intéressant. Murmure-je perdue dans mes pensées alors qu'il prend la direction du point de cité. La route est drôlement rocailleusd ce qui me fait sursauter à plusieurs reprises.

-Depuis quand tu as ce genre de véhicule tous terrains ? Demande-je entre deux secousses. Je m'accroche à mon siège.

-Depuis ce matin. Je tourne mon regard horrifiée vers lui alors qu'il rit.

-Si je meurs aujourd'hui par ta faute, je te tue. Pour seule réponse, Hérow accélère et je me crispe.

Une fois arrivée au sommet, il place le véhicule au bord de la falaise et coupe enfin le moteur. Les jambes engourdies, je sors de la voiture tout en me tenant à cette dernière. Le jeune homme qui s'est prit pour un pilote vient à ma rencontre pour lentement, glisser ses mains sur ma taille et me soulever dans le but de me poser contre le capot, avant de venir s'installer à mes côtés. Nous avons alors une vue imprenable sur le crépuscule qui s'éteint doucement derrière la capitale, ce paysage me coupera toujours le souffle.

-Toujours en vie, non ? Se moque gentillement Hérow.

-Je vais te pousser dans le vide Hérow. Dis-je avec sérieux, il rit encore.

-Tu as besoin d'adrénaline de temps en temps, ma chère Lydie. Je soupire face à son comportement enfantin puis me concentre de nouveau sur l'horizon. D'ici, on peut voir le palais gigantesque qui est parfaitement centrée dans Élithiope, un peu plus loin, on aperçoit la zone des Affaires de Menyphis avec la grande tour du QAR qui s'étend dans le ciel. Mes yeux se posent alors sur les planètes au dessus de nous, la plus visible est Oprany, aussi appelée "le monde blanc" de par sa couleur si clair. Blanche doit se trouver quelque part dessus, dans un quartier aussi hight-tech que le sont les habitants.

-Tu penses qu'ils sont partis sur une autre planète ? Ou ils ont simplement fuient dans une autre cité ? Hérow tourne soudainement la tête vers moi, il devine rapidement que je parle de mes agresseurs.

-Je ne sais pas Lydie. Ils ne reviendront plus jamais, tu ne devrais pas t'en faire.

-Et si ils reviennent un jour ? Mes iris plongent dans les siens, si sombre.

-Alors je les tuerai. Un frisson me parcourt l'échine.

-Tu ne devrais pas tenir de tels propos Hérow, tu es un..

-Noble ? Et alors ? Discrètement, il souffle et reporte son attention sur le ciel.

-Deuturæ finira par s'occuper lui-même de leurs sorts. J'y crois. Murmure-je en faisant comme lui.

[...]

-Maman ! Je vais y aller ! Cris-je de la porte d'entrée.

-Attends ! Elle sort de la cuisine pour me donner une carte.

-Ce matin nous avons reçu une pass-carte à ton nom pour entrer au palais. J'ai oublié de te la donner. Dit-elle en me tendant la petite carte en or. Je la caresse de mon pouce.

-Ne la perds pas, elle doit valoir plus de dix milles Sous ! Je hoche la tête puis je pars en direction des transports en commun. Il faudrait que je songe à m'acheter ma propre voiture.

En arrivant au château, je suis fière de présenter ma pass-carte aux gardes qui me laissent passer sans contrôle d'identité. Cela me donne une satisfaction sans nom. Perdue dans ma contemplation de cette carte, je ne remarque pas la personne devant moi et lui rentre dedans : ma pass-carte tombe alors à nos pieds et je relève lentement la tête vers l'homme qui se trouve devant moi. Il porte un uniforme de soldat assez classe et l'inscription 'unité 3' est notée sur l'épaulette, je déglutis. L'homme a une posture très fière, les bras croisés. Je remonte à son visage pour le détailler en profondeur : des yeux bleus qui expriment de l'amusement, une chevelure blonde légèrement décoiffée, des lèvres charnues qui sont fendues en un sourire narquois. Il ne m'a pas l'air sympathique.

-Je crois que vous avez perdu quelque chose. Il pointe de son index le sol. J'aperçois alors une chevalière identique à celle qu'ont la famille royale d'Élithiope. Serait-il possible que ce soit un cousin ou quelque chose comme ça ?

-Donnez-le moi. Je le ramasse rapidement pour lui tendre, intimidée par son autorité.

-Mélody de Boulys. Vous possédez déjà une pass-carte alors que je n'ai jamais entendu parler de vous ? Il hausse un sourcil et je reste sans voix, mes yeux restent figés sur l'inscription "unité 3". La pire. Son regard suit le mien et il reprend son sourire narquois.

-Je suis le nouveau chef de l'unité 3, alors je vous conseille de me répondre.

-Jarod je t'en prie, tu ne vois pas que tu la terrorise ? Intervient alors un autre homme en arrivant à ses côtés pour lui voler ma pass-carte et me la rendre.

Cet homme est différent de l'autre, des iris émeraude comme ceux du prince Dyson et des cheveux bruns, bouclés. Il porte aussi un uniforme mais je suis rassurée en voyant qu'il appartient à l'unité 1. C'est l'armée d'Élithiope, aussi appelée les guerriers de Menyphis, car cette unité est réputée pour être la plus puissante de toute. Dans son dos se cache un arc et des flèches. Les seules choses qu'ils ont en commun sont la chevalière et l'épée de haute technologie.

Ces épées ont été inventés par les modernes, grâce à leur intelligence, on peut parfois penser que ces armes sont magiques ou ensorcelées tellement elles possèdent du pouvoir. Elles peuvent éteindre un feu ardent d'un coup, briser la glace la plus solide qui puisse exister, transmettre du venin mortel et j'en passe. Seuls les royaux et l'armée de l'unité 1 possèdent ces épées. Alors je ne comprends pas pourquoi ce Jarod en a une, peut-être parce que c'est un chef ? Ou alors mon hypothèse est vraie et il fait alors parti de la famille royale.

-Toujours présent pour me couper l'herbe sous le pied, Lewis. Grogne le blond en fixant d'un air mauvais le fameux Lewis. Je récupère alors ma carte et la range dans mon sac à main.

-Merci. Murmure-je faiblement.

-Cela ne nous dit toujours pas qui vous êtes. Reprend Lewis en s'avançant vers moi tout en arrangeant son arc qui glisse.

-Le prince Dyson pensait que je n'aurais plus eu le droit à ce genre de question grâce à ma carte. Je tente de me défendre comme je le peux. Les hommes se regardent alors, en haussant les sourcils.

-Nous ne sommes pas de simples gardes. Alors vous comptez nous dire qui vous êtes. S'impatiente-t-il en me toisant de haut en bas.

-Sinon je peux me charger de la faire parler. Une lueur malicieuse s'allume dans le regard de Jarod, le chef de l'unité 3 et j'ai un mouvement de recul. D'un geste agile, sa main attrape mon avant-bras et je pousse un cri de surprise.

-Ne la touches pas Jarod, si elle possède la carte grâce à Dyson c'est qu'elle doit être importante. Rétorque le bouclé en levant son index contre l'épaule du blond, comme si cela pouvait l'arrêter.

-Regarde la peur dans ses yeux Lewis, elle a quelque chose à se reprocher.

-Elle est simplement terrorisée par ce qui est écrit ici, idiot. Le brun pointe l'inscription "unité 3" avant de nous séparer à mon plus grand bonheur. Au même instant, ma langue se délie, cependant je n'ai pas le temps de prononcer le moindre mot car je suis propulsée en arrière par une poigne puissante, le dos de cette personne m'empêche de m'écraser contre le sol et une odeur agréable vient me chatouiller les narines.

❝ ❞

Ceux qui ont lu le premier tome ont déjà fait connaissances avec Jarod et Lewis, pour les autres, c'est une découverte pas très.. agréable je dois dire

-Elisa

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