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7 - Tempérament joueur


Je manque de cogner mon front au sien quand des cris surviennent de ma gauche et je me recule soudainement gênée alors que le prince se racle la gorge en lâchant mon coude dont j'avais oublié la douleur durant quelques secondes. Deux petites filles viennent vers nous en courant tandis que deux servantes essayent de les suivre avec difficulté. Les jumelles sautent vivement sur leur frère qui peinent à les rattraper toutes les deux mais y parvient quand même dans un rire. Cette scène me rend soudianement heureuse et je ris avec eux.

-Pardonnez nous votre majesté, les deux petites nous ont échappé des yeux deux petites secondes. S'excuse l'une des deux jeunes filles visiblement gênée d'avoir échoué dans sa mission. Ces deux servantes doivent avoir entre seize et dix-huit ans je suppose. Néanmoins je remarque que ce ne sont des esclaves car elles portent des chaussures. Les personnes du rang esclave n'ont pas le droit de porter des chaussures, une règle que je trouve ridicule.

-Ne vous inquiétez pas, c'est la faute à ces deux petits anges qui n'ont sont visiblement pas. Ricane le prince en posant ses soeurs au sol.

-Mélody. Je vous présente Isis et Athénaïs. Mes petites soeurs. Isis me paraît plus discrète car elle reste collée à la jambe de son grand frère tandis que Athénaïs me sourit poliment.

-Enchantée madame. Je m'accroupis.

-Vous pouvez m'appelez Lydie. Dis-je d'un ton calme en présentant ma main, Athénaïs regarde ma main sans réaction puis s'avance vers moi pour me faire un calin, surprise, je manque de tomber. Néanmoins je lui rends son étreinte, alors que Isis, jalouse, se joint à nous. Leur grand frère hausse les épaules.

-C'est leur façon de dire bonjour aux gens qu'elles apprécient. Touchée, je frotte leur dos avant de me relever - une fois qu'elles ont enfin décidé de se décoller à moi.

-Les filles, je vous présente votre pianiste. Vous allez enfin pouvoir faire votre trio. Du moins, si elle veut bien. Il me fixe intensément, curieux de connaître ma réponse.

-Pourquoi pas aller faire un essai ? Les deux princesses ravies, partent en premières dans une direction inconnue suivies de très prêt par leurs servantes puis le prince Dyson et moi.

-Mes petites soeurs sont très physiques.

-J'avais cru comprendre, quel âge ont-elles ?

-Elles ont eu six ans il y a peu. Je hoche la tête alors que nous arrivons dans une tout autre salle, que je suppose être réservée aux filles. J'aperçois deux pianos faits sur mesure pour leurs petites tailles ainsi qu'un autre plus grand.

-Qui joue ici, normalement ? Demande-je avec curiosité alors que Athénaïs se met à chercher une partition.

-Cela dépend à vrai dire. Ma mère joue beaucoup avec elle, moi aussi. Et quelque fois, Byron se prête au jeu. Je hausse les sourcils surprise.

-Les jumelles sont aussi proche de moi qu'elles le sont de mon frère, aussi improbable que cela peut l'être, Byron n'est pas cet homme insensible qu'il laisse montrer aux autres. Malgré ses dires, je n'arrive pas imaginer ce type si détestable jouer avec ses petites soeurs, ou même les câliner.

-Tenez ! Nous coupe Athénaïs en me tendant une partition, je suis étonnée par la niveau de complexité qu'elles ont choisi. Elles doivent être très forte.

-Et bien, allons-y les filles. Je me positionne face au piano puis frôle les touches, comme pour me lier avec cet instrument. Dès qu'elles commencent à jouer la première note, je les suis, en passant de la partition, aux jumelles et pour finir, au prince Dyson qui paraît captivé par moi. À ce contact, je manque de faire une fausse note mais me rattrape, le rouge aux joues.

-C'était trop bien ! Vous êtes douée madame Lydie ! S'exclame la petite alors que Isis ose me donner une sourire.

-Vous êtes très fortes également. Rétorque-je en leur faisant un clin d'oeil.

-On peut encore jouer ? Isis s'adresse directement à son grand frère qui lui caresse les cheveux.

-Je dois parler avec, Lydie. En prononçant mon surnom, un frisson me parcourt l'échine.

-Elle peut rester avec nous ? Poursuit Athénais en jouant avec les notes de piano.

-Oui, c'est désormais votre pianiste les filles. Vous pouvez aller jouer un peu plus loin d'accord.

-Oui ! S'exclament-elles en même temps dans un cri de joie avant de partir jouer à l'autre bout de la salle.

-Je ne sais quoi dire, merci beaucoup.

-Elles vous apprécient, et vous êtes douée pour ce métier. Nous pouvons aller dans mon bureau pour discuter, si ça vous convient. Je hoche la tête tout en acceptant la main qui me tend pour m'aider à me relever. À travers les couloirs du château, nous rencontrons beaucoup de personnel qui nous saluent tous poliment, le prince Dyson semble respecté de tout le monde ici.

-Asseyez-vous je vous en prie. Je pose alors mon postérieur sur la chaise face à son bureau et il prend place face à moi, sur son grand siège.

-Voici le contrat, vous pouvez le lire. Il me tend un document que je feuillette rapidement, jusqu'à ce que j'arrive à la clause "salaire", mon cerveau se fige.

-Un problème ?

-1 500 Sous par jour ? Vous ne vouliez pas plutôt dire, par mois ?

-Non mademoiselle de Boulys, c'est bien par jour. À chaque fois que vous viendriez jouer avec les filles vous aurez cette somme. Acquisce-t-il en me donnant une plume.

-Vous acceptez ?

-Je.. Et bien oui, avec plaisir votre altesse. Je signe alors avec grande conviction, mes parents vont être fiers de moi.

-Concernant les horaires, il n'y avait aucune clause.

-Car vous pouvez venir quand vous voulez. Sauf le dimanche, c'est leur jour de repos. Je hoche simplement la tête, heureuse.

-Votre coude va mieux ? Avec toute cette agitation, j'en avais oublié ma blessure. Instinctivement, j'apporte mes doigts à mon coude.

-Ça va, merci.

-Vous avez sûrement entendu mon frère tout à l'heure. Je vais devoir partir pour Oliphite dès demain pour réorganiser cette cité du Sud. Malgré moi, cette nouvelle m'attriste.

-Pourquoi donc ?

-Le Roi d'Oliphite s'est soulevé contre nous il y a deux semaines, il convoitait à installer sa dictature et à assassiner ma famille. Notre armée a donc fait taire cette révolte grâce à Byron, qui mené les troupes. Mais la Reine Néfertari et sa fille Roxanne n'y sont pour rien. Alors Byron a accepté de faire venir la princesse ici pour tenter d'apaiser les choses, car c'est avant tout une amie de la famille de très longue date. Mais comme vous avez pu le constater, il s'est emporté tout à l'heure alors, je vais devoir me rendre à Oliphite durant quelques jours. Deux ou trois, tout au plus. Face à cette histoire captivante, je n'ai cessé de le contempler, jusqu'à ce qu'il se lève.

-Oui je comprends tout à fait. Vous allez donc rester dans ce château avec, cette princesse ? L'homme croise les bras dans un sourire narquois avant de s'appuyer sur son bureau, juste devant moi, me surplombant de toute sa hauteur.

-Effectivement. Pourquoi cette remarque en particulier, Mélody ? Nerveusement, je me redresse pour lui échapper. Mais ma fuite est de courte durée car il attrape mon avant bras pour me rapprocher de lui. À cette distance, je peux sentir son parfum si envoûtant.

-Est-ce de la jalousie que j'aperçois dans le fond de vos yeux ? Je détourne le regard, la mine outrée.

-Mais pas du tout, vous vous méprenez votre altesse. Ce n'était qu'une simple constatation. Son air joueur ne le quitte plus et un petit rictus moqueur marque son beau visage, si prêt de moi.

-Où est donc passée votre impertinence Mélody. Comme un flash, je me souviens de ma comédie de tout à l'heure, j'avais osé l'appeler par son prénom - même si j'en suis autorisée, avant de feindre l'innocence et de mentir.

-Nous en sommes donc au point de retour, du fameux report de mon arrestation ? Je poursuis en entrant dans son jeu, taquin.

-Vous faites bien de me le rappeler, ma mémoire me joue des tours.

-Pourtant, vous semblez très bien visualiser ma précédente impertinence. Relance-je en plongeant mes iris dans les siens.

-Touché. Et une fois de plus, très arrogante. Je vais finir par vous escorter moi-même au prison du palais. Murmure le prince Dyson en se rapprochant encore un peu de mon visage, mon coeur rate un battement et sa main libre frôle ma taille. Il observe attentivement ma réaction et, ne trouvant aucun refus dans mon expression, empoigne ma taille sans pour autant me faire mal. Un hoquet de surprise me prend néanmoins, je ne coupe pas notre contact visuel. Une tension électrique tourne autour de nous, nous poussant un peu plus l'un contre l'autre.

-Malheureusement, je ne risque de ne pas satisfaire les princesses, si je me mets à jouer du piano dans les cachots. Quand dites-vous, Dyson ? Le concerné plisse les yeux avant de sourire de toutes ses dents parfaitement alignées. Suite à mes paroles, sa bouche s'approche dangereusement de mon cou mais il remonte à mon oreille au dernier moment.

-Il s'avère que vous m'avez l'air d'avoir réponse à tout, Mélody. Une douce chaleur grandit dans mon ventre et j'attrape son avant-bras pour me maintenir, mes jambes étant devenues des cotons.

Tout explose lorsque quelqu'un toque à la porte.

-Il s'avère, mon prince, que quelqu'un veuille vous voir. Ses lèvres douces frôlent ma mâchoire avant qu'il ne se recule de moi.

-Entrez !

-Mon seigneur, votre père vous demande. Dit une servante en faisant une petite révérence.

-Très bien, veuillez raccompagner cette jeune demoiselle jusqu'au voiturier s'il vous plaît. Le prince Dyson capture ma main avant d'embrasser cette dernière.

-J'ai été ravi de passer mon après-midi avez vous, Mélody. On se revoit très vite je l'espère. Je lui adresse un sourire timide puis il disparaît alors que moi, je suis la servante à travers le château, un air bête et jovial gravé sur ma face.

[...]

Comme prévu, mes parents ont été très fiers de moi, surtout en voyant mon salaire. Durant ces trois jours, j'ai rendu visite aux princesses qui sont constamment contentes de me retrouver, Isis commence à s'ouvrir un peu plus à moi et je m'entends très bien avec elles. Il n'y a que hier, c'est à dire dimanche, que je n'ai pas pu aller les voir. Aujourd'hui, je compte bien y retourner, surtout que le prince Dyson est censé rentrer cette après-midi d'après Athénaïs. En arrivant au palais, je reçois un appel vidéo sur ma mini-tablette, gênée par le regard des soldats, je m'écarte un peu plus, dans un couloir assez reculé et surtout vide.

-Hérow ?

-Salut Lydie ! J'ai appris que tu travaillais pour les princesses par ta mère ! Je suis ravi pour toi, je sais que tu n'aimes pas sortir, mais tu ne peux rien me refuser pas vrai ? Je roule des yeux après son clin d'oeil.

-Je t'écoute.

-Après ma journée, je vais venir te chercher au palais, et nous irons.. roulement de tambour.. au point de cité ! Mon air désespéré d'il y a quelques secondes se transforme en un grand sourire.

-Comme quand nous étions enfant ! Tu sais que ça fait plus de deux ans que je n'y suis pas retournée ! M'exclame-je heureuse.

-Je sais très chère, c'est pour ça que je t'y emmène. Bon, ma pause est finie, à ce soir dans ce cas. Il coupe la communication et je range ma mini-tablette, encore heureuse de cette annonce.

Le point de cité est une gigantesque montagne où le point de vu est juste grandiose, on peut apercevoir Élithiope dans toute sa splendeur ainsi que les plus petites villes tout autour, c'est vraiment magnifique. Et généralement, il n'y a personne car les routes son presque impraticables. Nous y allons toujours à vélo avec Hérow durant notre jeunesse, j'espère qu'il a prévu un véhicule adapté pour s'y rendre dans ce cas présent.

Je pousse la porte de la salle réservée aux princesses pour les trouver déjà installées sur leur piano à jouer des petits airs. En me voyant, elles accourent vers moi pour me saluer.

-Comment ça va les filles ?

-Ça va !! On peut aller faire un tour dehors ! Il fait chaud aujourd'hui et nos servantes sont occupés cette après-midi ! Déclare Athénaïs le regard suppliant.

-Mais qui vous surveille alors ?

-Ce monsieur. Mais il n'est pas drôle. Dit Isis l'air boudeuse, en tournant la tête, je remarque un garde de l'unité 5, la garde rapprochée des plus riches. Je déglutis puis me redresse.

-Très bien, allons-y dans ce cas. Le soldat s'approche alors de nous.

-Vous n'irez nulle part avec elles.

-Nous allons simplement dehors monsieur. Vous n'avez qu'à nous accompagner. Annonce-je en haussant les épaules.

-Nous on veut sortir ! Renchérit Athénaïs, en colère.

-Je n'obéis qu'aux ordres du Roi ou des princes. Les princesses sont trop jeunes pour décider. Il me semble borné ce type. Je fronce les sourcils.

-Vous devez obéir à toute la famille royale. Cela inclut la Reine et les princesses à ce que je sache.

-Vous n'êtes personne pour parler en leurs noms. Cingle-t-il en se rapprochant de moi, Athénaïs se poste devant lui.

-Vous n'êtes personne non plus pour parler si ce ton à Lydie.

-Vous n'êtes qu'une princesse capricieuse et vous ne méritez pas..

-Qu'est-ce que ma petite soeur ne mérite pas ? Aboie une voix dure, face au futur roi Byron, Isis s'approche de lui en trottinant et d'un geste protecteur, la prend dans ses bras. Ce geste me surprend mais je ne dis rien.

-Mon seigneur.. Cette femme souhaitez prendre les princesses avec elles et..

-Comment ! Je voulais les emmener dehors car Athénaïs m'en a fait la demande !

-Vous n'êtes pas censé être la pianiste vous ? D'un air supérieur, il me toise.

-C'est moi qui est demandée à sortir. Le garde ment ! S'interpose sa petite soeur capricieuse.

-Dans ce cas, ce soldat va être puni pour mensonge. En le voyant perdre ses couleurs, je me doute que la punition risque de faire très mal. Les petites, innocentes, n'ont pas l'air de s'en rendre compte car elles sourient.

-Si il arrive quoique ce soir à mes petites soeurs durant cette balade, vous aurez le droit à un ticket au première logue de la faucheuse. Murmure-t-il le regard sévère, je hoche simplement la tête puis récupère Isis dans mes bras, avant de partir rapidement ici, laissant le soldat seul avec ce démon.

Une fois dehors, je dépose la petite sur le sol et elles se mettent à faire la course dans le jardin privé, qui me rappelle un tas de bons souvenirs avec le prince Dyson.

❝ ❞

OUI ! J'ai atteins les 50K de vues sur le premier tome de "Amour Royal" ! Je voulais vous remercier pour toute cette visibilité qui me donne du courage ;)

-Elisa

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