Je suis désolée pour cette longuuue absence, de ce fait, je vous fais un petit résumé des chapitres précédents : Cyrius et Quentin de Foumult (les agresseurs de Mélody) ont enfin été arrêtés et torturés par le prince Dyson, qui se souvient de sa cruauté sans pareille durant la guerre. Mélody de son côté, souhaite savoir pourquoi ces deux nobles l'ont attaque elle et pas une autre, elle décide donc de se rendre aux cachots pour les retrouver. Cela ne se passe pas comme prévu, elle n'obtient aucune réponse et le prince Byron est fou de rage de la trouver sur son territoire. Le futur roi la ramène donc jusqu'à ses appartements et Mélody entame une conversation avec son époux. À la fin, elle lui demande qui a mis les de Foumult dans un état si pitoyable.

-Je ne veux pas te mentir, c'était moi. Tous mes mucles se paralysent en l'imaginant faire preuve d'autant de violence.

Non. C'est impossible. Dyson est contre la violence, il ne ferait jamais de mal à quelqu'un ainsi. Il préfère rendre justice dans un tribunal. Non ? Je rencontre alors ses pupilles vertes qui semblent éprouver de la désolation. Il s'excuse silencieusement de m'avoir montré cette facette de lui on dirait. Alors, il ne ment pas.

-Mais.. tu n'es pas quelqu'un de violent. Murmure-je dans l'incompréhension.

-Je ne le suis pas en effet. Mais lorsque je me suis retrouvée en face de ceux qui t'ont fait autant de mal.. Lydie, ne me vois pas différemment s'il te plaît. Sa main vient trouver la mienne et je ne dis rien.

-Cela t'arrives, souvent.. ?

-Non, uniquement lorsque j'étais en guerre contre la cité du Sud. Je ne suis pas quelqu'un de brutal Mélody, tu devrais le savoir mieux que quiconque. Sa seconde main vient caresser tendrement ma joue pour attirer mon attention.

-Tu n'es pas comme ton frère, n'est-ce pas ? Un long silence s'en suit et je me retrouve à avoir peur de sa réponse.

-Si Byron est ainsi, c'est à cause de notre instructeur Lydie. Il faisait preuve de méchanceté et de beaucoup de brutalité pour nous éduquer.

-Vous ?

-Je ne l'ai pas eu bien longtemps rassures-toi. Byron m'a rapidement protégé de cet homme. Je n'irais pas jusqu'à dire que mon frère et moi sommes des opposés, mais nous avons tout de même certains points en communs.

En voyant l'inquiétude dans mes yeux, le royal me sourit, l'air rassurant.

-Je ne suis pas machiavélique et malsain comme lui. Je me mords la joue.

-Ça, je l'avais deviné il y a bien des mois. Dyson vient de nouveau me prendre contre lui.

-N'y retournes plus Lydie, je ne veux pas te savoir en face d'eux.

-Pourtant, je le serais au tribunal.

-J'ai vu le juge hier, tu n'as finalement pas besoin d'être présente. Ils ont avoué leurs méfaits, et puis, avec le synthétiseur de mémoire à haute qualité, nous n'avons besoin d'aucun témoignage. Je relève subitement la tête jusqu'à lui.

-Non ! Je veux dire.. je souhaite être présente lors du jugement Dyson. Le prince semble quelque peu surprit.

-Tu es sûre ma douce ? Je hoche frénétiquement la tête.

-Je veux leur prouver que je ne suis plus aussi fébrile et naïve qu'à l'époque. Il me sourit tendrement.

-Tu es très courageuse, je crois que c'est l'une des choses que j'aime le plus chez toi. Je souris légèrement en retour.

-Il est l'heure d'aller dormir maintenant. Nous nous couchons ensemble et il clos les lumières à distances, avant de venir encercler ma taille de son bras.

-Et plus d'excursion nocturne d'accord ?

Je me contente de me mordre la lèvre.

-Je ne plaisante pas Lydie, je ne veux pas te savoir en dehors de nos appartements durant la nuit. Je le laisse m'embrasser la joue.

-C'est compris..

-Sinon, je pourrais bien avoir envie de t'enchaîner au lit. Me provoque le royal sur le ton de la plaisanterie, plus pour détendre l'atmosphère qu'autre chose.

-Cela est atrocement tentant.. mais lors d'un jeu sensuel et non lors d'une nuit agréable à tes côtés. Réplique-je en me blotissant dans ses bras rassurant.

-Je prends note dans ce cas. Je me mords la lèvre face à son sérieux puis finis tout doucement, par m'endormir contre lui, bercée par ses mots doux et ses tendres caresses.

[...]

-Lydie, nous sommes sur le point de partir, le véhicule nous attend. Je termine le dossier concernant la redistribution du blé sur lequel je travaillais avant de me lever.

-Une voiture ? Pourquoi pas une calèche ? Questionne-je en jetant un oeil par la fenêtre qui donne sur la cour devant le château.

En réalité, mes doigts tremblent et mon dos est parcourus de frissons désagréables. J'appréhende beaucoup cette après-midi depuis quelques jours maintenant. Le tribunal. Encore une fois. Face au de Foumult qui plus est. D'un côté, je me rassure en me souvenant que justice sera rendue, pour Blanche, pour ma famille et surtout, pour mon honneur. Je serre vivement les poings durant un court moment avant de venir prendre la main de mon époux pour me donner du courage et faire taire mon angoisse.

-Les diligences sont réservés pour les grandes occasions. Je fais la moue.

-Pourtant, ton grand frère utilise tout le temps son véhicule.

-Sauf lorsqu'il est en compagnie de Cristal.

-C'est normal c'est sa femme. Il me jette un regard malicieux, accompagné de son éternel sourire joueur.

-Ma princesse n'est-elle pas satisfaite du traitement que je lui offre ?

-Byron semble au petit soin avec Cristal depuis un moment. L'enfonce-je pour le plaisir.

-Mais moi, je le suis depuis le premier jour. Je roule des yeux.

-Sauf lors de tes petites crises de jalousies. Mon homme vient se racler la gorge.

-Je t'en prie, monte. Pour changer de sujet, Dyson vient m'ouvrir la porte de cette belle voiture blanche qui semble pure et neuve.

-C'est cela. Ricane-je légèrement en grimpant à bord. Il prend l'autre côté et le chauffard démarre.

-Mon prince essaye-t-il de me dire qu'il s'en veut d'avoir été jaloux d'un gay ? Sa langue claque contre son palais et il plisse les paupières.

-Histoire déjà oublié de mon esprit. Je pince son avant-bras recouvert d'un tissu bleu nuit royalement beau.

-Pas pour moi. Cela sera une bonne anecdote à raconter à nos enfants. Ricane-je fièrement.

-Tu n'as pas intérêt.

-Je ne vais pas me gêner tiens !

-Vos grâces, nous sommes arrivés. Nous coupe le chauffeur d'un ton solennel. Cela a pour conséquence de refroidir brutalement l'ambiance.

-Allons-y ma douce.

[...]

-Je condamne donc, Quentin de Foumult, à la peine de mort par noyade. Quant à Cyrius de Foumult, je le condamne à la torture au palais royal, puis à la peine de mort par le feu. Le marteau du juge général vient frapper contre son bureau et un soulagement extrême vient naître dans ma poitrine. Blanche, en larme, me prend dans ses bras et la main de mon grand frère vient agripper mon épaule.

-Nous sommes vengées, tu vas pouvoir revivre normalement. Murmure Blanche contre mon épaule.

Je ne réponds rien, trop perdue dans mes pensées. Dyson vient ensuite me prendre également dans ses bras, caressant délicatement ma chevelure.

-C'est fini Lydie.

-La.. torture au palais royal ? Me sentant quelque peu crispée contre lui, il me sert un peu plus fort.

-C'est à Byron de s'en charger. Leurs vies ne leurs appartiennent plus.

-Je suis obligée d'assister à leurs morts ?

-Non ! Bien sûr que non. Rentrons maintenant.

-Ma famille peut venir ? Mon époux lance un regard à mes parents puis à mon grand frère.

-Venez donc, vous êtes invités pour dîner au palais.

Nous avons quelque chose à fêter, entre autre.

[...]

-Ma chérie, nous allons partir. Je sors alors dans l'allée du château, au niveau des escaliers pour les saluer.

-C'était une très bonne soirée. Me sourit mon père en caressant l'arrière de mon crâne.

-J'espère qu'on aura l'occasion de se revoir plus souvent.

-Demain je me rends chez les de Trivons avec Dyson, en fin d'après-midi nous n'avons qu'à ce rejoindre dans un restaurant ? Hunter jette un regard à mon mari dans mon dos.

-Juste toi et moi ? D'accord, à demain dans ce cas. Mon grand frère vient embrasser ma joue avant de partir rejoindre la voiture garée plus loin. Mes parents se retrouvent atrocement gênée face au royal dû au comportement aussi froid de leur fils.

-Nous sommes navrés.. Commence ma mère en regardant Dyson, ce dernier s'avance d'un pas pour leur sourire.

-Ne vous inquiétez pas, il est logique qu'Hunter est encore du mal avec les personnes de mon rang. Il ne se montre plus si désagréable depuis notre mariage, il va lui falloir encore quelques semaines je pense. La bienveillance du prince est bien reçue.

-Tant qu'il ne lui manque pas de respect.. Murmure-je en prenant la main de mon mari qui me cherchait depuis un moment déjà.

-En effet. Bon et bien, encore merci pour l'invitation et, passez une bonne fin de soirée. Mon père s'incline de quelques centimètres.

-Merci à vous.

Nous regardons alors ma famille partir tranquillement et je pousse un long soupir de soulagement.

-Cette journée est enfin terminée. Main dans la main, nous repartons vers l'intérieur du château. Étrangement, je suis loin d'être épuisée.

-Terminée ?

-Oui, c'est ce que j'ai dis, non ? Je hausse un sourcil tout en le regardant, aurais-je mal prononcé le mot ?

-J'avais d'autre projet pour nous à vrai dire.. Je plisse les yeux, suspicieuse.

-Je t'écoute.

-Non mais si tu es fatiguée.. Je m'accroche à son bras avec tendresse.

-Je suis loin de l'être mon prince. Son sourire joueur attise encore plus la curiosité.

-J'aimerai te montrer quelque chose. Je le suis alors dans le château, nous montons très haut, vraiment très haut. Je n'ai jamais monté autant d'étage ici je crois bien.

-On va finir par arriver au grenier Dyson.

-Non, sur le toit. Me corrige-t-il en ouvrant une grande trape en bois qui donne sur une énorme terrasse éclairée.

-C'est.. magnifique !

Quelques sofas sont déposés un peu partout avec des paravents, des coussins de toutes les couleurs jonchent sur le sol et une piscine à la lumière violette nous teintent le visage. La vue est merveilleuse, derrière les balustrades en marbre claire, on voit les jardins du châteaux parfaitement entretenu. De plus, le ciel dégagé nous permet d'observer les étoiles scintillantes dans le ciel. Mon époux vient déposer ses mains sur mes épaules pour venir détailler ce que je regarde, l'air émerveillé.

-Mon programme de ce soir te plaît-il ?

-Pourquoi je ne savais pas que cet endroit existait ?!

-Parce que je viens de le créer cette semaine pour nous. Je me retourne jusqu'à lui, tout sourire.

-Merci beaucoup. L'homme que j'aime vient délicatement déposer ses lèvres sur les miennes, son envie se fait sentir.

-J'avais envie d'avoir un endroit rien qu'à nous pour nous reposer entre deux obligations.

-C'est une merveilleuse idée. Nous tombons ensemble sur les coussins qui sont plus que moelleux.

-Tu es magnifique. Le royal semble subjugué par mon visage qu'il vient toucher du bout des doigts, jusqu'à glisser dans ma chevelure dorée.

-Tu essayes de m'adoucir en me flattant ? Sa langue vient chatouiller mon cou.

-Je n'oserais pas. Ses baisers se font plus pressant.

-J'en connais un qui grossit.. Ricane-je en sentant son entre-jambe durcir contre ma cuisse.

-C'est de ta faute. Je fais mine d'être surprise.

-Moi ? De ma faute ?

-Totalement. Grogne-t-il en me faisant taire avec sa bouche.

Un gémissement net est retenu par la barrière de ses lèvres et comme attirée par son corps, je viens titiller sa nuque, puis son dos. Au bout d'un certain temps, le prince cesse tous mouvements alors que j'étais sur le point de le déshabiller.

-Lydie.

-Dyson ?

-Je ne veux pas que tu te forces à faire ça. Je me redresse sur les coudes.

-Me forces ?

-Je sais que tu es reconnaissante envers moi pour t'avoir aidé et même, sauvé selon tes dires. Un fin sourire prend forme sur mes lèvres.

-Dyson, je ne fais pas ça pour te remercier, je le fais parce que nous sommes mariés et surtout, parce que je t'aime. Ce sont les mots justes qui viennent rassurer mon homme.

-C'est ce que j'attendais. Murmure-t-il avant de fondre de nouveau sur moi.

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Le prochain chapitre sera le 35 ainsi que l'épilogue de cette histoire ! J'espère de tout coeur que vous ayez apprécié ce roman bien que mon absence s'est fait ressentir sur la fin !

-Ely