9 - Un démon dans un corps d'ange
-S'il vous plaît ralentissez votre altesse.. Me plaigne-je alors qu'il s'arrête soudainement dans les couloirs une fois que nous sommes seules, il me lâche et enlève sans douceur le manteau d'Arthur que je portais encore sur moi, le futur roi piétine ce vêtement avant de me lancer un regard mauvais.
-Plus jamais tu l'approche, lui parle, le regarde et accepte de l'aide de sa part compris ?!
-Mais pourquoi ? Hésite-je tandis que je pose mes bras sur ma poitrine, un courant d'air froid me piquote le dos et me fait grimacer.
-Parce que !
L'héritier du trône me reprend le bras pour me faire avancer rapidement, fatiguée et au bord de tomber, je cris presque :
-C'est à cause de votre chère copine que j'ai encore plus mal ! Elle m'a sortit de votre chambre alors que vous ne vouliez pas !
Je tombe pour de bon au sol lorsque sa main rencontre brusquement ma joue, il sert les dents avant de me relever en faisant pression sur mes pauvres épaules.
-Cette fille n'avait pas à te faire sortir de ma chambre ! Ce n'est pas ma copine mais mon coup du soir, alors maintenant la prochaine fois que tu me parles comme ça je te prendrais contre ce mur. Râle-t-il pour ensuite me porter contre lui et marcher d'un pas sûr jusqu'à une destination inconnue.
Donc ce n'est pas sa copine et, comment ? Me prendre contre ce mur !
Un seconde frisson me parcourt l'échine alors que mes joues virent au rouge et je me cache dans son cou, pour ne pas qu'il me voit, pour cacher ma poitrine contre lui, pour le calmer un peu - et sa fonctionne - et surtout, parce que j'adore son odeur...
Finalement, on entre dans une espèce d'infirmerie. Le prince Byron me pose sur l'un des lits blancs, ordonne que l'on me soigne et que je sois prête pour ce soir le dîner, je dois tout de même travailler...
-Sois sage, je te veux dans ma chambre après le dîner, j'aurai sûrement besoin de toi. Chuchote-t-il avant de partir d'ici, en me laissant seule avec mes questions. Pourquoi aurait-il besoin de moi spécialement après le dîner de ce soir ? Va-t-il me faire du mal ? Son ton était si suppliant...
[...]
Les infirmières ont été très gentilles avec moi, très différentes comparé aux filles de mon quartiers qui clairement, ne me manquent absolument pas.
Nous sommes en début de soirée alors j'ai enfilé mon uniforme de travail, enfin ma robe entre autre. J'ai quitté l'infirmerie depuis une vingtaine de minutes, je m'avance en direction des cuisines, pour aider à la préparation du dîner de ce soir.
Sur le chemin, je rencontre quelqu'un qui ne m'a absolument pas manqué non plus, j'ai nommé le fameux Lewis, qui, en me voyant, sourit en quoi et s'arrête.
-Ce soir je te conseille d'être au top de ta forme il risque d'avoir de l'action entre Arthur et Byron.
Je m'arrête également à sa hauteur, intriguée par ce qu'il vient de dire et sans retenir ma curiosité, je lui demande :
-Pourquoi dites vous cela ? Ils ne s'aiment pas ?
-Le mot est faible, Byron a simplement envie de transpercer le coeur de pierre de cet homme mauvais. Dit-il sérieusement, perdant son sourire à ses propres propos.
-Pourtant, si je peux me permettre, Arthur a tout d'un homme bon et honorable, il m'a gentillement aid...
Le rire nerveux du brun me coupe, il pose sa main sur ma nuque pour se pencher vers moi. Mon coeur s'emballe de cause, la peur, va-t-il me frapper comme l'a fait Jarod.. ?
-Chère Cristal, ce type est un monstre, un démon dans un corps d'ange, il est toxique. Et sur ces mots plus qu'étrange, Lewis s'en va, me laissant en plein milieu du couloir, encore perdue.
Il me faut quelques instant pour reprendre mes esprits et reprendre ma marche. Pourquoi m'a-t-il dit cela ? Est-ce la vérité ?
Je ne pense pas, il a tellement était bon et gentil avec moi, ça doit sûrement être le prince Byron qui a ordonné à tout le monde de me donner de fausses informations sur lui. Il est tellement jaloux et possessif, alors que je ne suis qu'une pauvre petite esclave...
La porte grise des cuisines est entre-ouverte alors je la pousse lentement et lange un petit "bonjour", les réponses sont nombreuses, les cuisines sont pleines de petits gens qui s'affole à préparer le dîner de ce soir, je me mets alors vite à la tâche, me disant que les remèdes médicaux des infirmières fonctionnent merveilleusement bien.
J'entends des commérages sur la "mauvaise" soirée qui risque d'arriver ce soir, sur le retour de Arthur, sur Alyhia, cette folle.
Maintenant que le dîner a commencé, je prends le premier plateau pour entre dans la salle, c'est vraiment étrange ces substances qu'elles m'ont donné pour mes soigner, cela marche vraiment beaucoup car malgré que mon dos soit toujours blessé, je ne ressens pratiquement la douleur. Je n'avais jamais eu droit à ce genre de remède, étant esclave. Que je suis d'ailleurs toujours...
Je m'avance vers la table composé du roi qui aborde un grand sourire face à ses invités, la reine qui, inexplicablement, ne sourit pas. Les jumelles toujours aussi pertubatrices, Dyson que je n'ai pas vu depuis longtemps est également là, Jarod malheureusement, ainsi que Lewis et surtout le prince Byron, les quatres garçons ne sourient pas non plus. À côté de l'héritier du trône se trouve cette aliénée de Alyhia, qui me lance un regard mauvais lorsque je rentre mais sourit bêtement quand elle porte ses iris verts sur le prince, crétine va.
Malgré que je ne supporte pas cette fille, je la trouve tout de même assez belle, de long cheveux bruns descendent en cascade dans son dos, recouvert d'une belle robe en soie noire, accompagné de son maquillage mais bien réalisé qui fait ressortir ses yeux verts.
J'aperçois également du coin de l'oeil le fameux Arthur, et en dépit de toutes les interdictions que j'ai eu par le prince ainsi que les avertissements directs ou indirects, je lui rends son sourire et repart en cuisine.
Je ne vois vraiment pas pourquoi ils ne l'aiment pas et pensent que cet homme est mauvais. Effectivement il est très beau de l'extérieur, néanmoins je peine à croire que de l'intérieur, c'est un monstre, car il m'a tout de même aider contre cette fille gravement atteinte et paranoïaque.
La carafe luxueuse remplit de vin se trouve assez loin sur le comptoir et je me surprends à ne pas souffrir, encore une fois, lorsque j'ettends le dos pour attraper cette carafe d'argent.
Je souris et remercie pour la millième fois ces infirmières. J'avance donc encore une fois dans ce dîner, qui me paraît très tendu à cause des nouveaux arrivants.
[...]
-Cesse de lui sourire idiotement comme cela ! Elle m'appartient Arthur alors ne la regardes plus ! Grogne le prince Byron lors de ma dixième venue pour déposer les déserts, alors qu'il me lance un regard mauvais pour lui avoir désobéis.
-Byron arrête donc de lui parler comme cela ! Il t'a presque élevé ! Il t'a tout apprit ! Intervient alors le roi qui jusqu'ici, était de très bonne humeur.
Je vois les poings de l'héritier du trône se serrer, ses veines de front ressortir alors qu'une rage entière le consume, tout le monde le regarde et je me suis même arrêter dans mes mouvements.
-Bien-sûr père ! Il lui a apprit les bases pour être un malhonnête, un homme mauvais, un monstre ! Hurle soudainement Dyson surprenant tout le monde présent, principalement son père.
-Dyson ! Que t'arrive-t-il ! Toi aussi il t'a élevé !
-Oui, pendant deux années qui ont été les pires de ma vie, grâce à mon frère j'ai pu avoir un nouvel instructeur et dieu merci, alors sur ce, je vous laisse. Termine le prince avant de se lever sans prendre la peine de manger son dessert et de partir, suivit de sa mère qui essaye de le rattraper, il se trame vraiment quelque chose ici, ou, il s'est tramé quelque chose dans le passé.
Pourquoi sont-il aussi dur avec Arthur ? Qui lui d'ailleurs, n'a pas bouger, et entame son verre de vin rouge, plutôt gêné qu'autre chose.
-Excusez moi mon roi, mais nous allons également quitter le dîner, nous devons parler à Dyson. S'exprime aussi Lewis en se levant tout en lançant un regard mauvais au pauvre homme, suivit également de Jarod qui s'excuse rapidement.
-Voyons que ce passe-t-il ? S'énerve le roi en frappant du poing sur la table, me faisant sursauter, ne comprenant pas la mauvaise tournure de la conversation, et en regardant l'état colérique du prince Byron, je sens que je vais en payer les frais.
-Il se passe que je ne passerai pas plus de temps avec l'ennemi. Claque l'héritier du trône en se levant à son tour, fusillant sur de son regard sombre son père ainsi que Arthur, auquel je souris légèrement, compatissante, avant que le prince ne me prenne le bras pour me faire quitter la pièce avec lui, laissant les deux jumelles seules dans l'embarras.
Pourquoi la famille royale est-t-elle aussi froide envers cet homme ? Pourquoi le roi ne paraît pas porter cet haine envers lui ?
Peut être que je me suis trompée sur eux, le reine qui paraissait si joviale ne l'est peut être pas, et Dyson, ce prince si gentil, si aimable, ne l'est également peut pas ? Ils jouaient tous un jeu alors ?
Une fois seule dans sa chambre éclairée par la faible lumière lunaire, mon oppresseur me tire contre son torse dur pour fondre rudement sur mes lèvres fiévreuse, tout en forçant l'entrée de ma bouche pour débuter une danse endiablée entre nos langues.
Un petit hoquet de surprise est étouffé par ses lèvres chaudes, qu'est ce qu'il lui prend ?
-Pourquoi tu le regardais hein ? Il te plait c'est ça ! Crache-t-il lorsqu'il coupe notre baiser.
-Je.. comment ? Non pas du tout...
-Ne l'approche plus ! Sinon tu finiras enfermée dans ma chambre sur le lit ! Compris ?
Je hoche simplement la tête, hésitante alors qu'il me prend brusquement la taille pour me poser sur la grande commode en poussant le cadre ainsi que la petite lampe.
-Pourquoi portez vous autant de mépris pour cet homme ? Tente-je alors que le prince me serre contre son torse, mon thorax est complétement écrasé, je le regarde droit dans les yeux malgré la pièce assez sombre.
-Porte-tu de l'affection pour ton ancien maître Eric ?
Je frissonne à ce nom, en repensant à toutes les punitions que j'ai pu avoir avec lui, les coups que j'ai recu, malgré tout, les corrections du prince Byron sont beaucoup plus dures...
-Non.. mais je ne vois pas le rapport.
-Moi, je le vois. Déclare-t-il sèchement avant de me tirer les cheveux pour m'obliger à me cambrer légèrement pour pouvoir capturer mes lèvres charnues.
Quel est le rapport entre la relation de Eric et moi avec Arthur et le prince ?
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Chapitre légèrement plus court que les autres, l'inspiration me manque peut être.. ?
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