7 - Invités machiaveliques
-Aucune erreur pour l'instant, félicitations, cependant il te reste encore ce soir à passer. Me prévient le prince en me tournant autour alors que j'ai commencé mon ménage, péniblement, je lui jette parfois quelques regards de biais pour voir si il n'est pas trop près de moi.
-J'ai fini votre altesse.. je peux rejoindre mes quartiers ? Souffle-je en baissant les yeux tandis qu'il se positionne devant moi me surplombant de sa grandeur, devant le personnel royal j'ai beaucoup plus d'assurance mais dès qu'il s'agit de lui, je perds toute confiance en moi et devient totalement soumise.
-Tu ne veux pas rester t'amuser un peu ? Sourit l'homme en prenant une mèche de mes cheveux entre ses doigts, affolée, je relève les yeux pour les plonger dans son regard sombre, j'entre-ouvre la bouche ne sachant quoi répondre, est-ce un piège ?
-Comment fais-tu pour être si belle malgré ton rang... Souffle-t-il dans ses dents en passant son pouce sur ma joue pour caresser ma taille de son autre main, il me détaille, de bas en haut, lentement, étrangement.
Lui aussi il n'est pas si moche...
Je ne sais même plus ce que je dis, je me ressaisis en posant ma main sur son poignée, à ce contact, je frémis discrètement et le coupe de ses pensées malsaines envers moi, envers mon corps.
-Votre altesse, je pourrai rejoind..
-Eh bien fuis moi. S'emporte le prince Byron en me lâchant soudainement tout en me repoussant, il ouvre ensuite violament la porte alertant les gardes positionnés devant la porte qui passent leurs têtes, voulant voir si leur futur roi était en danger.
Je ne me fais pas prier, je prends rapidement mon chariot puis pars enfin de cette chambre. Qu'est ce qui lui a prit ? Il paraissait si perturbé et, je ne sais quoi. Sa réaction était très étrange, je suis perdue.
Soudainement, mes mains tremblent autour des poignées, si il y est énervé je vais surement m'en prendre plein la tête...
Je lâche la poignée et me retourne pour avancer vers la porte, les gars se positionnent subitement devant moi pour faire barrage, je fronce les sourcils.
-Laissez moi passer...
-Non, le prince Byron t'a congédié, retourne dans tes quartiers. Dit l'un d'eux en me fixament.
Je n'ai pas envie de perdre du temps, cependant je sais très bien que je ne fais pas le poid contre ces deux grosses brutes en sachant qu'il y en d'autres devant chaque portes, c'est tellement bien garder, de plus, la fatigue et la faim se font ressentir, je dors si peu et mange si peu. La douleur aussi. Alors j'utilise le dernier recour, la voix.
-Votre altesse Byron ! Hurle-je plusieurs fois alors qu'un garde se jette sur moi pour poser sa grande main sur ma bouche et son autre main sur ma gorge tout en la serrant pour me faire taire.
-Lâchez là immédiatement. Lance une voix rauque derrière l'homme, il obéit immédiatement et bafouille des excuses.
À l'encadrement de la porte, j'observe le prince Byron chuchoter quelque chose à l'oreille de l'autre garde qui hoche plusieurs fois la tête avant de partir accompagné d'un autre homme ainsi que le garde qui m'a sauté dessus.
Mon maître pose ensuite son regard lourd sur moi alors je baisse les yeux en m'approchant de lui timidement, peureuse. Je deglutis avant de commencer à parler.
-Pardonnez votre majesté mais.. je voulais venir vous présenter mes plus plates excuses pour vous avoir contrarié précédemment... Murmure-je doucement pour ne pas le contrarier encore plus tandis que je joue avec mes doigts, preuves du stress.
J'ai l'impression d'attendre des heures avant d'entendre sa réponse, j'espère que je n'ai pas fait une erreur en faisant cela.
-Très bien, retourne dans tes quartiers maintenant. Lâche-t-il avant de pivoter et d'entrer dans sa chambre me faisant sursauter au claquement de porte.
Ça ne me dit toujours pas si je vais subir un châtiment ou non. Toujours la boule au ventre, je reprends possession de mon chariot et retourne dans mes quartiers, les questions bouillant mon cerveaux.
[...]
-Ce soir tu ne seras dans la salle à manger principal, le prince Byron reçoit des invités alors il sera dans sa salle personnel, tu auras les indications part les gardes. M'annonce une autre esclave en me toisant du regard, froid, avant de tourner les talons pour partir je ne sais où.
Des invités ?
Je ne sais pas non plus si c'est une bonne ou une mauvaise nouvelle. Cette après midi j'ai pu revoir Kayla, elle était radieuse, la compagnie des deux petites filles m'a l'air d'être plus agréable que celle du prince...
Je suis contente pour mon amie, elle m'a dit que les deux servantes l'avait pousser à aller rendre visite au prince Byron avec les deux princesses pour lui demander d'être la servante de ses soeurs, elle n'ose pas encore, je lui ai dit d'attendre encore un peu pour être sûre.
Après avoir dîner, si on peut dire ça comme ceci à vu de la quantité de nourriture se trouvant dans le bol, je sors des quartiers et me dirige craintivement vers un groupe de soldats qui parlent entre eux et leur annonce la situation, l'un des hommes reprend son sérieux et mordonne de le suivre, ce que je fais.
La marche réveille toujours mes douleurs de mon dos ainsi que de mes fesses, cependant j'essaye de ne pas y penser, enfin, je n'y pense pas du tout. Je suis focalisée sur cette soirée, qui s'annonce mouvementée, je suppose.
On s'arrête devant une petite salle, il ouvre la porte, la pièce est petite, il y a un canapé, un bureau et une chaise, avec dessus une robe.
-Sa majesté Byron veut que tu enfiles cette robe, rapidement. Dit-il simplement en faisant pression sur mes épaules pour me pousser à l'intérieur et refermer la porte. Le front plissé je m'avance vers cette robe et la prend dans mes mains.
C'est une robe bustier simple, noire, courte, qui doit sûrement m'arriver à mi-cuisse. J'enlève difficilement mon vêtements et enfile donc cette robe, qui me colle à la peau et qui moule mes fesses meurtries ainsi que ma poitrine menue, pourquoi dois-je mettre cette robe ?
J'aperçois également une petite paire de chaussure, simple également, elles ne sont pas là par hasard alors je les mets et resors timidement de cette pièce.
-Bien, suis moi. Reprend le garde en reprenant sa marche en jetant un oeil à sa montre.
Je suis le pas, en baissant ma robe sur mes cuisses, j'étouffe avec cette robe. Je m'approche du garde et relève la tête.
-Ma robe de service est restée dans la pièce alors..
-Alors tu l'a récupérera lorsque tu auras fini ce service ci.
Je retourne en retrait en disant des paroles incompressible dans mes dents face à son manque de politesse. Pourquoi les gardes sont si froid... Peut être parce que je ne suis qu'une esclave, c'est sûrement ça.
On arrive devant une grande porte, des rires graves proviennent de l'intérieur. Le garde toque fortement avant d'ouvrir les deux portes. Il entre et s'incline légèrement.
-Majesté, messieurs, votre esclave Cristal est arrivée, bonne soirée. Annonce-t-il pour ensuite me dire d'entrée, ce que je fais. Ses soudaines formes de politesse me font sourire intérieurement, quel hypocrite.
Lorsque les portes claques et le silence règne, je deglutis et relève les yeux vers la table pour parcourir les personnes qui s'y trouvent.
Étonnement, il n'y a que trois hommes, je m'attendais à voir plus de personnes. Il y a bien évidement le prince Byron attablé avec deux autres personnes, un blond au regard clair et malicieux, ses lèvres pulpeuses forme un sourire en coin en me voyant et pour finir il y a un brun au yeux verts avec un demi-sourire, me dévisagent sans gêne. Les trois portent presque le même vêtements, une espèce de costume que portent les généraux royaux en rentrant d'une guerre, ses deux jeunes hommes ont également la même carrure que le prince.
-T'avais raison Ron, elle est vachement bien gauler ton esclave. Lance le blond en ricanant accompagné du brun, sans honte de le dire bien haut bien fort, sous le sourire en coin et le regard prédateur du prince Byron.
Je ne sais même pas quoi penser de ça, quel manque de politesse ! Où est l'éducation du rang royal ?
-J'ai de bons goûts, Jarod. Répond simplement le futur roi en buvant son verre de whisky - je pense - d'une traite.
Le fameux Jarod se lève de sa place pour venir s'approcher de moi, d'un pas lent, me laissant appréhender ce qu'il va se passer, toujours dans mon silence les yeux rivés sur son sourire malicieux.
-Enchanté je suis Jarod, le meilleur ami de ton très cher maître que tu dois adorer ! Rit le blond en posant une main sur mon épaule tout en insistant sur le mot adorer.
-J'ai comme l'impression que tu m'as oublié, je suis également ici moi, on forme un trio je te rappelle. Se plaint le brun qui se jette sur le dossier de sa chaise le verre à la main, avant de regarder le prince en souriant.
-Je confirme, eh bien, je te présente Lewis, me présente Jarod avant de chuchoter, mais il n'est pas important.
-J'ai entendu. Grogne le fameux Lewis en sirotant son verre. Je pose les yeux sur Jarod qui me rapproche soudainement de lui.
-Je peux toucher ? Demande le blond en tournant la tête vers son ami, sa main se trouvant sur le côté de ma poitrine.
-Nan, elle est moi Jarod. Interdit le prince Byron à mon plus grand bonheur, je le regardes pour le remercier du regard.
Je sais maintenant que je me trouve dans une pièce, avec un trio pervers et cruel, sûrement que les deux là sans aussi sans pitié. Où suis-je atteris ?
L'homme au yeux bleus me lâche déçu du refus, le prince Byron me fait signe de m'approcher de lui, j'obéis toujours en silence, j'ai l'impression d'avoir perdu ma voix qui était déjà bien amochée après mes cris d'hier. Il me prend d'un seul coup la taille pour m'attirer sur ses genoux, je retiens un gémissement de douleur.
-Ce sont mes amis d'enfances, premièrement n'essayes pas d'attirer leur pitié ça ne marchera pas ils sont exactement comme moi et deuxièmement, ne me déçois pas devant eux. Chuchote l'héritier du trône à mon oreille avant de me serrer contre lui pour montrer à ses deux amis que je lui appartiens.
Je frissonne en entendant ses propos qui me confirment bien que ces deux hommes sont les stéréotypes de mon tortionnaire derrière moi, qui me maintient comme si sa vie en dépendait.
Ma tête est baissée et mes yeux sont fermés. Je suis tellement fatiguée, fragile, je n'en peux plus d'être utilisée et manipulée comme un jouet par un prince sans pitié.
Ils reprennent leurs discutions, les sujets de la guerre, des stratégies et des femme tournent en boucles, tandis que je ne vois pas l'intérêt de ma présence, il voulait me "présenter" ? C'est inutile.
-Vas nous servir trois autres verres, il y a bar au fond de la salle. Murmure le prince toujours à mon oreille, laissant ses deux amis discuter ensemble. Il provoque une légère pression sur mes hanches pour me lever de ses jambes et je m'empresse de mettre les trois verres sur le plateau pour partir au bout de la salle, fuyant ces trois monstres.
Je prends la bouteille de verre et remplis les trois verres, en entendant leurs trois rires suites à des propos malsains, je soupir alors qu'une idée me traverse l'esprit.
Après avoir jeté un coup d'oeil derrière moi pour voir si ils ne me regardaient pas, je bois plusieurs grosses gorgées du liquide qui est effectivement du wisky qui me brûle la gorge, la soirée risque de ne pas être très avantageuse et agréable pour moi, alors je préfère avoir l'esprit ailleurs qu'ici.
Je repose doucement la bouteille, qui était pleine de plus de la moitié et qui est maitenant vide, quelle descente j'ai en ma possession...
[...]
Je maudis au plus profond de moi l'alcool qui se trouve dans mon sang. Je n'ai pas l'habitude de boire. Ce qui signifie que ces gorgées me rendent presque ivre. C'est ce que je voulais mais pas dans ce sens.
Les allées et venues avec le plateau pour remplir leurs verres sont une épreuve pour moi. Je titibe plusieurs fois manquant de tomber, et à moins qu'un miracle est rendue aveugles les hommes, je suis quasiment sûre qu'ils voient mon état, même si ils ne font aucuns commentaire dessus, ils le savent. J'appréhende la réaction du prince Byron lorsque l'on sera seul.
D'ailleurs, eux aussi ne sont plus très sobres, surtout l'homme qui s'amusent bien à malaxer mes formes. Mes fesses me font toujours mal et j'ai l'impression que ma poitrine va sortir de ce vêtement qui me serre beaucoup trop.
Je sens la main du prince passer sur ma cuisse pour venir en dessous de ma robe et approcher dangereusement de mon entre-jambe. Malheureusement, mon état m'empêche de refuser cela, et même si j'étais en état, mon statut d'esclave ne m'en donne pas le pouvoir. La seule plainte est un petit hoquet de surprise, n'alertant même pas les deux jeunes hommes qui se penchent sur la table pour écouter leur dire qui m'ont l'air secret.
-C'est ça quand on boit, on est plus maître de ce que l'on fait, quel dommage. Se moque le futur roi toujours à voix basse, et dur, il paraît énervé, à cause de moi, encore. Sauf que là, je peux comprendre...
-Par..pardo.. Bute-je en ayant du mal à parler, cependant je n'ai pas le temps d'essayer de finir car il me coupe.
-Ferme la, tu m'as déçu, tu mérites une correction. Déclare-t-il avant d'enlever sa main pour me lever, je tiens difficilement sur mes jambes et j'avoue être rassurée lorsqu'il se lève à son tour pour me maintenir.
-Jarod, Lewis, mon esclave m'a beaucoup déçu ce soir, elle s'est permise de boire dans une de mes bouteilles, vous êtes d'accord qu'elle mérite une sanction, que proposez vous ? Demande mon tortionnaire bien haut bien fort de façon théâtrale, tandis que je passe du stade rassurée au stade apeurée, je m'agite quelque peu sans grande force, je n'y arrive pas.
Les deux amis se toisent un instant du regard avant que le blond se tourne vers nous, sourire en coin qui ne me dit rien qui vaille.
-Le martinet serait approprié dans ce genre de situation.
Je m'étouffe intérieurement, un martinet ?!
Finalement, c'est plutôt Jarod que j'ai envie d'étouffer.
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