6 - Dure sanction
Mes mains tremblent, ma lèvre est mordillée à sang, mon souffle est saccadée, mes jambes sont du cotons alors que mon coeur palpite.
Je marche le long du couloir avec mon chariot, sur lequel je m'appuie pour ne pas tomber, les gardes me dévisagent car j'ai l'air de partir en enfer, et c'est le cas.
Même le poing qui frappe sur sa porte ne se fait pas entendre, mais assez pour que lui, l'entende, et ouvre vivement la porte, un air malsain dans les yeux et un sourire pervers.
Je n'ai pas le temps de réagir que le chariot reste à l'extérieur, tandis qu'il m'attrape le bras pour me tirer à l'intérieur. Il ne perd pas de temps.
-Déshabille toi, entièrement. Ordonne le prince en enlevant sa chemise, dévoilant son torse musclé, imposant et légèrement blessé par la guerre à quelques endroits.
Je relève les yeux vers lui, pour lui transmettre ma détresse, la peur que j'ai d'être ici, la boule qui noue mon estomac, mais ça le fait encore plus sourire, sadique.
J'obéis alors, enlève mes vêtements, c'est à dire ma robe et mon seul sous-vêtement et ce sentiment d'être démunie s'amplifie, et encore plus lorsqu'il s'approche de moi pour me prendre par la taille et me coller à son torse chaud.
Le prince Byron me touche, me caressent étonnement, me malaxe, me pince lorsque ma peau n'est pas assez fine, il découvre mon corps comme si c'était la première fois qu'il voyait une femme, alors que je suis sûre qu'il en a vu des tonnes de corps...
-Ne comptes pas sur mon frère pour t'aider, il a ordre de ne plus t'approcher, et aujourd'hui, il est partit faire une petite balade avec sa fiancé, alors arrêtes de penser à lui.
Étrangement, sa voix rauque et son regard dur montre légèrement de la jalousie. Et je sais très bien qu'il l'est. Il est jaloux de son frère, et de beaucoup de choses qui reposent sur son frère.
-Et puisqu'il a décidé d'intervenir hier, tu vas en payer le prix fort, cela fait 4 jours que je n'ai pas touché une femme, alors je vais en profiter. Grogne-t-il tel une bête en chaleur avant de me retourner pour m'allonger sur le ventre, sur son lit.
Je l'entends baisser rapidement son pantalon ainsi que son sous-vêtement. Avant de sentir son corps contre le mien, ses mains malaxent mes fesses déjà bien rougis, remontent le long de mes hanches ainsi que de ma taille pour finir sur ma poitrine. Je sens enfin son sexe déjà dur et dressé d'excitation contre mon postérieur.
Je frissonne et ferme les yeux. Et je fais ce qu'il ne faut pas faire.
-Arrêtez...
Ça sonnait plus comme un supplice, une prière. Mais bien-sûr, il le prend mal, très mal.
-J'espère que tu vas bien avoir mal. Claque le prince en écartant soudainement mes fesses pour pousser sur l'entrée, il est en train de me prendre par l'arrière !
Lorsqu'il donne le premier coup de rein pour entrer entièrement en moi, j'ai l'impression qu'il va m'arracher la peau, je hurle de douleur et serre les draps pour éviter de pleurer.
Mon bourreau s'acharne sur moi, il ne me laisse pas une seconde de répit, alors qu'il m'attrape les cheveux pour ne pas que je bouge de trop et il pose son autre main sur ma hanche pour la même raison.
Je n'arrive plus à tenir et explose en larme, tandis qu'il gémit de plaisir, ça me dégoute. Le prince s'approche de mon oreille tout en continuant ses coups de reins énorme qui m'arrache la chaire.
-C'est tellement bon de t'avoir sous moi. Soupir-t-il en redoublent ses assauts alors que je plonge ma tête dans les draps pour éviter de faire trop de bruit, je n'en peux plus.
Cela dure encore pendant longtemps, j'ai l'impression que cela fait des heures de souffrance et lorsqu'il se retire enfin de moi après avoir déversé son liquide, j'ai l'impression d'avoir encore sa chose en moi, mon corps retombe entièrement sur le lit moelleux.
J'ai arrêté d'hurler depuis longtemps, je n'en avais plus la force, j'ai perdu ma voix et mon peu de courage de m'opposer à ce monstre, mon visage est trempé de l'eau qui a coulé de mes yeux.
Je l'entends enfiler son pantalon, me laissant ici, mon souffle faible et mes yeux entre-ouverts prouve mon désespoir. Je pousse un gémissement de peur quand je sens ses mains attraper mes hanches pour me tirer vers lui et me mettre debout.
Le futur roi est obligé de me maintenir contre son torse pour éviter que je ne tombe alors que je sens le liquide couler contre mes cuisses endoloris, il passe ma robe par dessus ma tête et me r'habille avec douceur ce qui contraste avec ce qu'il vient de me faire.
-On va aller prendre un bain... Murmure-t-il encore doucement avant de me porter car il sait que je n'arriverai pas à marcher.
Mon rythme cardiaque s'accélère après cette nouvelle, je suis sûre qu'il va encore me faire du mal dans cette salle, la dernière fois il m'avait bien fait comprendre son avis, je m'agite légèrement dans ses bras cependant il n'a pas l'air de le remarquer, je suis si faible que ça ?
Le rouge me monte aux joues et je cache ma tête contre son torse quand nous sortons. Les gardes ont dû entendre mes hurlement, j'ai honte. Alors que lui, il sourit fièrement et marche jusqu'à cette salle où se trouve le bassin.
Je retrouve la chaleur, la fumée, la beauté et la grandeur des lieux. Le prince Byron me repose sous ma grimace et retire ma robe et son pantalon, je ne préfère rien dire même si j'aurais envie de partir en courant loin de lui, je ne pourrais aller nul part avec la douleur que je ressens.
Il me reprend encore dans ses bras musclés et chaud pour entrer dans l'eau, étrangement, ce bain que je voulais en aucun cas prendre me soulage soudainement.
Mes jambes se transforment en coton lorsque le prince me pose, il est obligé de maintenir mon dos contre son torse pour éviter que je ne me laisse couler, je suis si épuisée.
Je ne l'avais pas vu, mais il a prit l'éponge avant d'entrer dans le bassin. Il la passe sur mon corps, lentement, très lentement, ce sont presque des caresses, agréables, il insiste malgré tout sur mon dos et sur mes fesses pour soulager la douleur la plus intense.
-Tu vois, quand tu es obéissante, tu es récompensée... Sussure doucement l'homme derrière moi en laissant son éponge flotter pour me retourner contre lui.
-Votre altesse... Supplie-je faiblement, j'ai tellement crié, je n'en peux plus. Je sens encore son sexe contre le mien, je perds espoir, ma tête commence à tourner, mon maître bouge ses lèvres cependant je n'arrive pas à entendre ce qu'il dit, et sombre dans un sommeil lourd.
[...]
Le matelas confortable me fait légèrement sourire, ai-je rêvé ? Me serais-je assoupie dans le lit de mon maître Eric ou tout simplement sur le canapé ? J'ouvre les yeux, la lumière m'éblouit, serais-je revenue chez moi ?
-Ne prends pas l'habitude de dormir ici, c'est simplement car je t'ai épuisé alors je t'ai offert ceci en cadeau. Chuchote soudainement la voix rauque du prince Byron à mon oreille, je perds mon sourire, ce n'était pas un rêve.
Lorsque je retrouve enfin la vue, je le vois près de moi, la tête plongée dans mon cou, déposant des légers baisers humides, cette douce proximité me fait rougir quand je vois que sa main caresse mon bas ventre, toujours nu.
-Merci.. Votre majesté.. Souffle-je en essayant de me redresser, je grimace, des courbatures et douleurs vives se font ressentir dans mon dos et mes fesses.
-En tout cas je vais bien rire lorsque tu vas devoir marcher devant ma famille pour nous servir. Ricane le prince sans scrupule, je pensais qu'il allait au moins me permettre de me reposer juste aujourd'hui, apparemment non.
-Je.. travaille aujourd'hui ? Essaye-je tout de même en le regardant dans les yeux, essayant aussi de l'amadouer, cela risque probablement d'échouer à vu de son sourire en coin.
-Bien-sûr que oui, cela va être drôle. Et je te préviens qu'à la moindre erreur ou bêtise ou maladresse de ta part, comme par exemple renverser un plateau, tu seras sévèrement punie.
Je frissonne de peur, après cet instant de douceur de courte durée, revoilà le monstre. Je baisse les yeux, mais n'acquise pas, à quoi cela servirait ?
-Votre altesse, j'ai du mal à me lever, alors marcher ça sera encore pire... Continue-je tout de même, en relevant les yeux vers lui.
-Cela m'importe peu, allez, retourne dans tes quartiers.
Sa voix est sérieuse, il ne plaisante pas, il va vraiment aller me laisser travailler comme cela, alors que c'est à cause de lui et lui seul que je me retrouve dans cette état. En une seconde, le prince Byron est passé de l'agneau doux à la bête qui sommeille en lui.
Avec difficulté, je me relève en poussant des gémissement de douleur, je ne retrouve pas de culotte alors je remets simplement ma robe sous son regard insistant. Je reprendrais un sous-vêtement lorsque je serais dans mes quartiers, j'espère que Kayla ne s'est pas trop inquiétée, la connaissant...
-Il est bientôt 12h00, après le déjeuner, tu viendras nettoyer ma chambre. Lance-t-il au moment où j'ouvre la porte, j'acquise et sors enfin pour de bon, je peux maintenant respirer normalement. Malgré tout, je sais que cette journée ne sera pas reposante, et je suis quasiment sûre que cette après-midi, il ne va pas me laisser tranquille.
Dans les couloirs de cet énorme château, je boîte, à chaque pas, j'ai l'impression que sa chose est encore en moi, la douleur est toujours là, c'est affreux, il ne m'a même pas demandé mon avis, je sais bien que je ne suis qu'une esclave cependant je suis tout de même un être de Menyphis, tout comme lui.
C'est clair que me comparer à lui est impossible, tout d'abord car lui c'est un futur roi de la cité la plus puissante de ce monde et moi je ne suis qu'une esclave parmit tant d'autre, une simple fille sans défense et faible. Ensuite, car lui c'est un homme plutôt comparable à un monstre, une bête sauvage, un être sans coeur, qui aime la souffrance des autres tandis que moi, je suis plutôt dans la case des personnes qui s'aident les uns les autres, qui aimerait faire plus qu'aider mais qui ne peut pas à cause de ce fichu rang que l'on m'a imposé.
Je sors de mes pensées en entrant dans mes quartiers, je retourne plusieurs esclaves mais n'y prêtent guère attention. Néanmoins, je remarque tout de même l'absence de mon amie, où est-elle ?
-Si tu cherches la blondinette laisses tomber, elle passe désormais tout son temps avec les deux princesses, la veinarde. Me lance une brune en buvant un verre d'eau.
Je hoche simplement la tête et pars sur mon lit, j'ai réussi, j'ai enfin réussi à faire quelque chose de bien dans ce château entouré de tous ces faux gens, barbares et cruels.
Maintenant que Athénaïs et Isis passent leur temps avec Kayla, le prince Byron ne pourra plus lui faire du mal, j'ai bien remarqué lorsque je servais les repas l'attachement qu'il avait pour ses petites soeurs - je pense que ce sont d'ailleurs les seules à qui cet homme porte de l'attention - ce qui nous amène à conclure sur le fait qu'il ne va pas s'en prendre à quelqu'un qui "compte" pour ses soeurs, l'attachement peut changer beaucoup de chose.
Un petit sourire s'étend sur mes lèvres, petit mais tout de même là, c'est aussi le seul que j'arrive à décrocher de la journée...
[...]
Une goute de sueur perle le long de mon front, une seconde dans ma nuque, mes jambes tremble, mon dos me fait souffrir tandis que mes fesses sont engourdies.
Le plateau lourd dans mes mains n'arrangent pas les choses, je m'avance prudemment et avec peur de tout faire tomber, je suis concentrée sur chaque pas douloureux que je fais, sous les regards de quelques personnes, la cour royale entre autre.
Lorsque je pose le plateau argenté, je pousse un léger soupir de soulagement, je ressens surtout le regard lourd du prince Byron, il me fixe. Tous mes aller et retour. Il m'observe. Attend que je fasse une erreur pour pouvoir me punir. Cependant je n'en fais aucune, à mon plus grand bonheur, jusqu'à la fin du repas.
Le second stress de la journée est quand je traverse les couloirs avec le chariot, direction la chambre de mon tortionnaire, cela me vaut une crise de panique intérieure.
Mes phalanges serrent tellement cette pauvre poignée que mes doigts en sont devenus blanc et commencent à fourmiller.
Après avoir vu ma carte, l'un des deux gardes ouvre la porte, je pousse le chariot et m'appuie dessus, ma respiration se coupe et quand je croise son regard, je le vois sourire en coin alors que la porte claque derrière moi.
Je n'ai jamais eu autant peur de quelqu'un.
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Hey tout le monde ! J'espère que mon histoire vous plait pour l'instant et que vous ne jugerez pas trop vite Byron..
Sur ce, à bientôt pour un prochain chapitre, n'hésitez pas à voter ou commenter !
Bisous.
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