Dès que le prince Byron commence à être plus audacieux dans ces attouchements, je m'agite légèrement et le repousse.

-Te souviens tu de ce que je t'ai dis ? Si tu essayes de résister j'irais faire un petit tour avec Kayla, ta chère amie. Sussure mon maître près de mon oreille, je jubile intérieurement, il ne le sait pas encore, mais ce moyen de pression ne marche plus sur moi.

-Et moi j'ai dis que je ne veux pas...

Étonné, il se recule légèrement avant d'aborder un sourire en coin, machiavélique, il pose sa main sur ma nuque pour plonger sa tête dans mon cou.

-Crois tu vraiment que mes soeurs vont pouvoir changer quelque chose au sort que je lui réserve ? Je suis le futur roi Cristal, le futur homme le plus puissant de ce monde, mes soeurs ne pourront pas changer son sort, et toi non plus.

Mon sang se glace, je n'avais pas prévu cette réaction de sa part. Il sait, il sait la solution que j'ai tenté pour déjouer ses plans malsains. Et malheureusement, j'ai échoué.

-Votre majesté.. je.. Ne lui faites pas de mal, c'est moi qui est fautée... Begaye-je ne sachant plus quoi dire pour éviter qu'il ne s'en prenne à mon amie, qui ne se doute de rien.

-Effectivement, c'est toi qui est en faute dans l'histoire, que vais-je te faire pour te punir ? Demande-t-il d'une voix dangereusement calme, je deglutis difficilement et ferme les yeux.

Ses mains glacée remonte ma robe jusqu'en haut de mes fesses pour pouvoir passer ses doigts dans mon dos. La fraîcheur m'obligeant à encore me cambrer, ma poitrine menue se retrouve collée contre lui et il continu de remonter ma robe jusqu'à découvrir mes seins, je crois qu'il les a assez vu pour pouvoir être trop gênée, cependant, je rougis tout de même.

-S'il vous plait votre altesse...

-Non, tu la ferme, tu me dois respect et obéissance. Et je te rappelle que ton corps m'appartiens entièrement ! Râle le prince en posant un main sur mon sein le faisant pointer dû au froid.

-Tu m'appartiens corps et âme, ta bouche, ton visage, tes cheveux, commence l'héritier du trône en passant sa main sur les endroits cités, ta poitrine, ta taille, tes hanches, poursuit le prince d'une voix pleine de désir tout en continuant sa trajectoire, et pour finir, cela aussi, ça m'appartiens. Termine-t-il en passant sa main dans ma culotte pour poser un doigt sur mon bouton de plaisir, me faisant frissonner de tout mon être.

J'ai échoué, j'ai perdu la partie, il a gagné en déjouant mes plans. Kayla n'est plus protégée, elle ne l'a jamais été...

Mon bourreau me foudroit soudainement du regard en insérant deux doigts en moi me faisant gémir de douleur, je pose alors une main sur son bras pour le faire disparaître de mon entre-jambe cependant la pression que j'émet est beaucoup trop faible pour la force de brute qu'il possède.

-Ne résiste pas ma belle esclave, sinon je t'attacherai au lit pour te prendre brutalement, à ma guise. Poursuit-il d'un ton menaçant me faisant hoqueter de surprise alors que le prince rajoute un doigt pour les bouger rapidement, il a beaucoup du mal, je suis sèche.

Le prince Byron continu ses mouvements en moi de plus en plus dur et rapide, je grimace en serrant fort son bras pour éviter de faire le moindre bruit et l'énerver, lui, il sourit, moqueur.

Monstre.

Où est passé l'homme calme de tantôt ?

Soudainement, quelqu'un toque à la porte, me sauvant de cette torture. Le prince grogne en jurant, il retire sèchement ses doigts me faisant sursauter et il me descend de la commode, mes jambes se sont transformées en coton tandis que mon souffle est court.

-Qui est-ce ? Claque durement le prince en tournant la tête pour tendre l'oreille.

-Ton père, Byron. Dit le roi derrière la porte, attendant l'autorisation d'entrée, ce futur roi a autant de pouvoir que ça ?

-Je suis occupée, repasse demain. Ordonne son fils toujours aussi contrarié contre lui pendant que je replace discrètement ma robe, les joues rouges.

-C'est important.

J'entends le futur roi grogner et il se place devant moi tout en me maintenant par la taille et se penchant vers mon oreille.

-Tu as pour ordre de rester dans mon lit et de m'attendre, si tu désobéis, tu sais qu'elle est la sanction qui t'attend. Murmure-t-il en me frappant soudainement le postérieur me faisant avancer en sursautant, pour me coller à lui.

-Ou-oui votre majesté...

Il hoche la tête avant de se tourner pour quitter la pièce et rejoindre son père dans une discution qui promet d'être sérieuse, alors que moi, je traîne doucement les pieds jusqu'au lit pour m'allonger, espérant ne pas me faire réveiller brutalement par le prince ou la folle d'Alyhia, quand j'y pense...

[...]

Un petit grognement se fait entendre ainsi que deux bras puissant me resserrent provoquant mon réveil à demi-aimable.

Étrangement, la chaleur humaine et puissante devant moi me réchauffe de l'intérieur et de l'extérieur, alors je me rapproche de cette source pour passer mes petits bras frêles autour.

-Agréable comme réveil. Sussure le prince à mon oreille d'une voix endormie et éraillée.

J'ouvre doucement les yeux, observant son visage encore paisible du matin, ainsi que ses petits iris sombre me scrutant, il sourit, pour une fois, sincèrement, sans arrière pensées mesquines ou perverses.

-Je ne le trouve pas non plus très désagréable.. Dis-je en baissant la tête sur son torse nu, pensant à mon matelas dur et sale qui m'attend toujours dans mes quartiers.

En premier lieu, je remarque alors qu'il n'y a pas que son torse de nu, mais tout son corps. En second, je constate que je suis complètement collée à lui.

Tout en poussant un hoquet de surprise, je me recule rapidement pour me dégager de son emprise et me lever, il me regarde cette fois ci un sourire en coin.

-Vous dormez nu ?! M'exprime-je en descendant ma robe au maximum pour qu'elle m'arrive au niveau de mes genoux.

-Baisse d'un ton tout de suite Cristal ! Je fais tout de même ce que je veux chez moi ! S'emporte le prince en se levant du lit, sans aucune gêne tandis que je ferme les yeux, si fort que mes paupières me font mal, la pudeur n'existe pas dans cette chambre apparemment.

-Veuillez m'excuser. Murmure-je cette fois ci plus calme en r'ouvrant les yeux une fois qu'il a mis quelque chose pour couvrir le bas de son corps.

-On va prendre un bain, maintenant. Ordonne-t-il toujours aussi énervé, je me félicite de l'avoir contrarié, bravo, qu'elle cruche je suis. Il était pourtant si paisible en se réveillant.

-Bien. Réponds-je rapidement en le suivant, je ne veux en aucun cas augmenter sa mauvaise humeur.

[...]

La douleur prend possession de mon corps lorsque je rentre en contact avec l'eau, les remèdes des infirmières s'estompent peu à peu et je ne suis pas sûre que le prince va m'autoriser à retourner les voir.

Malgré tout, je préfère essayer, doucement, en m'approchant de lui pour coller mon corps à son torse musclé et imposant, posant mes petits mains sur ses pectoraux. J'ai remarqué que le prince Byron aime le contact corporel.

-Votre altesse.. j'ai une requête.

L'héritier du trône se retourne vers moi, silencieux cependant curieux, en posant ses grandes mains sur ma petite taille fragile, en plongeant son regard sombre dans le mien, claire.

-J'aimerai retourner à l'infirmerie, pour les douleurs... Demande-je toujours aussi timidement, appréhendant sa réponse, que j'espère positive.

-Je vais y réfléchir.

Je suis abasourdie par sa réponse, bien que l'audace de lui demander et l'envie étaient là, je ne m'attendais pas à ce qu'il "réfléchisse" mais plutôt qu'il refuse de suite ma demande. J'acquise d'un hochement en fixant la musculature de son torse.

Le prince Byron paraît préoccupé dans ses pensées, lors de mes derniers bains avec lui, il était très entrepant avec moi et me toucher sans honte, alors que là, il ne prête guère attention à moi, il ne me regarde même pas. Seul le toucher de ses mains sur ma taille nous lient à cette instant, serait-ce Arthur qui le met dans cet état distrait ?

Peu de temps après, il récupère la grande éponge douce et neuve pour me la donner, encore une fois sans me porter beaucoup d'attention, étrangement, cela me fait quelque chose, je ne sais pas vraiment le déterminer, cependant il y a quelque chose qui me gêne dans ce nouveau comportement dont je n'ai pas habitude de faire face.

-Lave toi rapidement, sinon je le ferais moi même, je n'ai pas le temps de traîner ici. Lâche-t-il en s'éloignant plus loin dans le bassin, me laissant seule derrière lui, compléments perdue avec cette éponge à la main.

Que lui arrive-t-il ?

[...]

-Pourquoi tu me regardes comme ça ? Dépêche toi de t'habiller ! Râle le prince sous mon regard perplexe, je fronce les sourcils et enfile difficilement la robe, il m'aide finalement à la mettre en grognant en cause de ma lenteur.

Le prince Byron vient de m'ordonner de mettre une belle robe, longue et bouffante au niveau des jupons, pour une raison que j'ignore, il ne veut pas que je mette la robe courte de service.

On sort ensuite de sa chambre et il me tire le bras dans les couloirs pour que j'avance plus vite, dans une direction inconnue.

-Pourquoi voulez-vous que je porte cette robe ? Questionne-je en essayant de me dégager en vain.

-Ne feind pas l'innocente, tu as bien le regard que te porte cet ordure d'Arthur sur ton corps, tu m'appartiens. Crache-t-il en prononçant le nom de cet homme.

Comment ça le regard qu'il porte sur mon corps ?

Arthur ne porte aucun regard pervers ou espiègle sur moi, il a toujours été poli envers moi et il m'a apporté son aide sans que je ne lui demande.

On arrive devant une porte que je crois reconnaître et lorsqu'il la pousse nous arrivons dans l'infirmerie, il a donc accepté ma requête...

-Occupez vous d'elle, exige le futur roi aux infirmières qui s'inclinent devant lui, tu me rejoindras dans mon bureau après, j'ai à te parler. Finit-il plus bas avant de me lâcher et de partir d'un coup de vent faisant virevolter son épaisse cape sombre.

Ma poitrine se soulève rapidement dû à mon coeur qui s'emballe, que me veut-il encore ?

[...]

-Cristal ? M'interpelle une voix derrière moi qui résonne dans le couloir alors que je cherche mon chemin vers le bureau du prince Byron.

Je me retourne pour savoir qui m'appelle et tombe face à face avec quelqu'un qui a été fort absent en ce moment, je suis contente de le voir. Néanmoins, je reste sur mes gardes, le dernier comportement qu'il a eu en présence de Arthur m'a paru suspect.

-Prince Dyson. Le salue-je en faisant une légère révérence, je constate que mes douleurs ne sont plus présentes, encore merci aux infirmières que je vais finir par porter dans mon coeur.

-Comment vas-tu ? Tu dois sûrement porter le poid des mauvaises humeurs de mon frère avec la venue de Arthur. Dit-il d'un ton qui se veut regrettable malgré le fait qu'il est presque cracher le nom de cet homme.

-Pas plus que d'habitude, réponds-je en toute sincérité, il est même étrangement plus calme qu'à ces habitude. Poursuis-je en haussant les épaules dans l'incompréhension.

-Effectivement, ça doit être lui qui ta obligé à porter cette robe, je me trompe ?

-Non, vous avez raison, acquise-je en me rapprochant de lui, dites, je cherche justement son bureau pourriez-vous m'y accompagné ?

-Avec plaisir. Sourit-il en m'accompagnant dans ma marche qui me paraît interminable, me serais-je perdue finalement ?

Le silence plane au dessus de nous pendant quelques instants et je décide finalement de briser le silence, en parlant d'un sujet fâcheux.

-J'ai du mal à comprendre votre famille, pourquoi ne portez-vous pas dans votre coeur Arthur tandis que votre père semble être ami avec ?

Le prince Dyson soupir et baisse la tête un instant, la main posé sur l'étui de son épée qu'il porte toujours sur lui, tout comme son frère.

-Eh bien, il faut savoir que Arthur était un ancien général de mon père, il était chargé de nous éduquer le combat, à tous les jeunes qui formeraient plus tard les généraux et capitaines reconnus de Menyphis pour mener les guerres. Évidement, puisque moi et Byron sommes les princes de ce puissant royaume, il s'est montré très dur. Arthur était réputé pour être le général le plus craint, le plus cruel et le plus fort, bien sûr, en particulier avec mon frère, Byron. Ainsi qu'avec moi, mais je n'ai pas été longtemps éduqué par lui grâce à mon frère qui a réussi à convaincre notre père de me faire changer d'instructeur. Pour couronner le tout, Arthur détestait mon frère, car il lui tenait tête malgré la dureté des corrections que lui infliger ce monstre. Ma mère était au courant, lorsqu'elle l'a expliqué à notre père, il ne voulait pas y croire, voilà pourquoi il n'y a que lui qui apprécit cette ordure. M'explique-t-il plongé dans son récit, au fur et à mesure il rejetait tous ces mots avec fureur, il paraissait tellement contrarié contre cet homme, je ne comprends vraiment plus rien, est-il sûr que l'on parle du même homme ?

Nous sommes alors arrivés devant le bureau de son frère, l'extérieur déjà bien décoré de mobilier sûrement hors de prix.

-Je ne sais pas quoi dire. Murmure-je en repensant à ce qu'il vient de me dire. Le prince Byron aurait passé une mauvaise enfance alors ? Cela expliquerait beaucoup de chose en rapport avec son caractère cruel et vide de tout sentiment humain.

Mais ce n'est pas possible, Arthur n'a pas pu être aussi affreux avec des enfants.

-Alors ne dis rien, Cristal, et garde cela pour toi. Termine-t-il en posant sa main sur mon épaule pour ensuite s'éloigner au loin.

Il me faut un long moment pour reprendre mes esprits et essayer de ne plus penser aux révélations du prince Dyson. Je voulais des réponses mais sont-elles bonnes ?

Je toque alors à la grande porte avec l'inscription du nom et prénom du prince Byron en or dessus, j'attends l'accord pour rentrer dans cet immense pièce luxueuse. Je plonge mon regard inquiet dans le sien toujours aussi sombre et abandonné de sentiment.

Je n'ai même pas pensé à ce que mon maître voulait me dire, mon souffle devient court et je m'avance lentement vers son bureau au milieu de la pièce, pendant qu'il s'affaisse sur la chaise sur laquelle il se trouve tout en me scrutant de haut en bas.

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À vous de choisir votre camp...