Les rayons du soleil caressent mon visage et la chaleur échauffe ma peau alors que ma robe mi-longue vole légèrement à travers le souffle du vent.

Si mon maître me voyait dans cette tenue avec cet état d'esprit de liberté, je ne donnerais pas cher de ma peau..

Mon maître se nomme Éric, mais je ne peux l'appeler que par "monsieur" ou "maître", il déteste que je porte se genre de robe, où l'on voit mes genoux, il préfère qu'elles m'arrivent aux chevilles, ça fait plus sérieuse.

Il n'apprécie pas non plus que je lâche mes longs cheveux, cependant je le fais tout de même car j'adore sentir la fraîcheur du vent glisser dans ma douce chevelure, rafraîchissant au passage mon crâne brûlant dû au soleil.

Je jette un coup d'oeil à ma montre et manque d'en faire tomber mon sac, j'ai déjà 30 minutes de retard !

Le maître voulait que je sois rentrée à 11h30, pour que je puisse préparer le déjeuner avant qu'il n'arrive, mais à force de parcourir ce petit marché vivant de toute la population, je me suis perdue dans mes pensées en observant les habitants de Élitiope, ainsi que les marchant cherchant à tout prix à vendre leurs produits venant d'autres cités.

Je presse le pas en évitant de bousculer des gens aux passages, cependant, dans la précipitation, je percute un homme assez grand et si imposant que je tombe sur mon postérieur.

Je crois même que c'est lui qui m'a bousculé ! Sinon je ne serai pas tombée ! Alors je décide de me relever, furieuse, en prenant soin de frotter mon vêtement légèrement salit par le sol.

-Vous pourriez faire attention espèce d'aveugle ! Cris-je hors de moi, je me suis tout de même fait mal.

-Pardon ?

La voix rauque de l'homme me fait relever les yeux vers lui, ma respiration se coupe tandis que les habitants se regroupent petit à petit formant un cercle autour de nous, c'est à dire autour de moi, et du prince avec ses gardes qui l'accompagnent.

Ma bouche s'ouvre et se referme instantanément, je viens vraiment de manquer de respect à l'héritier du trône ? Je plaque ma main au milieu de ma poitrine, toute confuse, alors que mon estomac se noue.

-Excusez moi votre majesté, je ne saviez pas que c'était vous, au beau milieu d'un marché... M'excuse-je pour m'éviter des ennuis, cependant, je pense que c'est peine perdue, je fais une rapide révérence gênée.

Une esclave qui insulte son futur roi, l'un des hommes les plus puissants de notre monde, Menyphis, ça ne s'était encore jamais produit, jusqu'à aujourd'hui.

-Emparez-vous de cette insolente ! Ordonne le prince à ses gardes.

Machinalement, je recule en prenant peur face à ces grosses brutes qui s'approche de moi.

-Je vous en prie majesté, je ne savai.. Commence-je avant d'être coupée par l'un des gardes qui m'empoigne violement par les bras pour me faire avancer jusqu'au prince.

Une fois devant lui, l'homme me prend le visage de sa main recouverte d'un gant, pour venir me demander :

-Quel est ton rang ?

Sur ce monde, il y a plusieurs rang, tout d'abord, il y a le plus important : la royauté. Ensuite il y a les religieux, puis les nobles, les paysans, les modernes, les contemporains, les entre-deux et toutes sortes de classes dans ce style, ce qui règne au plus bas, sont ceux qui n'appartiennent pas vraiment à un rang, ce sont ceux qui sont dépendant d'une personne classée, et j'en fais partie.

-Esclave. Murmure-je en baissant les yeux, sachant très bien que mon sort ne sera pas digne d'une princesse, mais plutôt d'un animal...

Un rire profond sort de la bouche du prince suivit de ses gardes, alors je ferme mes yeux, désespérée, sachant que ma mort est proche.

-Alors là, ce n'est vraiment pas ton jour de chance, chuchote-t-il à mon oreille ce qui me fait frissonner de tout mon petit être faible et impuissant, allons y ! Crit sa majesté à ses gardes avant que je ne sois assomer par l'homme derrière moi.

[...]

Mes yeux s'ouvrent difficilement et attise des douleurs, dans mon dos, dans mes poignets, et surtout ma tête.

J'en trouve les raisons lorsque ma vue n'est plus brouillée, j'ai dormi dans une espèce de cachot, dans une cave, la seule lumière provient d'une petite ouverture qui doit faire la taille de ma main en hauteur, en parlant de mes mains elles sont attachées dans mon dos et quant à ma tête, la douleur vient sûrement du coup de tantôt.

Le coup ?!

Je me relève en grimaçant et avec difficulté, je me suis faite enlever par le prince héritier en lui manquant de respect !

Qu'est ce que Éric va dire ? Et le Prince ? Que me veut-il ?!

-Eh oh ! Cris-je en m'approchant des barreaux où j'aperçois à l'extérieur d'autres cachots vides et sales, puis à droite un escalier.

-Il y a quelqu'un ! Continue-je en plissant les yeux, deux gardes royaux descendent les escaliers et je recule en manquant de tomber en trébuchant.

-Tu vas la fermer oui ! Ordonne l'un d'eux en sortant son épée scintillante.

J'ouvre grand les yeux, ces épées sont de haute technologie, j'en ai déjà entendu parler par mon maître, elles ont la capacité de tuer quelqu'un rien qu'avec une petite coupure de rien du tout, elles peuvent brûler la glace elle-même, transmettre du venin tel un serpent, glacer un feu ardent, ce sont des armes redoutables, bien-sûr celles-ci doivent être moins puissantes que celles du prince...

-J'aimerai juste savoir pourquoi suis-je ici... Murmure-je presque en fixant l'épée.

-On t'a dit de la fermer petite garce. Renchérit l'autre en ouvrant la grille pour s'approcher de moi.

Je recule par réflexe jusqu'au mur pendant qu'il continu d'avancer, une brûlure vive fait irruption sur ma joue et le goût métallique du sang se propage dans ma bouche, chose que j'ai l'habitude de connaître avec Eric, mais pas avec la garde royale, cet homme vient de me gifler pour une raison.. il n'y a même pas de raison !

Il m'en redonne une de l'autre côté avec plus de violence et je cris de douleur, alors que l'autre rigole, il rigole sérieusement !

Un tousseautement les font arrêter, puis reculer, et devenir pâles. Je détermine qui est là en détournant le regard pour voir le prince qui m'observe, avec derrière lui des gardes royaux.

Je m'incline face à lui par respect, même si ce prince me terrorise plus qu'autre chose.

-Voyons messieurs, je sais bien que c'est un être inférieur mais seul moi à le pouvoir de lui faire ce que bon me semble, sauf si bien-sûr j'en donne l'autorisation à quelqu'un, cependant, ce n'est pas le cas, alors si je vous reprends je vous ferai exécuter. Dit le prince Byron d'un ton calme en enlevant ses gants pour les donner à un garde, plutôt jeter, puisque le malheureux manque de les faire tomber.

-Un être inférieur ? Pardonnez moi majesté mais.. Je suis un être de Menyphis comme vous. Ose-je malgré la terreur qui enveloppe mon corps.

L'héritier du trône me porte un regard, hausse les sourcils et prends un air hautain avant de s'approcher de moi, tout en faisant attention à la où il marche dans la cellule puis se pose devant moi.

-Pour m'avoir adressé la parole, pour m'avoir insulté devant ma population, pour m'avoir manqué de respect, pour avoir provoqué deux de mes gardes et pour oser me regarder avec trop d'insistance après ton erreur, commence-t-il en attrapant mon menton pour le baisser violement, tu te feras fouetter 5 fois en public et dans une demi heure, histoire de rassembler tout le monde. Sourit-il en me lâchant.

Je relève les yeux vers lui, complètement horrifiée par ses propos, je n'ai rien fais, ce sont des excuses pour son plaisir personnel !

-Oh non je vous en supplie mon seigneur ! Ne faites pas ça !

Le prince me scrute avec un regard prouvant la haine qu'il éprouve pour moi alors je comprends et baisse les yeux, remplis de larmes.

-Donne moi le nom de ton maître.

-C'est.. Éric De Luçen... Dis-je toujours tête baissée, je retiens au maximum mes larmes qui menacent de couler sur mes joues chaudes dû aux coups de tantôt.

-Bien, je vais l'inviter également pour lui faire comprendre que tu as fais de grosses bêtises et que tu appartiens désormais aux esclaves du prince Byron ! Annonce le prince d'une voix pleine de joie, avant de me tourner le dos et de partir.

Les gardes s'approchent vers moi, sourire sadique collé à leur visage, et attrapent brusquement mes bras pour me faire avancer machinalement et rapidement, je me prends plusieurs fois les pieds dans les escaliers et manque de tomber sur le chemin de pierre.

On traverse la longue allée puis nous arrivons dans un autre cachot, plus petit, plus sombre, plus humide, plus sale, plus dégoûtant, et ils me jetent toujours sans délicatesse dedans avant de refermer la porte.

Je remarque alors une autre porte de l'autre côté du mur, pas la peine de me demander ce qu'il y a derrière, ça doit être l'arène de torture du prince Byron.

Car oui, le prince héritier est réputé pour être un grand sadique, il possède plusieurs salles de torture, des arènes pour toutes sortes d'activités horribles et autres.

Je vais me faire fouetter pour des raisons complètement stupides et surtout pas punissables du tout !

Mes larmes coulent alors par vingtaine, ou plus. Je les essuie à l'aide de mon épaule, et attends, j'attends qu'ils viennent me chercher pour subir ma punition, que je n'ai absolument pas mériter si l'on prend l'histoire de mon point du vu, celui du prince Byron, je mériterais même bien pire que cela...

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Voilà pour un premier chapitre en espérant qu'il plaira. Les chapitres de ce romans contiendront entre 1500 et 2500 mots, tout dépendra de mon inspiration.

Ce roman est ma propre invention.

Merci à ceux qui vont suivre mon histoire, ne copiez pas, merci.

Elisa ♥️

Update : ce livre date de mes années de collège, donc il y a certaines fautes/incohérences mais je ne compte pas le modifier, je veux avoir une idée de mon évolution depuis ce temps ! je précise que je ne romantise aucunement la violence ou les viols ! bonne lecture