De nouveau libre - Jack l'Éventreur
Toutes mes excuses si certains d'entre-vous trouve la dernière partie du chapitre un peu dérangeante. Mais je pense qu'avec le titre, on peut facilement se douter que je ne vais pas parler des Bisounours ou des Panalulus.
Bonne lecture. Kiss!
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La Rolls Royce Phantom est garée à proximité du studio porno. Sir Pentious a de l'avance sur le rendez-vous et il fixe le bâtiment en réfléchissant à ce qu'il va faire. Il aimerait avoir plusieurs coups d'avances sur Valentino. Mais difficile de prévoir avec précision les réactions de l'Overlord.
Sir Pentious a une mallette à côté de lui et sort son arme rangée sous sa veste. Est-ce qu'il doit l'amener?
Il y a un petit bruit d'explosion à l'extérieur de la Rolls et quelqu'un ouvre la portière arrière. C'est Alastor qui s'est téléporté. Il a un grand sourire et salue Sir Pentious.
Alastor : Bien le bonsoir! Visiblement, tu cherches à te divertir!
Sir Pentious : *surprit* Qu'est-ce que...! ... Sssss! Toi! Laisse moi tranquille! Et je ne cherche pas à me divertir!
Alastor : Bien bien! Aurais-tu l'amabilité de m'inviter à entrer dans ta magnifique et très personnalisée Rolls?!
Sir Pentious : Bien sûr que-
Alastor entre et ferme la portière. Sir Pentious est choqué et ne sait quoi faire. Alors il range son arme en sifflant, pendant qu'Alastor s'installe confortablement et sourit au cobra.
Alastor : J'aimerais savoir. As-tu retrouvé (Lectrice) Darling? D'ailleurs! Quel magnifique nom! Il est vraiment fait pour elle! À propos! Est-ce que tu l'as déjà vu couverte de sang?! Elle est ma-gni-fique! Ça lui va à merveille!
Sir Pentious : *énervé* Oui! Je l'ai retrouvé! Sssss! Et si elle t'intéresse, saches qu'elle est déjà en couple!
Alastor : Ha! Je m'en doute! Et non. Je ne suis pas intéressé. Mais elle a ce petit truc intéressant et attirant. Je regrette qu'elle soit tomber sur toi plutôt que sur moi ou l'Hôtel. Je suis sûr qu'elle aurait fait une employée et amie sympathique. Ou même une cliente. En tout cas, elle aurait eu une excellente place dans mon divertissement.
Sir Pentious : Sssss! Cet hôtel est vraiment ridicule et complètement inutile! Aucun démon souhaite aller au Paradis! Et même s'ils le veulent, ils ne peuvent pas être jugés une deuxième fois! Et (Lectrice) n'est pas intéressée. Elle est compétente et habille avec les machines. Ça serait du gâchis et une insulte qu'elle se retrouve à faire le ménage dans un hôtel vide de clients.
Alastor : *grand sourire* Intéressant... Bien! Laisse moi deviner! Si tu es ici à attendre depuis une demi-heure, c'est parce que tu dois aller dans le studio. Et peut-être même que ça a un rapport avec ton...amie?
Sir Pentious déploie sa collerette en sifflant. Provoquant l'hilarité du Démon de la Radio.
Alastor : J'ai visé juste! Alors, question: pourquoi est-ce que tu n'entres pas?
Sir Pentious replie sa collerette. Il fixe de nouveau le studio et soupire.
Sir Pentious : ... Sur ce coup là... J'avoue que je ne miserai pas gros sur la réussite de mon plan.
Alastor : Sûr! Seul, ça va être difficile! Valentino, lui, ne sera pas seul. Vox est présent ce soir. Et tu sais aussi bien que moi que ces deux-là n'ont aucun honneur! Ils ne jouent jamais à la loyale! Alors voilà. J'entre avec toi et j'essaie de distraire Vox. Comme ça tu restes en tête-à-tête avec Valentino. Ça sera plus simple de parler avec lui sans l'autre à ses côtés.
Sir Pentious : Sssss! Et pourquoi tu ferais ça?! Que veux-tu de moi en échange?
Alastor : Je déteste ces deux Overlords! Et j'ai une occasion de ridiculiser Vox. Je retransmettrai ça en direct à la radio. Je tiens à lui rappeler qui est le meilleur entre lui et moi. Et c'est aussi pour remercier (Lectrice) d'avoir été discrète sur notre rencontre. *sourit* Si tu acceptes, j'estimerai ta dette envers moi réglée.
Sir Pentious aller répliquer. Mais l'autre portière arrière de la Rolls s'ouvre. Cherri Bomb entre rapidement en refermant derrière elle.
Cherri : Salut Radio! Salut Grand-père! *siffle* Sympa la voiture!
Sir Pentious : Sssss! Non mais je suis en train de faire un cauchemar?! C'est la journée nationale des Orchidoclastes aujourd'hui?! Vous êtes dans une Rolls! Ma Rolls! Pas dans un moulin!
Alastor est amusé et Cherri Bomb ne prête pas attention aux répliques de Sir Pentious.
Cherri : J'espère que personne m'a vu entrer. Sinon ils risquent de se faire des idées.
Sir Pentious : Comment ça des idées?!
Cherri : *sourit* À ton avis?
Sir Pentious : ... ... Je ne vois pas où tu veux en venir! Sors tout de suite de ma Rolls! *à Alastor* Et toi aussi dans la foulée! Sssss!
Cherri : Ho allez... J'ai compris que tu veux entrer dans le studio. Et je dois y entrer aussi.
Alastor : Quelle coïncidence! Moi aussi je dois entrer. Et j'accompagne ce gentleman.
Cherri : *sourit* Alors moi aussi je l'accompagne!
Sir Pentious : J'ai peut-être mon mot à dire! Non?!
Cherri : *sourit* Allez Grand-père! On va s'amuser! Hein?! Bourreau des cœurs!
Sir Pentious est surprit et se calme instantanément. Alastor le regarde attentivement et continue de sourire.
Cherri : Qui aurait pu croire que toi, avec ton physique et ton âge, tu puisses plaire à autant de Démones?
Sir Pentious : ... Comment...?
Cherri : Hé ouais! Je sais tout! J'aurais jamais cru qu'un jour tu serais en couple! Et pendant autant de temps en plus! *sourit* Tu nous a fait une belle petite cachoterie là!
Sir Pentious : ... Comment est-ce que tu sais que je suis en couple?! Et que (Lectrice) est enceinte?!
Cherri Bomb garde le silence. Elle est choquée par la nouvelle. Alastor est surprit, mais conserve son sourire, comme toujours.
Cherri : ... Je... En fait... Je parlais de Mrs Blood Moon.
En réalisant la boulette qu'il vient de faire, Sir Pentious déploie sa collerette au maximum, faisant explose de rire Alastor.
Alastor : Ça pour une cachoterie! C'est une cachoterie! Je savais que cette féline n'était pas qu'une simple connaissance! Mais j'avoue que je ne pensais pas qu'elle portait ton enfant. Laisse moi continuer de jouer aux devinettes. (Lectrice) a eu de sérieux soucis et, je ne sais comment, Valentino est très intéressé par elle. Alors tu veux négocier avec lui.
Sir Pentious est furieux. Il plie sa collerette et tient son haut-de-forme comme s'il voulait entrer de force sa tête à l'intérieur. Il est à cran.
Alastor : Je comprends beaucoup mieux pourquoi tu veux aller au studio. Bon! On y va?
Sir Pentious : Moi j'y vais! Et vous! Vous sortez de ma Rolls!
Il attrape la mallette et essaie de passer du côté de Cherri Bomb. La vitre qui sépare l'avant de la voiture s'ouvre et deux Egg Bois apparaissent.
Egg Bois 110 : Boss. Ça va être l'heure du-
Le Egg Bois ouvre grand les yeux en voyant Sir Pentious au-dessus de Cherri Bomb et Alastor installé de l'autre côté.
Egg Bois 110 : ... ... ... Désolé Boss. Je ne savais pas que vous étiez occupé.
Egg Bois 230 : ... (Lectrice) est au courant?
Sir Pentious : Taisez-vous imbéciles! Restez ici et attendez mon retour!
Les Egg Bois se dépêchent de refermer la vitre. Cherri sort de la Rolls en riant, suivit par Sir Pentious et Alastor sort de l'autre côté. Le trio avance jusqu'à l'entrée.
Le videur reconnaît Sir Pentious. Il sait qu'il a rendez-vous avec Valentino. Mais il est surprit et effrayé de voir que le Démon de la Radio l'accompagne. Il ne pose pas de question et les laisse entrer, sans remarquer Cherri Bomb derrière eux.
Une lapine grise les accueille. Elle a une robe courte en filet blanc qui laisse voir ses sous-vêtements en dentelle noire. Sir Pentious soupire. Il espérait ne jamais mettre une écaille dans ce satané studio.
Lapine : Valentino vous attend dans le salon V.I.P.
La lapine les emmène vers la salle boîte de nuit. Sir Pentious regarde derrière lui et remarque que Cherri Bomb a disparu. Bon débarras.
Ils traversent la salle, il y a des démons et des démones presque nus qui dansent aux barres. Certains regardent avec envies Alastor et Sir Pentious, qui ne leur prêtent aucune attention et avancent. Ils arrivent au bout de la salle et la lapine ouvre la porte du salon V.I.P. en les invite à entrer.
Valentino est installé dans un canapé au fond de la salle rose et rouge. Une chatte démone et une diablesse sont contre lui. Ils regardent trois démones danser et l'Overlord ne se gêne pas pour caresser les deux démones. Vox est assis plus loin avec son portable. Il y a du Champagne, des coupes et de la drogue posés sur une table basse face à eux.
Le propriétaire du studio remarque les deux nouveaux venus et sourit en soufflant de la fumée rose. Sir Pentious est dégoûté de se retrouver là. Cette endroit est bien pire que le Club pour hommes où un ami l'avant traîné de force de son vivant.
Valentino : Je vous en prie Messieurs. Prenez place. Et mettez-vous à l'aise. ... J'avoue que je ne m'attendais pas à ce que tu sois accompagné. Surtout par ce démon.
Alastor : Bonsoir. Je dois bien avouer que je me suis invité. Je cherche de l'inspiration pour un hôtel. Et cet endroit est parfait. Il me montre tout ce que je ne dois pas y mettre.
Vox lève les yeux de son portable et sourit lentement en voyant le Démon de la Radio. Sir Pentious s'assoit sur le canapé en face de Valentino en gardant la mallette avec lui. Alastor s'installe à côté du cobra, qui regarde la chatte démone contre l'Overlord, et qui ne se gêne pas pour lui caresser les fesses. Pendant un instant il imagine (Lectrice) à sa place et ça le dégoûte. Dire que ça aurait pu être elle...
Valentino sourit en remarquant Sir Pentious. Il claque des doigts à l'intention d'une des démones qui dansent et montre le cobra.
Valentino : Aide le à ce mettre à l'aise.
Une démone zèbre en sous-vêtement rouge et bas noirs se colle à Sir Pentious. Qui frissonne de dégoût à son contact. Alastor les regarde en souriant.
Sir Pentious : Miss! Veillez me laisser tranquille! Je ne suis pas là pour ça! Mais pour parler avec votre Supérieur!
Elle s'installe sur lui en saisissant le nœud papillon et le tire vers elle en lui souriant. Sir Pentious est rouge de gène. Puis il sort un billet de sa veste et le montre à la démone zèbre.
Sir Pentious : Je vous le donne si vous me laissez tranquille!
Alastor : *sourit* Tu sais parler aux femmes.
Sir Pentious : Oh ça va! Tu n'as qu'à prendre ma place!
Alastor : Ha! Non merci. Tu fais ça très bien.
Zèbre : *sourire coquin* Je te laisse, mais seulement si tu le ranges pour moi... J'ai les mains prises...
Elle laisse ses mains sur les épaules de Sir Pentious et met bien en avant sa poitrine pour lui faire comprendre qu'il doit mettre le billet dans son soutien-gorge lui-même. Il siffle et glisse rapidement le billet dans le sous-vêtement. Elle lui fait un clin d'œil et retourne danser à la barre. Valentino et Vox sont bien amusés.
Valentino : Bien... Sir Pentious. J'ai cru comprendre que tu souhaites me parler de... *à Vox* Comment il s'appelle déjà?
Vox : Casanova.
Valentino : Ha oui, c'est vrai. *à Sir Pentious* Saches que je suis déjà en contact avec ce démon. Il m'a promis une jeune et ravissante (féline démone). *sourit* Tu vois... C'est ma petite Pomme d'Amour. Et j'ai hâte de croquer dedans lors de notre première nuit..
Sir Pentious est dégoûté et serre le poing. Alastor entend ses phalanges craquer.
Valentino : Pourquoi as-tu pris la place de Casanova pour le rendez-vous?
Sir Pentious : Parce que j'ai quelques soucis avec ce démon. Pour être honnête, je le retient enfermé en ce moment même. Et (Lectrice) travail pour moi. Elle est ma gouvernante. Ma propriété. Casanova me l'a volée et n'a aucun droit sur elle.
Alastor regarde Sir Pentious avec un grand sourire en inclinant la tête sur le côté. Il comprend que le cobra ne souhaite pas leur dire qu'elle est sa compagne. Et que c'est lui le père du bébé.
Sir Pentious : Il m'a volé. Il a donc des comptes à me rendre. De ce fait, je souhaite le garder et récupérer ma gouvernante. En échange, j'ai de quoi te dédommager.
Sir Pentious attrape la mallette et Valentino fait signe aux deux démones de partir. Elles se lèvent et vont danser avec les autres. Le cobra ouvre la mallette et montre au propriétaire du studio plusieurs liasses de billets. C'est la paye du dernier casse qu'il a commis avec le Clan de Henroin. Et aussi un peu d'argent qu'il avait récupéré lors de sa dernière conquête de territoire. Ça fait beaucoup, mais il veut être sur de pouvoir récupérer (Lectrice) et garder Casanova. Valentino sourit en voyant l'argent.
Valentino : Pour Casanova, c'est d'accord. Mais je garde la féline.
Sir Pentious s'en doutait un peu que Valentino n'accepterait pas toutes ses demandes aussi facilement. Heureusement, il a une dernière carte à jouer et il ne se laisse pas impressionner. Les pouvoirs de séductions de l'Overlorde ne fonctionnent pas sur lui.
Sir Pentious : Tout s'achète. Je suis sûr que je peux te proposer quelque chose de plus...précieux et important qu'elle.
Valentino : *sourit* Je suis naturellement curieux. Je t'écoute.
Il expire sa fumée rose sur Sir Pentious. Lui et son haut-de-forme ferme les yeux. Le cobra chasse la fumée de la main. Puis discrètement, tous ses yeux regarde rapidement Alastor avant de fixer de nouveau Valentino. Ce dernier comprend qu'il souhaite parler que devant lui. Il fait un léger signe à Vox, qui se lève et a un regard provocateur pour le Démon de la Radio. Ce grésille et suit le démon à tête de télé. Ça l'arrange qu'il sorte.
Valentino : Alors? Qu'est-ce que tu as de mieux à me proposer que ma petite Pomme d'Amour?
Sir Pentious vérifie que les démones soient suffisamment loin, puis il se penche vers Valentino et parle doucement.
Sir Pentious : Je sais où se cache Angel Dust.
Valentino ne bouge plus et ouvre grand les yeux derrière ses lunettes en forme de cœurs. Enfin! Ça fait des mois qu'il le cherche. Enfin quelqu'un qui sait où son chouchou se cache.
Sir Pentious : Si tu me laisses ma gouvernante, je te révèle l'endroit où Angel Dust a trouvé refuse.
Sir Pentious n'a pas vu l'araignée rose, mais il sait qu'il est là-bas. Son odeur était partout, dans chaque pièce qu'il a visité au Hazbin Hôtel. Et beaucoup trop présente pour qu'il soit juste de passage.
Valentino écrase sa cigarette en grognant. Puis il se penche à son tour.
Valentino : C'est d'accord. Je te laisse l'autre imbécile et Pomme d'Amour. Toi, tu me laisses l'argent et tu me dis où Angel Dust se cache.
Sir Pentious : *sourit* C'est d'accord.
Les deux démons se serrent la main. Sir Pentious referme la mallette et la donne à Valentino.
Valentino : *sourit* Tu as raison; tout s'achète. Alors? Où est Angel Dust?
Sir Pentious : Tu le trouveras au Hazbin Hôtel. Il sort de temps en temps. Mais il vit et dort là-bas.
Le sourire de Valentino s'élargit. Bientôt son chouchou sera de retour à la maison.
Valentino : Parfait... Mais j'avoue que je suis très intéressé pour-
Soudain, il y a une grande explosion qui fait trembler le studio et un peu de poussière tombe du plafond. Les deux démons se lèvent et les démones arrêtent de danser. Une alarme incendie se déclenche.
Valentino : Bordel! C'est quoi ça?! Tout le monde sort! Allez!
Les démones courent hors du salon V.I.P. et Sir Pentious sort tranquillement après elles. Il incline en avant son haut-de-forme et a un fin sourire. Il reconnaît cette explosion et cette odeur de poudre. Finalement, c'était une bonne idée de laisser Cherri Bomb entrer dans le studio. Elle aussi est douée pour semer la zizanie.
Valentino récupère la mallette et sort à son tour du salon. Il n'y a plus de démons qui dansent sur les pistes et une autre explosion se fait entendre. Faisant une nouvelle fois trembler le bâtiment.
Plus loin, Alastor et Vox arrêtent leur petit combat. Les tentacules noirs disparaissent et Vox ramène ses câbles.
Valentino : C'est vous deux qui avez foutu ce bordel?!
Vox : Non Val! Ça ne vient pas d'ici!
Le videur arrive en courant et salue Valentino, qui est énervé. Certains démons et démones qui dansaient aux barres semblent heureux.
Videur : Monsieur Valentino! Il y a un incendie dans votre bureau! Et dans d'autres salles du même étage!
Valentino : Quoi?! Mon bureau?! Et mes contrats?! Dépêchez-vous d'aller l'éteindre!!!
Videur : Les autres sont en train.
Sir Pentious se dirige vers la sortie du studio. Mais difficile de l'atteindre à cause des démons qui se pressent pour sortir en poussant des cris de joies.
Une fois dehors, il retourne vers la Rolls Royce Phantom. Soulagé que cette entrevue se soit plutôt bien passé pour lui. Il regarde le studio et voit des flammes qui sortent de plusieurs fenêtres.
Cherri : Hé Pentious!!!
Sir Pentious se tourne vivement vers la voix. Il est surprit que Cherri Bomb l'appelle ainsi. Elle a bien remarqué la surprise du cobra et sourit. Elle est plus loin, debout sur un mur et utilise des feuilles comme éventail.
Cherri : Ne t'y habitue pas! C'est ma façon de te remercier pour m'avoir permis d'entrer dans le studio!
Sir Pentious : *sourit* J'espère bien! Saches une chose; notre trêve s'arrêtera au levé du soleil! Si tu souhaites de nouveau un combat, je te l'accorderai volontiers!
Cherri : Évidemment! Heureuse d'avoir confirmation que nous sommes de nouveau ennemis! T'as réussi à sauver ta petite copine?!
Sir Pentious : Oui!
Cherri : *sourit* Cool! Allez! À la prochaine bataille!
Sir Pentious : Compte sur moi! *sourit* Je serai là...
Elle saute derrière le mur et lui entre dans la Rolls, qui démarre pour rentrer au manoir. Sir Pentious est heureux d'avoir sauver (Lectrice) et de pouvoir garder Casanova. Il a hâte de revoir sa belle féline d'amour.
☆ ☆ ☆
(Lectrice) se réveille. Elle est allongée sur un lit rose à la décoration proche du bureau de Valentino. Elle a une chaîne attaché à sa cheville. La porte s'ouvre et l'Overlord entre en soufflant sa fumée rose. Il a son sourire pervers.
Valentino : Bonsoir, Pomme d'Amour. Bien dormi? J'espère pour toi. Car voilà ton premier client.
Il s'écarte pour laisser passer Casanova. Il a un sourire de prédateur.
Casanova : Salut (Lectrice)...
(Lectrice) : Nooooon!!!
☆ ☆ ☆
Sir Pentious est assis sur le lit et caresse les cheveux de (Lectrice). Il somnole et attend qu'elle se réveille.
(Lectrice) : Nooooon!!!
Il sursaute, puis se dépêche de prendre (Lectrice) dans bras pour la rassurer. Elle se débat et s'agite avec force, alors il lui parle doucement en la caressant.
Sir Pentious : Calme toi Sweet Dream... Tu es de retour au manoir... Tu n'as plus rien à craindre...
Il l'embrasse sur le coin de la bouche en lui caressant le dos. Elle ouvre les yeux et regarde autour d'elle. Elle reconnaît bien la chambre et le lit baldaquin. Elle reconnaît aussi les caresses de Sir Pentious. Qui n'ont rien à voir avec celles de Valentino. Elle regarde le cobra comme si ça faisait des mois qu'elle ne l'avait plus vu. Puis elle se jette à son cou en pleurant de soulagement.
Sir Pentious : Doucement Sweet Dream. Tu es encore faible.
Elle se calme et le lâche. Puis elle remarque qu'elle porte la robe de chambre en soie de Sir Pentious et l'écarte pour constater qu'elle a toujours la robe rouge et vulgaire. Gênée, elle se dépêche de refermer la robe de chambre.
Sir Pentious : Je ne voulais pas te déshabiller et te changer pendant que tu étais inconsciente.
Elle essuie ses larmes et remarque du maquillage noir et rose sur sa main. Mais dans quel état elle est? Elle se tourne vivement pour être dos à Sir Pentious. Il comprend sa réaction.
Mrs Blood Moon l'avait mis en garde que (Lectrice) serait peut-être différente. Sir Pentious ne sait pas ce qu'elle a vécu pendant sa séquestration, mais il ne lui pose pas de question. Pour l'instant. Ce n'est pas de ça dont la féline a besoin en ce moment.
Sir Pentious : Sweet Dream. Tu n'as pas à être gênée ou avoir honte avec moi.
(Lectrice) garde le silence. Elle se demande si elle est bien réveillée et vraiment dans le manoir avec Sir Pentious. Puis elle remarque sur la table de nuit la pochette noire ouverte. Celle qui contient les deux bodys. Sir Pentious est derrière elle et l'entour doucement de ses bras en déposant un baisé dans son cou. Il lui parle doucement.
Sir Pentious : Merci pour ton cadeau... Tu ne pouvais pas me faire plus plaisir...
(Lectrice) : *surprit* ... Vraiment...?
Sir Pentious : Bien sûr. Je ne peux pas te mentir sur ce sujet. J'avoue que j'ai eu peur que tu me quittes.
(Lectrice) : ... Et moi j'avoue que...j'y ai pensé... Je me suis dit que tu ne voulais pas d'enfant...
Doucement, Sir Pentious serre (Lectrice) dans ses bras en la caressant.
Sir Pentious : Je suis désolé d'avoir été maladroit sur le sujet.
(Lectrice) : ... Ce n'est rien. J'aurais dû t'en parler directement. ... Comment as-tu trouvé le cadeau? Comment tu as fait pour me retrouver?
Sir Pentious : C'est une longue histoire. Je t'expliquerai et répondrai à tes questions plus tard. Dans l'immédiat, on va s'occuper de toi. Est-ce qu'il y a quelque chose que tu souhaites?
(Lectrice) : ...oui...
Sir Pentious : Que désires-tu, Sweet Dream? Demande moi tout ce que tu veux.
(Lectrice) : ... J'aimerais manger... J'aimerais boire... Me démaquiller... Me changer... Me laver...
Sir Pentious perd un peu son sourire et serre d'avantage (Lectrice).
Sir Pentious : Bien. Je vais faire couler un bain pendant que tu te démaquille. Et en attendant les Egg Bois vont préparer le déjeuner. Ça te va?
Elle fait oui de la tête. Sir Pentious se lève et aide (Lectrice) à se lever à son tour. Il la laisse dans la salle de bain et va voir 666 à la porte pour lui dire d'aller préparer le repas.
(Lectrice) retire la robe de chambre et se regarde dans le grand miroir. Elle ne ressemble à rien. Elle ne pensais pas que la robe était aussi courte et moulante. Ses cheveux sont en batailles et le maquillage que Lana lui a réalisé s'est estompé et a beaucoup coulé. Et elle a un pansement derrière la tête.
(Lectrice) attrape du démaquillant et du coton, puis elle se dépêche de retirer l'épaisse couche de maquillage. Une fois fait, elle attrape sa brosse et commence à essayer de dompter ses cheveux qui ressemble bien plus a une crinière.
Elle voit dans le miroir Sir Pentious entrer et l'enlacer dans ses bras en déposant des baisés dans son cou. Après quelques instants, (Lectrice) commence à ronronner à ses gestes d'amours et de délicatesses. Ça lui a tellement manqué. Et à lui aussi.
Sir Pentious : Tu te sens un peu mieux ma Chérie?
(Lectrice) : *sourit* Mieux, oui. Mais... Comment tu m'as retrouvé? J'étais-
Il l'a lâche pour se placer face à elle et l'embrasse tendrement en la serrant dans ses bras.
Sir Pentious : Nous verrons ça après. D'abord, on s'occupe de toi. On parlera ensuite. Je te promet de tout t'expliquer. Vas te chercher des vêtements propres pendant que je m'occupe de faire couler le bain.
Ils s'embrassent. Puis il s'occupe du bain pendant que (Lectrice) sort pour aller dans le dressing. La baignoire est à moitié pleine lorsque Sir Pentious entend la voix de (Lectrice) au loin.
(Lectrice) : Qu'est-ce qu'il s'est passé dans mon tiroir à sous-vêtements?!
Sir Pentious : *gêné* ...
☆ ☆ ☆
(Lectrice) et Sir Pentious sont étendus dans la grande baignoire remplie d'eau bouillante et de mousse. Il la garde dans ses bras et lui caresse le ventre. Il n'a plus envie de la lâcher, ce qui ne dérange pas du tout (Lectrice), bien au contraire.
Après avoir insisté, il lui explique comment les recherches se sont passées. Il lui raconte tout depuis le moment où il est rentré au manoir et remarquant que la Bently n'était plus à sa place. L'appel à 666, la découverte du résultat du test, le centre commercial, la visite au Hazbin Hôtel, la voiture qui a servi à l'enlever, ainsi que le Clan de Henroin et une cinquantaine de démons qui participaient à récolter des informations sur sa disparition.
(Lectrice) : Je suis vraiment impressionnée. Tu étais donc prêt à retourner l'Enfer entier pour me retrouver.
Sir Pentious : Évidemment. Pour vous retrouver tous les deux. Je...me suis même rendu au studio.
(Lectrice) : *surprit* Vraiment?! J'ai du mal à y croire. Et...pourquoi...?
Sir Pentious : Pour acheter ta liberté.
(Lectrice) ne dit rien. Le souvenir de sa visite dans le bureau de Valentino n'est pas des plus agréable. Chez Casanova non plus d'ailleurs. Elle commence à légèrement trembler et Sir Pentious la serre plus fort en enroulant doucement sa queue autour de ses jambes. Elle se tourne pour être allongée face à lui.
Sir Pentious : Tout va bien. Je te l'ai dit; tu n'as plus rien à craindre. ... Ha! T'en que j'y pense. Je préfère te l'annoncer avant que ça vienne de quelqu'un d'autre. ... Mrs Blood Moon m'a aider pour te retrouver.
(Lectrice) est plus que surprise. La crotale semblait vraiment la détester.
Sir Pentious : On a parlé et après lui avoir dit que...tu étais enceinte. Elle a décidé de faire appel à ses contacts pour m'aider à te retrouver. Et... ... Désolé, mais...elle m'a embrassé. Mais j'y ai vite mis fin. Elle a compris que c'est toi que j'aime et l'a enfin accepté. Je suis désolé et...j'espère que tu ne vois pas ça comme une infidélité.
Sir Pentious fixe (Lectrice). Il a un peu honte et espère qu'elle ne lui en voudra pas.
(Lectrice) : ... ... ... Valentino m'a embrassé à pleine bouche hier soir. Alors... En ce qui concerne les baisés volés... Je pense qu'on est quitte.
Sir Pentious regarde (Lectrice) sans bouger. Il est choqué et surtout dégoûté pour elle.
Sir Pentious : ... Bien sûr. Et...désolé que tu aies du vivre ça.
(Lectrice) : Tu n'as pas à t'excuser. Tu n'y es pour rien. Il aurait pu me faire bien pire.
Il l'embrasse et continue de la caresser. (Lectrice) pose la tête dans sa nuque en passant ses bras autour de sa taille. Le cobra sourit.
Sir Pentious : Je te prépare une surprise.
(Lectrice) : Vraiment? Je suppose que tu ne vas rien me dire.
Sir Pentious : En effet. Je dois finir de la préparer. Accorde moi encore un peu de temps.
(Lectrice) : *sourit* Bien sûr. Je vais l'aimer?
Sir Pentious : J'espère.
Le portable de Sir Pentious sonne. Il soupire d'être dérangé, mais il décroche en voyant qui appelle.
Sir Pentious : Oui Molly.
Molly : Salut Pentious! Désolée, mais j'essaie de joindre (Lectrice), mais je tombe sur la messagerie. Est-ce qu'elle va bien?
Sir Pentious : Oui oui, elle va bien. Son portable n'a plus de batterie et il est en train de charger. (Lectrice) a besoin de se reposer. Elle dort.
Molly : D'accord. ... C'est sûr? Ça va sa santé? Elle n'est pas blessée?
Sir Pentious : *sourit* Oui Molly. Elle va mieux. Rassure toi, je m'occupe d'elle. Elle t'appellera dans l'après-midi.
(Lectrice) est un peu frustrée que Sir Pentious ait arrêté ses caresses. Elle veut encore un peu d'attention et de tendresse. Surtout après sa séquestration et son passage au studio. Elle ne veut que ça. Elle aime bien Molly, mais elle aimerait qu'elle attende patiemment qu'elle l'appelle.
Elle s'installe à cheval sur Sir Pentious en se redressant, le corps couvert de mousse. Le cobra la regarde sans comprendre ses intentions. Puis elle se penche pour lui embrasser sensuellement le cou et elle lui caresse le torse en le griffant légèrement. Ça fait son petit effet. Le cobra se tend en rougissant et sa respiration s'accélère.
Molly : ... Tout va bien Pentious?
Sir Pentious : Oui... Très bien... Je... Je dois...te laisser... Je crois que (Lectrice) à...besoin de moi.
(Lectrice) continue de l'embrasser dans le cou. Elle passe une main sous sa collerette et l'autre glisse lentement vers "l'entrejambe" pour caresser la fente à peine visible. Tout cela surprant le cobra qui se cambre. Et pour être sûr qu'il comprenne ses intentions, elle ronronne doucement et lèche lentement sa nuque. Elle sait qu'il adore ça.
Molly : Je comprends. Si tu as besoin de renforts, n'hésites surtout pas à m'appeler. J'arriverai dans la minute.
Sir Pentious : Non! Désolé. Je veux dire... Ça va aller... Je peux me débrouiller seul... (Lectrice) t'appellera plus tard.
Molly : Bon d'accord. Je n'insiste pas. À tout à l'heure. Bisous à tous les deux!
Sir Pentious : Oui. À tout à l'heure.
Il laisse volontairement le portable tomber dans le bain et caresse (Lectrice), qui est surprise.
(Lectrice) : Pourquoi tu as fait ça?
Sir Pentious : *sourit* Pour être sûr qu'on ne va pas nous déranger. Je le réparerai plus tard.
(Lectrice) est amusée. Sir Pentious se redresse et plaque sa belle féline contre son torse pour l'embrasser.
(Lectrice) : J'espère que Molly ne va pas se vexée. Elle est vraiment adorable.
Sir Pentious : Oui. Même si Arackniss ne doit pas vraiment penser la même chose en ce moment... Enfin. Elle n'est pas obligée de m'appeler toutes les heures. Aussi. *sourit* Elle sait que je dois m'occuper de toi.
(Lectrice) : Je l'appellerai après déjeuner. Et... *sourit* Je ne demande que ça, que tu t'occupes de moi...
Elle serre Sir Pentious et l'embrasse. Ce dernier est heureux et la laisse faire. Ça lui avait tellement manqué. Puis il pivote pour être au-dessus d'elle et la plaque contre le bord de la baignoire. Il l'embrasse et libère ses membres. Il n'a jamais essayé de faire ça lors d'un bain. Ça peut être bien...
Après leur câlin coquin dans la baignoire, ils décident de quitter le bain et d'aller déjeuner. (Lectrice) est affamée. C'est pas avec des chips qu'elle allaient se nourrir.
Malgré que (Lectrice) ne soit plus prisonnière et juste à côté de Sir Pentious, elle a mis du temps à ce décider à manger. Une fois, Casanova avait laissé des bonnes choses à manger dans la salle où elle était enfermée. Et il avait fait en sorte qu'elle ne puisse pas atteindre le plateau-repas. Sir Pentious se montre patient et prend le temps de la rassurer.
Une fois le repas terminé, Sir Pentious propose à (Lectrice) d'aller téléphoner à Molly et de s'allonger dans la chambre, pendant qu'il s'occupe de sa surprise. 666 doit rester avec elle.
(Lectrice) et le Egg Bois entrent dans la chambre. Elle récupère son portable chargé et l'allume.
(Lectrice) : Je suis désolée, 666. Pour...t'avoir menti. Et de ne pas être revenue à la Bentley. J'ai eu peur que Sir Pen s'énerve contre toi. Je voulais vraiment revenir.
Egg Bois 666 : Je le sais. Je ne t'en veux pas du tout. Et le Patron a eu raison de s'énerver. Je n'ai pas bien fait mon travail.
(Lectrice) est rassurée. Son portable s'allume et elle constate que Molly a essayé de l'appeler une bonne dizaine de fois. Juste avant d'appeler le portable de Sir Pentious. Elle lance l'appel et Molly décroche en moins de deux secondes. L'araignée blanche et rose pleur de joie en entendant la voix de (Lectrice).
☆ ☆ ☆
Plus tard, Sir Pentious entre dans la chambre. (Lectrice) est allongée sur le lit et se réveille en sentant le cobra s'asseoir sur le lit. Il retire doucement les cheveux du visage de la féline et l'embrassant. Puis il lui sourit tendrement.
Sir Pentious : T'as surprise est enfin prête.
(Lectrice) : Vraiment? Qu'est-ce que c'est?!
Sir Pentious : Je ne l'ai pas ici. Elle t'attend ailleurs. Viens. Je vais t'y amener.
Il l'aide à se lever et ils sortent de la chambre. (Lectrice) remarque que le soleil commence à se coucher. Ils entrent dans le salon télé et Sir Pentious caresse une armoire jusqu'à trouver un bouton caché. Le meuble glisse sur le côté et montre un passage qui descent. (Lectrice) est surprise.
(Lectrice) : J'en étais sûr que tu avais encore ce genre de passage secret.
Sir Pentious : Hé oui. Mais je dois t'avouer que ça faisait des décennies que je n'avais plus mis les écailles ici. Pendant que je te cherchais, j'ai demandé aux Egg Bois d'y faire un peu de ménage.
Il lui prend la main en souriant et l'invite à le suivre. Ils descendent un escalier et passent par une porte.
C'est un sous-sol sombre et plutôt froid. Les murs, le sol et le plafond sont des simples pierres. Il n'y a aucune décoration. Rien à voir avec le reste du manoir. Il y a des armoires remplies de bocaux aux liquides légèrement teintées, une petite table métallique remplie d'outils, une lampe équipée d'une grande loupe qui éclaire une table d'autopsie. Un mannequin est allongé dessus.
(Lectrice) ne comprend pas vraiment ce qu'ils font ici. Et encore moins en quoi tout cela peut être une surprise pour elle. Elle se tourne vers Sir Pentious, qui lui sourit et la tire doucement vers la table d'autopsie.
(Lectrice) : Qu'est-ce qu'on fait ici? C'est...ça, ma surprise?
Sir Pentious : Oui. Je souhaite partager quelque chose avec toi. Un "travail" que je faisais de mon vivant.
Ils arrivent devant la table et (Lectrice) réalise que ce n'est pas un mannequin. Mais Casanova. Il est entièrement nu avec les yeux ouverts et un morceau de tissus blanc le couvre au niveau de son entrejambe. Il a aussi une joue cousue.
(Lectrice) essaie de reculer, mais Sir Pentious l'empêche en passant ses bras autour d'elle.
Sir Pentious : Tout va bien, Sweet Dream. Il est mort. Il ne peut plus rien te faire.
Il dépose un baisé sur sa nuque, puis la lâche. Elle reste là, à fixer son ancien meilleur ami mort.
Puis un vieux tablier en cuir apparaît dans son champ de vision. Elle sursaute en se tournant vers Sir Pentious. C'est lui qui le tient. Il en porte un qui semble plus vieux, avec des tâches marrons et il a retiré sa veste à rayures. Lui et son haut-de-forme sourient.
Sir Pentious : Enfile le.
(Lectrice) : Pour...pourquoi...?
Sir Pentious : Pour apprendre à faire un de mes anciens "travails". Tu risques de te salir. *sourit* Juste un peu...
Il lui met le tablier et rapproche la petite table à roulettes remplie d'anciens instruments chirurgicaux. (Lectrice) ne comprend pas bien.
(Lectrice) : Tu... Tu étais médecin légiste?
Sir Pentious : Ho non.
Il attrape un scalpel en argent et le fixe quelques secondes en souriant.
Sir Pentious : Mais j'avoue qu'une partie de moi aurait bien aimé...
Il lui donne le scalpel en se plaçant derrière elle. Puis il saisit la main qui tient l'instrument chirurgical.
Sir Pentious : Je vais te guider.
Il baisse un peu le morceau de tissus et oblige (Lectrice) à rapprocher le scalpel, la faisant légèrement trembler. Il ne le remarque pas.
Sir Pentious : Tu sais... C'est la première fois que je fais ça sur un homme...
(Lectrice) a un moment d'absence et résiste. Sir Pentious remarque enfin.
Sir Pentious : Sweet Dream? Ça ne va pas? Voir mort l'être abject qui a essayé te souiller et qui t'as tué ne te plaît pas?
(Lectrice) : ...je...
Sir Pentious : Il t'a enlevé... Frapper... *énervé* Humilié! Essayé de te vendre comme un simple objet à Valentino! Voulu tuer notre enfant! Sssss! Tu ne vas pas me dire que tu méritais tout cela?!
Il lâche (Lectrice), qui n'ose pas se retourner et laisse tomber le scalpel au sol.
(Lectrice) : ... Évidemment que je lui en veux pour tout ça... Je le considérais comme mon grand frère...
Sir Pentious : Alors pourquoi?! Tu n'as pas à le tuer, car il est déjà mort. *embêté* Mince... Tu...aurais voulu le tuer? Je suis sincèrement désolé. Je pensais que tu ne voudrais pas. Je me disais que tu n'étais pas prête.
(Lectrice) se tourne vivement vers Sir Pentious. Elle ne sait pas trop comment sortir de cette situation totalement inédite.
(Lectrice) : Non non non! Je... Je ne voulais pas...spécialement le tuer de mes mains... Je doute en être capable un jour...
Sir Pentious : La première fois est toujours la plus dure. En général, toutes les premières fois le sont. Tu es en Enfer. Tu as failli être au service de Valentino pour toute ton existence ici bas. Et ce... *énerve* ...fichu Démon de la Radio t'as déjà sauvé la vie! J'ai eu une dette envers lui d'ailleurs!
(Lectrice) : Je suis désolée pour ça... J'étais au mauvais endroit au mauvais moment... Je ne savais pas qui il était à l'époque.
Sir Pentious : Rassure toi. Ce n'est pas après toi que je suis en colère. C'est dès que j'évoque cet Orchidoclaste d'Alastor!
Bon... Mieux vaut éviter de dire que Alastor est quelqu'un de charmant. Elle regarde son ancien meilleur ami. Que faire?
Subitement, le cerveau de (Lectrice) est en surchauffe et assemble plusieurs éléments qu'elle a vu et entendu depuis qu'elle est chez Sir Pentious.
Elle repense aux anciens instruments chirurgicaux, à ses coupures de journaux, au "travail" qu'il faisait de son vivant, qu'il a vécu à Londres et qu'il est mort en 1888. Et certaines phrases aussi ;
Pentious : ... Disons que oui... ... Je suivais cette affaire de près. *soupire* Tu m'as donné quelques détails de ta vie sur Terre... Je peux bien le faire aussi... Alors voilà. ... Je soupçonnais Jack l'Éventreur d'avoir eu comme toute première victime ma jeune fiancée...
Pentious regarde le dessin représentant la Whitechapel Vigilance Committee, en train d'ouvre le colis qui contient la moitié du rein de la dernière victime. Cela le fait sourire. (Lectrice) s'est tourné vers lui et le cobra a instantané retrouvé son visage dépourvu d'émotions. Elle n'avait pas prêté attention à ce détail à ce moment là.
Sir Pentious : Tu sais... C'est la première fois que je fais ça sur un homme...
(Lectrice) a un frisson. Elle pense qu'elle vient de démasquer un des plus grands et redoutables tueurs en séries du XIXe siècle.
Sir Pentious se rapproche et pose les mains sur les épaules de la féline. Puis il l'embrasse. Il est calmé et de nouveau détendu. Il a hâte de partager tout ça avec elle. Il récupère le scalpel avec sa queue et le montre à (Lectrice).
Sir Pentious : *sourit* On reprend?
Après un moment d'hésitation, elle prend le scalpel et regarde Casanova. Sir Pentious se replace derrière elle et s'apprête à l'aider à entailler le corps de la mangouste. Puis (Lectrice) sourit pour cacher ses doutes. Elle doit vérifier.
(Lectrice) : Tu devrais retirer les coupures de journaux dans ton bureau.
Sir Pentious : Vraiment? Pourquoi cela?
(Lectrice) : Je crois bien que ce fou furieux de Jack l'Éventreur t'ait monté à la tête. Inconsciemment, évidemment.
Sir Pentious ne réplique pas et prend l'insulte un peu mal. Il est légèrement vexé. Jack l'Éventreur n'était pas fou. Il était très intelligent et méticuleux.
(Lectrice) : D'ailleurs, j'ai fait quelques petites recherches sur lui. Voir ce qu'on a découvert grâce aux récentes découvertes en sciences et en médecines. Comme tu le sais, on a des moyens pour relever de l'ADN et le comparer. Que même à cette époque, les preuves étaient conservées. Hé bien l'ADN d'un homme a été retrouvée sur un vêtement de la quatrième victime. Et aujourd'hui, on sait qui est Jack l'Éventreur. Enfin... Il y a encore des gens qui doutent.
(Lectrice) à tourner la tête pour voir l'expression de Sir Pentious. Il reste de marbre et cache ses émotions. Elle sent qu'elle brûle. Elle doit vite se rappeler des détails qu'elle avait lu.
Sir Pentious : ... Et alors? Qui est ce..."fou furieux"?
(Lectrice) : C'est deux scientifiques britanniques qui ont découvert son identité. Et il faut avouer que...ils ont détruit beaucoup d'idées reçues. Jack l'Éventreur n'était pas Londonien. Ni même Anglais. Et encore moins médecin. C'était un barbier émigré Polonais. Il avait la vingtaine au moment des faits.
Sir Pentious reste silencieux et bouillonne à l'intérieur. Il risque de craquer. (Lectrice) le remarque et décide d'enfoncer le clou.
(Lectrice) : Et si je te dis "fou furieux", c'est parce qu'il l'était bien. Apparemment c'était quelqu'un de paranoïaque qui souffrait d'hallucinations. Il avait était arrêté par la police, mais relâché pour faute de preuve. Et si Jack l'Éventreur n'a plus tué après 1888, c'est parce qu'il a été interné dans un asile. Où il y est mort en 1919. *sourit* Affaires classées.
Subitement, Sir Pentious abat le poing sur la table métallique qui contient les instruments chirurgicaux. Une partie d'entre eux tombent sur le sol. (Lectrice) sursaute. Elle y a peut-être été un peu fort... Mais elle cache son inquiétude.
Sir Pentious : C'est totalement faux! Jack l'Éventreur n'était pas fou! Il était intelligent et méticuleux! Sinon il n'aurait pas fait autant de victimes! Car il aurait été arrêté et exécuté! Où est-ce que son ADN a été retrouvé?!
(Lectrice) : ... C'était du sang et du sperme retrouver sur le châle de la quatrième victime.
Sir Pentious sourit, puis il éclate de rire. Pas un rire amusé. Il est satisfait de constater que Jack l'Éventreur n'a toujours pas été démasqué.
Sir Pentious : Tu vois! Ce n'est pas lui Jack l'Éventreur! C'est impossible! Ce jeune fou était juste quelqu'un qui se faisait passer pour lui. Si tu savais le nombre incroyable de lettres que la police avait reçu. Toutes venant d'hommes qui s'accusaient d'être Jack l'Éventreur. Ce barbier était juste un de ces hommes.
(Lectrice) : ... Tu es bien sûr de toi... Tu dis cela parce que Jack l'Éventreur n'a pas eu de rapport intime avec ces femmes?
(Lectrice) le regarde intensément. Sir Pentious fait de même et a les mains dans le dos. Il sent bien qu'il se passe quelque chose.
(Lectrice) : Enfin, je veux dire... Tu n'as pas eu de rapport intime avec ces femmes?
Un coup de tonnerre retentit à l'extérieur et fait trembler la lampe qui éclaire le corps. (Lectrice) sursaute et Sir Pentious ne bouge pas. Puis lui et son haut-de-forme sourient. Il déploie sa collerette en souriant et applaudit doucement.
Sir Pentious : Bravo, Sweet Dream... Tu es intelligente et observatrice. Tu viens d'humilier tout Scotland Yard de l'époque. J'avoue que j'ai tué ces prostituées. Et pour être plus précis, j'en ai tué dix. Et je les ai tué une nouvelle fois en Enfer. Il était hors de question qu'elles se rappellent de leur mort et parlent.
(Lectrice) : ... ... Et pour ta fiancée... C'est toi qui l'a tué?
Sir Pentious : *sourit* Évidemment! Il était hors de question que je fasse tout ce qu'on m'ordonnait et que je joigne ma vie à ma trainée de fiancée! Elle n'a eu que ce qu'elle méritait!
Tout en surveillant (Lectrice) avec les yeux sur son corps, il ramasse les instruments chirurgicaux et les replace proprement sur la table roulante. La féline ne bouge pas. Qu'est-ce qu'il s'est passé pour qu'il tue sa future femme? Ainsi que les dix autres femmes?
Une fois les instruments ramassés, le cobra s'avance avec une lueur dérangeante dans les yeux et tient un autre scalpel. (Lectrice) est un peu inquiète. Jamais elle a vu Sir Pentious avec ce regard et ce sourire. On dirait quelqu'un d'autre.
Sir Pentious : Well, well, well... Et maintenant?
(Lectrice) : ... Comment ça..."et maintenant"?
Sir Pentious : ... Je...m'étais juré de tuer...tout ceux qui découvraient mon secret.
Il dit ça mais ne fait rien. Il est bien embêté. Il ne peut pas la tuer, alors que Jack le veut. Jamais il aurait cru que quelqu'un découvre pour Jack. Et encore moins que se soit la démone dont il est tombé fou amoureux. Sir Pentious ne veut pas qu'elle répète son secret. (Lectrice) voit bien qu'il est perdu et partagé entre deux choix. Qu'il est en train de lutter.
Ce qu'elle va faire et peut-être fou. Mais elle l'aime et souhaite qu'il le comprenne. Sans penser au danger, elle fonce sur lui et passe ses bras autour de son torse. Il est surprit et ne bouge pas.
(Lectrice) : J'accepte ce que tu aies... Je ne dirai rien... Je te le promet...
Il ne réagit toujours pas. Alors elle tente autre chose.
(Lectrice) : Si tu ne me crois pas; fais moi signer un contrat.
Il lâche le scalpel qui tombe sur le sol de pierres et referme ses bras autour d'elle.
Sir Pentious : ... Il en est hors de question... Je ne veux pas te faire ça...
(Lectrice) : Tu es sûr? Dans ce cas. Ma parole te suffit?
Sir Pentious : ... ... ...
(Lectrice) : ... ... Montre moi.
Sir Pentious : Que dois-je te montrer?
(Lectrice) le lâche et sourit en lui montrant sa main qui tient toujours le scalpel qu'il lui a donné un peu plus tôt.
(Lectrice) : Comment il faut s'y prendre. Apprends moi ton "travail".
Sir Pentious regarde le scalpel, puis (Lectrice) en lui souriant.
Sir Pentious : Avec grand plaisir. Reprends place devant la table d'autopsie. Je vais te guider.
Elle obéit et il se replace derrière elle, puis ils commencent la première entaille. Un peu de sang gicle sur (Lectrice).
(Lectrice) : Comment ça se fait qu'il y ait du sang qui sort comme ça? C'est pas normal.
Sir Pentious : Si. Il est mort il y a peu de temps. Et il n'a pas eu d'hémorragie externe.
Sir Pentious a l'air de vraiment apprécié ce moment partagé avec (Lectrice).
Sir Pentious : Tu te débrouilles très bien... Maintenant on peut l'ouvrir.
(Lectrice) a un peu de mal à réaliser ce qu'elle est en train de faire. Elle a la sensation d'être dans un (rêve ou cauchemar). Mais elle sent que Sir Pentious adore ce qu'ils sont en train de faire. D'une main, il guide celle de la féline. Et de l'autre, il caresse délicatement son bras. Il lui embrasse la nuque.
Sir Pentious : Quel organe souhaite tu lui retirer?
(Lectrice) : ... ... ... (Organe choisi).
Sir Pentious sourit et aide (Lectrice) à retirer l'organe en lui expliquant d'une voix basse et légèrement sensuelle.
☆ ☆ ☆
(Lectrice) se lave les mains. Elle repense à ce qu'elle vient de faire avec Sir Pentious. C'était...particulier. Et elle a beau avoir porté un tablier de cuir, il n'a pas vraiment empêché le sang de salir ses vêtements.
Sir Pentious arrive derrière (Lectrice) et la fait doucement se tourner vers lui. Il la regarde attentivement en souriant.
Sir Pentious : Ça me fait mal de l'admettre. Mais Alastor a raison; le sang te va bien.
(Lectrice) lui sourit et l'embrasse. Elle a décidé de continuer de l'aimer et de garder son secret.
Sir Pentious : Tu as aimé ta surprise?
(Lectrice) : *sourit* Oui.
Ils s'embrassent, puis elle regarde le corps ouvert et en partie vidé de son ancien ami.
(Lectrice) : Et maintenant? On fait quoi de lui?
Sir Pentious : On va s'en débarrasser dans une rue. Mais d'abord, on va se changer et dîner.
(Lectrice) : Excellente idée.
Ils remontent du sous-sol, prennent leur dîner en discutant à chaud de cette nouvelle expérience. Puis avec l'aide des Egg Bois, Sir Pentious chargent le cadavre de Casanova dans le coffre de la Rolls Royce Phantom. Ces dernier son surprit de ce qu'il s'est passé. Ils avaient pensé que leur Patron finirait par tuer la féline. Mais pas qu'il aurait pratiqué...ce genre d'activité avec elle.
Puis Sir Pentious et (Lectrice) partent vers Pentagramme City. Ils sont de retour au manoir au bout d'une petite demi-heure.
Après cette petite virée, ils vont dans la chambre pour passer enfin une bonne nuit de sommeil. Ils ne tardent pas à s'endormir. Leurs dernières nuits ont été désagréables et ils se sont manqués pendant ces trois jours loin l'un de l'autre.
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L'anecdote sur l'identité de Jack l'Éventreur est vrai. J'ai fait exprès de ne pas mettre les noms.
J'espère que vous avez apprécié ce chapitre et désolée de les faire de plus en plus longs. Mais j'adore faire des dialogues ^^. Kiss!
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