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13 - Mission 58 - L'attaque

Mai rejoignit Naru avec Eugène et ils repartirent à la base. Lin semblait rédiger un de ses nombreux rapports. Les deux jumeaux allèrent se servir du thé pendant que Mai allaient s'asseoir devant les caméras, à côté de Lin.

- Mai, Lin, du thé ? proposa Eugène.

Ils acceptèrent tous les deux. Mai regardait les différentes caméras. Madoka et Osamu étaient dans le grenier, ils fouillaient dans les affaires. Lana jouait dans sa chambre avec Dan. Sara était toujours dans le patio, avec Ayano qui l'avait rejoint. Et il y avait Daichi. Il était debout dans un couloir, il ne bougeait pas.

Inquiète, Mai observa un peu plus la caméra et chercha ce qu'il pouvait bien observer.

- Lin ! s'écria-t-elle en montrant la caméra et en se levant.

Le chinois n'eut besoin que d'un coup d'œil pour comprendre. Les deux s'élancèrent dans le couloir et allèrent à l'étage sous les cris des jumeaux qui ne comprenaient rien.

- Masako ! cria Mai en voyant son amie face à elle.

Lin fut plus rapide et poussa leur amie, lui évitant un violent coup de couteau de la part de Daichi.

- Je déteste les japonaises ! Toutes des putains frigides ! s'écria Daichi.

Lin maitrisa l'homme avec Takigawa qui n'était pas loin pendant que John, qui les avait rejoint commençait ses prières.

Daichi hurlait comme un forcené vers le plafond.

- Salope ! Retourne dans ta fosse ! Tu n'es qu'une crasseuse !

Mai observait le spectacle d'un œil terrifié. Mais ce n'était pas lui qu'elle observait, c'était Hima, au plafond qui semblait sourire en observant l'homme.

- John, Lin, attention ! cria-t-elle en pointa le plafond du doigt.

Lin siffla aussitôt et ses shikis attaquèrent la fille de l'étang. Mais Mai eut un mauvais pressentiment. Elle courut jusqu'à la chambre où jouaient les deux enfants.

- Mai ! cria Naru.

Elle savait qu'il la suivait, et elle l'espérait. Au même moment ils entendirent la petite Lana hurler. Mai arriva la première. Hima était debout dans la pièce, elle fusillait les enfant des yeux. Ces deniers étaient dans un coin, agenouillés, ils étaient effrayés.

- Hima arrête ! cria Mai.

- Ils paieront ! cria l'esprit.

Elle avança vers les deux enfants mais Mai sauta sur l'entité. Elle ressenti un intense froid la submerger, et sans comprendre pourquoi, elle se retrouva dans l'étang. Elle tenta de nager vers la surface mais on lui tenait le pied. Comprenant l'urgence, elle arrêta de nager et, malgré l'eau qui s'infiltrait dans sa bouche, récita les mantras que son amie Ayako lui avait appris des années plus tôt. Elle devait réussir, elle devait remonter à la surface, Naru ne lui pardonnerait jamais. La prise se desserra et elle put regagner la surface où elle toussa en essayant de récupérer de l'air. Rapidement, elle sortit du bassin et se laissa trainer sur la berge.

Elle avait froid et il commençait à faire nuit. Vu ce qu'il s'était passé, Hima allait surement se tenir tranquille un moment, elle savait qu'ils étaient aux aguets.

En tremblotant car elle était trempée, elle regagna le manoir. Tous étaient en effervescence quand elle arriva, ils l'appelaient en criant. Masako, qui cherchaient au rez-de-chaussée, fut la première à la voir.

- Elle est là ! cria-t-elle. Au bon sang Mai, que s'est-il passé ?

- Elle m'a transporté dans l'étang... trembla-t-elle de froid.

- Dans l'étang ? s'écria Masako. Mais...

Mai était encore un peu sous le choc. Elle avait froid surtout. Les autres arrivèrent à peine quelques minutes plus tard.

- Mai, arriva Oliver. Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

- Elle m'a entrainé dans l'étang, répondit-elle.

- Inconsciente ! fulmina-t-il. Tu t'es jeté sur elle ! Tu t'attendais à quoi, hein ?! Tu ne peux pas faire plus attention ! Arrête de foncer tête baisser ! Parle-nous au moins !

- Tu crois vraiment que je l'ai fait exprès ? cria-t-elle à son tour. Je voulais juste l'empêcher de s'en prendre aux enfants !

- Ce...

- Ça suffit, intervint Ayako en se positionnement entre eux. Mai, viens, on va te réchauffer, tu nous raconteras ce qu'il s'est passé après !

La jeune femme acquiesça et suivit son amie jusqu'à la base. Lin lui tendit une tasse de thé fumante et elles s'enfermèrent dans la salle de bain. Pendant que Mai se déshabilla, Ayako lui fit couler son bain. Masako les rejoignit quelques minutes après avec des vêtements propres. Ses deux amies s'assirent près d'elle et attendirent qu'elle se confie.

- Lin m'a confié un dictaphone, si ça ne te dérange pas, lui dit Masako.

- Non, c'est bon... murmura Mai qui reprenait doucement ses esprits.

Elle respira un grand coup puis se lança.

- Ça a commencé quand j'observais les caméras. Daichi ne bougeait pas et on venait d'avoir une conversation avec Sara qui parlait des changements de comportements de son père. J'ai tout de suite su qu'il y avait un problème, il observait quelque chose, quelqu'un, toi Masako et il avait un couteau dans les mains. J'ai prévenu Lin qui a compris et nous avons foncé avant qu'il ne soit trop tard. Daichi était possédé par John, il était fou, et il observait le plafond. Et j'ai entendu cette goutte d'eau, c'est comme si elle avait résonné. Elle était là, prête à sauter sur Daichi, mais aussi sur John, Lin et Bou-san.

Mai prit ne profonde respiration pour empêcher ses larmes de couler.

- Je les ai prévenu, Lin a réagi mais il a seulement fait fuir Hima. Elle était encore plus furieuse. J'ai senti sa rage, son envie de vengeance. Et je me suis souvenu des enfants qui jouaient dans la chambre de Lana. Ce... Ce sentiment d'urgence qui m'a pris, je ne sais pas comment, mais je le savais. J'ai couru aussi vite que j'ai pu. Ils étaient là, apeurés, dans un coin, et elle prête à leur sauter dessus... Je sais que je n'ai pas réfléchi quand j'ai sauté sur elle... Elle n'est pas vivante, je n'aurais rien pu faire avec mon corps, je voulais juste qu'elle parte. En la traversant j'ai senti ce froid...

Mai trembla et se recroquevilla sur elle-même dans la baignoire.

- Ce froid était glaçant, sec, comme si j'étais enfermé dans un frigo... Mais c'était encore plus froid. Ça a duré à peine quelques secondes avant que je ne sois dans l'étang. Le changement a été radical... J'avais beau... hoqueta-t-elle à se souvenir. J'avais beau essayer de remonter à la surface, elle me tirait vers le fond... J'avais peur. Mais je ne voulais pas mourir... J'ai... J'ai pensé à Naru à ce moment-là. Il ne me l'aurait jamais pardonné... Alors j'ai arrêté de me débattre et, sous l'eau, j'ai dit ton mantra en faisant les signes, c'était le plus simple plus rapide. L'eau s'infiltrait dans ma bouche, dans mon nez, mais je devais remonter. Elle m'a lâché et j'ai pu regagner la surface...

Mai cacha son visage dans ses genoux et se mit à pleurer. Elle avait vraiment eu peur.

- C'est fini Mai, tu as réussi, lui sourit Ayako en posant sa main sur ses cheveux.

Elle acquiesça en reniflant et observa le plafond.

- Comment vont les enfants ? demanda-t-elle d'une voix tremblante.

- Un peu secoués, mais ils n'ont rien. Grâce à toi. Ayano ne les lâche plus, elle te remercie.

- Elle voulait venir te voir mais on lui a dit que tu avais besoin de te reposer, lui apprit Masako.

- J'irai les voir demain... Je suis fatiguée, je vais dormir directement après le bain.

- Tu ne veux pas manger quelque chose avant ? s'inquiéta Ayako.

- Non, je n'ai pas faim... Et Daichi ?

- Il se remet, il ne se rappelle pas tout, lui dit Ayako. Nous le surveillons de prêt, John est à son chevet.

Mai acquiesça puis posa sa tête sur ses genoux. Elle ferma ses yeux. Mais elle ne pensait qu'à ce moment où elle se retrouvait dans l'étang.

- On va te laisser. Tu es sûre que tu ne veux pas manger ? On te ramène une assiette à la base si tu veux.

- Non, merci... Je ne veux pas.

Ses deux amies la laissèrent tranquille. Masako n'oublia pas l'enregistreur. Comprenant qu'elles allaient le faire écouter, Mai décida de prolonger son moment dans le bain.

Au bout d'une bonne demi-heure elle décida de se rhabiller. Elle commençait à se sentir à l'étroit et même si l'eau était transparente, elle ne pouvait cesser de l'observer.

En sortant de la salle de bain, il n'y avait plus personne à part Naru devant les caméras, un rapport à la main.

Elle se sentit mal, elle devait s'excuser. Surtout, elle voulait ses bras. Elle s'assit à côté de lui sans qu'il ne réagisse, il était trop concentré.

- Je suis désolé, Naru... murmura-t-elle en posant sa tête contre son épaule.

Il posa son dossier pour seule réponse.

- Je n'aurais pas dû te crier dessus, lui dit-il.

- Tu as eu peur...

- Oui, mais toi aussi. Ne fais plus ça, Mai, s'il te plait, je ne supporterai pas de te perdre.

Mai acquiesça en se retenant de pleurer.

Il passa ses bras autour d'elle et l'invita à venir sur lui pour se blottir. Mai pleura contre lui, il la serrait, il la serrait tellement fort qu'elle était sûre d'avoir la marque mais ça la rassurait. Personne ne pourrait l'arracher de ses bras.

- Tu veux aller manger ? lui demanda-t-il.

Elle secoua sa tête pour refuser. Elle ne voulait pas manger.

- Tu es sûre ?

- Je suis fatiguée...

- Dors, je reste avec toi. Viens, on va se mettre sur le canapé.

- Et les caméras ? s'inquiéta-t-elle alors qu'il se levait en la portant.

- Je les vois de là, la posa-t-il. Et Lin ne va pas tarder à revenir. Dors Mai.

Elle ferma ses yeux, rassurée. Elle sentit la main d'Oliver se balader dans ses cheveux, ça la détendait.

- Mai ? l'appela-t-il.

- Hum ?

- Si... Si jamais tu venais à disparaitre... Je serai en colère, c'est vrai, mais pas contre toi. Je serai en colère contre moi, parce que je n'aurai pas su te protéger.

- Naru... ouvrit-elle ses yeux, surprise.

- C'est à moi que je ne pardonnerai jamais si tu disparaissais...

Les larmes aux yeux, Mai tourna son visage vers lui. Naru ne put s'empêcher de l'embrasser en se baissant. Elle lui rendit son baiser. Elle se sentait mal, elle avait l'estomac noué.

Une fois le baiser finit, il posa son front contre le sien et l'observa.

- Ne disparais pas... lui dit-il une nouvelle fois.

C'était sa façon à lui de lui dire qu'il l'aimait, qu'il tenait à elle. Elle l'embrassa pour sceller cette promesse avant de fermer ses yeux.

Elle mit son visage contre son ventre et se laissa bercer par ses caresses. Elle s'endormit en à peine deux minutes.


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