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Chapitre 9 - The New York Championship / Part 2 [Réécrit]

A few hours later

Villa's Tony, Philadelphie

Tony's point of view

Couché depuis plusieurs heures auprès de Pepper, qui était rentré depuis longtemps maintenant, je ne parvenais pas à trouver le sommeil. Mes pensées restaient encrées sur cet après-midi et plus particulièrement ce baiser qu'elle m'avait donné. Bien sûr, je n'avais pas répondu. Sans m'être éloigné non plus. Que cela signifiait-il ?

Bon sang, j'étais avec Pepper. Nous étions de simples amis avec Erin. Alors que s'était-il passé ? Non, cela ne venait pas pas de moi mais d'elle. Passionnée des Avengers, elle nous dessinait tout le temps, particulièrement Iron Man et moi. Elle disait même en être obsédée. J'en étais plutôt flatté mais gêné aussi. Mais je me sentais coupable de tout ça par rapport à Pepper. De lui mentir depuis tout ce temps, sur ce que je fais  et qui je vois. Peut être devrais-je lui en parler...

Mais ce baiser... Je n'y avais pas répondu. A croire que j'y avais pris plaisir et pourtant nous étions simplement amis. Je ne savais quoi penser, quoi faire, quant à cette situation. Quand elle m'a embrassé, j'ai d'abord été surpris puis je me suis détendu, me sentant bien. Mais cela n'aurait pas dû se passer comme ça. Je m'étais piègé tout seul.

*  *  *

La journée suivante, je la passai devant la télévision, sachant Pepper au travail, je n'avais néanmoins pas la tête à sortir. Seul ce baiser m'empêchait de penser ou me concentrer sur autre chose.

Les heures défilèrent comme ça, interminables, à me creuser l'esprit sur ce qu'il pouvait se passer dans ma tête.

J'aime Pepper, c'est certain. Mais j'aime aussi de plus en plus passer du temps avec Erin. Elle est généreuse, plutôt jolie, timide, bavarde, sensible, passionnée et aime partager. Mais nous sommes amis. Alors pourquoi, je ne l'ai pas repoussé... Je n'y ai pas non plus répondu mais... Rah, d'habitude, je ne me prends pas la tête !

Le soir arriva rapidement, pour laisser place à la nuit. Pepper bien entendu revenue depuis longtemps, dormait à mes côtés. Depuis son retour la veille au soir, après une énième dispute, elle ne me parlait plus depuis hier soir. La raison était la suivante : me trouvant absent comme depuis un moment, elle me sermonna. Elle en avait assez, fatiguée de mon comportement, de ne pas l'écouter quand elle me parle. Alors, épuisée, elle s'était tout simplement tenue éloignée de moi, semble-t-il pour me faire réfléchir.

Justement, je réfléchissais à tout cela, mais une seule pensée venait tout chambouler. Pepper restait dans mes pensées mais Erin, grignotait peu à peu du terrain.

Je parvins enfin, après des heures encore interminables à réfléchir, à m'endormir, non sans faire des cauchemars.

*  *  *

Les jours suivants se ressemblèrent, Pepper au travail, Erin et moi nous retrouvant de temps en temps chez elle, une autre fois chez moi, ou alors dans un parc tranquille, à l'abri des regards. Nous n'en reparlâmes pas une seule fois, me facilitant la tâche.

Cela restait tout de même plus difficile de rester concentré, parfois nous nous lancions des regards discrets, cherchant à capter l'attention de l'autre. Puis, lorsque nos regards se croisaient, ils se fuyaient irrémédiablement. Mal à l'aise l'un comme l'autre, nous ne savions comment nous aborder, alors pour l'aider à s'entraîner, cela s'avérait compliqué. Les semaines passèrent assez vite, dans une ambiance tendue entre Pepper et moi, étrange entre Erin et moi.

*  *  *

New York Championship Day's

Erin's point of view

C'était le jour J. Aujourd'hui, j'allais vivre le rêve de ma vie, le second, puis le premier était réalisé : rencontrer de nouveau Tony Stark et peut être construire une certaine affinité avec lui.

Ce dernier était venu me chercher directement chez moi, le concours se passant durant un jour de semaine. Ainsi, pendant tout le trajet, mon cœur s'emballait à l'idée de ce qui suivrai dans quelques heures.

Il tentait tout pour me détendre mais ça n'enlevait pas la boule qui s'était créé dans ma gorge depuis le début de la journée.

Arrivés devant un bâtiment gigantesque de New York, seule l'anxiété trouvait sa place dans mon corps et mon esprit.

Tony gara la voiture et nous descendîmes ensemble, rejoignant l'entrée du bâtiment. Serrant mes mains moites ensembles, je glissai de temps à autre un regard inquiet sur lui, cherchant un peu de réconfort. Il comprit car il m'arrêta en me prenant par les épaules, les serrant doucement.

-  Ça va bien se passer, je crois en toi, Erin, tu vas y arriver, tu es faite pour ça, alors ça va couler tout seul, fais moi confiance ! Me rassura-t-il.

-  Je te fais confiance. Avouai-je, arborant un sourire timide, le remerciant en silence.

Poussant un profond soupir, j'entrai enfin dans le bâtiment, accompagné de Tony qui portait des lunettes de soleil. Il voulait rester discret. C'était peine perdue, vu sa popularité à New York. Je pensais à la bataille de 2012.


J'avancai vers une série de table, où étaient assises plusieurs personnes badgées.

- Bonjour, je..., begayai-je en cherchant le regard de mon interlocutrice, qui avait le nez dans ses papiers.

Je n'obtins aucune attention et retentai sans succès.

Je suis un fantôme ou quoi ?

Tony prit les devant et appela la personne qui leva la tête aussitôt.

- Bonjour, j'accompagne la demoiselle ici présente, c'est moi qui l'ai inscrite. Expliqua-t-il.

- Bonjour ! Très bien. Quel est votre nom mademoiselle ? Demanda la jeune femme en restant professionnelle.

- Erin Miller.

- Voici votre badge et votre numéro. Je vous laisse l'accrocher à votre haut, où vous voulez tant qu'on peut le voir. Le badge également. Quant à vous monsieur, je vous laisserai vous installer dans les gradins mis à disposition pour les visiteurs, enfin le public plutôt. Déclara-t-elle en me tendant les objets concernés.

- Merci beaucoup.

- Bonne chance, mademoiselle.

Puis, je m'avancai vers les autres concurrents, laissant mon ami rejoindre la porte des visiteurs/spectateurs, m'adressant un dernier signe de la main, en guise d'encouragement.

* * *

Je m'assis sur ma chaise, devant mon bureau attitré, comme tous les autres. Nous étions presque trois cent. Je refoulai la vague d'angoisse qui ne cessait de m'envahir.

Une personne passa dans chaque rang pour distribuer des feuilles vierges de format A3. J'attendis patiemment, bon plutôt anxieusement. Mon cœur tapait fort contre ma poitrine. Je levai la tête vers les gradins qui étaient à quelques mètres.

Cherchant Tony du regard, je finis par le trouver. Il portait toujours ses lunettes. C'était une bonne façon de se faire remarquer au milieu d'une salle. Je n'eus pas à m'en soucier longtemps car les jurés rappelèrent à l'ordre les participants de mon genre.

Je m'enfoncai un peu plus dans mon siège et attendis la suite. Les arbitres et jurés nous expliquèrent le déroulement de la compétition. Puis vint la première manche.

Une femme du jury se leva et demanda à chacun de nous de dessiner ce que l'on aimait le plus au monde. Je commençais avec une épreuve pas trop prenante.

Je décidai de dessiner le héro de mon enfance : Iron Man. J'avais trois quart d'heure pour dessiner l'image que j'avais en tête. Quand j'eus fini, je notai à la demande du jury, mon nom et le nom de mon œuvre dans un coin du dessin. Puis une personne le prit, le mettant dans un dossier.

La deuxième manche put commencer, après avoir bu quelques gorgées de ma bouteille d'eau. Je me réinstallai à ma place et attendis. Une nouvelle feuille vierge avait été ajouté au bureau fait de bois macif. Chaque candidat avait un espace autour de lui assez conséquent. C'est pour ça qu'une personne se positionna à quelques centimètres de chaque bureau. La mienne était un homme d'âge mûr. Il tourna la tête de profil, suivant les instructions des jurés. Assit sur une chaise, il ne bougea plus.

Je laissai prendre forme le portrait de l'homme. De nouveau trois quart d'heure plus tard, je finissai avant les autres, sans oublier la signature et son nom.

Les épreuves s'enchaînèrent. Je dû dessiner un paysage affiché sur un écran géant. Puis créer de toute pièce ce qui me passait par la tête. Je laissai mon crayon défiler sur la feuille.

À la fin de l'heure et demie, une famille composée d'une mère et ses trois enfants se trouvait au milieu d'un marché du temps médiéval. La mère tenait par la main deux de ses filles et la troisième était debout, mendient auprès des passants. Ils étaient dans un coin, à proximité des étables où tronaient des produits de premières nécessités. Un passant offrit à la petite fille debout une pièce. Elle regardait l'homme alors qu'il la mettait dans sa main. Tout ça était figé dans le temps, la feuille noircie par mon crayon.

J'étais prise par l'émotion en dessinant. Ce dessin m'avait pénétré, je ressentai les personnages, je vivai leur histoire. Quand la personne vint chercher mon œuvre, ce fut comme si on m'enlevait une partie de moi. L'art était comme une émotion pour moi. Tous les problèmes, mes émotions et mes sentiments, s'evacuaient par le dessin.

* * *

Après les quelques vingt minutes de pause, je rejoignis les autres candidats, m'asseyant parmi eux. Mes yeux se posèrent sur le jury en train de s'asseoir dans leurs fauteuils. L'appréhension montait de plus en plus et je voulus jeter un regard derrière moi. Je ne pus le faire.

Les jurés demandèrent le silence et j'ignorai ma jambe taper nerveusement le sol.

- Merci à tous les participants pour leur patience et leur partage. Merci aux bénévole, sans qui le concours n'aurait pas eu lieu. À présent, nous allons procédé à la remise des prix. À la troisième place, nous avons le dessin de Monsieur Edmond Rey, dans le thème du paysage, avec sa cascade digne des Chutes du Niagara.

Il enchaîna les prix et sans m'y attendre j'entendis mon nom. Je sursautai quand mes voisins applaudirent. Je levai les yeux vers la table des jurés et tombai sur la coupe dorée.

Abasourdie, je ne bougeai pas. On proconca une seconde fois mon nom. Poussée par je ne sais quelle force, mes jambes me portèrent jusqu'à l'estrade.

- Mademoiselle Miller, vous êtes la gagnante de ce concours. Votre talent a ébloui les jurés. Commenca un autre juré. Personnellement, j'ai un coup de cœur pour ce tableau du Moyen Âge, où l'on voit cette famille mendient. Reprit-il.

- Merci beaucoup, je ne sais pas quoi dire. Je n'ai jamais... C'est la première fois que je dessine devant d'autres gens que moi. Avouai-je en tremblant d'appréhension.

- Eh bien, votre travail a porté ses fruits. Tout le monde est tombé sous le charme de vos œuvres.

- N'exagérez pas, ce ne sont que des dessins ! Je ne dessine que par pastant. M'exclamai-je.

- Ne vous sous-estimez pas, vous ne réalisez pas le talent que vous avez ! Vous ne faites pas que dessiner, vous vivez à travers eux. On le ressent en les voyant. Vous êtes comme un musicien. Comme un violoncelliste qui vibre au travers de son instrument sur une scène d'opéra.

- Je vous remercie infiniment, ça me touche beaucoup. Je suis contente de voir que mon travail puisse plaire autant.

- Voici votre récompense. Termina-t-il en me tendant la coupe, un crayon sur un tabouret, en plaqué doré.

>> Je peux vous proposez d'emmener avec vous vos œuvres. Vous devez en être attachée personnellement. Êtes vous d'accord ?

Je hochai la tête trop abasourdie. Je serrai la main de tous les jurés et descendis de la scène.

Quand le concours fut terminé, je m'apprêtai à sortir, mais quelqu'un m'arreta. Je croisai le regard de l'un des jurés, une femme d'une quarantaine d'année. Elle portait une tenue bien habillée et affichait un sourire radieux.

- Bonjour, je suis dessinatrice et maintenant directrice d'une entreprise d'art. Vos dessins m'ont surprise et ému à la fois. Votre façon d'user du crayon m'a bouleversé. Je suis intéressée par votre talent. Je me dois de le montrer au grand jour. C'est pour cela que je vous propose de venir travailler pour moi. Nous dessinons pour créer toutes sortes d'œuvres. Des livres, des films, du théâtre, de la musique.

C'était soudain et invraisemblable. Venant à peine de passer le concours, étant plus pour le plaisir, on me faisait déjà une proposition.

- Euh... Je... Écoutez je... C'est soudain... Je ne m'y attendais pas. Je ne pensais pas... C'est... Waouh !! Je... Je crois que j'ai besoin de temps... De réfléchir. Balbutiai-je.

- C'est votre première fois ? Demanda-t-elle avant de réfléchir et se corriger. Enfin vous m'avez compris ?! Je trouve ça courageux et audacieux. Et vous avez bien fait, s'aurait été gâché un talent aussi beau que de le cacher pour vous. Je vous remercie d'avoir partagé cette partie de vous. Je vous laisse le temps que vous voulez. La porte sera toujours ouverte pour des talents comme vous.

Je lui souris en rougissant légèrement.

- Ah j'allais oublier ! Reprit-elle en fouillant ses poches. Voici la carte de notre entreprise. N'hésitez pas à appeler quand vous aurez pris votre décision.

A l'énonciation de cette phrase, elle me tendit une carte de visite.

- Merci, j'y réfléchirai avec grande attention. Assurai-je en prenant la carte.

- Je dois vous laisser. Contente de vous avoir rencontré. Bonne journée à vous.

Elle me laissa plantée au milieu du couloir. La salle se vidait au fur et à mesure. Des mains se posèrent sur mes épaules, me faisant sursauter et je me tournai. Tony se trouvait devant moi.

-  Alors comment te sens tu ? Me demanda-t-il.

- Je... Je ne sais pas... Je...

Il trouva la carte dans ma main.

- Qu'est ce que c'est ?

- La dame qui vient de partir.

- " Nous denichons de nouveau talent au service de l'art moderne", cita-t-il.

- Elle a trouvé mes dessins magnifiques et me proposent d'entrer dans son entreprise d'art. Afin de travailler avec d'autres personnes comme moi. Expliquai-je.

- Mais c'est génial ! S'exclama-t-il en me regardant ranger la carte dans une de mes poches. Ne la perds surtout pas, s'il te prend l'envie de la revoir ! Conseillant-il, tout sourire.

- Je lui ai demandé du temps pour réfléchir. Mais c'est une opportunité. En plus je pourrai quitter ce boulot où je m'ennui.

- Bon aller allons fêter ça ! Me proposa-t-il.

J'acceptai et ensemble nous sortîmes de ce lieu pour rejoindre le centre ville de New York. Je décidai de ne pas emmener mes dessins, plutôt les laisser aux jurés.

Qui sait ? Peut être d'autres seront sous leur charme !.?

*  *  *


Nous fêtâmes ma victoire autour d'un verre alcoolisé, dans un bar non loin du Championnat.

-  Alors, ça fait quoi d'être championne en dessins ? S'enquit Tony, d'un grand sourire, son verre à la main.

-  Arrête... Le suppliai-je, d'un sourire timide, les joues rougies, jouant avec mon verre.

-  Erin, je ne crois pas que tu te rendes compte ce qu'il vient de se passer. Posa-t-il, d'un enthousiasme qui me dit fremir. Erin, tu as gagné à la première place un Concours de dessins pour amateurs, tu réalises ce que ça veut dire ? Que mes dires se sont confirmés, tu as le niveau d'amateur. Et en plus, tu as déjà une proposition de partenariat avec une grosse boîte. C'est fantastique, non ?

-  Oui oui, complètement. Répondis-je, hochant la tête, continuant de jouer avec mon verre.

-  Erin, cela ne va pas ? S'inquiéta-t-il.

-  Non, tout va bien, ne t'inquiète pas. Le rassurai-je d'un regard.

-  Alors pourquoi tu sembles si distante, si peu sûre de toi ? Reprit-il, en s'approchant légèrement, pour n'être qu'à quelques vingt centimètres de moi.

Je soupirai longuement avant de reprendre la parole, le stress commençant à monter.

-  Je ne sais pas... J'ai l'impression que... Ça va trop vite pour moi... Je... Il y a encore deux mois, je n'étais qu'une simple pizzaiolo, avec ses petites habitudes, ses journées passées dans l'ombre de son appart, à dessiner seule. Cela m'allait comme vie mais...

-  Il me semble que tu te lassais de plus en plus de cette vie, non ? Dit-il doucement.

-  Peut être... En fait je ne sais plus vraiment ce que je veux. Je connais mon travail actuel, j'y ai mes habitudes, mes collègues et amis à l'occasion, mon appart pas loin, je dessine quand je veux, quand il m'en prend l'envie. Soufflai-je.

-  Cette opportunité de changer de vie s'offre à toi, en plus tu pourras dessiner et en faire ton métier. Tu n'es pas obligée de l'accepter car oui, ça chamboulerait ta vie bien construite. Mais, comme je te l'avais dit, la vie est trop courte pour ne pas en profiter. Alors, si te lasses de ton boulot, eh bien fonces, saisis cette chance !

Je soufflai de nouveau, attrapant mon verre pour le vider mais une main me saisit le poignet et doucement m'enlevai le verre pour le reposer. Glissant mes yeux sur cette main posée sur mon poignet, je le remonta ensuite jusqu'à son visage.

-  Ce n'est pas une solution de boire cul-sec. Je t'avoue que je suis mal placé pour sermonner, mais justement, par experience, je te conseille d'y aller avec douceur. Être bourré n'aide pas à avancer et résoudre les problèmes, trouver des solutions à la vie.

Je hochai faiblement la tête, tandis qu'il lâchai doucement mon poignet, me faisant frissonner de toute part.

-  Tu as froid ? Tu veux peut être que l'on rentre ? S'inquiéta-t-il.

-  Ça va, ne t'inquiète pas, merci. Le rassurai-je, en prenant mon verre pour boire deux gorgées.

Quelques minutes plus tard, l'alcool commençait à me monter à la tête. Être si proche de lui, me donnait le tourni. Je repensai au baiser que je lui avais donné il y a un mois. Me mordant la lèvre machinalement, je serrai mon poing plusieurs fois sur la table, le monde continuant de tanguer un peu.

-  Erin, ça va ? Reprit Tony, en se penchant vers moi.

Je relevai les yeux vers lui et parcourai son visage de mon regard. Je soupirai brusquement, exaspérée de ces pulsions, ces envies, même si je les savais fondées, je tentais de m'en abstenir. Mais c'était trop dur, poussée par l'alcool dans mes veines, remontant à mon cerveau, embrumant mes sens déjà bien exacerbés, tout comme les émotions.

Le cœur tambourinant, je m'avancai vers lui et sans reflechir, posai mes lèvres sur les siennes. D'abord, timidement, je posai une main sur son genou pour m'appuyer plus facilement à l'embrasser tandis qu'il mouvait un peu plus sa bouche contre la mienne, déposant une main sur mon épaule. Je le sentis tenter de me repousser mais je m'appuyai davantage sur son genou, posant mon autre main dans sa nuque pour l'embrasser plus tendrement.

Il soupira et passa sa main dans mon dos pour me rapprocher encore de lui, jusqu'à me retrouver à califourchon sur ses genoux. Aussitôt, il me repoussa en arrière, me retrouvant assise sur ma chaise. Les joues rougies, la bouche entrouverte, haletante, je le regardai sans bouger.

-  Qu'est-ce qui t'as pris ? Demanda-t-il en froncant les sourcils. D'abord la première fois, maintenant...

Devant le fait accompli, mes pensées embrumées et mon cœur cognant dans ma poitrine, je ne savais plus où me mettre ni quoi faire. Alors je me levai, sans rien dire et le dévisageai.

Il me regarda à son tour, voyant très bien que finalement, je n'étais pas vraiment dans mon état normal. Et en effet, tout mon corps vacillait, mes émotions exacerbées me jouaient des tours, je n'étais clairement pas dans mon état normal.

-  Erin, je... Je suis désolé. Je n'aurais pas du, excuse moi...

-  Non c'est moi qui... Je pense que je ferais mieux, de m'en aller. Terminai-je, la tête tourbillonante.

-  Erin, attends ! Appela Tony, alors que je fuyai encore comme l'autre fois, lâchement.

Des larmes coulèrent de mes yeux sns que je ne sache vraiment où j'aille. Mes pas me m'amenèrent jusqu'à mon immeuble et je rentrai machinalement chez moi, ignorant les appels et messages incessant de mon ami devant s'inquiéter.

Une fois chez moi, je m'installai de tout mon long sur le canapé et fixai le plafond.

Qu'est-ce qui m'a pris, était la bonne question en effet ?!

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Bonjour, bonsoir,

Nouveau chapitre Réécrit. Bonne lecture à vous ^^

J'avance petit à petit, merci à vous encore une fois ^^

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