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Chapitre 6 - Believe in you [Réécrit]

Next day

Appartment's Erin, New York

Erin's point of view

Aujourd'hui, je ne travaillais pas. Enfin, je pouvais souffler. Cela aurait été encore une journée peinture et dessins mais cela ne serait pas le cas. Dans deux heures, j'allais revoir Tony pour une balade dans Central Park.

Que voulait-il vraiment ? Se rapprocher ou simplement discuter ? Peut être les deux ? Enfin, je devais cesser mes questions car cela ne changerait rien. Seul le moment venu j'obtiendrai la réponse.

Je degustai tranquillement mon petit déjeuner, repensant aux messages entre Tony et moi. Je ne savais comment interpréter tout cela. Je ne pouvais arrêter de me torturer l'esprit alors que cela ne servait à rien.

Je devais me faire à l'idée que nous n'étions pas fait l'un pour l'autre, ma meilleure amie avait sans doute raison. Il était trop mieux pour moi. Et pourtant, je ne cesse de penser à lui.

Une fois mon mini repas terminé, je décidai de de détendre en dessinant. Je déposai les couverts dans le lavabo, réalisant rapidement la vaisselle avant de partir m'installer derrière ma table réservée à mes travaux.

Durant plus d'une heure, je dessinai ce qui me passait par la tête. Un paysage abstrait, une fleur mais surtout, le visage de Tony. Il ne quittait jamais mes pensées. Et l'avoir si proche et pourtant si loin... Je secouai la tête, refoulant mon amour soudain pour lui.

Je devais oublier tout cela, sinon je me ferais du mal involontairement.

* * *

Sursautant à cause d'une sonnerie stridente, tout le contenu de mon bureau se retrouva à terre. Fulminant, je cherchai le coupable de tout ceci pour poser finalement mes yeux sur mon téléphone qui sonnait.

J'ouvris de grands yeux et jetai un bref coup d'œil vers la pendule la plus proche. 11:05 AM. Mais je n'étais pas qu'en retard au boulot, je l'étais maintenant dans ma vie privée. Je me tapai le crâne avant de me saisir de mon téléphone et décrochai.

- Oui, allô, pardon je suis tellement désolée, j'étais tellement concentrée à dessiner que j'ai pas vu le temps passer et... M'excusai-je.

- Eh, je vous arrête, respirez, tout va bien, Erin ! Je voulais vous prévenir que j'aurais du retard, alors ne vous en faites pas, vous ne l'êtes pas en retard. Me rassura-t-il.

Je soufflai longuement en fermant les yeux, mon cœur se calmant enfin.

- Rejoignez moi quand vous pouvez, je vous attendrai. À tout à l'heure ! Lança-t-il avant de raccrocher.

Je soupirai exaspérée contre moi-même et me jetai un coup d'œil. Pathétique... J'étais encore en pyjama. Je devais me reprendre en main et vite. Je laissai le tout par terre et entrepris de me trouver quelque chose à mettre sur le dos.

Arrivée devant mon petit armoire, je me grattai le crâne, après l'avoir ouvert. Puis, finalement j'obtai pour la simplicité : un t-shirt manches longues bleu ciel, un petit gilet gris émaillé et un jean bleu.

Je me dirigeai ensuite vers ma salle de bain et me maquillai rapidement mais discret, non sans oublier de me brosser les dents. Puis, de nouveau dans le couloir, je me saisis de mon sac et mes clés avant de sortir de l'appartement pour le fermer à clé.

Je descendis les marches jusqu'au rez-de-chaussé et m'approchai de l'arrêt de bus. Sortant mon téléphone, en attendant le transport, j'envoyai un message à Tony comme quoi j'arriverai dans moins de dix minutes.

Quelques deux minutes plus tard, un bus se stationna sur le côté et je montai à bord.

* * *

Je rentrai dans le parc tout en le cherchant du regard. Je le trouvai, les mains dans les poches, portant des vêtements décontractés. Habillé de ses éternels lunettes de soleil, il arborait un sourire simple. Je m'approchai timidement et restai à bonne distance pour le saluer.

- Bonjour, Erin Miller, comment allez-vous aujourd'hui ? Demanda-t-il d'un simples sourire.

- Vous pouvez m'appeler simplement Erin, pas besoin du... Peu importe. Oui, je vais très bien merci, et vous... Tony ? Répondis-je quelque peu mal à l'aise.

- Eh bien, à part que je fais des insomnies parfois, je parviens la plupart du temps à dormir quelques heures. Mais je vais bien, merci.

Nous avancâmes machinalement vers une allée du parc pour laisser place aux seuls bruits de la nature, appartenant au seul endroit verdoyant sur plusieurs kilomètres à la ronde le plus grand de la ville.

- Alors comme ça vous dessiniez ce matin ? Demanda-t-il doucement.

- Oui, je m'ennuyais, je ne travaille pas aujourd'hui. Alors en attendant de vous retrouver, je me suis mise à dessiner. Sauf que...

- Vous m'avez oublié. Termina-t-il à ma place. Mais vous avez utilisé ce temps pour réaliser de l'art, c'est d'autant plus utile, que vous m'auriez attendu autrement.

Je haussai les épaules, ne sachant quoi dire.

- Vous n'avez même pas sur vous, je ne sais pas, un croquis, une idée ou une photo pour me montrer vos talents ?

- La, maintenant, tout de suite ? M'etonnai-je, me tournant vers lui.

- Oui.

- Hum... Je... (Je réfléchissai. Que devais-je faire ?)

Lui montrer ? Oh puis après tout, il ne semble pas être du genre à s'en moquer.

Sans un mot, j'ouvris mon sac pour en sortir un petit carnet. Soufflant un bon coup, je défis ce qui le maintenait fermé et lui présentai la première page.

- Je peux ? Demanda-t-il doucement, tendant ses mains vers le petit carnet.

- Hum... Oui... Répondis-je, des rougeurs apparaissant sur mes joues.

Il me sourit doucement avant de le saisir et de faire défiler les dessins sous ses yeux. Attendant sa réaction, je me retenai de respirer la moitié du temps, mon cœur cognant violemment dans ma poitrine.

Il me jeta un regard de biais, aussitôt mon corps se tendit et je fuyai son regard. Il rit doucement, tandis qu'il fermait le calpin. À ce bruit, je m'empressai de reposer les yeux sur lui.

- Dites le moi si je me trompe mais vous manquez de confiance en vous. Dit-il simplement.

J'ouvris la bouche mais la refermai sans attendre. Il avait sans doute raison, simplement, je ne m'en rendais pas compte.

J'étais passionnée de dessins et de peinture, or je n'exercai nul part mes talents, travaillant simplement en tant que pizzaiolo. Pas très glorieux !

Alors, durant mon temps libre, et de toute façon, même or de mon temps libre, je passais mon temps à réaliser des œuvres abstraites comme des portraits. C'était ma raison de vivre puisque personne ne comblait le vide de ma vie terne, seulement ponctuées de vieilles habitudes que je me suis construites.

Alors, je ne sus comment répondre, car il avait raison. Je n'avais tout bonnement pas confiance en moi. Je n'étais même pas capable de contrôler mes pouvoirs. Pouvoirs que je n'avais pas demandé à posséder, mais je devais vivre avec.

- Erin, manquer de confiance en soi est humain, bon tout le monde ne le connaît pas, mais ce que je veux dire, c'est que si vous croyez en vous, si vous prenez des risques, si vous prenez les bonnes décisions, votre vie prendra un nouveau tournent.

Je le fixai, ne sachant comment réagir.

- Je ne vous connais que depuis peu. Je ne suis peut être pas le meilleur placé pour faire des leçons de morale, mais ce que je sais, c'est qu'on a qu'une seule vie. Ne la gâchez pas, encore une fois, prenez des risques, vivez vos rêves, lancez-vous !

- Mais... J'ai un boulot... Et un appart... Je peux pas laisser tout en plan... Puis, je suis toute seule...

- Erin, vous n'êtes pas seule, je peux vous aider. Me proposa-t-il.

- Écoutez, c'est très gentil à vous, mais je vais garder mon travail, je ne peux pas prendre de risque alors que j'ai déjà eu du mal à construire celle-ci. Vraiment c'est gentil à vous. Assurai-je, balayant sa proposition précipitamment.

- D'accord, je ne vous forcerai pas car ça doit venir de vous. Mais sachez que si vous avez besoin, si vous ne savez pas vers qui vous tourner, n'hésitez pas, appelez moi, d'accord ?

Je hochai la tête puis nous reprîmes notre promenade car nous étions restés debout au milieu de l'allée.

* * *

Quelques vingt minutes plus tard, un grondement se fit entendre tout prêt. Il s'agissait de mon ventre qui criait famine. Je jetai brièvement un coup d'œil vers ma montre et ouvris en grand les yeux en voyant treize heures sur le cadran.

- Vous semblez avoir faim. Remarqua doucement le milliardaire à mes côtés.

Serrant mon poing sans aucune raison valable, je hochai de nouveau la tête. Il m'offrit un léger sourire avant de m'inviter à le suivre.

- Aimez-vous les shawarmas ? Demanda-t-il en avançant vers la première sortie.

- Non... Qu'est-ce que c'est ?

- Oh, ce sont... Un mixte entre le kebab et le wrap. Répondit-il d'un sourire amusé. Suivez-moi, j'ai trouvé un petit restaurant à proximité qui en fait !

- J'ai trouvé le restaurant, Monsieur... Annonça une voix robotique.

- La ferme, Friday ! Grogna-t-il tout bas, dans le vide.

- Vous parlez...

- Oui, il parle tout seul Mademoiselle Miller. Cela lui arrive de temps à autre. Enfin, dernièrement... Expliqua la même voix.

- Je t'ai dis de la fermer ! Répéta Tony, énervé.

- Vous êtes... Oh ! Vous êtes l'intelligence artificielle de... Tony ?! Lancai-je, redevenant une enfant de six ans.

- Tout à fait, Mademoiselle Miller. Je m'occupe de...

- Merci Friday pour cette intervention mais je n'ai plus besoin de toi, alors salut ! S'exclama-t-il.

Il n'y eut aucune réponse.

- Je crois que vous l'avez vexé. Remarquai-je, amusée.

- Elle a l'habitude, n'est-ce pas Friday ?

Toujours aucune réponse.

- Elle est vraiment vexée. Riai-je.

- Bon, vous voulez goûter ou pas ces shawarmas ? S'exclama Tony.

Je hochai la tête et le suivis ensuite jusqu'à la sortie du parc pour rejoindre le restaurant.

* * *

- Après les cheeseburgers et les glaces, ce sont mes préférés. Déclara-t-il entre deux bouchées.

- Mmmh... Ça change complètement des pizzas. M'ecriai-je, mangeant lentement.

- Ne comparez jamais ça avec une pizza, jamais ! Sermonna Tony.

- Pardonnez-moi ! Lancai-je, gênée.

- Je plaisantais bien entendu. Enfin, peut être pas tant que ça, parce que les shawarmas, c'est quelque chose quand même !

Je riai à cette phrase avant de prendre le temps de nouveau de manger. Tout en réfléchissant à la tournure que prenait ma vie.

Ma vie avait bien changé depuis ce jour, où j'avais rencontré une seconde fois Tony Stark. Et maintenant, je me trouvais dans un restaurant, à manger avec lui, des sandwichs entre le wrap et le kebab. Qui l'aurait cru ?

J'étais amoureuse de lui, mais nous étions comme des amis. Mais nous ne nous connaissions que depuis peu. Étions amis ?

- Tony, je... Peux vous poser une question ? Tentai-je.

- Je vous écoute.

- Eh bien... Maintenant que... En fait... Je me disais... Hum... Nous ne nous connaissons que... Enfin, vous m'avez sauvé la vie quand j'avais six ans mais... La c'est pas pareil... Vous êtes la... Je suis la... Nous avons partagé un déjeuner ensemble... Puis nous sommes là, à manger ces trucs là...

Il rit doucement avant de me laisser reprendre.

- Je veux dire que... Peut être... Vos conseils m'aident beaucoup et... Vous êtes tellement différent de ce que disent les médias sur vous. Depuis toute petite, je vous ai vu évolué. Et vous avez changé, même si tout le monde croit le contraire. Je sais que vous êtes devenu quelqu'un de meilleur. Alors... Peut être... Pourrions-nous... Être amis ?

Il sourit doucement et posa son repas avant de parler.

- J'allais vous le demander mais je ne voulais pas vous brusquer. C'est tellement improbable... Je vous ai sauvé tout petite, il y a vingt ans. Cela remonte à tellement longtemps. S'etonna-t-il.

- Eh oui, j'ai grandi depuis. Je suis une jeune femme, je travaille dans une pizzeria, je fais des pizzas et...

- Vous dessinez, vous peignez, mais vous ne mettez pas en valeur votre talent comme il devrait l'être. Termina-t-il, un regard perçant sur moi.

- Je vous ai dis ne pas vouloir changer de voix. Du moins pour l'instant. Je ne veux pas prendre de risque, au risque justement de ne plus avoir de boulot si ça ne fonctionne pas.

- Excusez-moi, les mots sortent plus vide de ma bouche qu'ils n'ont le temps d'apparaître dans mon cerveau.

Je riai finalement, il était bien différent des rumeurs portés sur lui, même si parfois ces traits de caractères ressortaient

* * *

Tony's point of view

Quelques heures plus tard, après s'être de nouveau promenés dans Central Park pour digérer, je lui proposai de boire un verre.

Elle accepta volontiers et nous nous installâmes en terrasse, confortablement. Un serveur vint prendre nos commandes. Quelques minutes suivirent l'arrivée de nos boissons et nous pûmes amplement discuter.

- Vous connaissez tout de moi alors ? Lancai-je, en sirotant ma boisson alcoolisée.

- Eh bien... Avant que vous ne me sauviez, je passais beaucoup de temps à vous dessiner, vous les Avengers. Après mon sauvetage, vous êtes celui qui occupait toutes mes pensées. Avoua-t-elle. Je veux dire, je vous dessinais tout le temps, vous en particulier. Reprit-elle précipitamment.

- Je vois, j'étais votre héro en fait ? Remarquai-je, un léger sourire aux lèvres.

- Pas que parce que vous m'aviez sauvé, mais aussi ce que votre vie est devenue. Vous vous êtes rendu compte de vos erreurs et vous êtes devenu Iron Man. Vous êtes devenu quelqu'un de bien, sauvant des vies, au péril de la vôtre, accompagné d'autres héros.

- C'est un bon résumé. Mais vous ne savez pas tout de moi. J'ai fait des choses horribles. J'ai balancé sur le marché des bombes, du matériel pouvant détruire. Ce matériel est tombé entre de mauvaises mains. Soufflai-je, en me ressasant les souvenirs des raisons de mon enlèvement il y a bien longtemps.

- Pourtant sans ça, vous ne seriez jamais devenu celui que vous êtes. Posa-t-elle.

Je soupirai longuement, revivant les jours, les semaines interminables de ma captivité. Mais il vrai que sans cela, je n'aurais jamais eu l'idée de devenir Iron Man. J'aurais continué à fabriquer des armes et mis des milliers, des millions de civils en danger, en pensant seulement à mon argent, à mon business.

- Vous avez raison. Cet enlèvement m'a ouvert les yeux. Je m'en suis sorti. Je suis passé par tant d'obstacles. Mais ce qui m'a donné l'idée de devenir Iron Man c'est...

- Les éclats de métaux qui ont frôlé votre cœur. Puis vous avez créé cette armure pour vous sortir de la. Et c'est de la qu'est né l'homme de fer. Termina-t-elle à ma place.

Je posai mes yeux sur elle et hochai finalement la tête. Mais je ne fis aucun commentaire.

- Pardonnez-moi je... Je n'aurais pas dû... Murmura-t-elle, mal à l'aise.

- Pourquoi vous excusez-vous ? Vous n'avez rien dit de mal ! Lancai-je en fronçant les sourcils.

Elle haussa les épaules, sans rien répondre.

- C'est ma présence qui vous rend si tendue ou... Je ne comprends pas. Soufflai-je le regard fixé sur elle.

- Je crois que... Que je vais y aller, merci pour ce déjeuner. Me dit-elle avec sourire avant de se lever.

- J'ai dis quelque chose qu'il ne fallait pas ? M'enquis-je, me levant à sa suite.

- Non, c'est... C'est moi... Laissez tomber ! J'ai juste... Je vais rentrer chez moi, merci pour cette petite journée. Reprit-elle, d'un sourire absent.

Elle se dirigea vers la sortie, je la suivis rapidement et lui tins la porte. Toujours inquiet, je lui proposai de l'accompagner jusqu'à chez elle mais elle refusa. Légèrement contrarié, je ne m'en formalisai pas.

Je ne comprenais pas tout à fait cette jeune femme. Je me rassis dans mon fauteuil et posai mon regard sur les déchets de notre repas.

Je sentis une présence près de moi mais y fis abstraction. Pourtant, celle-ci en décida autrement, puisque qu'une femme dans la cinquantaine apparut tout près.

- Alors, on a raté le premier rendez-vous ? Dit-elle en machonnant un chewing gum. Elle est pas un peu jeune pour vous, m'sieur ?

- Mêlez-vous de ce qu'il vous regarde ! Grommelai-je, en me levant. Et puis, ce n'était pas un rencard. C'est une amie, enfin nous venons d'être amis.

- Ah ça me rassure parce que vous avez quoi, plus de cinquante ans ? Et elle... Lâcha-t-elle grossièrement.

- Moi qui aimais vos shawarmas... C'est pas moi qui vais vous faire de la pub ! Assurai-je, laissant un billet sur la table. Tenez, parce qu'il faut bien payer !

Puis, je sortis du restaurant, ignorant superbement le flot d'insultes déjà loin de mes oreilles. Ayant l'habitude, je n'y portai aucune attention et rejoignis ma voiture, non sans songer à Erin.

Je démarrai la voiture, pour reprendre la route, direction le QG des Avengers, pour faire un petit coucou et surtout m'occuper l'esprit, puisque la journée n'était pas finie. Je repensai également aux dernières paroles d'Erin et à son changement d'humeur soudain.

Peut être était-elle gênée que je sois la. A vrai dire, je suis son héro ça peut se comprendre. Enfin. J'espérais la revoir prochainement, je l'aimais bien cette fille.

Je devais néanmoins faire attention à ce que Pepper ne soit pas au courant.

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Bonjour, bonsoir,

Voici un nouveau chapitre Réécrit entièrement.
Je vais continuer à écrire la suite de l'évolution de leur relation.

Au plaisir ^^

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