Erin's point of view

Wilson's Pizza

Alors que j'étais en train de préparer une pizza, un collègue m'appela, m'obligeant à arrêter ce que je faisais. Je n'aimais pas me stopper dans ma lancée, mais ça avait l'air important. Je laissai mon tablier pour aller devant. Je me dis aussitôt que c'était pour rencontrer un client, peut être pour parler de nos pizzas...

Je le suivis avec une petite moue sur le visage, car il me taquinait. Je savais que c'était gentil mais bon. J'arrivai à sa suite et me postai à sa droite. Il me donna un coup de coude et me fit un signe de tête. Je suivis son mouvement et croisai le regard de mon fantasme.

Soudain, je crus que ma mâchoire allait tomber à même le sol. Je tournai la tête vers mon collègue mais il n'était déjà plus là. Il me semblait avoir déjà vécu cette scène. Oui mais différemment !

Toi je te jure que tu vas connaître un mauvais moment. Prépares toi à connaître le pire châtiment que tu n'oublieras jamais de ta vie ! Je le jure sur ma... Non on ne jure pas, c'est pas bien, note pour moi même !

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- Bonjour, j'espère ne pas vous déranger ? Commença le brun qui était toujours de l'autre côté.
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Je me retournai, pour lui faire de nouveau face. Je le regardai un instant, éberluée. Je devais faire peur avec ma tête effrayée. Je me donnai une claque mentale et finis par me forcer à sourire. Puis j'enfoncai mes mains dans mes poches non existantes.

Merci patron !

Foutu commerce où on a pas le droit aux poches parce que c'est pas poli...

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- Très joli prénom, Erin ! Il vous va très bien ! M'informa-t-il en me souriant.
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Je le regardai complètement prise au dépourvu et incrédule face à tant d'audace. Mais d'où sortait-il ?

Ah oui, c'est vrai, c'est Tony Stark !

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- Pardonnez ma soudaine venue, mais... En fait, ce soir de gala, je vous ai vu au milieu de la foule, perdue et en larmes. Je tenais à m'assurer que vous alliez bien.

Mon cœur s'accélèra. Que faisait-il la ? Comment connaissait-il mon nom ? Il s'inquiétait pour moi ?

- Jevaistrèsbien, balançai-je.

- Je ne suis pas la pour vous effrayer, simplement pour être certain que tout va bien pour vous. Déclara-t-il, une main tendue vers moi.

Fermant les yeux, la soirée de gala me revint en mémoire comme une claque. En vérité, ce pouvoir me rendait malade. Ne parvenant pas à le contrôler, j'étais tout bonnement dangereuse pour les autres.

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- Erin, ça va ?
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Je le regardai dans les yeux alors que je sentis mes oreilles chauffer comme tout le reste de mon visage.

- Je suis venu ici parce que... Je vous cherchais. Avoua-t-il.

Je levai à nouveau les yeux et mon cœur loupa un battement. Il me cherchait ? Moi ? Erin Miller ? Il me cherchait ?

- Acceptez-vous que l'on partage un café ou un verre, n'importe quoi, pour discuter, j'aimerais en apprendre plus sur vous.

Je lui offris un sourire timide.

- Merci d'être revenu, mais il ne fallait pas. P... Pourquoi êtes vous r... Revenu ? Balbutiai-je.

- J'avais simplement envie d'en savoir plus sur vous.

Mon cœur allait vraiment sortir de ma poitrine si cela continuait.

- Vous parlez de moi la ?, m'exclamai-je, étonnée. Euh... Écoutez je... Je suis en service et... Pourquoi.... Enfin vous... Vous intéressez à une... Une fille comme.... Comme moi...? Begayai-je.

Il hocha simplement la tête, amusé.

J'entendis une voix derrière moi. Je me tournai et trouvai mon patron, à côté du collègue de tout à l'heure. J'adressai un petit sourire que je ravalai aussitôt, voyant le regard sévère de mon patron. Je me retournai vers Tony.

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- Je suis désolée, je dois retourner travailler. M'excusai-je.

- Vous finissez dans combien de temps ? Il est bientôt l'heure de manger. Nous pourrions peut être discuter autour d'un déjeuner ?

Je le regardai un instant. Puis je lui souris finalement.

- Dans une heure, on peut se...

- Je viendrai vous chercher dans une heure ici. Coupa-t-il.

Je hochai la tête machinalement sans le quitter des yeux.

- Je crois que vous devriez..., reprit-il en grimaçant, un doigt pointé derrière moi.
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Je lui souriai et me reculai. Il m'adressa un signe de la main, que je lui rendis timidement. Puis je me tournai pour être face à mon patron.

Je me pris un savon. En entrant dans la cuisine, les collègues m'interrogèrent, m'hacerlant de questions sur mon invité surprise.

Je reprenai mon travail avec beaucoup de mal. Mes collègues féminines me taquinèrent sur ce bel homme. J'en étais toute émoustillée. J'avais hâte d'être à ce midi.

* * *

One hour later

Je pouvais enfin souffler. L'heure de ma pause déjeuner arrivait et j'avais deux heures devant moi. Debout depuis six heures, je commençais à sept heures et quart. Je finissais à dix-neuf heures trente ce soir. Heureusement, j'avais du temps pour manger. Mais je stressais. J'allais déjeuner avec l'homme que j'admirai le plus au monde, et même plus aujourd'hui.

Une fois changée et prête à sortir, sac à main sur l'épaule, je sortai de mon lieu de travail. Tournant la tête de droite et à gauche, je cherchai mon rendez-vous.

Arrête, ce n'est qu'un déjeuner !
C'est pas un rendez-vous galant !
Même si j'aimerais bien.

Mes yeux se posèrent sur une voiture, d'où sortait un homme habillé... Mais c'était Tony ! Même sans son habituel Costar cravate ou son armure, il était terriblement beau dans son simple appareil. Ses lunettes de soleil habillaient parfaitement son visage, illuminé par un sourire.

Que je le voyais à la télé, dans les airs ou en chair et en os, il me rendait folle. Depuis qu'il était vraiment entré dans ma vie, tout était chamboulé et exacerbé chez moi. De mes sentiments à mes émotions, de mon comportement à mes gestes. Rien n'allait plus.

Il s'avança vers moi, les mains dans les poches.

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- Pour vous changer des pizzas, je vous propose un restaurant gastronomique réputé. Vous allez adoré !

Il m'ouvrit la portière côté passager de sa voiture de sport.

- Merci beaucoup, vous êtes tellement gentil. Vous ne pouvez pas savoir comme j'ai faim. Répondis-je en m'asseyant sur le siège.

- Vous n'êtes pas la seule, j'ai une faim de loup. M'assura-t-il en souriant.

Il monta à son tour côté conducteur et démarra le véhicule. Quelle était belle ! La carrosserie brillait sous le soleil arrivé à son zénith. Ce type de voiture, on en voyait seulement dans les films.

- Nous arriverons dans quelques minutes. Vous avez du temps j'espère ?

- Euh... Deux heures mais...

- Ne vous inquiétez pas, vous serez à l'heure. Je peux vous le garantir, m'informa-t-il avec un clin d'œil.

Je sentis mon cœur bondir et mon estomac se rétracter. Quel effet il pouvait me faire, c'était de la folie.

* * *

Nous entrâmes dans le restaurant, attendant que l'on vienne à nous pour nous placer. Tony tira ensuite ma chaise me laissant m'asseoir. Je n'arrêtai pas de me demander ce qu'il se passait dans sa tête.

Il s'assit face à moi et prit en main la carte. Je fis de même, une partie de moi était surexcitée par ce qu'il se passait en ce moment.

Je me cachai malgré moi derrière ma carte, ne sachant quoi prendre. Voyant les prix je rentrai partiellement les épaules, haussant les sourcils.

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- Erin, je vous vois hésiter. Faites vous plaisir, je vous offre le déjeuner ! M'indiqua-t-il en ayant posé l'index sur ma carte, m'obligeant à croiser ses yeux.

- Tony, je peux très bien...

- Erin, je veux simplement apprendre à vous connaître, rien de plus.

- ... D'accord, très bien, si vous insistez, merci beaucoup. Dis-je un peu déçu, en entendant cela.

- Voulez-vous un apéritif ?

- Je vais devoir décliner. Je préfère rester sobre pour le travail.

- Vous avez raison d'être raisonnable, mais de temps en temps il faut savoir se faire plaisir. Un verre ne vous donnerait aucun risque ! C'est comme vous voulez, vous avez le choix.

- Je crois que je vais prendre le Yellowfin Tuna Ribbons accompagné d'une boisson... Un Fruit Punch. Et en dessert... Un Berry Garden.

[NDLA:
Yellowfin Tuna Ribbons :
Rubans de thon à nageoires jaunes
Accompagné d'une marinade avocat, radis et gingembre

Fruit Punch :
Jus d'ananas, fruit de la passion, cerise, soda

Berry Garden :
Financier à la pistache, sorbet à la fraise; Meringue au citron et aux fraises, sucre aux amandes; Consommé à la fraise, Croquant à la pistache et à la fraise]

- A votre tour de choisir ! Lui rappelai-je.

- Je prendrai... Un Roasted Beef Tender loin. Avec comme boisson, un Moonshine Mojito. Et en dessert, un Tropical.

[NDLA:
Roasted Beef Tenderloin :
tomates cuites lentement, sauce béarnaise (supplément de 10 $)

Moonshine Mojito :
St. Luna Moonshine, Menthe, citron vert

Tropical :
Semifreddo jeune noix de coco; Fruits tropicaux frais; Sorbet à l'ananas, citron vert]

- Nous allons pouvoir commander. Remarqua-t-il.
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* * *

Je ne comprenai pas ce qu'il se passait. Il était venu dans mon restaurant alors que je travaillais. Il m'avait appelé par mon prénom sans savoir comment il l'avait trouvé. Et maintenant j'étais avec lui, dans un restaurant gastronomique et il voulait m'offrir le repas. J'étais dans un rêve éveillé !

Une semaine avant, j'étais seule dans une vie ordinaire et faite de pizza. Une semaine après j'étais toujours pizzaiolo mais un milliardaire...

Non pas n'importe lequel, le milliardaire le plus célèbre. Tony Stark, le créateur d'Iron Man, l'homme dont j'étais amoureuse depuis... Oui je pouvais dire depuis toujours, même si c'était pas vraiment de l'amour au début.

Bah oui j'étais enfant !

Je sursautai quand on m'appela. Je levai les yeux sortant de ma bulle. Il m'annonca simplement que les plats étaient servis. Je reportai mon attention sur lui.

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- Alors parlez moi de vous, Erin Miller ! Demanda-t-il, en commençant à manger.

- Avant de... De répondre j'aimerais... Comment connaissez-vous mon nom ? Et pourquoi... Pourquoi m'avoir invité... À manger alors que... Qu'on ne se connaissait pas ?

- Je vous ai reconnu l'autre jour, à cette soirée de gala. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé, mais j'aimerais comprendre. Et vous semblez être une personne très généreuse et tres émotive également. Puis, votre nom je l'ai simplement trouvé après avoir jeté un coup d'œil sur internet.

- Hum... D'accord... Et... Que cherchez-vous à faire ? Me parler pour m'etudier ensuite dans votre labo de scientifique ? Lancai-je, soudainement un peu abasourdie.

- Je veux vraiment mieux vous connaître, pour vous aider. Et... En fait votre visage... Ne m'est pas inconnu. Il me semble vous avoir déjà vu, ou du moins vos traits physiques me semblent familiers. Expliqua-t-il.

- Mais hum... Je ne vous connais que depuis peu... Comment pourriez-vous me connaître ? Bafouillai-je, alors qu'en fait je le connaissais plus que parfaitement bien.

- Raconte-moi votre vie ! Dit-il simplement.

Je fronçai les sourcils. Il voulait que je lui parle de ma vie ? Déroutant mais peut être sa mémoire ramènerait ces souvenirs semblant être enfouis avec le temps.

- Eh bien... J'aime dessiner, j'ai toujours aimer peindre et dessiner. Je travaille dans une pizzeria mais ce n'est qu'ephemere car depuis toute petite je rêve d'être dessinatrice ou n'importe quoi touchant à l'art. C'est ma passion. Quand ça ne va pas ou que j'ai besoin d'extérioriser mes émotions, mes sentiments, car oui je suis très émotive même hypersensible, je dessine.

- Vous dessinez depuis combien de temps ? Questionna-t-il, buvant une gorgée de son verre.

- Depuis mes quatre ans. Mais ce n'était que de vulgaire dessins, de simples bon hommes juste mieux dessiner que des enfants ordinaires. Puis, a l'âge de six ans, j'ai... En fait, j'étais une enfant qui bougeait beaucoup et... Ce jour là, avec mes parents, nous étions partis visiter la Statue de la Liberté. Mais ça ne s'est pas passé comme prévu.

- Il ne vous ai rien arrivé de grave ? S'inquieta-t-il.

- Eh bien... Si. En fait j'ai... Escaladé la couronne et... L'innocence vous savez... Je n'ai pas réfléchi, j'étais trop curieuse à l'époque. J'ai tenté de m'accrocher mais j'avais trop mal aux mains. J'ai finis par lâcher et je suis tombée dans le vide. Et... Soudain, on m'a rattrapé.

Je me stoppai car le milliardaire s'était tendu soudainement, les mains à plat sur la table, me fixant avec de grands yeux. Il s'en souvenait maintenant. Il savait.

- Alors... Vous êtes... Souffla-t-il.

- Je suis la petite blonde que vous avez sauvé d'une chute de plus de cent mètres de haut. Eh oui, c'est moi, enfin c'était moi ! Annonçai-je d'un demi-sourire gêné.

- Eh bien, si je m'y étais attendu à celle là...

- Et depuis ce jour là... Je ne fais que vous dessiner, vous et les Avengers car vous êtes toujours mes héros.

- J'aimerais beaucoup à l'occasion voir vos œuvres. Me dit-il d'un sourire.

- Avec plaisir, c'est rare que je montre ce que je fais en public, mais vous êtes un cas à part, vous êtes celui qui m'a sauvé la vie.

- Vous étiez si petite, si jeune, si fragile, et maintenant... Vous êtes devenue une très belle jeune femme. Assura-t-il.

- Merci beaucoup. J'aime aussi ce que vous faites, protéger le monde n'est pas une tâche facile. Vous êtes tout le temps menacé.

- J'ai mis du temps à m'en rendre compte, mais depuis que j'ai commencé, je ne peux plus m'en passer. Aider les autres permet de me rattraper dans toutes les erreurs que j'ai pu commettre. Et vous savez, personne n'est parfait, on commet tous des erreurs et on fait tout pour se rattraper, mais parfois ça ne fonctionne pas.

- Oui, je suis d'accord avec vous, Monsieur Stark. Approuvai-je.

Soudain, un téléphone vibra, coupant net la conversation. Je jetai un coup d'œil à mon sac, l'attrapant même, mais ne sentis aucune vibration ni sonnerie. Je relevai les yeux vers le créateur de l'armure en fer rouge et le trouvai un mobile à la main.

- Excusez-moi une minute ! Je reviens tout de suite, une... Je reviens ! Annonça-t-il, après s'être levé, téléphone contre son t-shirt.

N'ayant le temps de dire quoi ce que soit, il s'en alla à l'extérieur pour répondre à cet interlocuteur mystère. En attendant, je me repositionnai correctement sur mon fauteuil et décidai de faire le point sur ma situation.

Tony Stark m'a invité à déjeuner. Il a souhaité apprendre à me connaître. Mais pourquoi ? Pour devenir amis ? Pourquoi ? Cela serait absurde... Pourquoi cela serait absurde ?

Pourtant, cela serait évident. Tout bonnement parce que nous ne nous connaissions que depuis très peu de temps et qu'il avait déjà quelqu'un dans sa vie, à mon plus grand désespoir.

Enfin, je devais me faire une raison : cet homme n'était pas fait pour moi, trop vieux et certainement du même monde.

Ma réflexion ne dura pas car je pus voir Tony revenir, téléphone toujours en main. Il affichait une expression désolée et gênée, il s'approcha tout de même de la table et posa ses mains sur son fauteuil.

- Je vais devoir partir, j'ai un... Je dois partir tout de suite. Annonça-t-il. J'ai été heureux d'avoir pu en apprendre un peu plus sur vous. À l'occasion, j'aimerais que l'on se revoit d'ici la, cela vous convient ? Reprit-il d'un petit sourire.

- Oh hum... Je vous en prie, vous n'avez pas de compte à me rendre, vous êtes libre comme l'air ! Lâchai-je, d'un signe de la main.

Libre comme l'air... Non mais tu pouvais pas trouver mieux que ça ???

- Enfin je voulais dire... Hum... Oui... Avec plaisir... Tony. Repris-je, gardant un sourire timide.

- Super ! Sourit-il doucement. Je vous laisse, à bientôt Erin Miller.

Puis il s'en alla. Je pus enfin relâcher la pression qui m'enserrai la poitrine comme un étau. Je baissai les yeux vers la table et attrapai mon sac pour rejoindre la sortie. Je me rappelai au dernier moment ne pas avoir payé l'addition. Alors je me présentai au comptoir et demandai au serveur, qui m'annonça la note justement déjà payée.

Je fronçai les sourcils. Puis, je soufflai longuement : Tony sûrement. Je m'apprêtai à partir quand un serveur me stoppa et me tendit une petite coupelle contenant un morceau de papier.

- Pour vous, de la part de l'homme venant de quitter le restaurant. Déclara-t-il, d'un sourire en coin.

- Hum... Non, ce n'est pas ce que... Vous croyez... Pourquoi je vous dis ça... Laissez tomber ! Merci. Bafouillai-je, avant de refouler ma dernière phrase d'un geste de la main et de me saisir du papier.

- Mais de rien, mademoiselle. Dit-il, accompagné d'un clin d'œil.

Je rougis légèrement et sortis du restaurant tranquillement, jetant plusieurs coups d'œil alentours, cherchant à trouver Tony, en vain. Alors, je cherchai un quelconque moyen de m'asseoir et finis par ouvrir le papier.

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Erin Miller,
Je m'excuse que ce déjeuner ait prit cette tournure. J'espère que vous ne serez pas déçu. Et j'espère pouvoir discuter davantage avec vous, car même si je vous ai oublié depuis tout ce temps, car vingt ans sépare notre première rencontre.
Ne pensez pas que je vous drague, je souhaite simplement, peut être...

Si vous ressentez le besoin de parler ou simplement besoin d'aide, n'hésitez pas à m'appeler, je viendrai.

Ah et j'ai failli oublié, ce sera plus simple et pratique si l'on souhaite par la suite se revoir : 213-5**-****

À bientôt, Erin Miller.

T. S.
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Je fixai un instant le petit mot et le relus plusieurs fois pour être bien sûre de comprendre. Un peu déçue ua mot ami comme plus tôt dans le repas, je soupirai et m'abstins de tout commentaire. Je repliai le papier et le fourrai dans ma poche avant de prendre la rue.

Soudain, un klaxon me fut sursauter. Je me retournai et tombai face à une voiture noire. Le véhicule s'avança et s'arrêta sur le côté et une vitre s'ouvrit.

- Erin Miller ? Demanda un homme aux cheveux bruns.

- Oui... Répondis-je hésitante.

- Happy Hogan, garde du corps de Monsieur Stark, enfin plus ou moins. Se présenta-t-il.

- Mais hum... Comment... M'enquis-je avant d'être coupée.

- Il est rapide hein ? Dit-il, en haussant les sourcils, malicieusement.

Puis il descendit de voiture, la contourna et ouvrit la portière arrière droite. Cependant, je ne bougeai pas, continuant de fixer le véhicule et cet homme.

- Bon, je n'ai pas toute la journée, vous comptez rester ici ou me laisser vous conduire à votre lieu de travail ? Questionna-t-il, un sourcil levé.

- Hum, oui... Enfin non... Enfin oui je-je vais monter. Begayai-je, encore abasourdi par ce qu'il se passait.

- Très bien.

Puis je m'engouffrai à l'arrière, le chauffeur en fit de même et nous primes la route. Je froncai les sourcils : comment connaissait-il la route ? Aussitôt, je fermai les yeux ne secouant la tête. Mais bien sûr, Tony !

Soufflant bruyamment, je plantai ma main dans ma poche pour en sortir le papier et le relus encore une fois. Évidemment, je n'avais pas vu le post scriptum tout en bas, écrit en tout petit.

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P. S. : ne cherchez pas à payer, c'est déjà fait ! Et, je ne vous ai pas oublié, Erin, à la sortie on viendra vous chercher.

À très bientôt, Erin.
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-  Il vous a laissé un petit mot, c'est ça ? Demanda le brun, me faisant sursauter.

- Hum... Oui... Balbutiai-je, en le rangeant précipitamment.

- Faites attention, Tony est un vrai play-boy, il court après les femmes. Quoi que, depuis qu'il est avec Mademoiselle Potts, cela sera peut être différent. Enfin, faites attention quand même. Me conseilla-t-il.

- Merci, j'y penserai à l'occasion. Concluai-je d'un hochement de tête.

- Vous voilà arriver mademoiselle Miller. Annonça-t-il, garant la voiture.

- Merci beaucoup, Monsieur Hogan. À... Souriai-je, sortant du véhicule.

- À très vite, Mademoiselle Miller. Termina-t-elle d'un sourire, avant de fermer sa fenêtre et de partir.

Je fixai le véhicule disparaître au bout de la route, soupirant longuement. Ce déjeuner avait été étrange. J'espère qu'il ne faisait pas ça juste pour connaître la vérité sur moi à cause de cette soirée au gala. Seul l'avenir me le dira.

En attendant, je devais reprendre du service. Les pizzas m'appelaient. Je soufflai tout en m'habillant près de mon casier. J'avais envie d'aventure, d'action et j'avais envie de réaliser mon rêve. Celui de devenir dessinatrice ou au moins travailler dans l'art.

Je devrais me contenter de préparer des pizzas. Dans un sens, il s'agissait d'un art. L'art de la cuisine. Enfin...
Je me présentai finalement derrière mon plan de travail et repris ma tâche quotidienne et ennuyeuse.

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Bonjour, bonsoir,

Voilà, chapitre modifié et quasi entièrement Réécrit.

N'hésitez pas à laisser un commentaire. Merci encore.

Dreamlifeix.