
Chapitre 23 - Different end ?
Avengers Facility New York, 2023
Tony's point of view
Je me trouvai en plein travail, accompagné de Bruce, pour regrouper les pierres à leur emplacement sur le gant fabriqué par nous mêmes. Je jouai d'une main avec un genre de télécommande pour amener celle qui tenait la pierre de l'âme tout comme les autres, vers le gant. Puis quand elles entrèrent enfin à leur emplacement, je sursautai. Rocket venait de nous faire peur et je le gratifiai d'un regard exaspéré, tandis qu'il se marrait tout seul.
Ensuite, avec Rocket, nous mettions de côté le gant pour l'examiner.
- Bon le corps est prêt ! La question c'est qui va claquer des doigts les mecs !
- Je vais le faire ! Se proposa Thor en s'avançant.
- Pardon ? Emit Clint.
- Je vais m'en charger ! Reprit le Dieu du tonnerre.
- Eh eh ! Calme toi, on a pas encore choisi qui va l'enfiler. Assura Steve.
- Oh je comprends, alors on va tous attendre sagement le moment idéal ?
- Faut au moins en discuter ! Remarqua Scott comme si ça paraissait évident.
- Non non non ! Rester là à regarder ce truc, ne risque pas de ramener grand monde ! Je suis le plus fort des Avengers, alors c'est obligatoirement à moi de le faire. C'est mon devoir !
- Ça n'a rien à voir avec ça... Déclarai-je en me postant devant lui.
- Je... J'ai pas dit ça ! Hésita le blond.
- Thor...
- Arrêtez ! Chchchuuut ! Fit-il
>> Laissez moi faire ! Laissez moi faire ! Reprit-il plaintivement. Je veux faire quelque chose dont je serai fier.
- Thor, ce n'est pas seulement le fait que ce gantelet fourni assez d'énergie pour alimenter un continent. Le problème c'est toi ! Tu n'es pas en état. Expliquai-je au Dieu du tonnerre.
- Ah non ? Et bien à ton avis qu'est ce qui coule dans mes veines en ce moment même ? Me demanda-t-il.
- De la mayonnaise ? Tenta Rhodes, les bras croisés.
- Des éclairs. Répondit Thor.
- Ça ne te servira à rien ! C'est à moi de le faire. Posa Bruce.
>> Vous avez vu ce que ces gemmes ont fait à Thanos ? Elles ont faillies le tuer. Aucun de vous n'y survivrait !
- Qu'est ce qui nous dit que tu y arriveras ? Rétorqua Steve.
- Rien ! Mais les radiations qui ont de moi ce que je suis sont à base de gamma. À croire que... J'étais fait pour ça.
* * *
- Comment tu le sens ? Bien ? Lui Demandai-je alors qu'il tenait entre ses mains le gantelet D'infinité.
- Allons-y ! Annonça-t-il déterminé.
- N'oublie pas, tous ceux que Thanos a éradiqué il y a cinq ans, contentes toi de les ramener ! Maintenant, aujourd'hui. Ne change rien à ce qu'on a depuis cinq ans !
- Mmmh. Compris !
En une fraction de seconde, j'étais en armure, tout comme mes coéquipiers. J'activai mon bouclier en trois dimensions afin de me protéger moi et Barton.
- Friday, fais moi plaisir, actives le protocole porte de grange, tu veux ?
- Oui patron ! Répondit aussitôt celle-ci.
Au même moment, fenêtres et portes, tous moyens quelconques donnant sur le monde extérieur, furent barricadés à double tour.
- Je vais ramener tout le monde ! Assura l'homme à moitié vert.
Quand il eut finit sa phrase, le gant entra en contact avec sa main et s'adapta à sa taille. Mais il fut vite parcourut par de nombreuses lignes lumineuses, ondulant comme des serpents.
- Y'a un problème, il faut qu'il l'enleve ! Cria Thor apeuré.
- Attends ! Bruce, est ce que ça va ? Demanda Steve précipitamment.
- Parle moi Banner ! Tentai-je.
Il continuait de crier tellement la douleur semblait insoutenable.
- Non... Ça va... Ça va !
- Oh ! Oh ! Fit Thor les pouces levés.
Il continua de crier et finit par claquer des doigts. Puis il s'arrêta soudainement. Le gantelet s'en alla de son bras et Banner s'écroula redevenant l'humain qu'il était avant d'être Hulk et Bruce en même temps.
- Bruce ! Cria Steve en courant vers lui.
- Ne le bougez pas ! Ordonnai-je.
Je passai un courant d'air frais, semblable à de la glace sur son bras. Puis il revint à lui.
- Ça a marché ? Demanda-t-il.
- On sait pas encore. Détends toi ! Répondit Thor.
Je n'avais pas vu Scott sortir de la pièce alors que la lumière revenait. Un bruit de vibration coupa le silence ambiant, suivi d'un Barton qui parlait.
Au même instant, de multiples bruits d'explosions fusèrent autour de nous. Je sentais le sol se délabrer sous mes pieds, comme mes camarades de combat. Des fissures apparaissaient. C'était l'apocalypse une nouvelle fois.
Je n'eus pas le temps de comprendre ce qu'il se passait, mon corps glissait vers les ténèbres, de nombreux objets tranchants passant autour de moi. Tout était sombre, l'air humide dégageait une odeur pestilentielle.
Soudain, j'entendis un bruit de glissement, plutôt un frottement. Je tournai la tête et tombai face à un bloc de pierre plus gros qu'un vaisseau. Ouvrant grand les yeux, mon cerveau n'eut le temps de comprendre seulement que c'était finit. Puis le noir m'enveloppa.
* * *
Je revenais à moi en grognant. J'avais la jambe bloquée. Tentant de me dégager à l'aide de mes repulseurs, c'était peine perdue. Ne voulant pas rester comme ça indéfiniment, je serrai les dents afin de donner toute l'énergie que je pouvais pour me dégager de ce merdier. Je poussai de toutes mes forces, jusqu'à enfin me libérer de ce piège meurtrier.
Regardant alentour, je cherchai des survivants. Au loin je tombai sur un corps habillé de bleu. Captain ! J'accourai jusqu'à lui et me penchai sur lui. Il ne bougeait pas. Un peu plus loin, mes yeux tombèrent sur un objet très familier. Celui qu'avait fabriqué mon père pour le Hero de l'Amérique. Après l'avoir pris en main, je revenai à lui.
- Aller vieux réveille toi ! Criai-je au Captain en le secouant.
Il ouvrit les yeux difficilement et souffla bruyamment.
>> Je préfère ça ! Repris-je, son bouclier en vibranium dans une main.
- Si tu le perds encore, je le garderai pour de bon. Lui fis-je remarquer.
- Qu'est ce qui s'est passé ?
- Quand on provoque le temps, il finit par se venger. Viens voir ! Ajoutai-je en le prenant par la main pour le remettre sur pied.
Steve et moi avançâmes jusqu'à la surface de tout ce merdier et tombâmes sur un Thor de dos. Il regardait au loin. Je suivai des yeux la même direction et tombai sur Thanos.
- Il a fait quoi ? Demandai-je.
- Absolument rien. Répondit Thor.
- Où sont les pierres ? Questionna Steve.
- Quelque part la dessous. Affirmai-je. Ce que je sais, c'est qu'ils ne les a pas.
- Faut surtout pas que ça change ! Remarqua Steve.
- Vous savez que c'est un piège ?! Posa Thor.
- Ouais... En fait je m'en fous ! Grommelai-je.
- Tant mieux ! Reprit le Dieu du tonnerre. Tout ce qui compte c'est que nous soyons du même avis !
Quand il eut finit sa phrase, le tonnerre se mit à gronder, créant des masses de nuages immenses et noires dans le lointain. Puis un éclair fondit sur le blond, tandis qu'il appelait des deux mains ses deux armes légitimes.
- Tâchons de le tuer comme il faut cette fois ! Reprit-il sérieusement.
Nous nous approchâmes de lui, tous les trois déterminés à en finir et ne pas le quitter des yeux pour qu'il ne trouve jamais les pierres.
- Vous ne pouviez pas vivre face à votre échec. Et ça vous a mené où ? Vous Revoilà !
>> Je croyais qu'avoir éliminé la moitié des vies permettrait à l'autre moitié de prospérer. Et vous m'avez prouvé que c'était impossible. Tant qu'il restera des êtres qui n'oublient pas leur passé, il s'en trouvera forcément qui seront incapables de se satisfaire de leur avenir. Ils résisteront.
- Oui, parce qu'on est têtus comme des mules ! Avouai-je déterminé.
- Oui, et je vous en remercie. Parce qu'à présent, je sais ce qu'il me reste à faire. Je vais pulvériser cet univers, jusqu'à son dernier atome. Et ensuite avec les gemmes que vous avez collectées pour moi, j'en créerai un nouveau. Un univers grouillant de vie.
Pendant qu'il parlait, il avait remit son casque et prit en main sa longue lame faite d'acier et de métal.
>>... Qui ne saura pas ce qu'il a perdu, mais seulement ce qui lui a été offert.
Après que le colosse ait finit sa phrase, Thor déclencha ses éclairs à travers ses armes, prêt à combattre.
- Un univers reconnaissant.
- Mais né de la mort. Termina Steve.
- Ils n'en sauront rien. Parce que vous ne serez plus la pour le leur dire.
Tous trois nous sautâmes sur l'occasion et fondîmes sur lui. Il esquiva bon nombre de nos coups sans gêne. Plusieurs minutes plus tard, il était toujours indemne. Nous le frappions, à coup d'éclairs et tout autres façon de l'atteindre. Alors j'eus une idée.
Un reacteur surpuissant sortit de mon dos et je me tournai vers mon ami le tonnerre.
- Aller Thor, frappe moi !
La puissance de ses éclairs me traversa de plein fouet, multipliée par la force de ce reacteur, un jet de lumière jaillit de mes mains et de part et d'autres de mes épaules, pour s'enchevetrer sur ce monstre.
Thor envoya son marteau à l'aide de sa hache vers nous. Mais Thanos sans encombre me prit entre ses mains au même moment que le marteau nous percutait. Puis il m'envoya au loin, couvert d'étincelles.
- Revenez à vous patron ! M'appela Friday.
Je crus entendre Captain et Thor se battre d'arrache pied pour le mettre hors d'atteinte. A croire qu'il était trop fort pour nous. Nous étions dorénavant tous trois à terre.
- Durant mes longues années de conquêtes, de violences, de bains de sang, je n'ai jamais rien eu contre vous. Mais je vous le dis à présent. Ce que je m'apprête à faire, à votre insoumise et ennuyeuse petite planète, va me réjouir. Plus que vous ne l'imaginez.
Au même instant, une armée entière de créatures debarquèrent sur nos terres.
Je revenai enfin à moi, car j'étais abasourdi par ce qu'il se passait. Une armée débarquait, le paysage empli de portails interdimensionnels. D'abord, le roi du Wakanda, accompagné de toute son armée. Puis Strange, les Gardiens de la galaxie, tout le monde était la. Et une armure se posta devant moi.
Je la reconnaissais entre mille. Celle que j'avais créé. Erin était la. J'avais peur pour elle. Mais elle était en sécurité dans cette armure.
Des cercles d'étincelles oranges fusaient de partout, dans les airs, au sol.
Je me levai aux côtés de ma femme et attendis le signal.
- AVENGERS ! cria Steve en appelant le marteau de Thor à lui.
>> Rassemblement ! Reprit-il en brandissant l' arme.
Je m'elevai dans les airs, tout comme mes amis et cette nouvelle armée, nous allions nous battre jusqu'au bout.
Je me battai aux côtés de ma femme et elle avait tout compris aux fonctionnalités de l'armure. J'en étais aux anges.
Une créature fonça sur moi et je lui envoyai une mini bombe sur la tête, avant que Scott ne l'écrase de son pied de géant. Puis j'entendis une voix plus que familière.
- Oh la vache, vous allez pas le croire, c'est dingue ! Vous vous souvenez quand on était dans l'espace ? Hier j'étais tout poussiéreux, j'ai du m'évanouir parce qu'à mon réveil vous étiez plus là. Mais le Docteur Strange il était là OK ? "Ça fait cinq ans, venez, ils ont besoin de nous." Et la il s'est mit à faire ses espèces d'étincelles jaunes, vous savez ? Expliqua précipitamment l'araignée alors que je ne cessai de le regarder, un sourire admiratif, les larmes aux yeux.
- Dans mes bras ! Fis-je simplement en le prenant contre moi.
- Qu'est ce qui vous prend ?
Je le serrai contre moi tellement fort que je me demandai à peine si je l'étouffai. Meme si il parlait trop il m'avait tellement manqué. Je ne faisais que sourire.
- Oh c'est gentil ! Avoua Peter gêné.
* * *
Je reportai mon attention sur la bataille et entendit parler des pierres. Elles devaient partir loin mais ce n'était pas possible.
- Ce n'est pas possible de renvoyer les pierres. Thanos a détruit le tunnel cantique.
- Une seconde ! Demanda Scott avant de rapetisser, à taille humaine. C'était pas notre seule machine à explorer le temps. Reprit Scott une particule dans les mains.
A l'instant, au clic de Scott, un bruit de klaxon résonna dans tout ce désastre.
- Est ce que quelqu'un voit un vieux van marron dans le coin ? Cria Steve.
- Oui ! Répondit une femme brune dans une tenue de guerrière, sur un cheval aux ailes d'ailes. Mais tu vas pas aimer la où il est garé.
- Scott, faut combien de temps pour le calibrer ? Demandai-je précipitamment.
- Euh... Pas plus de dix minutes.
- Allez-y, on vous apporte les pierres !
- Pas de soucis, on s'en charge Captain. Répondit la guepe, aux côtés de la fourmi.
Je trouvai plus loin mon ami magicien.
- Eh ! On avait une chance sur quatorze million de gagner hein ? Dites moi que c'est celle la !
- Si je vous dis ce qu'il doit arriver, ça n'arrivera pas. Assura-t-il simplement.
Je hochai la tête.
- Ne vous plantez pas ! Repris-je.
Il hocha à son tour la tête très sérieux.
* * *
Tout le monde se battait jusqu'à ce que des coups de feu venant du ciel s'abattent sur nous tout comme l'ennemi. Je levai les yeux au ciel.
Que se passait-il la haut ?
Les coups s'arrêtèrent et je posai une main sur mon front. Les canons inversèrent leur sens de tires. Puis visèrent le ciel.
- Friday sur quoi ils tirent ?
- Quelque chose vient de pénétrer la haute atmosphère.
Une forme lumineuse pareille à une étoile filante débarquait dans le ciel, fonçant droit sur le vaisseau qui lui tirait dessus. Puis la silhouette le traversa de l'intérieur, le vaisseau se désintégrant lentement. C'était une forme humaine dotée d'une combinaison aux couleurs rouges et bleus, les cheveux tel un brasier. Elle continuait d'anéantir l'engin de l'intérieur.
- Danvers, on a besoin d'assistance ! Demanda Steve a la concernée.
Toute les femmes se mirent ensemble pour empêcher l'armée ennemie d'arriver à prendre le gant, étant aux mains de Captain Marvel. Cette dernière arrivait vers le portail mais Thanos le détruisit au même instant, provoquant une onde de choc alentour. La blonde se retrouva projeter à l'opposé.
Le gant atterrit tout prêt de moi. Je me précipitai vers lui, tout comme Thanos. Je fondis sur ce dernier pour l'en empêcher mais je me retrouvai vite loin de lui.
Thor arriva et de ses armes, tenta de l'arrêter par les éclairs, suivit de prêt par Steve. Tous deux se retrouvèrent bientôt assommés loin du monstre. Puis Carol Danvers reprit le dessus et le frappa à pleines mains. La mettant hors d'atteinte, il empoigna le gant et l'enfila sur son bras. Aussitôt il fut parcourut par des étincelles colorées, correspondant à celles des pierres.
Captain Marvel revint à l'assaut et tira sur son bras pour le lui enlever. Thanos enleva la pierre violette et la retourna contre la femme étoile, pour l'envoyer loin de lui.
Strange me regarda tout comme moi je le regardai. Il leva un doigt en me fixant. Thanos reposa la pierre sur le gant et fut à nouveau envahi par le pouvoir des pierres.
C'est à ce moment là, que je foncai sur lui et empoignai à mon tour son bras, déterminé à le lui arracher coûte que coûte. Je tirai de toutes mes forces et il m'envoya encore une fois valdinguer. Mais il ne remarqua pas que je l'avais avec moi.
- Je suis désormais inéluctable ! Cria-t-il avant de claquer des doigts, ce qui ne fit rien.
Il se tourna vers moi et je croisai son regard. Je sentis le pouvoir des pierres m'envahir. Je tentai de refouler la douleur insoutenable qui me parcourait tout le corps.
- Eh ! Moi je suis... Iron Man. Terminai-je avant de claquer des doigts.
Puis une lumière blanche traversa le ciel. Je n'entendis plus vraiment la suite. À part des bruits sourds et étouffés.
L'ennemi n'était plus. Mais moi je me sentais très mal en point. Je n'osai pas regarder l'état de mon armure. Je me rattrapai à un morceau de métal et m'y appuyai avant de m'effondrer contre celui-ci. Je me sentais lentement partir, ma peau craqueler comme si elle se détruisait de l'intérieur.
Rhodes arriva dans son armure, puis Peter.
- Monsieur Stark ? Eh ! Monsieur Stark ? Vous m'entendez, c'est Peter ? Répéta-t-il. On a gagné Monsieur Stark. Grace à vous on a gagné!
Je n'arrivai plus à parler, plus à bouger. Mon cœur battait à peine et je fixai le vide.
- Je suis désolé Tony. Souffla Peter au bord des larmes.
Je croisai ensuite le regard larmoyant de ma petite femme.
- Salut ! Souffla-t-elle en s'approchant de moi.
- Salut Erin ! Susurrai-je.
Elle posa sa main, protégée par l'armure violette que je lui avais créée, sur l'appareil qui me maintenait en vie. Pourtant, cela ne serait plus d'utilité. Je portai ma main lentement sur la sienne, sans la quitter des yeux.
- Friday ? Demanda Erin.
- Fonctions vitales, état critique !
Je lui offris un sourire comme je le pouvais lui donner, avec le peu de force qu'il me restait.
- Tony, regarde moi ! Ne t'en fais pas Tony. Repose toi maintenant ! Murmura-t-elle les larmes aux yeux.
Je continuai de la regarder, mes paupières se fermant peu à peu. Ma poitrine me faisait souffrir, tout comme mon corps. Pourtant cette douleur était comme lointaine. Mon esprit sombrait lentement dans le néant.
Le silence. Les ténèbres. Tout était froid. Il faisait sombre. La douleur, l'oppression, le vide. J'ouvrai les yeux sur un espace vide, ne voyant absolument rien. Assis contre une surface dure, je ne bougeai pas et ne pouvais pas de toute façon. Mon corps, mes membres, mon esprit, tout était paralysé.
Puis enfin, une petite lumière apparut au loin. Elle s'approchait lentement, je la fixai sans réfléchir, laissant mon corps se détendre.
La lumière fut devant moi en un instant, attiré dans son sillon. Machinalement, mon corps se mouva, mes jambes me portèrent vers celle-ci. Elle m'appelait, elle me tendait la main, elle voulait de moi, que je la rejoigne. Puis mon père apparut au milieu, entouré d'une aura bienveillante, me souriant alors que je perdai toute lucidité.
- Anthony ! Mon fils ! Commenca-t-il sans me quitter des yeux.
Je le fixai sans rien dire, sans bouger.
- Je suis content de te revoir. Je suis désolé si je n'ai pas été tout le temps présent durant ton enfance. Je n'ai pas été un père très à l'écoute et un peu sévère la plupart du temps.
- Papa... Tentai-je en m'avancant vers lui.
- Tu n'es pas obligé de faire ça ! Je veux dire me rejoindre ! Il est trop tôt pour toi, ton heure n'est pas venue. Ta famille t'attend ! Tes amis.
- Cette force... Cette énergie... Elle me détruit... Je n'ai plus de forces.
- Non non non ! Je sais très bien que ce pouvoir est trop fort pour toi, mon fils. Je parle de cette autre lumière au loin, bien plus puissante que celle où je me trouve.
M'intimant de me retourner, je le fis sans émettre d'objections, poussé par la curiosité.
Aussitôt je fus aveuglé par un rayon de soleil semblable à une étoile, plus brillante qu'une aurore boréale et d'une épaisseur inimaginable. Je plissai les yeux pour tenter de la regarder mais cela m'était impossible.
- Tu vois ? Tu ne dois pas me rejoindre ! Allez, retourne vivre ! Déclara mon père.
- Qu'est ce que... C'est ? M'exclamai-je en approchant, m'eloignant de mon paternel.
Plus j'avancai plus la chaleur devenait forte, comme si un brasier prenait forme devant moi. Je m'arretai face à ce flux d'énergie, la fixant des yeux, comme protéger de ses rayons. Je tendai la main, quand des filaments étincelants ondulèrent vers moi.
Je reculai par instinct afin de m'en éloigner mais je fus comme bloqué. Ne pouvant me mouvoir, je laissai mes bras retomber le long de mon corps, attendant la suite.
Toutes ces lumières entrèrent en contact avec mon corps, pensant avoir seulement la douleur. Pourtant, je ne ressentis que de la chaleur, comme un cocon de douceur qui m'enveloppait entièrement. Je fermai les yeux, sentant mon corps être happé vers l'avant.
J'ouvrai les yeux quand l'énergie fut trop forte en moi et les refermai rapidement, ayant peur de devenir aveugle.
Des cris, des murmures, des pleurs, des bruits, resonnèrent dans mon crâne douloureux. Les ténèbres avaient remplacés la lumière. Où étais-je ?
La même chaleur, la même douceur, je les ressentai sur ma peau. Je ne parvenai pas à bouger, ni à ouvrir les paupières. Cependant, je sentais mon corps frissonner. La douleur finit par s'estomper, ma tête ne me faisant plus mal, je battai lentement des paupières.
Quand ma vue devint assez nette pour distinguer les alentours, tout s'arrêta. Le froid de l'air ambiant me frappa de plein fouet. Je n'avais plus mal, nul part. Que s'était-il passé ?
Je baissai le regard sur mon buste et mes jambes. L'armure était dans un sal état, mais mes mains étaient indemnes. Qu'en était-il de mon visage ?
Puis mes iris se posèrent sur une silhouette allongée tout près, à terre. Il me fallut du temps pour la reconnaître. Je me levai précipitamment mais ne tint pas longtemps debout. Des bras me rattrapèrent et m'aidèrent à m'asseoir près de ma femme.
- Erin ? Tentai-je.
Elle ne bougea pas, alors je passai mes mains sous ses bras et l'attira maladroitement sur mes genoux.
- Erin ! Erin ? Appelai-je en la secouant légèrement.
Elle ouvrit les yeux mais ils convulsèrent tout comme son corps.
- Qu'est ce qu'elle a ? M'exclamai-je en lâchant son corps, secoué contre le mien.
- J'en sais rien ! Mais elle est couverte de lignes noires. Elle va mourir !
- Ne dis pas ça Steve ! Elle peut pas mourir ! Hurlai-je.
Elle se tordait de douleur et je ne savais pas quoi faire. N'osant pas la toucher, j'attendai que cela s'arrête. Paniqué après de longues minutes, je passai une main tremblante sur son visage.
- Erin ? Arrête de faire ça je t'en supplie ! Ordonnai-je plaintivement.
Elle s'arrêta enfin de convulser mais ses yeux ouverts fixaient le ciel, sans qu'elle ne bouge ni parle. Quelque peu soulagé, je l'amenai à nouveau contre mes genoux. Ses yeux se fermèrent lentement, provoquant une vague de terreur en moi. Je baissai mon visage à sa hauteur, pour mesurer sa capacité à respirer. Elle était vivante.
- Grand Dieu, ça y est c'est finit ! Regarde toi ! Tu es couverte de ces trucs noirs ! Remarquai-je tremblant.
Son visage bougea entre mes mains, découvrant le regard effaré de ma femme. Elle voulut se lever mais je l'en empêchai, la rapprochant contre moi.
- Tsst ! Tu ne bouges pas de la ! Grognai-je en caressant ses épaules.
- Qu'est ce que...
- C'est à moi de te retourner la question, chérie !
Incrédule, elle me fixait sans comprendre, pourtant elle avait l'air heureuse de me voir en vie.
- Comment... Il s'est passé quoi ? Me demanda-t-elle en se redressant légèrement contre mon torse.
- Eh bien, Tony était... Enfin vous savez ! Commenca Steve. Puis vous vous êtes approchée. Pour passer les détails, alors que vous pleuriez, de la lumière est sortie de vos mains. Elle s'est répandu dans tout votre corps et sur la peau de Stark. Cela a duré un moment. Et ensuite, vous vous êtes écroulée inconsciente. Les blessures mortelles de Tony ont été guéries grâce à vous.
- Et tu t'es mise à convulser, couverte de ces trucs noirs. Mais bon sang, c'est invraisemblable ! Je devrais être mort et tu as...
- Elle a absorbé le pouvoir des pierres. Ou plutôt son corps à absorber toute ta douleur et son pouvoir. Le pouvoir des pierres s'est retourné contre elle. Expliqua Bruce.
- Je savais que tu avais un pouvoir de guérison mais pas à ce point. Débutai-je abasourdi.
- Moi non plus. Souffla-t-elle.
Doucement, elle s'éloigna de moi, avant de me prendre dans ses bras. Sans réfléchir je répondai à son étreinte, ayant reprit toutes mes forces.
J'avais tellement eu peur de la perdre en la voyant inconsciente. J'étais encore ahuri par ce qu'il venait de se passer. Elle était bien plus puissante que je ne le pensais. Elle avait contré le pouvoir des pierres.
Je me détachai d'elle, passant un bras sous ses épaules afin de la soutenir.
- Et toi, comment ça va ? M' interrogea-t-elle, tremblante.
- Moi ? Oh un peu engourdi, je viens de mourir quand même ! Non c'est plutôt à toi que je dois poser la question !?
- Je me sens engourdie aussi. Comme si on m'avait écrasé avec une massue de cent tonnes. Et... Ma tête me lance mais sinon ça va. Tant que tu es là, moi je vais bien.
- Ma chérie, merci de m'avoir sauvé ! Avouai-je en embrassant son front.
- Je ne supportais pas de te voir partir.
- Je t'aime ma chérie. Murmura-t-il, prenant mon visage dans ses mains.
- Moi aussi mon nounours ! Y'en à une qui va être contente de te voir ! Reprit-elle.
Puis ses lèvres se posèrent sur les miennes, je répondai tendrement et avec douceur. Me serrant contre elle, je l'entourai de mes bras. Notre baiser devint saler, des gouttelettes s'écrasèrent dans mon cou. Je m'eloignai d'elle de quelques centimètres, passant mes pouces sous ses yeux avant de la reprendre dans mes bras.
Puis, je me tournai vers mes amis qui me serrèrent chacun dans leurs bras. Peter versa toutes les larmes de son corps alors que je caressai ses cheveux. Il était vraiment attaché à moi, j'en étais stupéfait. J'avais été son mentor, je ne pensais pourtant pas à ce point là.
Je l'aimais comme mon fils ce garçon.
Puis, nous rentrâmes ensemble, accompagnés de tout le monde. Nous avions gagnés. C'était finit ! L'univers était sauvé, la Terre l'était aussi. Nous allions pouvoir vivre heureux.
_____________________________________
Bonjour, bonsoir,
Que d'émotions à écrire ce chapitre ! J'avoue que je suis sadique (les gifs 😉😖)
Sinon qu'en avez vous pensé ? Surtout de la fin ? Tony ? Erin ? Que pensez vous pour la suite ? J'ai déjà des idées.
En tout cas j'ai adoré écrire ce passage. Sauf LA scène légitime. Mais bon j'ai changé la mise donc... 🙄
Bref, rendez vous plus la suite bientôt.
Merci merci merci.
Dreamlifeix.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro