Chapitre 2 - I can't think about it [Réécrit]
Tony's point of View
Villa's Tony, Philadelphie.
Je me trouvai dans mon atelier, comme au bon vieux temps, en Californie, dans ma toute première villa. C'était tellement loin, avec les événements qui s'étaient enchaînés depuis. Le temps a passé. Même le QG des Avengers a dû déménagé, au Nord de New York.
J'étais devenu Iron Man et je ne m'en plaignais pas. Sauf ma petite amie, Pepper. Elle s'inquiétait tout le temps pour moi, surtout quand je partais par surprise ou que la mission était prévue. Mais je l'aimais quand même. Nous nous étions rapprochés de plus en plus après mon enlèvement.
Aujourd'hui, j'avais plusieurs villas. Une à Los Angeles, une autre à Washington, à New York, puis en France, proche de Paris.
J'avais celle ci également, dans la banlieue de Philadelphie. Il me semblai ne pas en avoir d'autres. À part bien sur, la base des Avengers et aussi du SHIELD. Ne pas les oublier !
Et Pepper vivait avec moi et me suivait partout. Elle gérait les affaires de Stark Industries pendant que je m'occupais de sauver le monde, au côté de mes coéquipiers Avengers.
Je restais disponible si mes camarades avaient besoin. Sans hésiter je répondrai à l'appel. Même si ne pas utiliser mon armure était mieux, j'aimais voler avec et sauver des vies contre les menaces de notre monde.
Chaque fois que j'entrai dans mon armure, j'éprouvai l'excitation de la première fois. Pourtant j'en avais fait des missions. Etre un super hero n'était pas de tout repos. Surtout quand nous avions juste une armure pour nous protéger de l'extérieur. Même si j'étais entraîné, costaud - pas au point de Thor ! - je ne restai pas moins un humain. Rappelé à l'ordre à maintes reprises, j'avais plus d'une fois failli mourir. C'était pour cela que je profitai du moment présent.
* * *
Les heures passèrent sans que je ne les vois défiler. J'en avais assez de bricoler, je n'arrivai plus à me concentrer.
Je me décidai à en apprendre plus sur elle. Je sentais le besoin d'éclaircir ma curiosité et d'obtenir des réponses à mes questions. Je ne connaissais même pas son nom.
En même temps pourquoi je le connaîtrais !
Elle avait l'air si jeune.
Depuis combien de temps étais-je à chercher sur internet ? Je me creusai les méninges pour la retrouver. Je le sus quand Pepper arriva avec un plateau repas. Je m'arrêtai et coupa l'écran, affichant un autre dossier. Je le regardai en m'efforçant d'être le gars qui n'avait rien fait et rien à cacher.
Elle me demanda si tout allait bien et je lui répondis que oui. Je la vis jeter un coup d'œil à l'ordinateur mais je l'en dissuada, en me levant pour lui prendre le plateau des mains.
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- Chérie, ça devrait être à moi de faire ça. M'excusai-je.
- Ça faisait longtemps que tu avais passé autant de temps ici.
- Je travaillai sur un... Un nouveau truc pour mon armure. Tentai-je pour me sauver.
- Tony, elle n'est pas déjà assez bien comme ça ?
- J'ai besoin de temps en temps de m'occuper les mains. Bricoler, utiliser mes mains quoi !
- Tu sais que tu peux aussi t'occuper les mains autrement ?, me dit-elle sensuellement en me prenant le plateau des mains pour le poser, et passer ses mains autour de mon cou.
- Oui c'est vrai, lui souriai-je en posant mes mains sur ses bras. D'abord on mange et après je suis tout à toi. Et promis je ne vais pas cette nuit dans mon atelier, ajoutai-je.
- Très bien, allons manger ! Décida-t-elle en me lâchant. Je le reprends et je t'attends en haut.
>>
Je l'embrassai sur les lèvres rapidement et éteignit tout mon matériel électronique. Mes yeux tombèrent sur le visage de la blonde qui m'avait servi mon coca. Je repensai à notre conversation à la pizzeria. Le comportement qu'elle avait eu en me voyant. Et surtout dans la foule. Cela m'intriguait, il fallait que je trouve des informations sur elle.
Je sortai de mes pensées quand j'entendis Pepper m'appeler en haut. Je demandai à Friday de couper tout et je m'autorisai enfin à rejoindre Pepper.
Je devais arrêter de penser à cette fille, si je ne voulais pas ruiner mon couple. J'avais eu tant de mal à avoir cette belle rousse. Je ne devais pas faire couler notre histoire.
* * *
Erin's point of View
Depuis le jour où mon pouvoir avait refait surface, sous mon plus mauvais jour, je ne cessai de penser à lui. Je rêvais de lui, je pensais à lui, je le voyais partout. S'en était pire qu'avant !
Pourquoi tant de malheur ? Non pas de malheur puisque je l'aimais ! Plutôt du bonheur ! Pas tout à fait, puisqu'il était loin et inabordable. Ce n'était que de la fiction pour moi. Ça ne pouvait pas être réel. Cet amour impossible me hantait pourtant. Comment pouvais-je aimer un homme comme lui ?
J'avais repris mes dessins. J'en finissai un que j'en recommençai un autre. Et la peinture aussi. Mes toiles étaient différentes des autres. Elles étaient mélancolique, je ressentais de la tristesse en les voyant. Et pourtant j'étais heureuse mais triste. Comment pouvait-on avoir deux émotions en même temps ?
Mes émotions étaient décuplées par rapport aux autres. Pour faire plus simple, j'étais hypersensible.
Mais il me semblait en avoir déjà fait part.
D'autant plus que ce trait de ma personnalité était accentué par mon pouvoir d'empathie. Il était imprévisible. Je n'avais pas besoin de toucher la personne pour ressentir ses émotions. Et parfois s'en était insupportable tellement elles pouvaient être intenses. Pourtant le jour du gala, j'avais touché la personne qui a provoqué ce tsunami en moi.
Je ne comprenai toujours pas ce pouvoir. D'ailleurs ce n'était pas vraiment un pouvoir, plutôt une capacité. Beaucoup de gens dans le monde pouvait l'être mais sûrement pas a ce point.
Chaque fois je ressentais les émotions de la personne à travers son corps. Ce n'était pas juste un sentiment simple ou une simple sensation. Il s'agissait de vivre ce que la personne ressentait. Je ne voyais pas ses souvenirs, je n'avais pas la capacité de lire les pensées, ni de voir son futur. Je vivais ses souvenirs à travers ses émotions et ses entiments. Je vivais sa vie par ses émotions.
Et c'était pour cela que je peignais et dessinais. Pour libérer mon esprit. J'en avais besoin car chaque jour, j'accumulais personne après personne.
Parfois j'arrivais à canaliser mon hypersensilité. Mais ça ne durait pas longtemps ou tout reprenait le dessus. C'était exactement comme les télépathes. Quand ils n'arrivaient pas à contrôler leur pouvoir, leur esprit était envahi de voix. C'en était insoutenable !
Et bien pour moi c'était la même chose mais avec les émotions.
En ce moment, je dessinai Tony avec sa casquette et ses lunettes de soleil, en train de manger la pizza de mon restaurant.
Alors que je mettai en forme l'homme que j'aimais, un flot de souvenirs et d'images déferlaient dans ma tête. C'était ça tous les jours ! Mon cerveau était en constant travail. Se reposait-il la nuit ?
Son regard sur moi ne cessai de revenir. Je ne le reverrai sans doute jamais. Il était bien trop occupé. Il devait être avec sa Pepper.
Je penchai la tête de côté, pensant à leur couple très probable et je m'imaginai avoir la tête de la fille désespérée et perdu.
Je sortai de ma bulle quand j'entendis mon portable sonner. Je sursautai manquant de tomber de ma chaise. L'attrapant rapidement, je décrochai en grognant.
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- Bonjour à toi aussi ! Ça va merci, je vais très bien ! Entendis-je, ce qui me fis bondir et poser ma main sur ma bouche.
- Oh ma puce, je suis vraiment désolée ! Écoute j'étais... Enfin bref tu le sais très bien. Tu dois t'en douter ! Balbutiai-je perdue.
- Encore ce mec ? Mais quand est-ce que tu vas comprendre que c'est pas possible ? S'exclama-t-elle.
Je grimaçai, n'aimant pas le mot "impossible".
- Leyna, ce n'est pas un simple mec, c'est..., soufflai-je en l'imaginant torse nu devant moi.
- Oui je sais qui c'est ! Tu l'as partout chez toi. Mais arrête de fantasmer sur lui ! OK t'aurais dix-sept ans tu pourrais comme fan hystérique mais la t'as vingt-six ans putain !
- Steve n'aimerait pas t'entendre dire ça.
- Parfois je me demande pourquoi on est meilleures amies, soupira-t-elle.
- Tu m'as vexé la.
- Erin c'est vrai quoi, ça va bien à un moment mais faut que ça s'arrête. T'as vingt-six ans, faut que tu trouves quelqu'un ! Sinon tu vas finir comme la vieille aux longs cheveux tout gris, entourée de chats tellement paraisseux qu'ils voudront même pas chasser les souris, dans une maison toute délabrée.
- Tu veux que je te dises un truc ? T'as beaucoup trop d'imagination. ET tu regardes trop de films de blerots.
Elle ne dit rien.
- Mais merci ça m'aide beaucoup ! Une meilleure amie ça sert à comprendre. Ça sert à encourager aussi.
- Ça sert aussi à donner des conseils. Je veux juste te protéger et...
- T'es pas ma grande sœur ! Je m'en sors très bien toute seule. T'as pas à me dire ce que j'ai à faire ! Assurai-je sur la défensive.
- OK J'appelai pour prendre de tes nouvelles, mais je vois que je dérange. Quand tes hormones se seront calmées, tu me feras signe !
Je soupirai quand je me rendis compte que j'avais été trop loin.
- OK j'avoue excuse moi. Je suis désolée. Et toi ?
>>
Pas de réponse. Puis j'entendis dans le combiné un bip en continu. Elle avait raccroché. Je ne voulais pas que ça finisse comme ça. Je posai mon téléphone et laissa mes dessins.
Je m'allongeai en travers de mon canapé et regarda le plafond. Elle avait raison, ça allait trop loin. Je devai arrêter de penser à lui.
Je me levai et d'un pas décidé, me dirigeai vers ma chambre. En entrant comme d'habitude mes yeux se posèrent sur les murs. Des posters et surtout des portraits. Non, je ne pouvais pas les enlever !
Je m'en approchai et posai les mains sur le premier dessin à porter de mes mains. Je mordillai ma lèvre nerveusement sentant mon cœur s'accélérer. Je le décrochai et un pincement au cœur me rappela à l'ordre. Je posai chaque main de part et d'autres du papier afin de le déchirer.
Soudain, une vague de terreur me traversa. Je lachai le trésor comme si il brûlait. Le regardant tomber, je relevai les yeux vers le mur.
Je m'écroulai sur le lit et regardai les dessins. Ce n'était pas possible ! Il était ma vie. Mon énergie, je l'ai donné dans tous ces dessins. Je ne pouvais pas les enlever, ni les détruire. C'était trop pour moi. Je me relevai et ramassai le papier pour le raccrocher.
Paniquée et tremblante, je décidai de regarder un film pour me changer les idées.
Deux heures plus tard, le film terminé, je restai assise sur le canapé. J'étais calme, enfin ! Je pensais, je rêvais. De lui, pour ne pas changer !
Puis je m'endormis sur cette pensée.
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Bonjour bonsoir
L'avez aimé ce nouveau chapitre ?
Merci à TomHiddlestoff pour son conseil qui m'a bien aidé et personnellement (vous me direz votre avis et surtout la personne ci dessus 😇😊) je trouve nettement la différence avec le chapitre précédent.
N'hésitez à laisser un commentaire ça me fera très plaisir. Et ça me permettra d'évoluer.
Merci de me lire et de me suivre. Ça fait grandement plaisir d'avoir des lecteurs.
À très bientôt, Dreamlifeix.
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