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Chapitre 12 - Strong emotions [Réécrit]

A few days later

Villa's Philadelphie

Tony's point of view

Les jours passèrent si vite depuis que Pepper était partie. Je me sentais seul et je n'osais appeler Erin. Pourquoi ? Nous étions amis, nous pouvions en parler. Amis, un bien grand mot par rapport à ce que je pouvais ressentir.

À cause de moi, Pepper est partie et elle ne reviendra certainement plus. Peut être notre relation se serait-elle terminée auparavant si je n'avais pas rencontré Erin. Plus les jours passaient, plus mes sentiments grandissaient pour Erin.

À quoi bon me poser autant de questions ? Peut être devais-je aller lui parler. Un choix s'imposait. Pepper avait raison cela dit, je ne suis qu'un imbécile mais j'aime beaucoup Erin, elle me manque, j'ai besoin d'elle.

J'avais décidé de prendre le temps de réfléchir. Seulement, je n'y arrivais pas alors, la meilleure solution serait d'en parler avec elle.

Décidé, je demandai à Friday de bipper mon amie et attendis, assis dans le canapé du salon. Les premières sonneries retentirent jusqu'à la messagerie. Soupirant, je pris la parole, laissant un message.

- Salut, c'est Tony ! Tu dois sûrement être au travail... Bon hum... Je t'appelle... En fait je... Je voudrais te parler de l'autre jour, tu sais... En fait, je tiens vraiment à toi et... En fait, tu sais quoi, on va convenir d'un moment pour se voir, si tu le veux bien...

- Votre message a dépassé le temps disponible, veuillez le réenregistrer ou...

- Ferme la toi ! M'ecriai-je, en grognant.

- Après le bip sonore...

- Ouais ouais, je sais, merci ! M'enervai-je.

>> Oui, salut, c'est moi, Tony ! Avant que je défonce ce... Ah mais non, j'ai pas de téléphone... Bon bref, rappelle moi quand tu peux, j'ai besoin de te parler ou envoie moi un message. Salut.

Je soufflai un grand coup, me rendant compte du nombre d'erreurs commises. Était-ce vraiment des erreurs ? Néanmoins, elle aurait le message.

- Monsieur, Mademoiselle Miller vous rappelle, dois-je... Annonça Friday, avant que je ne la coupe.

- Mais oui, réponds ! Criai-je, exaspéré.

- Très bien, Monsieur.

Quelques bips résonnèrent soudain dans le silence pesant. Puis la voix de mon amie le brisa.

- Tony ? Appela-t-elle.

- Erin, tu vas bien ? Demandai-je, avec un petit sourire.

- J'ai pas trop de temps devant moi, mais oui ça va. À part que le patron est un peu sur les dents aujourd'hui, enfin c'est tout le restaurant qui l'est...

- Ah, mince, je ne vais pas rester longtemps alors, je n'ai pas envie que tu te fasses disputer à cause de moi. C'est déjà arrivé une fois, alors...

- Tony, j'ai eu ton message. Quand veux-tu que l'on se voit ? Demanda-t-elle un peu vite.

- Eh bah, ce soir, par exemple ?! Je t'invite, boire un verre ou un restaurant. Ou les deux.

- Oui, on peut faire les deux, aussi.

- Super ! M'exclamai-je tout sourire. Je viendrai te chercher à ton travail, puisque tu y vas en bus.

- Comment...

- Je t'en prie, je sais tout. Coupai-je, d'un sourire amusé. Bon, je ne vais pas te déranger plus longtemps.

- Je termine à vingt heures trente ce soir. Déclara-t-elle. Je dois te laisser, à ce soir.

- Bon courage, Erin !

Puis elle raccrocha. Je soufflai doucement, elle ne se sentait clairement pas dans son élément. Il était temps qu'elle s'en aille de ce travail. Enfin, cela devait venir d'elle.

Je m'etalai de tout mon long et fixai le plafond, les bras derrière le crâne. Je devais m'occuper l'esprit. Il était temps de reprendre le sport. Alors, je me balançai sur le côté et marchai jusqu'à mon sous-sol, pour rejoindre ma salle de sport.

De nombreuses machines et du matériel trônaient un peu partout. Après m'être changé, je m'echauffai tranquillement. Puis, je commençai à taper dans un sac accroché au plafond. Je m'étais bien entendu protégé les mains, les enveloppant dans plusieurs dizaines de compresses.

Les minutes s'égrenèrent jusqu'à ce que je change, passant aux pompes et altères, sans oublier d'eponger mon torse et mon visage à l'aide d'une serviette et boire, de temps en temps. Après deux heures de sport intense, je montai à l'étage pour prendre une douche. L'eau chaude coulant sur mes muscles me fit un bien fou.

Soudain, l'eau devint froide.

- FRIDAY ! Criai-je, frigorifié.

- Cela est très bénéfique pour la santé, Monsieur. Annonça-t-elle.

- Ouais, bah non ! Grognai-je, m'empressant de sortir et de me sécher.

Je rejoignis le salon une nouvelle fois, habillé et descendis cette fois dans mon atelier pour bricoler. Cela m'avait manqué, depuis quelques temps.

Les heures défilèrent, m'ennuyant de plus en plus. Puis, fermant les yeux, les souvenirs me revinrent en mémoire. Cette époque, où j'étais devenu Iron Man. Le premier essai restera gravé dans ma mémoire, les effets sur mon corps, les sensations exceptionnelles de voler. Tout cela me manquait, dernièrement.

Une idée me vint : et si je faisais un bon dans le passé, simplement en sortant dans mon armure, comme au bon vieux temps ?

Pris d'un regain d'énergie, je m'empressai de sortir, appuyant machinalement sur mon poignet et arrivé dehors, l'armure m'entoura. Le sourire aux lèvres, mon visage fut caché par le casque et je m'elancai déjà dans les airs, répulseurs à plein régime.

La vitesse augmenta en même temps que ma fréquence cardiaque. Jetant un coup d'œil en arrière, je vis la villa s'éloigner petit à petit. Oubliant le monde extérieur, j'appréciai cette sensation enivrante qui m'avait tant manqué. Le pouvoir de faire ce que je veux, voler, n'importe où, la liberté. Ce mot me fit penser aux Accords de Sokovie. Engendrant également un conflit, nous separant les Avengers en deux.

Heureusement, ce temps était révolu.

- Monsieur, quelqu'un cherche à vous joindre. Annonça la voix de Friday.

- Pourquoi faut toujours que je sois dérangé... Grommelai-je. Qui est-ce ? Repris-je, lassé.

- L'agent Romanoff.

Je m'arrêtai brusquement, au milieu des nuages.

- Elle est toujours en ligne ? M'enquis-je, me mordant la lèvre.

- Évidemment qu'elle est ligne puisqu'elle vous parle en ce moment, Stark ! S'exclama une voix dans son casque.

- Romanoff... Ça va ? Begayai-je soudainement.

- Stark, qu'avez-vous fait ? S'emporta-t-elle. Je n'avais plus de nouvelles de vous et Pepper m'appelle pour discuter, elle m'a tout raconté.

- C'est compliqué... Soupirai-je.

- Vous êtes attiré par l'autre fille, c'est ça ? Lança-t-elle.

Je soupirai silencieusement, oubliant le monde extérieur.

- Stark... Vous êtes un adulte maintenant, alors je n'ai pas à vous donner de leçons de morale, ni à vous dire ce que vous avez à faire. Mais... Vous vous êtes attaché à cette jeune femme alors que vous étiez avec Pepper...

- Nous sommes amis, rien de plus. La coupai-je.

- Arrêtez Tony, je vous en prie, cessez de me dire tout le temps la même chose ! S'emporta-t-elle. Vous avez fait mal à Pepper. Maintenant vous devez en assumer les conséquences. Mais je vous en prie, ne recommencez pas les mêmes erreurs ! Vous avez si longtemps été un play-boy, vous aviez une personne en or auprès de vous. Vous l'avez délaissé, je suis vraiment déçue, maintenant, c'est à vous de réfléchir.

- Laissez moi tranquille avec ça Romanoff, j'ai compris, c'est bon ! M'exclamai-je.

- C'est votre vie, vos décisions ! Sachez que je reste une Avenger et donc votre équipière, tout comme les autres, nous serons toujours la pour vous. Même si vous m'avez déçu.

- Natasha... Soufflai-je.

- A bientôt, Stark ! Coupa-t-elle avant de raccrocher.

Je soupirai une nouvelle fois, fixant un point devant moi. Cependant, je crus apercevoir au loin un objet volant. Fronçant les sourcils, je demandai à Friday d'identifier cet objet non identité.

- Je ne capte aucun signal, Monsieur, il est trop loin. Annonça-t-elle.

- Mais qu'est-ce que c'est ? Me demandai-je, en me préparant à partir vers lui.

Soudain, un bruit sourd heurta mon crâne de plein fouet. Malgré la solidité de l'armure, le son extérieur me revenait comme une explosion. J'ouvris de grands yeux ne voyant un avion foncer droit sur moi. Instinctivement, je m'en ecartai et le regardai descendre à vive allure, un écran de fumée sur l'une des ailes.

Ce n'était pas normal. Je me propulsai jusqu'au cockpit de l'avion et cherchai à capter l'attention des pilotes. Ces derniers n'étaient plus conscients. Il ne me restait plus qu'une solution.

Arrivé sous l'avion, je me positionnai sous l'avant du transport et poussai, tous propulseurs sortis. Quelques minutes suffirent à redresser l'avant de l'avion. Soufflant de soulagement, je commençai doucement à lâcher prise. Ce fut de courte durée, puisque déjà l'avion piquait.

Je repris ma place et poussai de nouveau, à l'aide de mes propulseurs. Cet avion devait atterrir le plus vite possible, je ne tiendrai pas longtemps.

- Friday, peux tu me trouver un endroit où nous pouvons nous poser ? M'empressai-je, le cœur barrant.

- Tout de suite, monsieur.

- Dépêche toi ! Grognai-je, sous l'effort.

- Vous êtes au-dessus de New York et plus précisément, d'une grande route.

- Quoi ? Tu veux nous faire atterrir la ? Y'a pas un autre endroit ? Je peux pas mettre en danger encore des milliers de vies !

- Je ne vois que ça, hormis la mer et une forêt.

- Très bien, évacue moi d'urgence cette route ! Ordonnai-je. En combien de temps peut être évacuer toute la population sur deux kilomètres ?

- Je lance un appel d'urgence à l'armée, Monsieur !

- Nous avons moins de vingt minutes ! Annoncai-je, frissonnant d'horreur.

L'adrénaline et sauver des vies m'avait manqué, mais c'était mieux de l'éviter.

* * *

- Monsieur, le capitaine des armées souhaite vous parler d'urgence ! Déclara mon IA.

- Vas-y, j'écoute ! Criai-je, bientôt à bout de force, après ces interminables vingt minutes, toujours dans le ciel, un appareil de quelques centaine de tonnes sur le dos.

- Monsieur Stark, Iron Man, ici le capitaine de l'armée de terre. Où en êtes vous ? Le périmètre a été évacué de tous civils et bouclé.

- Je vais le faire atterrir incessamment ! Criai-je, grimaçant.

- Nous somme la, accompagnés de secours pour accueillir les victimes.

- Super ! J'arrive, vous inquiétez pas pour moi ! Plaisantai-je, grognant malgré tout.

Cela aurait été bien que les pilotes finissent leur sieste et qu'ils m'aident...

- Nous tentons d'entrer en communication avec l'avion.

- Ils sont inconscients, ils ne vous entendront pas. Grognai-je sous l'effort. J'arrive !

La terre apparut sous mes yeux, l'espace se réduisant toujours un peu plus. Je sentais mon cœur sortir bondir dans ma poitrine, mes bras encylosés, je continuai malgré tout à lutter. Puis, enfin, nous touchâmes le sol, dans un crissement de métal.

Je m'extirpai à temps pour ne pas être écrasé et me positionnai au niveau du nez de l'appareil. Enfin, je poussai, repulseurs à nouveau de sorti, pour ralentir l'appareil au maximum.

Ce dernier se stoppa après plusieurs centaine de mètres. Mes tympans bourdonnaient, mon cœur manquait de sortir de ma cage thoracique et mon corps était sur le point de me lâcher, malgré l'armure.

- Iron Man, vous avez réussi ! Appela une voix au loin.

Je tins bon et restai droit, tentant de calmer mon rythme cardiaque. Je souriai malgré tout car je venais de sauver des dizaines, non des centaine de vies.

- Oui j'ai réussi, j'ai sauvé tout le monde. Hochai-je la tête, observant les survivants au loin, pris en charge par les secours.

- Heureusement, vous êtes toujours la, vous, les Avengers, pour sauver le monde contre toute menace. Ou comme ici, sauver des innocents contre les dangers dont nous ne pouvons intervenir, aussi efficacement et rapidement que vous, héros de notre monde.

- Nous sommes une équipe, en effet. Cette fois-ci, j'ai opéré seul mais nous formons une équipe.

Soudain, mon écran virtuel m'indiqua un appel.

- Excusez-moi, je dois répondre.

Je m'eloignai un peu plus loin et répondis :

- Allô, ici Tony Stark, je ne peux pas répondre pour le moment, je suis avec l'armée de terre, je viens de sauver un avion à moi tout seul, veuillez laisser un message ou rappeler ultérieurement, bisous ! Déclarai-je.

- Stark, était-ce nécessaire ? Soupira la voix d'un blondinet.

- Ah, Captain, comment va ? M'exclamai-je.

- Pourquoi ne pas nous avoir appelé pour venir vous aider ? S'étonna-t-il.

- Je me suis débrouillé seul, j'ai sauvé tout le monde. Assurai-je.

- Très bien, en attendant la presse parle déjà de votre exploit.

- Ah, ça fait plaisir à entendre, je vais pouvoir profiter de ce petit regain de popularité pour faire monter mon estime auprès des médias. Dis-je enjoué.

- N'oubliez pas que nous cherchons la discrétion malgré tout. Insista le Captain.

- Mais j'ai parlé de toute l'équipe, Cap ! Assurai-je.

- Vous feriez mieux de rentrer plutôt que de vous afficher à toutes les caméras. Continua le blond, me faisant soupirer.

- Oui, je vais faire ça, je pourrai prendre une bonne douche.

- Au revoir, Tony !

- Vous au moins vous m'appelez par mon prénom, ça fait plaisir !

Mais il avait déjà raccroché. Ah sacré Captain !

* * *

De retour à la maison, je quittai enfin mon armure et entrai dans le salon. Je m'effondrai dans le canapé et fermai les yeux. Enfin je pouvais profiter du calme. Ne pas avoir les bruits des moteurs, le crissement des pneumatiques sur la route, tout cela était loin.

Je m'endormis en quelques minutes et me réveillai plus tard par Friday. Elle m'annonça l'heure, me faisant bondir. 19:30 PM. Il me restait une heure pour me préparer avant de rejoindre Erin.

Mon cœur s'emballa aussitôt à cette pensée mais je ne lui en laissai aucunement le temps. Je me hâtai jusqu'à la salle de bain pour me laver convenablement et me vêtir ensuite.

Optant pour l'un de mes costumes de gala, mon IA m'indiqua l'heure tardive. Il était temps de partir retrouver mon amie. À ce mot, mes pensées s'embrouillèrent tout comme mon palpitant cogna violemment.

La soirée s'annonçait riche en émotion, tout comme la journée, sans aucun doute.

* * *

20:30 PM. Je me trouvai devant le restaurant et lieu de travail d'Erin. Cette dernière sortit, sac accroché à l'épaule. En me voyant son visage rougit légèrement, me faisant sourire doucement. Au même moment, mon cœur bondit pour battre très vite, je ne m'en formalisai toutefois pas.

- Bonsoir, me salua-t-elle timidement.

- Tu es toute belle, ce soir ! Lui avouai-je, gardant mon sourire.

- Ne dis pas n'importe quoi, je sors du boulot, je ne peux décemment par sortir comme ça, en plus avec un homme habillé comme à une fête privée pour célébrité ! Dit-elle d'une petite voix.

- Je peux te ramener chez toi pour te changer si tu veux ?! Proposai-je, m'appuyant sur la portière de ma voiture.

- Ce serait super gentil et je me sentirais plus à l'aise après, à tes côtés. Lança-t-elle en souriant.

Le mien s'agrandit : sa timidité disparaissait de plus en plus.

- Très bien, allons-y ! L'invitai-je à entrer en voiture.

* * *

- Tu as bientôt finit ? Demandai-je, tandis qu'elle se changeait dans sa chambre après avoir prit une douche rapide.

- Oui, c'est bon, je me dépêche !

- Non, parce que j'ai réservé une table pour vint heures trente. Expliquai-je, en m'avancant vers la porte.

- Ah d'accord, je me dépêche ! S'exclama-t-elle la voix soudainement agitée.

Je me penchai un peu et jetai un coup d'œil vers sa chambre, je m'ecartai déjà, troublé par ce que je venais de voir. Erin était en soutien-gorge et tentait de mettre une robe. Je ne bougeai plus, au milieu du salon et par respect pour elle, tentai d'oublier cette image.

- Tony, pourrais-tu m'aider s'il te plaît ? Appela-t-elle, sa voix proche derrière moi.

Je deglutis pour me tourner, l'image toujours en tête, ma poitrine frappant frénétiquement.

- Bien sûr ! Répondis-je en me tournant, pour découvrir son dos couvert partiellement.

- Je n'arrive pas à la fermer. Déclara-t-elle, alors que je m'approchai.

Avant de poser mes mains ou plutôt mes doigts sur la partie basse de son dos, je fus pris d'un frisson.

- Elle est si dure que ça ? Reprit-elle en tournant la tête légèrement, me faisant sursauter.

- Hum non... J'allais le faire ! Annonçai-je précipitamment.

Elle ne dit rien et reprit sa première posture. Je glissai doucement mes doigts pour saisir la fermeture et la remontai doucement. Je sentis sa peau froide contre la mienne frissonner. Arrivé en haut, je montai mes mains à ses épaules et elle se tourna vers moi.

- Merci, Tony. Dit-elle simplement, se désengageant de moi doucement. On y va ? Reprit-elle en attrapant son sac.

- Hum oui, bien sûr ! M'ecriai-je en la suivant, revenant à la réalité.

* * *

Face à mon amie, je buvai de temps en temps le vin qui nous avait été servi. Même s'il s'agissait d'un restaurant chinois, ils proposaient néanmoins certains produits typiques et traditionnels.

- De quoi voulais-tu me parler ? Demanda-t-elle, soudainement alors que je degustai mon plat asiatique.

Je levai les yeux vers elle. Mes pensées et rêves me revinrent en mémoire. Mon palpitant se mit à battre très vite, ne sachant quoi répondre. J'avais passé des jours entiers à réfléchir sans jamais trouver la réponse.

- Tony ? Appela-t-elle, s'arrêtant de manger.

- Oui, pardon ! Je... J'étais ailleurs, excuse moi, je... Eh bien... De nous, je voulais parler de nous. Enfin, de toi et... (Je soupirai, énervé contre moi-même) En fait, j'ai tenté d'y réfléchir mais je n'ai toujours pas trouvé de réponse.

- Par rapport à nous ? Répéta-t-elle, froncant les sourcils.

Je hochai la tête puis me rappelai de mes propres paroles : " Profite de la vie, réalises tes rêves, sois toi-même, aie confiance en toi !"

- Tony...

- Erin, je crois que je suis le plus parfait des imbéciles. L'interrompis-je. J'ai toujours été l'homme qui court après les femmes. Voilà que je perds mes moyens.

- Tony, ce n'est rien, je comprends tout à fait. Me rassura-t-elle.

- En fait, je crois que... Je n'en peux plus de me poser mille et une questions. Depuis ce jour là, tout est différent. Depuis que tu es entrée dans ma vie, tout a changé.

Elle s'arrêta une nouvelle fois de manger et planta ses yeux dans les miens, la bouche entrouverte, surprise.

- Tu ne cesses de hanter mes pensées et mes rêves. Tu m'obsèdes jour et nuit.

Elle ouvrit un peu plus la bouche et sembla prendre une grande inspiration.

- Erin Miller...

Elle m'interrompit en posant ses lèvres sur les miennes, appuyée contre la table, penchée en avant. Surpris, je mis un certain temps à répondre à son baiser. Elle se décala finalement mais je posai ma main sur sa nuque et l'attirai de nouveau à moi pour l'embrasser.

Je la sentis sourire contre ma bouche et nous fûmes obliger de nous séparer.

- Madame, Monsieur, souhaiteriez-vous un autre verre de vin ? Entendis-je, en même temps que mon cœur cognant contre mes tempes.

Mes joues se réchauffèrent, lançant un regard assassin au serveur, qui resta stoïque. Erin répondit à ma place.

- Avec plaisir, Monsieur, merci pour votre gentillesse. Pouffa-t-elle, le visage rouge jusqu'aux oreilles.

Sans émettre de commentaire, celui-ci nous resservit et s'en alla. Je le regardai partir avant de reporter mon attention sur Erin.

- Tony, tu n'étais pas obligé de menacer du regard ce pauvre serveur, il n'a fait que proposer du vin. Dit-elle, doucement, amusée.

- Il nous a interrompus la... Répliquai-je, les pommettes devenant écarlate.

- Si tu dois en vouloir à quelqu'un c'est à moi, puisque JE t'ai interrompu. M'informa-t-elle, amusée.

- Tu m'as interrompu, certes, mais...

- Tony, c'est bon, j'ai compris ! Souffla-t-elle, levant les yeux au ciel, un sourire en coin.

Je ne dis rien et recommençai à manger.

- Oh, Tony, tu ne vas quand même pas faire la tête ? Lança-t-elle, toujours amusée.

- Mmh... Fis-je, en terminant mon assiette.

- Allez, arrête de bouder ! Insista-t-elle, doucement.

Sa main se posa sur la mienne et je levai les yeux vers elle avant de les poser sur nos mains. Je frissonnai alors qu'elle l'enlevait déjà.

- Pardon, je n'aurais pas dû ! Dit-elle brusquement.

Mais je la lui repris et caressai ensuite sa peau de mon pouce. Elle releva ses iris vers moi.

- Ne le sois pas, merci à toi d'avoir été la pour moi. Je t'aime beaucoup et je tiens vraiment à toi.

Elle me sourit et se pencha un peu, toutefois hésitante. Je pressai un peu sa main entre mes doigts. Erin s'approcha davantage et reprit possession de mes lèvres. Je serrai sa main tout en répondant à son chaste baiser.

Nous nous séparâmes doucement pour mieux nous retrouver en un baiser un peu plus tendre. Je ne réfléchissais pas, j'en avais juste envie.

- Et si on sortait dehors pour... Entama-t-elle, se détachant seulement quelques centimètres de mon visage.

J'acquiescai, le souffle rapide et me levai après avoir attrapé dans ma veste un gros billet. Je le jetai sur la table et la blonde me tira avec elle au dehors.

Je la laissai faire et elle m'embarqua jusqu'à une ruelle sombre. Elle me plaqua contre un mur et enroula ses bras autour de mon cou.

- Nous étions amis et maintenant...

- Je suis tout simplement tombé amoureux au fil du temps. Répondis-je à sa place.

Je posai mes mains sur ses hanches, nous changeant de position. Elle leva des yeux interrogateurs vers moi, mains posées sur mes épaules.

- Tu es une jeune femme différente, passionnée, très belle, généreuse, timide mais très vite à l'aise, tu m'as intrigué dès le début et j'aimerais tellement en connaitre plus sur toi.

Elle sourit, passa ses mains autour de mon cou et posa sa bouche sur la mienne. Mon cœur s'emballa à la sensation de cette chaleur nouvelle. Je mouvai mes lèvres plus tendrement contre les siennes.

Je glissai mes mains contre son dos pour la ramener contre moi et l'embrassai un peu plus. Sa main se cramponna à mes cheveux et l'autre caressa ma nuque, me faisant frissonner de toute part.

- J'ai froid... On peut aller chez moi... Dit-elle, en se détachant un peu pour poser ses yeux bleus sur moi.

- Allons-y ! Lâchai-je, retirant ma veste pour la poser sur elle et l'amener jusqu'à ma voiture.

Nous prîmes la route jusqu'à son appartement et elle m'invita à entrer.

- Tu es sûre que... Murmurai-je, en fixant le salon, hésitant.

Pour toute réponse, elle attrapa ma main et me tira jusqu'à sa chambre.

- Oui, je suis sûre. Termina-t-elle pour moi.

Souriant doucement, je la rejoignis alors qu'elle s'allongeait sur son lit, lâchant ma main. Je me penchai sur elle et l'embrassai à nouveau, montant au-dessus d'elle.

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Bonjour, bonsoir,

Voici un nouveau chapitre, Réécrit. Qu'en avez-vous pensé ? Je sais, une fin un peu frustrante, mais bon.

Merci de l'avoir lu, ça fait plaisir ^^
N' hésitez pas à voter et laisser un avis ^^

À bientôt

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