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Partie 3

Quelques jours plus tard, tout les habitants avaient couru trouver refuge dans leur maisons. La raison en était simple, des pirates venaient de débarquer au port. Un ourse polaire en combinaison orange semblait mener tout un groupe d'individu en blanc.

Arrivé à hauteur du village, un des pirates arrêta un enfant occupé à fuir.

- Petit, est-ce qu'un homme est arrivé ici il y a environ cinq jours?

- Je sais pas. Pitié, ne me tuez pas.

- On ne va pas te tuer, assura le rouquin. Et si tu ne sais pas, tant pis. Dis nous juste où il y a un médecin.

Le voyant hésiter, un de ses compagnons ajouta.

- Tu ne vas pas nous dire que tu ne sais pas où est le médecin ici!

- Il habite dans la maison près de la foret de l'Est, avoua-t-il.

Satisfait, le pirate le lâcha et tout le groupe avança vers le lieu indiqué.

- Bepo, tu penses vraiment que le capitaine est ici? Demanda l'homme a casquette à pompon qui avait épauler son camarade.

- C'est vrais ça, fit remarquer ce dernier. Tout le monde à l'air encore en vie.

- Désolé, mais on a fait toute les îles du coin sauf celle-là, répondit l'ours. En plus, il est possible qu'il soit blessé. Vous ne pensez pas, Penguin, Shachi?

- Si, reconnut le premier. Vu le coup qu'il c'est pris avant de tomber à l'eau, c'est tout à fait possible.

- En plus, je l'ai vu se faire toucher plus d'une fois par les marins pour nous protéger.

- On va le retrouver, ne vous inquiétez pas, tenta de les réconforter un de leur camarade. En plus, il n'est pas du genre à se laisser mourir sans rien faire.

Ils hochèrent la tête et se concentrèrent de nouveau sur leur objectif: avoir des renseignements de la part du médecin.

Arrivé devant la maison indiquée, ils toquèrent à la porte. Comme il n'y eut pas de réponse, ils recommencèrent plus fortement.

- C'est bon! C'est bon! J'arrive, grogna une voie d'homme. Laissez-moi m'habiller, déjà que vous me réveillez.

Il ouvrit la porte une cigarette à peine allumé à la bouche. Son expression resta neutre devant l'ours devant la porte.

- Vous voulez?

- Est-ce qu'un homme blessé est venu se faire soigner chez vous? Demanda Shachi en écartant son ami à fourrure du chemin.

- Un homme blessé? Non, personne n'est venu me voir dans mon cabinet. Pourquoi? Vous cherchez qui en particulier?

Ils hésitèrent.

- Nous cherchons notre capitaine, avoua Bepo que le médecin regardait avec insistance.

- Votre capitaine? Répéta le praticien.

Il fit alors plus attention à eut. C'est en regardant leurs vêtements qu'il vit un symbole lui étant familier.

- Vous savez quelque chose! affirma Penguin à la vue de son changement d'expression.

- Il a eut une chance de tout les diables, déclara-t-il. C'est une des femmes du village qui l'a trouvé inconscient et blessé sur la plage. Je me suis occupé de ses blessures. La dernière fois que je l'ai vu, il s'était chouté pour tenir la douleur d'une intervention sans sédatif.

Ils ouvrirent la bouche à s'en décrocher la mâchoire.

- Vous avez opéré notre capitaine sans l'endormir!

- Si vous croyez que ça m'a fait plaisir, vous vous fourrez le doigts dans l'œil jusqu'au coude. Il n'y a plus beaucoup de médicament ici depuis la dernière attaque de pirate. C'est pas notre faute si on est raquetté par des bandits.

Ils reconnurent la justesse de ses paroles et lui demandèrent de les emmener le voir. Le médecin soupira.

- À la seul condition qu'il n'arrive rien à Madame Roza.

- Promis, laissez-nous juste retrouver notre capitaine.

Il hocha la tête et sortit de chez lui. De tout manière, il devait passer chez son patient pour voir comment allaient ses blessures.

*

Un éternuement fit sursauter la mère Roza.

- Tu t'es enrhumé? Demanda-t-elle à celui qu'elle avait aidé en lui tendant une boite de mouchoirs.

- Je ne pense pas, assura-t-il en prenant ce qu'elle lui tendait.

- Dans ce cas, peut-être que quelqu'un parle de toi, sourit-elle.

Il lui sourit bien qu'elle ne puisse pas le voir.

Il n'avait plus eut de crise depuis le début de la journée. Il avait donc confirmé pour lui-même que cette personne dans sa tête n'était dû qu'à la drogue.

*

Alors que Law aidait Élisabeth à ranger sa maison, des coups résonnèrent contre la porte.

- Madame Roza, déclara une voie familière, je viens voir comment va le jeune homme.

- Vous pouvez entrer, docteur, lui répondit-elle.

La médecin soupira et entra. Il laissa la porte ouverte pour que le groupe de pirate qui l'accompagnait puisse voir à l'intérieur. C'est d'ailleurs ce qu'ils virent qui les fit rentrer à la manière d'éléphants dans la cuisine sur laquelle donnait l'entrée.

Law était assis à la table de la cuisine quand le médecin entra. Roza était encore dans la chambre quand des hommes en blanc et un ours en orange sautèrent au cou de leur capitaine. Ils s'exclamaient de joie en pleurant et en l'écrasant.

- Vous allez le tuer à être autant sur lui, leur fit remarquer le médecin.

- Il y a du monde avec vous docteur, commenta Roza dans un sourire en sortant de la chambre.

En même temps que la femme entrait dans la pièce, les hommes se reculèrent de leur capitaine. Ils commençaient à trembler de peur à cause de leur emportement. Ils savaient que leur capitaine n'était pas tendre quand il était de mauvaise humeur. Or, ils avaient reconnu son expression des mauvais jours après s'être reculé. Visiblement leurs élans de joie l'avait passablement irrité.

- On est désolé, s'excusèrent-ils tous.

Seul la boule de poile orange le collait toujours en s'excusant.

Lorsque Law releva la tête, il sembla énervé et surpris.

- Qui êtes-vous? Et commet est-ce que vous me connaissez?

La surprise passa sur leur visage. L'ours se recula un peu.

- Mais enfin, capitaine, c'est nous, votre équipage. Vous ne vous souvenez vraiment pas de nous?

Son expression facial ne montrait que de l'incompréhension devant le discoure de cet animal parlant.

- Il est amnésique, expliqua le médecin en tirant sur sa cigarette.

- Quoi?!

- Il a perdu la mémoire et il n'y a pas moyen de savoir quand elle va revenir. Ça pourra être d'un coup comme par petit morceau. Mais vu comment c'est parti, la deuxième option est celle qui me parait la plus probable.

Ils semblèrent tous un peu dépité. Cela était compréhensible. Ils pensaient enfin retrouver leur capitaine mais ils le trouvaient en plus sale état qu'ils ne le pensaient.

- Maintenant que vous vous en êtes rendu compte, reprit le fumeur, vous pouvez attendre à l'extérieur. Au moins le temps que je m'occupe de changer ses bandages.

Suite à cette déclaration, le concerné frissonna. Il se dirigea d'un pas peu rassuré vers la chambre qu'il occupait et que Roza venait de ranger.

- Vous, vous ne rentrez pas, leur ordonna le médecin, et vous n'emmerdez pas madame Roza non plus!

Ils étaient trop choqués par l'attitude de leur supérieur pour faire une chose pareil. Des statues de pierre aurait été plus réactives. Leur capitaine, Trafalgar Law, le chirurgien de la mort, connut pour sa cruauté, venait d'obéir sans discuter à l'ordre d'un autre être humain. Il avait même exprimé une sorte de peur par un frisson.

- Vous voulez que je vous serve quelque chose à boire? Leur demanda Roza, les sortant de leur torpeur.

- Vous avez de l'alcool fort? demanda Shachi avec dépit.

À cette demande elle fronça les sourcilles.

- Ne me dites pas que vous voulez déjà l'abandonné alors que vous venez à peine de le retrouver.

- Ça ce n'est pas notre capitaine, assurèrent les pirates.

- Lui nous aurait tué pour lui avoir sauté dessus comme ça, argumenta Penguin.

- En plus, il ne montre jamais ses sentiments ni ses expressions!

Élisabeth soupira devant leur comportement.

- Je vais faire du café, vous réfléchirez après à ce que vous pouvez faire.

Ils hochèrent la tête, démoralisés.

*

Dans la chambre qu'il occupait, Law s'était assis sur le lit. Il avait doucement retiré son haut pour que son médecin puisse lui changer ses bandages. Il grimaça lorsqu'il passa à un endroit où le sang avait un peu adhéré au tissus.

- La vu de tes hommes ne t'a donc pas fait retrouver la mémoire, dit le praticien pour lui changer les idées.

- Non. Mais leurs voies me sont familières, confessa-t-il.

Il s'ensuivit un petit blanc.

- Vous saviez qui j'étais dés le début, n'est-ce pas?

- Oui. Mais tu sais, ce n'était pas très compliqué. Tu as une grosse prime sur la tête.

Il se mit à réfléchir à tout ce qu'il lui était arrivé. Peu de chose lui parvinrent même si certains souvenirs étaient revenus en voyant ses tatouages. Il se rappelait uniquement de beaucoup de mort. Il n'arrivait pas à les identifier clairement mais savait qu'il s'agissait de personnes proche.

- Quoi qu'il arrive, lui demanda le médecin une fois son travail fini, si tes souvenirs te reviennent, souviens-toi de madame Roza et évite de tous nous tuer.

Il était à la fois surpris et non surpris par ces paroles. Un peu comme si lui et son «autre lui» avaient reçu l'information en même temps. Alors, il était bel et bien cette espèce de monstre fou à lier qui parlait dans sa tête par l'intermédiaire de la drogue. L'idée qu'il soit comme ça le fit un peu déprimer. C'est pour cela qu'il ne suivit pas le médecin et qu'il se coucha sur son lit en étreignant un coussin.

*

- Ça me fait mal au cœur de voir le capitaine dans cet état, commenta Bepo.

- Moi aussi, avoua Shachi mais je ne sais pas quoi faire pour le rendre comme avant. C'est lui le médecin après tout

Penguin acquiesça d'un mouvement de tête.

Le reste de l'équipage était retourné à leur navire. Il ne restait que les trois plus proche du capitaine, les trois premiers membres d'équipage, pour l'observer par l'entrebâillement de la porte. Ils frissonnèrent lorsque leur capitaine tourna la tête vers eux. Lui en avait assez de les entendre marmonner dans son dos et le leur faisait savoir par un regard noir.

Le trio commençait à suer. Ils se retirèrent pour le laisser en paix sachant qu'il ne s'en sortiraient pas vivant si leur capitaine s'énervait contre eux. En reculant, ils heurtèrent leur hôte.

- Vous ne pouvez pas faire autre chose que de broyer du noir devant la porte, les gronda-t-elle. Rendez-vous utile et allez me couper du bois au lieu de dire n'importe quoi!

- Oui, madame, dirent-ils en sortant.

Même si elle était aveugle, elle les intimidait un peu.

Une fois les boulets occupés à l'extérieur, Élisabeth alla voir Law. Ce dernier allait dire à «ses hommes» de le laisser en paix quand il constata qu'il s'agissait de sa sauveuse.

- C'est pas la grande forme, constata-t-elle en s'asseyant à coté de lui.

Il se contenta de serrer plus fort son coussin, les yeux dans le vide. Il sursauta en sentant un main passer dans ses cheveux. Il leva un regard interrogateur vers la mère.

- Tu vas retrouver tes souvenir, ne t'inquiète pas, assura-t-elle d'une voie rassurante.

- C'est bien ce qui me fait peur, avoua-t-il.

- Comment ça?

- Il paraît que je suis quelqu'un qui fait du mal autour de lui. Comme lors des crises que j'ai fait ressemant.

- Je ne pense pas que le retour de tes souvenirs changera qui tu es au fond de toi, tenta-t-elle de le rassurer en lui caressant les cheveux avec un sourire tendre.

- Pourtant j'ai déjà tenté de vous tuer inconsciemment. Ça veux bien dire qu'on fond de moi je suis quelqu'un de mauvais.

- Tu te creuses trop la tête, soupira Roza. Et si tu profitais du fait que ces hommes soient là pour leur poser des questions sur toi? En plus, tu m'as parlé d'un ours polaire. Or l'un de ces énergumène en est un. À moins que tu n'aies peur.

Il ne releva pas.

- Law, tu sais que je ne te juge pas. Si tu as peur, je ne te considérerais pas comme un lâche, mais juste comme quelqu'un qui appréhende les réponses concernant qui il est.

- Je vais leur parler, murmura-t-il peu convaincu en faisant la moue.

Elle hocha la tête et le laissa pour aller faire des courses.

*

Law prit finalement la décision de se lever. Il alla se faire un café et s'assit à la table de la cuisine. Peu de temps après, les trois pirates entrèrent.

- Ça fait plaire de te voir debout, capitaine, lui sourit Shachi après un court moment de surprise.

Le dit capitaine détourna un peu les yeux.

- Non, ça ne va pas, s'emporta Bepo. Capitaine, vous ne devez pas détourner le regard quand on vous parle.

Sa déclaration surpris son interlocuteur qui à présent le regardait.

- Vous êtes le chirurgien de la mort, le détenteur du fruit du bistouri et le survivant de la ville blanche, poursuivit l'ours. Vous n'avez pas le droit de paraître aussi faible.

- La ville blanche? Répéta-t-il comme perturbé par cette appellation.

- Oui, Flévence, votre ville natale détruite par le gouvernement mondial, ajouta Shachi en pensant qu'ils y avait quelque chose à exploiter pour lui faire retrouver la mémoire.

- Flévence...

Quelques flaches lui revinrent en mémoire. Son passé, maintenant il l'avait enfin retrouvé, même si il ne s'agissait que de son enfance. Une larme avait coulé de sa jour en repensant à sa famille aujourd'hui disparue. Oui, il était le seul à avoir survécu à ce jour maudit.

Voyant que son regard se durcissait, ils poursuivirent sur cette lancé.

- C'est vrais ça, ajouta Penguin. Il aurait dit quoi Corazon en vous voyant dans cette état?

- Cora...

Et d'autres souvenirs lui revinrent.

Au fur et à mesure de cette conversation un peu à sens unique, Law retrouvait la mémoire. C'était un peu violent et ça lui donnait la migraine mais ça marchait.

- Et...

- Shachi, ferme-là, lui ordonna fermement son supérieur la tête dans ses mains à cause de la migraine.

- Capitaine? firent-ils tout les trois avec surprise.

- C'est bon, elle est enfin revenu, cette maudite mémoire, dit-il froidement en relevant la tête.

Trop heureux, ses hommes tentèrent de lui sauter au coup.

- Si vous recommencez ça encore une fois je vous dissèque.

- Le capitaine est de retour! Se réjouirent-ils en sautant de joie.

Bepo fut le seul à oser approcher Law de près et à lui faire un câlin.

Une fois leurs larmes de joie séchées, Law leur demanda quelque chose qui les surpris.

- Vous avez terminé de couper le bois?

- Euh, non. On c'est arrêté quand l'aveugle est partie.

- Et bien, je veux qu'il soit terminé quand elle sera revenue, dit-il en recommençant à boire son café.

Cet ordre les surpris.

- Vous ne voulez pas qu'on parte... tenta le rouquin.

- C'est un ordre!

- On s'y met tout de suite, capitaine, dirent-il en sortant.

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