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31 - Mauvaise humeur et inquiétudes

Chapitre 31 – Mauvaise humeur et inquiétudes

J'étais plus que choquée. Cette fille était folle ! Elle avait volontairement failli tuer, et mon mari, et mon fils ! Pire tarée tu meurs ! Ce n'est pas la prison qu'il lui faut, c'est l'asile à vie ! Mais pourquoi avait-elle fait ça ? Quelle était ses motivations ?

Je sais que peu après son arrestation, Cortez nous avait ramené un gros dossier sur elle. Rearlight, ce nom aurait dû me rappeler quelque chose. Il y a une quinzaine d'année, c'était une grande entreprise d'informatique avec laquelle mon père travaillait. Mais, ils avaient fait faillite et la famille avait disparu de la circulation. Ses parents ont avoué qu'elle avait très mal endurer leur chute et leur nouveau statut de gens « normaux ». Pour se faire de l'argent, elle draguait les petits fils à papa qui ne faisaient que jouer avec elle. Il n'y en avait qu'un qui ne jouait pas avec elle, Hibiki Leithis de Blue Pegasus. Ils se connaissent depuis le jardin d'enfants et il était fou d'elle. Elle avait fini par sortir avec lui et ils devaient se marier. Mais elle ne voyait que son futur statut. Hibiki s'en fichait, il était amoureux d'elle alors il fermait les yeux mais du jour au lendemain, elle l'avait quitté, prétextant avoir enfin trouvé le grand amour. Il était si déprimé qu'il ne sortait plus de chez lui. Dans les affaires de Natsu, une bague de fiançailles a été retrouvée, c'était celle que lui avait offert Hibiki. Pourquoi y était-elle ? Mystère. Depuis le début elle refusait de parler, même à son ex-fiancé. Elle répète en boucle qu'elle veut son « Haru ». Haru. Un prénom si beau qui signifie printemps, renouveau. Prénom que j'aimais bien. Prénom que je détestais désormais.

Mon mari posa sa main sur mon genoux, me faisant sursauter et le serra légèrement pour essayer de me calmer. Au même moment, le bébé donna un coup et je posai mes mains dessus en sursautant.

Luce ? S'inquiéta immédiatement mon mari.

Non, ce n'est rien, il a bougé, le rassurai-je.

Il posa sa main sur mon ventre et me sourit en serrant mes mains.

L'inspecteur avait écouté attentivement le récit de Natsu et il semblait réfléchir. Il cherchait comment faire avouer Jenny et ça ne me plaisait pas du tout. Je savais ce qu'il voulait faire.

Monsieur Dragneel, je ne vais pas y aller par quatre chemins, ça fait huit mois que cette femme est enfermée, mais elle n'a jamais rien avoué, même pour ce qu'elle a fait à vos enfants. Elle demande après vous depuis le début, peut-être que si vous lui parliez, elle avouerait...

Il ne répondit rien, se contentant de fixer le sol avec attention. Il n'osait pas. Il avait besoin de mon soutien.

Je papillonnai des yeux, empêchant mes larmes de se sauver à nouveau et serrai à mon tour sa main, le faisant réagir.

Natsu, fis-je avec une petite voix à cause des larmes que je tentais de retenir, c'est ton choix, je te soutiendrai...

Il me fixa. Ça ne dura que quelques secondes mais j'ai eu l'impression de me perdre en lui...

J'accepte, répondit-il en se tournant vers l'inspecteur.

Je viendrai avec toi ! M'imposai-je.

Non Luce, je préfère que tu restes là, avec les enfants.

Mais, Natsu...

S'il te plaît, Lucy.

Je vis rouge. Il allait encore m'écarter ! Depuis le début de cette affaire, je suis en première ligne, et là, monsieur est réveillé et me prend ma place sous prétexte que je suis enceinte et trop fragile ?

Je bouillais. Et devant l'inspecteur, en plus ! Il fallait que je respire. Que je garde mon calme.

Je me relevais, lâchant sa main, et sortis sans rien dire de la pièce. Mon comportement pouvait paraître puéril mais j'étais en colère et mieux valait que je m'en aille avant de faire une scène. Déjà qu'il m'avait caché que son accident était à cause de la folle, voilà qu'il m'écartait carrément, et qu'en plus, il allait la revoir ! Sans que je sois là ! Elle a quand même failli le tuer deux fois ! Et il fallait que je reste sagement à la maison ? Non mais franchement ! S'il veut m'éviter une fausse couche, il s'y prend mal !

J'allai à l'étage, sachant pertinemment qu'il ne pourrait pas me rejoindre à cause de son fauteuil et allai vérifier que mes deux bébés dormaient encore profondément. J'avais remplacé il y a peu le berceau de ma fille pour un lit adapter pour son âge, un lit de grande avec barrières, plus simple pour moi, et qui évite qu'elle ne se fasse mal en sortant toute seule de son lit !

Un peu fatiguée, je m'allongeai près de mon fils qui se blottit contre moi avant de m'endormir...

***

Lucy ? Me secoua quelqu'un. Lucy, ça va ?

Hum... Papa ? Qu'est-ce qu'il y a ?

Natsu m'a appelé, il était inquiet et en essayant de monter les escaliers, il a trop forcé sur ses jambes, du coup, il n'arrivait plus à bouger. Heureusement que Sting s'est réveillé et est allé lui chercher son téléphone !

Oh... Je me suis endormie... Pourquoi Sting ne m'a pas réveillée ?

C'est Natsu qui lui a demandé, il a dit que tu avais besoin de repos, me sourit mon père en m'aidant à me lever.

Je soupirai en me frottant la tête. J'avais faim.

Mon père rit en entendant mon ventre gargouiller, me faisant remarquer qu'il était plus de sept heures du soir et que le repas était prêt.

En descendant, mes nièces, Yukino et Angèle me sautèrent dessus pour pouvoir écouter le bébé dans mon ventre, comme quoi, Sting leur avait dit que le bébé lui avait mis un coup. Je ris en leur promettant qu'elles pourraient après le repas mais mon père m'empêcha de les suivre.

Lucy, Natsu est dans votre chambre, va le chercher pour dîner, m'ordonna-t-il. Et sois gentille. Je sais que tu lui en veux mais il s'est vraiment inquiété et il a failli tombé dans les escaliers. Sans parler de la frayeur qu'il a eu quand Nashi l'a rejoint, descendant les escaliers toute seule.

Oui, j'ai compris, soufflai-je.

Je lui souris doucement, me mettant en route vers notre chambre du rez-de-chaussée. Je m'en voulais, c'est vrai que j'avais vraiment dû l'inquiéter... Même si je lui en voulais, je n'avais pas à l'inquiéter de la sorte. De plus, il faisait énormément d'efforts...

Il était allongé sur le lit, avec Nashi et Sting dans les bras, il leur lisait une histoire.

Ah ! S'exclama Sting en me voyant. Tu es enfin réveillée maman ! Viens, papa nous lit une histoire !

Il y a de la place pour moi ? Souris-je doucement.

Bien sûr ! Répondit Natsu en poussant Nashi pour la mettre plus sur lui et en ouvrant l'autre bras pour me montrer où je devais me mettre.

Je m'installai doucement et un peu difficilement contre lui. C'est que mon ventre devenait de plus en plus imposant !

Heureusement, ils en étaient à la dernière page !

Allez les enfants, allez vous laver les mains, leur dis-je une fois fini. Le repas est prêt !

Vous venez ? Dit Sting.

On arrive, le rassurai-je. Maman va aider papa à retourner dans son siège puis papa va aider maman à se lever, d'accord ?

Il acquiesça et rejoignit Nashi qui s'était déjà sauvée.

Natsu me fixa un instant avant de ramener le siège vers lui.

Natsu, le retins-je.

Oui, Luce ?

Je suis désolée de t'avoir inquiété et d'avoir réagi comme ça...

Ne t'en fais pas, me sourit-il en s'installant dans le fauteuil. Je m'inquiète toujours pour toi, c'est mon rôle de mari, non ?

Je ris doucement. Ce qu'il peut être idiot quand il s'y met !

Lucy, reprit-il, je sais que tu n'as pas envie que je la voie, mais si c'est la solution pour savoir ce qui lui a pris... Alors je le ferai. J'irai la voir, je la confronterai et ensuite, on pourra complètement tourner la page, d'accord ?

Laisse-moi venir avec toi, suppliai-je. Je... J'ai peur Natsu... J'ai peur que tu...

Je t'aime, Lucy. Il n'y a que toi, il n'y a toujours eu que toi, même quand j'étais avec elle. Je sais que je ne le montrai pas devant toi, j'avais trop peur de te donner des faux espoirs. Viens maintenant. Allons manger, ajouta-t-il en prenant mes mains pour m'aider à me relever.

Tu ne m'as pas répondu, boudai-je.

Changeras-tu d'avis ?

Impossible !

Alors je ne pense pas avoir le choix, non ?

Effectivement ! Approuvai-je en riant et en le poussant vers la sortie.

Il soupira, me faisant rire et je lui embrassai la joue pour me faire pardonner.

Au fait, Natsu, lui chuchotai-je. Ne t'avise plus de remonter les escaliers tout seul, tu m'as comprise ? Le menaçai-je.

Tu ne répondais pas, se renfrogna-t-il. Je pensais que tu le faisais exprès parce que tu boudais et quand je me suis bloqué dans les escaliers, et que je t'ai appelé au secours, j'ai cru qu'il s'était passé un truc... Tu étais tellement en colère que j'ai bien cru que tu t'étais évanouie...

Pfff... Ne raconte pas n'importe quoi. Mais imagine, je t'aurais entendu et boudé. Toi, tu te serais quand même coincé, et comment j'aurai fait pour t'aider à redescendre ? Tu aurais pu me faire tomber ou tomber en m'entraînant, tu ne crois pas ?

Il blêmit soudainement et força l'arrêt du fauteuil pour le faire tourner vers moi, me surprenant.

Tu as raison... souffla-t-il. J'aurai pu te blesser... Vous blesser ! Le bébé et toi !

Oui, tu aurais pu, Natsu, approuvai-je, ne le rassurant pas du tout.

Merde. Désolé Luce, je ne le ferai plus.

Allons-y, souris-je doucement en lui caressant la joue.

Mais il ne dé-blêmit pas de la soirée. Il était même plus qu'aux petits soins pour moi...

***

Nashi était avec mon frère et Sting avec son meilleur ami. Avec Natsu, nous avions une journée chargée et nos pères nous avaient accompagnés. On devait prendre la voiture et je ne devais pas trop me fatiguer, cette grossesse était plus fatigante que mes précédentes, c'était la troisième j'en étais à sept mois, après tout. Pour commencer, nous étions allés faire une échographie, malheureusement pour moi, l'idiot de remplaçant nous avait dit le sexe de notre bébé. Nous voulions la surprise ! Je m'étais mise très en colère, même Natsu n'avait pas réussi à me calmer. Alors mon père avait sorti l'arme infaillible : des briques de lait à la fraise avec de cookies à la nougatine. Un ange mon père ! Il avait réussi à éviter une catastrophe ! Natsu en avait beaucoup ri, Igneel aussi. Mais, ma crise de colère m'avait un peu fatiguée, trop d'émotions ! Du coup, c'est mon père qui prit le volant pendant que je me reposais à l'arrière, contre Natsu qui me caressait doucement le dos et les bras.

Mais nous étions arrivés beaucoup trop tôt.

Je n'étais pas impatiente du tout d'y être.

Tu viens ? Me sourit mon mari pour me rassurer. Si tu préfères rester dans la voiture, je comprendrai !

Et je resterai avec toi, approuva mon père.

Non, je viens. Je veux y assister !

QUOI ? S'étonna Natsu.

Bah quoi ?

Tu m'accompagnes, OK, mais tu ne viens pas avec moi dans la salle ! M'ordonna-t-il, les joues rouges, les sourcils froncés et les yeux inquiets. Folle comme elle est, elle pourrait te faire du mal, non, tu restes dans la salle d'attente !

Calme-toi ! Rétorquai-je. Je ne serais pas allée avec toi dans la salle d'interrogatoire, je vais avec papa et ton père derrière la vitre !

Oh, d'accord... Mais, tu es sûre ?

Oui, je veux savoir et j'en ai marre qu'on me rapporte les faits, je veux l'entendre, si elle parle, bien entendu !

D'accord... Jude, papa, s'il y a le moindre problème, vous m'appelez !

On veillera sur elle, Natsu, ne t'inquiète pas, lui sourit son père.

Je soupirai. Il était trop inquiet. Bien trop inquiet. Igneel m'aida à sortir puis sortit le fauteuil de Natsu et le déplia le temps que j'aidai mon père à faire sortir Natsu de la voiture. Cortez nous rejoignit, il devait nous dire quelques petites précautions, et il poussa lui-même Natsu à l'intérieur.

J'ai besoin d'aller aux toilettes, dis-je une fois notre petite discussion finie.

Je t'attends, me sourit Natsu.

J'acquiesçai et une policière me montra les toilettes et me demanda si je saurai me retrouver toute seule, j'acquiesçai et allait soulager ma vessie... C'est qu'elle se remplissait de plus en plus vite !

Mais, je ne m'attendais pas à ça, en sortant.

Elle était là. Elle venait d'arriver. En me voyant, son regard se fit noir, et pire encore quand ses yeux tombèrent sur mon ventre. Par protection maternelle, je posais mes mains dessus, comme si ça le protégeait de ce monstre. Mon geste la fit ricaner et elle rejeta sa tête en arrière. Je n'avais pas peur d'elle mais il fallait avouer qu'elle pouvait jouer dans un film d'horreur !

Pauvre Haru, je savais qu'il me préférait. Tu n'as rien trouvé de mieux que de tomber à nouveau enceinte pour le garder auprès de toi ? Railla-t-elle.

Je ne répondis pas et pinçai mes lèvres. Et si c'était vrai ? Et si Natsu l'aimait elle, finalement, et qu'il restait avec moi par obligation ? Parce que nous étions déjà mariés et que nous avions des enfants ?

Les policiers la tirèrent et elle ricana un peu plus bruyamment, fière de son effet puis disparut de mon champs de vision.

Allez, Lucy, m'encourageai-je, ne te laisse pas avoir par cette odieuse et perfide personne ! Natsu t'aime !

Je soufflai un bon coup et rejoignis ma famille qui m'attendait.

Lucy ? M'appela Natsu. Luce, ça va ? Tu es toute pâle !

Oui, ne t'inquiètes pas... Tu es prêt ? Lui souris-je pour le rassurer.

Oui, ça ira toi ?

Mais oui, ce n'est pas à toi de t'inquiéter, plutôt à moi ! Tu vas être dans la cage aux lions !

Oui, rit-il doucement, nerveusement, ne t'inquiète pas, je ne risque rien. Je t'aime, Lucy.

Moi aussi, Natsu, lui soufflai-je, encore amoureuse comme au premier jour.

Il me sourit une dernière fois et suivit le policier. Mon cœur se brisa un peu.

Natsu ! M'écriai-je en le faisant s'arrêter et en courant vers lui.

Oui, Luce ? Ne cours pas !

Je ne lui répondis pas et écrasai mes lèvres sur les siennes pour la première fois depuis nos retrouvailles.

Tout ira bien, souffla-t-il, sentant mon trac.

Reviens vite, soufflai-je, troublée en retournant vers nos pères, sans le regarder.


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