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30 - Pardonne-moi 2

Ça fait une semaine que Natsu est réveillé. Je ne le lâche plus. Je suis pire qu'un pot de colle mais il ne s'en plaint pas, au contraire, il est même aux petits soins pour moi alors que c'est lui qui est en convalescence !

Nos amis sont rentrés chez eux, nos parents aussi. Igneel est retourné dans sa petite maison très poussiéreuse, il voulait nous laisser un peu plus d'intimité... et surtout reprendre des forces.

Il a pu sortir le lendemain, et n'a pas porté plainte contre moi. Toutes les charges ont été abandonnées...

Il m'a pardonné.

Sting et Nashi ne nous lâchent pas non plus, surtout Natsu qui a repris sa petite habitude du matin avec moi et les petits. L'un contre l'autre, chacun un petit dans les bras, nous les laissons boire leur lait tranquillement, le temps qu'ils se réveillent, idem le soir avant le coucher, mais nous allions devoir arrêter, Sting devenait trop grand pour boire au biberon.

À cause de ma grossesse, j'ai arrêté le boulot, ou plutôt, j'ai été arrêté par mon médecin, j'avais déjà trop de pressions à son goût, alors Igneel a repris son poste, aidé par mon fidèle Caprico pendant que papa aide Luxus à l'entreprise. Ça ne sera pas pour longtemps, dès que Natsu sera en forme, il reprendra les rennes et Igneel aura le vrai repos qu'il mérite.

Ça faisait tellement de bien de les avoir à mes côtés... D'avoir Natsu à mes côtés...

Je me souviens à quel point les fêtes avaient été difficiles. On avait tous espéré qu'il se réveille mais non.

Puis le premier mois était passé, difficilement, et j'avais essayé de faire le point sur mes sentiments. Puis le procès de Jenny pour maltraitance est arrivé. Elle a plaidé non coupable, accusant mes enfants et moi-même de mentir mais les preuves et les témoins étaient bien là. Les jurés ne se sont pas laissé attendrir par ses larmes de crocodiles et elle a été déclaré coupable. Sept ans de prison avec sursis et soixante mille euros d'amende. Pour payer sa dette, elle allait devoir faire des travaux d'intérêts généraux à la fin de son emprisonnement. De plus, elle a été interdite de nous approcher après avoir menacé s'en prendre à moi ou mes enfants. Il n'y aurait eu que moi, je n'aurais rien dit, mais elle a menacé mes enfants alors j'ai posé une main courante, puis une autre, et mon beau-père à son tour, car elle avait aussi menacé sa vie, de ce fait, interdiction de nous approcher à moins de cinq cents mètres sous peine d'une nouvelle condamnation, et ce, à vie ! Donc, normalement, une fois qu'elle sortira, nous ne craindrons rien !

C'est pendant toute cette période de procès que j'avais craqué. J'avais frappé le torse de Natsu, lui ordonnant de se réveiller en pleurant. Mais il ne se réveillait pas. J'étais décidé à le réveiller, j'avais décidé d'y mettre toutes mes forces alors je l'avais touché. Je l'avais très préparé avant de l'entrer en moi. Ça a été la pire fois de toute ma vie. Même ma première fois a été plus agréable. Je ne suis même pas allée jusqu'au bout, tellement je pleurai, tellement j'étais mal. Je me trouvais idiote. Mais, à croire que même sans qu'il n'éjacule en moi, j'avais réussi à tomber enceinte. Le médecin m'avait expliqué que le liquide pré-séminal contenait des spermatozoïdes... C'était rare, mais ça arrivait... Il était dans le coma et même s'il ne mangeait pas, ses poches lui donnaient tout ce dont il avait besoin. Et le fait qu'il ne fasse rien pendant longtemps faisait qu'il avait beaucoup de spermatozoïdes... Quelques préliminaires, ça a déclenché un énorme pic d'hormones d'excitation en lui, et un peu de sperme s'est mélangé avec ce fameux liquide... Quel hasard...

J'avais prévenu l'inspecteur dès le lendemain.

Il avait transféré Natsu dans l'heure à l'hôpital. Il avait respecté mon souhait et n'en avait parlé à personne dans mon entourage. Nous avions prétexté ma difficulté à le voir dans cette chambre dans cet état chaque jour. Mais à ce moment-là, je ne pensais vraiment pas que je serai enceinte !

Au début, j'ai voulu avorter. Je ne pouvais pas tomber enceinte de mon mari alors qu'il était dans le coma ! Mais Sting avait fouillé dans mon sac et avait, par mégarde, laissé mes échographies sur la table du salon et mon beau-père les avait trouvé.

Il a appelé tout le monde, inquiet, déboussolé, leur demandant avec qui je fricotais. La gêne quand j'étais rentrée et que je les avais tous vu assis sur la table du salon, mes échographies dans les mains, attendant des explications. Alors je leur avais dit. J'étais si mal-à-l'aise, je pleurai de plus en plus, leur avouant que j'allais avorter.

Ils n'osaient plus rien dire, ils étaient tous choqués :

Pourquoi veux-tu avorter ? M'avait demandé mon père.

Je... Je ne peux pas tomber enceinte d'un mari dans le coma ! M'étais-je écriée, en pleurant encore plus.

Mon meilleur ami s'était levé et m'avait prise dans ses bras. J'avais longtemps pleuré contre lui puis il s'était agenouillé et m'avait forcé à le regarder.

Tu veux vraiment faire ça, Lucy ? Est-ce vraiment ce que tu veux ? Quoi qu'il arrive, personne ne te jugera, c'est on choix. Nous serons là, avec toi.

Que dirait Natsu ? S'ajouta gentiment Erza. Conscient ou non, il est toujours le père de cet enfant, me souriait-elle. Que voudrait-il que tu fasses ? Peu importe sa création, cet enfant est le vôtre. Lorsqu'il l'apprendra, il sera surement choqué, mais je sais qu'il t'aime, il te pardonnera.

Alors je répète, reprit Grey, es-tu sûr de toi ?

Non... avais-je soufflé. Non, je n'en ai pas envie, avais-je de nouveau craqué en le serrant contre moi.

Alors garde cet enfant, Lucy, m'avait souri mon père en posant une main sur mon épaule.

Je m'étais calmée petit à petit dans les bras de tout le monde. Jusqu'à mon frère.

Je ne t'aurais jamais cru capable de violer quelqu'un, avait-il dit, sérieusement, un peu pâle, faisant pouffer Zeleph qui était à côté de lui.

J'avais blêmi à nouveau, puis rougi. Je ne m'attendais plus à une remarque de ce genre... Au début, oui, mais plus maintenant...

Ne dis pas n'importe quoi ! M'étais-je offusquée. Je... C'est différent... Je... !

Ça reste ce que c'est, avait-il répondu, penaud, mais je sais. Néanmoins, je suis là pour toi, et je sais qu'on va très vite mettre ça de côté, et même en rire.

Et toutes les railleries et les moqueries des mecs avaient fusé. Même les filles s'y étaient mises ! Ce n'était pas méchant, et au fond, leur façon de dédramatiser un peu me faisait du bien. Les visites chez le psy me faisaient du bien. Mais avant tout, le réveil de Natsu et son pardon était vraiment le déclencheur. En une semaine, j'avais enfin repris un peu de poids, à la plus grande joie de mon gynéco qui trouvait le bébé trop petit.

C'est Grey qui m'avait accompagné à mes premiers rendez-vous, me concentrer sur mon début de grossesse me donnait un nouvel objectif malgré l'inquiétude qui me rongeait. Je veillais moins mon mari et profitais plus de mes enfants, je prenais plus de temps pour moi.

Je m'inquiétai moins pour Natsu, il était sous bonne garde, à l'hôpital. Pas disparu. Et je savais que je serais la première appelée s'il se réveillait. Enfin, la deuxième car la tutelle était revenue à Igneel au vu des circonstances.

Je n'avais pas voulu savoir le sexe de mon bébé. J'avais déjà un garçon et une fille, je n'avais aucune préférence. J'avais encore les affaires des deux premiers, donc je n'achetais que des choses neutres pour ce bébé, de toute façon, il allait être encore très gâté et il n'allait pas avoir le temps de tout essayer !

Lucy ? M'appela Natsu, me sortant de mes pensées.

Oui, Natsu ? Lui souris-je doucement.

L'inspecteur est arrivé, m'annonça-t-il, guettant la moindre de mes réactions.

Je me détournai doucement. Natsu n'avait pas voulu me dire ce qu'il voulait dire à Cortez. En revanche, il l'avait dit à nos pères et nos frères. Dire que j'étais jalouse était un vrai euphémisme. Me punissait-il de ce que je lui ai fait ? Parce que je ne suis pas encore à l'aise de dormir avec lui ou qu'il me touche ? Quoi qu'il n'a pas essayer pour le moment... Sauf mon ventre. Il adore le caresser et l'embrasser, mais je le laisse faire.

Je ne dors plus avec lui par peur. Nous sommes dans la même chambre, dans des lits séparés... Cette fois-là, la création de notre bébé, me traumatise. J'ai peur. Ça me fait peur.

Mais je n'aime pas me sentir mise de côté ainsi.

Tu vas enfin accepter de me dire ce qui te tracasse et énerve tant ceux à qui tu fais visiblement plus confiance que moi ? Lui reprochai-je en lui tournant volontairement le dos. Surtout qu'entre nous deux, c'est plutôt moi qui ne devrais plus avoir confiance.

Il ne dit rien, ni ne soupira. Ça faisait une semaine que je lui lançai pique sur pique, mais il ne réagissait pas, ni ne me reprochait quoi que ce soit, au contraire, il se contentait de baisser la tête et parfois de murmurer un faible « désolé » qui me faisait culpabiliser. Alors je prenais sur moi. J'avais trop peur qu'il en ait marre et qu'il parte. Comme ce fameux soir. Je ne voulais pas risquer de le perdre à nouveau. Après ce que j'ai fait, je ne devrais pas être si méchante mais je ne peux pas me contrôler.

Je vais préparer du thé, tu arriveras à aller dans la véranda avec ton fauteuil ?

Oui, souffla-t-il sans me regarder dans les yeux.

Je pinçai mes lèvres et partais en direction de la cuisine quand il m'attrapa le bras. Il se leva difficilement de son siège, ses jambes le faisant encore souffrir, il allait devoir faire un ou deux mois de rééducation d'après Jellal.

En fronçant les sourcils, je l'aidai à se relever, curieuse.

Il me serra contre lui. Le plus fort possible, sa tête dans le creux de mon cou. Je crois qu'il pleurait.

Je suis désolé... murmura-t-il en me serrant encore plus fort.

Je fermai mes yeux. J'espérais empêcher mes larmes de couler. Mais ça ne marcha pas, mes larmes glissèrent sur mes joues, j'étais trop dure avec lui...

Oh Luce, me dit-il, j'ai vraiment été un sacré conn**rd avec toi... Je ne te demande pas de me pardonner, je sais que ça prendra du temps, mais je m'en veux tellement... Je serai patient, je te le promets. Je ferai plus d'efforts pour qu'un jour tu puisses me pardonner. Pour que Sting et Nashi me pardonnent aussi. Mais s'il te plaît, ne me demande pas ce que je leur ai dit...

Pourquoi ? Soufflai-je, la voix rauque. Pourquoi tu ne veux pas me le dire ?

J'essaie de te ménager, Luce. Ces deux dernières années ont été très éprouvantes pour toi, et ça se voit, tu es épuisée, physiquement et émotionnellement, en plus, tu es enceinte. Il faut vraiment que tu te reposes et que tu n'aies plus de soucis en tête...

Natsu... Natsu, ne me laisse pas dans l'ignorance, s'il te plaît ! Le suppliai-je en le décollant un peu de moi sans la lâcher. C'est encore pire !

Il me regarda intensément avant de fermer les yeux et de serrer des dents. J'avais gagné.

Je t'interdis de faire un malaise, si tu te sens mal, tu m'avertis tout de suite, tu as compris ? Me prévint-il en tenant mon menton.

Promis, assurai-je, soulagée.

Il se réinstalla dans son fauteuil en soupirant de bien-être et me prit la main pour la serrer dans la sienne pendant que l'autre se posait sur mon petit ventre.

N'oublie pas ta promesse, me rappela-t-il au moment où je lui embrassais la joue pour le remercier.

Je n'oublie jamais mes promesses, répondis-je en me relevant.

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