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23 - Une nouvelle dispute

Mon père avait raison. Il fallait que j'arrête de me voiler la face. Souvenir ou pas, Lucy était spéciale pour moi. Je l'avais su dès le moment où j'avais posé les yeux sur elle. C'est grâce à elle que mes souvenirs s'étaient débloqués.

Lucy...

Me pardonnera-t-elle mes mots ? Mes actions ?

Je l'avais fait terriblement souffrir. J'avais été le premier à exiger d'elle des efforts et je n'en avais fait que peu... La laissant se faire marcher sur les pieds par amour pour moi... Jamais je n'arriverai à me le pardonner ... Je ferai tout pour la récupérer. Pour me faire pardonner. Mais pas seulement d'elle. De mes enfants aussi.

Je me stoppai devant la porte. Jenny m'attendait à l'intérieur. J'étais déjà en colère contre elle d'être intervenu au cours de ma dispute avec Luce.

Luce. C'est son surnom. C'est comme ça que je l'appelai.

Et cette souffrance qui me sert le cœur ressemble à celle que j'avais tout au long de l'année de première.

Je me souviens. En fin de seconde, Lucy et moi nous étions beaucoup rapprochés, encore plus. Nous nous étions embrassés au cours d'une soirée. On avait compris qu'on était amoureux l'un de l'autre. On s'aimait depuis notre plus tendre enfance. Toutes ces années, nous avions joué au chat et à la souris et au final, nous étions tous les deux le chat et la souris.

En secret, nous avions démarré une relation tout le long des grandes vacances. On l'a fait pour la première fois ensemble cet été-là.

Mais, à la rentrée, j'avais fait l'idiot. J'étais assez populaire, elle aussi mais elle, elle les repoussait tous, pas moi. J'avais toujours mes groupies autour de moi et je les laissais faire, parfois, je jouais même leur jeu de séduction, même si jamais je ne les ai embrassées ou toucher là où elles voulaient que je touche vraiment... En revanche, je les laissai se coller à moi, me toucher, etc... Lucy l'avait très mal vu et on s'était engueulés. Elle voulait rendre notre relation publique et moi non. Pourquoi ? Je ne sais pas. La raison semblait si futile. Une sorte de crainte ou je ne sais quoi... Elle m'en a voulu et m'a giflé. Ensuite, on ne s'est plus adressé un mot de l'année. Jusqu'à ce mois de juin, juste après le bac de français. Nos amis en avaient eu marre de cette situation, surtout qu'ils savaient qu'on s'aimait et qu'on souffrait énormément de la situation et ils ont fait une soirée. Même si on ne se parlait plus, nous étions toujours dans le même groupe d'amis. On s'évitait, c'est tout. Imposant notre relation tendue et froide à nos amis. Ce soir-là, ils nous ont un peu bourrés, non, beaucoup, et nous ont enfermés dans un local. Toute la nuit. Refusant de nous ouvrir tant qu'on ne mettait les points sur les i entre nous.

J'ai craqué le premier. Elle a suivi. Cette nuit-là, j'ai pu la serrer contre moi autant que je voulais. L'embrasser autant que je voulais. La toucher autant que je voulais.

On s'est promis de ne plus recommencer et de s'aimer encore plus chaque jour pour se pardonner le mal qu'on s'est fait.

Oui, il fallait que je m'excuse. Mais avant, je devais m'occuper de Jenny. Je ne pouvais pas concevoir qu'elle ait pu faire du mal à mon fils. Ou à ma fille mais surtout à mon fils qui semblait être le plus touché. Comment pouvait-on pousser un enfant si jeune dans des escaliers ? Il fallait être fou pour ça !

Je finis par me résoudre et poussai la porte. Jenny était là, étendue en petite tenue, avec un regard coquin. En d'autres circonstances, je lui aurais sauté dessus. Mais j'avais compris. Depuis le début, ce n'est pas elle que je voulais, c'était Lucy. Mon corps avait remplacé ma femme par elle. J'étais une ordure. Autant pour Lucy que pour Jenny. La première parce que je l'avais délaissée, trompé, tuée moralement... Et pour la deuxième, parce que depuis le début, je ne l'aimais pas comme elle le voulait. C'était juste de la reconnaissance et un gros malentendus. Foutu mémoire.

Haru... murmura-t-elle, enjôleuse.

Il faut qu'on parle, Jenny. Et... Et je m'appelle Natsu.

Elle fronça immédiatement les sourcils. En général, je la laissais m'appeler Haru. Ça devait la choquer...

Pas question, me surprit-elle. Tu viens ici, dans le lit, avec moi !

Non, je veux parler !

Et de quoi !? De quoi veux-tu parler !?

De ce qu'il s'est passé plus tôt ! Pourquoi tu t'es incrustée dans ma dispute avec Lucy !

Parce que tu t'entêtais ! Elle a dit qu'elle demandait le divorce ! Enfin ! Enfin elle part ! Je n'attendais que ça pour qu'on puisse être ensemble et toi, tu semblais encore hésiter ! Je sais que c'est dur pour toi, mais elle est ton passé, je suis ton présent et ton futur !

Et tu ne penses pas que c'est à moi de décider de mon futur !? M'énervai-je.

Comment ça !?

Tu n'avais pas à intervenir !

Et pourquoi donc !? Ne me dis pas que c'est elle que tu as choisi ! Après tout ce que j'ai fait pour toi !

Je me doutais que tu allais me sortir cette excuse. Mais Jenny, saches que s'il le faut, je te dédommagerai !

Rêve ! J'ai quitté Hibiki de la filiale de Blue Pegasus pour toi ! Jamais il ne me reprendra !

Mais de quoi parlait-elle ?!

J'ai tout fait pour toi ! Pour être une Dragneel ! Alors ne détruis pas tous mes efforts ! Surtout quand j'ai enfin réussi à virer cette guenon et ses mômes !

J'étais choqué. Je n'arrivai plus à sortir le moindre son de ma bouche tellement mon choc était grand. Elle l'avait vraiment fait exprès !

Mais alors... Tu... Tu as vraiment poussé Sting dans les escaliers !?

À ton avis ? Me défia-t-elle.

Je ne la croyais plus. Je voyais enfin son vrai visage. J'avais ramené le diable à la maison, le loup dans la bergerie. Ma femme, mon fils et ma fille en avaient bavé à cause d'elle. À cause de moi.

Tu es un monstre ! Lui crachai-je.

Oh, ça va ! Si tu veux un fils, je t'en fais un !

Mais elle était folle en plus ! Mon fils ne se remplaçait pas ! Un enfant tout court ne se remplaçait pas !

Tu es vraiment folle ! Je ne veux plus te voir ! Sors de cette maison ! Sors de ma vie !

JAMAIS ! Hurla-t-elle en s'approchant de moi.

Je la repoussai, énervé, et sortis avant de faire un acte qui pourrait me faire enfermer pour appeler la police. Une psychopathe comme elle devait se faire soigner ! Et dire qu'elle était infirmière au service de neurologie, la discipline qui étudie le cerveau et qu'elle était malade mentale !

Reviens ! Je n'ai pas fait tout ça pour que tu me rejettes ! Me hurla-t-elle. J'ai bousillé une de mes plus belles combinaisons pour te frapper là où il fallait à l'époque alors pas question de te laisser partir !

Je m'arrêtai. Me frapper ? Quand m'avait-elle frappé ?

Mais de quoi tu parles ? Me retournai-je.

Elle ouvrit grand les yeux et posa sa main sur sa bouche, confuse. Serait-il possible que...

Mais alors, depuis le début c'était toi !? C'est à cause de toi que j'ai perdu la mémoire !?

Mais non, voyons... bégaya-t-elle, gênée. C'est... Ce n'est pas possible de faire ça...

Oh la garce. Oh. La. Garce.

Papa ! Hurlai-je. Appelle la police !

PAS QUESTION ! Cria-t-elle en me sautant dessus.

Elle me fit tomber par terre. Heureusement, ma tête n'avait pas cogné le sol. Elle se retrouvait donc à califourchon sur moi, m'embrassant de force, ses mains s'activant sur les boutons de mon pantalon. Mais, j'étais plus fort. D'un geste, je la retournai et la plaquai violemment au sol. Elle était fière d'elle. Elle était persuadée qu'elle avait gagné. Mais non. Elle rêvait vraiment. J'avais déjà trompé ma femme bien assez de fois. Je ne recommencerai pas une fois de plus. Et ce, même si pour me punir elle se refusait à moi.

Tu es vraiment timbrée. Va te faire soigner ! Lui crachai-je en me relevant.

Des sirènes se firent entendre et quelqu'un toqua.

Déjà ? La police était déjà là !? Tant mieux. Plus vite elle disparaissait, mieux c'était !

PAS QUESTION ! Entendis-je avant de sentir un violent coup derrière la tête me faisant chuter dans les escaliers...

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