15 - Premier jour
Je me réveillai tôt ce matin. Je devais travailler finalement. J'avais reçu un coup de fil de Minerva, il y avait une réunion importante ce matin et je devais y être avec Igneel. On comptait emmener Natsu, d'après mon beau-père, il avait encore de bons réflexes et comme la nouvelle de son retour avait déjà fait le tour de la ville... J'appréhendai le moment où on arriverait, je voyais déjà Minerva coller sa poitrine contre son bras, comme elle faisait tout le temps, avant.
Il fallait que je sois patiente. Et je serai patiente.
Comme tous les matins, je commençai par réveiller ma fille, ainsi que Happy par la même occasion. Elle grimaça, elle n'aimait pas être réveillée ma petite marmotte.
Je l'habillai puis la déposai dans son parc où Happy la rejoignit. Je préparai le biberon de mon fils et le déposai sur la petite table pour ensuite me diriger vers sa chambre. Il dormait encore paisiblement, on aurait dit un ange.
Ses habits en main, je le prenais dans mes bras. Il s'accrocha automatiquement à mon cou en baillant.
– Bonjour maman, dit-il, encore ensommeillé.
– Bonjour mon chéri, chuchotai-je.
En chemin, nous avions croisé Igneel qui nous salua. Il allait aller voir si son fils était réveillé.
Dans le salon, je posai mon fils sur le canapé, pris ma fille, ouvris ma chemise, donnai son biberon à Sting, puis m'installai à côté de lui pour donner le sein à sa sœur, comme chaque matin. Notre petit moment de détente.
Je ne voulais pas changer nos habitudes parce que Natsu était rentré. Ce sera à lui de s'habituer à nous.
La porte s'ouvrit et il entra avec Jenny. Aussitôt il détourna la tête, gêné.
J'étais chez moi, je n'allai pas me cacher !
– Bonjour ! Souris-je quand même en caressant les cheveux de mon fils.
– Bonjour, répondit timidement mon mari.
Aucune réponse de sa copine. Tant pis. Je n'allai pas me battre avec elle. Enfin, si, mais pas sur le terrain de la politesse !
Sting sembla se réveiller et tendit ses bras à son père. Natsu parut surpris, ne sachant pas trop quoi faire, le mieux, c'était de lui venir en aide, tout en douceur...
– Il aime bien boire son biberon du matin tranquillement contre quelqu'un, c'est un peu le câlin du matin... C'est toi qui l'avais habitué à ça. Habitude que j'ai continué.
Il acquiesça, et sourit en prenant Sting dans ses bras. Il s'assit à côté de moi. La chaleur me montait déjà aux joues. Je détestai cette distance qu'il y avait entre nous, elle me rappelait trop la première fois qu'on s'était disputé...
Sting finit son biberon calé contre le torse de son père, sa tête contre son épaule, les yeux un peu fermés. Il était trop mignon.
Dans un coin, je voyais l'autre blonde fulminer, elle regardait mon fils d'un œil mauvais. Ça ne me plaisait pas du tout. Il allait falloir que je la garde à l'œil, elle pouvait dire des mots choquants et blessants sans se rendre compte des dégâts qu'elle pouvait faire à un enfant de son âge.
Je finissais de nourrir Nashi puis me rhabillai en l'installant près de Happy, dans son parc. Sting finit son biberon à son tour et je m'agenouillai devant son père qui fronça les sourcils, se demandant ce que je comptais faire.
– On s'habille ? Dis-je à mon fils, ignorant son père.
Il hocha la tête et resta sur son père le temps que je l'habille. Les regards noirs étaient maintenant pour moi. Je les sentais me brûler le dos, mais, peu importe. Elle ne me faisait pas peur.
– Vous avez déjeuné ? Demandai-je aux deux adultes.
– Pas encore, me répondit Natsu.
– Alors allez-y le temps que je finisse de les préparer. Nous partons dans dix minutes.
Je récupérai mon fils habillé et le réinstallai devant des dessins-animés. Je courais partout. Je devais vérifier que les sacs à langer ne manquaient rien, puis je les mettais dans la voiture. J'enlevais les poussettes pour mettre un des sièges du coffre en place, vu que Jenny avait décidé de nous accompagner à l'entreprise. Pourquoi faire ? Bonne question. Elle tiendra compagnie à Minerva et elles comploteraient ensemble pour avoir ma peau. Oui, voilà, laissons les groupies ensembles.
Les sacs à langer étaient dans la voiture, les sièges bien installés, les enfants avaient leurs chaussures et leurs manteaux, j'étais prête, ma sacoche de travail et mon sac à main à l'avant, au pied du siège passager.
– C'est l'heure ! Criai-je dans l'entrée en portant le bébé et en tirant la main de Sting pour les installer.
– Je vais m'installer entre les enfants, fit Igneel en me dépassant et en prenant la petite de mes bras pour l'installer dans la voiture.
Sting le suivit en courant, tout content d'avoir son papy à côté de lui, puis Natsu et Jenny sortirent à leur tour. Cette dernière prenant tout son temps. Je ne pouvais pas fermer si elle ne se hâtait pas, et elle le savait. Oui, notre guéguerre de gamines commençait.
Enfin, elle sortit et s'installa dans le coffre en râlant du peu de place même si je savais que ce qui la dérangeait était le fait que Natsu se retrouve à l'avant, avec moi. Merci Igneel !
Je fermai à clefs et démarrai la voiture.
Je déposai rapidement les enfants à la crèche puis allai au siège de l'entreprise, déjà fatiguée par la longue matinée qui m'attendait.
Je sortis de la voiture, attendis que Madame se décide à sortir à son tour en râlant, comme toujours, puis m'avançai vers l'ascenseur du parking qui nous mènerai directement au dernier étage, au bureau.
Je vis du coin de l'œil Natsu transpirer légèrement, il ne semblait pas très bien. Dans l'ascenseur, il se colla à la paroi, mal à l'aise. J'avais l'impression qu'il se retenait de tomber... Étrange...
Igneel remarqua aussi son mal-être et me jeta un coup d'œil. Je lui fis signe que j'avais vu puis l'ascenseur s'arrêta.
Minerva nous sauta dessus à peine sorti en déblatérant tout un tas de « Monsieur Dragneel ! Je suis si heureuse de vous revoir ! J'étais si inquiète ! J'espère que vous reviendrez travailler au plus vite ! » tout en se dandinant autour de lui. Le pauvre, déjà qu'il ne semblait pas bien, elle ne l'aidait pas en se collant contre lui ! En revanche, je jubilai en voyant la tête de cette Jenny. Igneel aussi riait de la situation.
En arrivant je fus surprise de voir mon frère. Il ne savait pas mais la réunion importante dont il me parlait était à l'entreprise Dragneel. D'ailleurs, je ne le savais pas non plus. Ça devait être une réunion des associés...
– Bien, Minerva, tu peux trouver une occupation à Jenny le temps de la réunion ? Lui demandai-je avant de rejoindre les autres.
– Euh... Oui. Mais je pensais que je vous accompagnerai en réunion, moi, bouda-t-elle.
– Vu que Caprico est là, il fera ton travail, décidai-je en me tournant vers mon bras-droit.
– Avec plaisir, princesse.
– Bien, alors on se voit plus tard, plantai-je les deux jeunes femmes en suivant mon frère et mon beau-père dans la salle de conférence.
Je vis du coin de l'œil mon mari embrasser l'autre blonde sous le regard choqué de nos associés et de son assistante. Il n'aidait vraiment pas. J'allai devoir tout expliquer à tout le monde...
– Je le ferai, me chuchota Igneel en comprenant mes pensées.
– Merci... soufflai-je, soulagée et reconnaissante.
À la fin de la réunion, un petit en-cas nous avait été préparé par un des assistants de Caprico.
Je discutai joyeusement avec un de nos associés, il avait repris l'affaire de son père il y a peu et me draguait à chaque réunion. Je le laissai faire sans lui donner l'impression ou le faux espoir de quoi que ce soit, j'étais toujours mariée.
– Ah, belle Lucy, sourit Loïc, le jeune associé. Tu as encore été fantastique ! Et dire que tu gères deux sociétés, que tu es une mère formidable et très intelligente, tu es la femme parfaite !
– Voyons, Loïc, ris-je en faisant un signe à mon frère et mon beau-père qui discutait avec Natsu pour me sortir de ce guêpier. À vous entendre on croirait que vous êtes amoureux !
– Mais, je le suis, sourit-il.
Oups, j'avais dit un truc qu'il ne fallait pas. Mais alors, c'était la grosse gaffe que je n'avais pas su retenir !
Il se rapprocha de moi, tout sourire.
– En même temps, vous êtes superbe mais vous êtes aussi un très bon parti...
Ah oui, je comprends maintenant. Je suis un très bon parti, son papa serait très heureux de me voir à son bras. Comme toujours. Même mariée et mère de deux enfants, les prétendants ne manquent pas. Ils n'avaient jamais manqué. Pour moi, comme pour Natsu ! En même temps, tous avaient d'abord cru au mariage arrangé à cause du statut de nos deux familles alors ils étaient tous persuadés qu'on allait divorcer et qu'ils auraient le champs libre sur les fortunes de nos familles. Mais ils rêvaient. Moi vivante, je n'étais pas prête céder ma place à qui que ce soit. Encore moins à une blonde un peu trop provocante et aguicheuse. Et collante aussi. Oh, et malpolie ! Bref, cette fille est un ange, non ?
Loïc se rapprocha un peu plus et je me reculai, pas rassurée par la tournure des événements.
– Bonjour, fit la voix grave de mon mari en arrivant derrière moi.
J'étais étonnée. Vu qu'il ne se souvenait pas de moi, je ne pensais pas qu'il viendrait m'aider... Peut-être que son corps avait agi tout seul... Natsu n'était pas du genre jaloux mais il n'aimait pas quand on me draguait en sa présence, depuis qu'on avait officialisé notre relation, il avait toujours aimé montrer que j'étais sienne. Un réflexe du corps, peut-être ? Tant mieux pour moi ! J'espérai vraiment que Jenny voit ça !
– Monsieur Dragneel ! Sourit Loïc, un peu surpris. Je suis content de vous rencontrer ! Je suis Loïc Vicious, fils de Drake Vicious, mais vous ne devez pas vous souvenir de lui !
– Effectivement, répondit platement Natsu en restant derrière moi, son torse collé contre mon dos, ses mains sur mes épaules.
– Je dois vous avouer que je trouve ça vraiment dommage de ne pas se rappeler d'une femme aussi délicieuse que la vôtre, dit-il en me reluquant, me faisant grimacer tandis que j'entendais le grincement de dents de Natsu.
Un réflexe ou de la vraie jalousie ? Mon cerveau dit : réflexe, mais moi, je veux : jalousie !
– Je vois qu'il y en a qui ne se gêne pas ! Railla Luxus en s'ajoutant. Mémoire ou pas, elle est toujours sa femme alors gardez vos propos, Monsieur Vicious.
– Pardonnez-moi si je vous ai offensé ! Railla-t-il à son tour. Je voulais juste que votre jeune sœur sache que si son mari ne fait plus l'affaire, je me ferai une joie de m'occuper d'elle.
La tension était horrible entre les trois hommes. Et moi, j'étais au milieu. J'étais vraiment mal à l'aise...
– Bon... Eh... Je dois y aller, dis-je nerveusement.
– On se revoit bientôt, belle Lucy, me sourit le donjuan.
– Rêve, grogna mon frère en se mettant devant lui et nous indiquer mon bureau pour qu'on aille discuter.
Je soupirai sachant qu'il allait exiger des explications et Natsu nous suivit sous le regard amusé d'Igneel qui continuait de discuter avec les autres associés.
– C'était quoi ça ? S'énerva le blond qui me servait de frère quand la porte fut fermée.
– De quoi quoi ? Grognai-je.
– Depuis quand cette vermine te tourne autour ?
– Depuis qu'il a repris l'affaire de son père, haussai-je les épaules.
– Il sait que tu es mariée ? Demanda Natsu en fronçant les sourcils, ce qui m'étonna.
Pitié, de la jalousie !
– Oui, il le sait, et ça ne le dérange pas du tout. Au contraire, il semble ravi que tu m'aies oublié, me gaussai-je en le regardant avec un air de défi.
– Pourquoi ? S'étonna-t-il, surpris par mon ton.
– Parce que tout le monde t'a vu avec Jenny ! Explosai-je. Je veux bien faire des efforts mais je passe pour une pauvre femme qui va se faire jeter du jour au lendemain ! On va me prendre en pitié ! Voilà pourquoi je ne voulais pas qu'elle vienne !
Aucun des deux hommes ne répondirent. Luxus semblait énervé et comprenait ce que je voulais dire et Natsu semblait honteux.
– Bon, je rentre. Igneel a dit qu'il se chargerait du reste, Caprico le ramènera. J'ai besoin de me reposer. Natsu, tu rentres avec moi ou pas ?
– Oui, souffla-t-il. Tu vas chercher les enfants avant ?
– Oui, je vais chez Grey et Juvia pour manger à midi.
– Grey et Juvia... Mon meilleur ami et sa femme ?
– Oui, c'est cela. Je passe prendre Rogue et Ultear en même temps à la crèche. Allons chercher ta... ta copine, crachai-je sans le vouloir, encore énervée.
Je saluai mon frère qui prit un air compatissant et retournai saluer les autres nos associés avec Natsu avant d'enfin partir.
Minerva nous apprit que la blonde avait trouvé le temps long et qu'elle était partie se promener. Bon débarras ! Mais je n'avais pas envie de l'attendre ! Je n'avais pas que ça à faire !
– Je la ramènerai chez vous ! Proposa Minerva, l'air séducteur en regardant le rose.
– Merci Minerva, grognai-je en tirant le bras de mon mari pour qu'on y aille.
Il la salua d'un coup de tête et me suivit. Toujours sans rien dire, le visage légèrement baissé.
Je m'installai à ses côtés dans la voiture en soupirant, ma tête sur le volant.
– Tout va bien ? s'inquiéta-t-il en posant sa main sur mon bras.
Le contact m'électrisa et je me retournai vers lui brutalement, le surprenant, les larmes aux yeux.
– Natsu... craquai-je. Natsu c'est si dure... Je t'ai retrouvé avant hier, ça faisait dix-huit longs mois que tu avais disparu et quand je te retrouve enfin, alors que je perdais espoir, tu es avec une autre... Je... Je ne veux pas te perdre, pleurai-je en passant mes bras autour de son cou pour le serrer contre moi.
Il se laissa faire, hésitant. Je sentais ses bras hésiter à m'entourer, à me serrer, mais mes sanglots eurent raison de son hésitation et il me serra fort contre lui.
Sa chaleur me fit un bien fou et je finis par me calmer en m'excusant et en me reculant.
– C'est si bizarre de t'avoir à nouveau près de moi mais de sentir toute cette distance entre nous...
– Je suis désolé, murmura-t-il, l'air peiné.
– Non, c'est bon, chuchotai-je en allumant la voiture pour partir.
Le trajet se fit en silence, aucun de nous ne parlait.
Sting fut heureux de voir que son père venait le chercher à l'école. Grey et Juvia aussi furent heureux de revoir leur ami.
La journée se passa tranquillement. Grey n'avait pas lâché son meilleur ami et ils avaient joué toutes la journée avec les enfants, comme avant. De vrais enfants ! Ça faisait du bien de voir que certaines choses n'avaient pas changé...
En rentrant le soir, Jenny sauta sur Natsu qui faillit faire tomber Sting qui s'était endormi dans la voiture. Je le rattrapais de justesse en soupirant. Je galérai à porter mes deux enfants endormis, Sting était tombé sur moi et Nashi glissait. Je maudissais encore plus cette blonde qui s'incrustait chez nous et qui avait un tel contrôle sur mon mari.
Natsu lui sourit et l'embrassa sans faire attention à moi, pensant que j'avais réussi à récupérer correctement notre fils. Idiot. Elle le tira vers leur chambre et Igneel arriva quelques secondes plus tard, ayant entendu l'idiote heureuse crier de joie et vit ma difficulté. Il récupéra Nashi en ronchonnant sur l'imbécillité de son fils, me faisant rire et la déposa dans son parc pendant que je posai Sting sur le canapé, acquiesçant, toujours en riant, à toutes ses plaintes sur l'horrible couple qu'ils faisaient.
Jenny arriva soudainement, l'air essoufflé, les joues rouges, alors qu'on discutait tranquillement en préparant le repas du soir.
– Dis, Lucy, c'est toi qui fais la lessive ? Me surprit-elle.
– Oui, pourquoi ? Me méfiai-je.
– J'ai mis mes sous-vêtements et ma robe d'hier dans le panier de linge. Il faudra les laver avec le délicat ! Me dit-elle en repartant.
– C'est un blague ? Dis-je à mon beau-père, la tension montant encore plus.
Il rit en tournant la tête de droite à gauche, désabusé et étonné, lui aussi, par le manque de gêne de la fille puis soupira.
– Elle va voir... ris-je mauvaisement. Délicat elle a dit ? Ou pas délicat ? Je ne m'en rappelle plus !
– Lucy ! Gronda soudainement Igneel. Ne commence pas !
– C'est elle qui me déclare la guerre ! Elle a déjà mon mari, elle ne veut pas ma maison aussi ? Parce que je trouve qu'elle s'installe drôlement bien !
– Lucy... Sois patiente... me sermonna-t-il. Natsu est en train de récupérer ses souvenirs, ce n'est qu'une question de temps !
– Comment vous le savez ? Me méfiai-je à nouveau.
– C'est le médecin qui me l'a dit. Quand il semble dans les vapes comme ce matin, c'est qu'il a des souvenirs qui ressurgissent.
– Vraiment !? Mais pourquoi ne l'a-t-il pas dit ?
– Parce qu'il découvre, sourit le père. Zeleph m'a dit qu'il arriverait après-demain. Il avait oublié qu'il y avait un rendez-vous pour Roméo demain.
– Oh, d'accord. Les chambres sont prêtes de toute façon. Qu'est-ce qui stimule les souvenirs de Natsu ? Demandai-je.
– Ce qu'il avait l'habitude de faire, des visages, etc. Hier, si tu te souviens bien, c'est Sting qui lui a fait remonter un souvenir, ce matin c'est l'entreprise.
– Et à midi, c'était boire une bière avec son meilleur ami...
– Tu vois ! Tout n'est qu'une question de temps !
– Et si... Et s'il l'aimait vraiment ? Et s'il m'en voulait pour cette soirée ? Est-ce que...
– Lucy. Ne commence pas à douter. Natsu et toi, c'est l'évidence même. Je ne dis pas qu'il n'y a aucun risque mais si tu doutes et que tu baisses les bras, tu t'en mordras les doigts. Tu es sa femme, tu le connais mieux que quiconque, mieux que moi, même. Tu as bien plus de chance que cette fille !
– Vous le pensez vraiment ? Espérai-je.
– Bien sûr ! Maintenant, termine le repas, je vais surveiller les deux petits !
– Merci, Igneel... Bien, je vais faire du sauté de bœuf aux petits légumes et à la sauce piquante, finalement ! Les pâtes seront pour Sting ! Me motivai-je.
– Tu vois, tu as compris comment ça marche ! S'amusa-t-il en sachant que c'était le plat préféré de son fils.
Je souris et m'attaquai à la préparation du repas...
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