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13 - Désespoir

Nous étions maintenant seuls tous les deux, avec la petite. Nous avions tant de choses à nous dire, mais si peu de courage...

Il était maintenant assis sur le lit, Nashi entre les jambes, une des siennes dans le vide, le corps à moitié tourné vers moi.

J'entrepris d'essayer d'ouvrir le petit pot, mais je n'avais pas de couteau... Je n'avais pas beaucoup de force...

Viens, je te l'ouvre, me dit-il en me prenant le pot des mains.

Je frissonnai. Ses contacts me faisaient encore beaucoup d'effet. Mon corps étant assez en manque, rien qu'un léger frôlement m'émoustille, je l'aime encore tant...

Il me rendit le pot et je commençai à nourrir ma fille. Heureusement, elle aimait bien la compote alors elle se laissa faire tranquillement, quoiqu'elle s'en mettait un peu partout...

Elle est mignonne, dit-il alors que j'en étais à la dernière cuillère.

Oui, approuvai-je, elle est magnifique.

Je lui souris d'un des sourires qu'il aimait le plus. Il sembla troublé. Puis rougit légèrement et baissa les yeux pour prendre la main du bébé.

Il voulait me parlait d'un truc qui ne me plairait pas. Je connaissais cette tête...

Qu'y a-t-il, Natsu, tu peux me le dire, le surpris-je.

Comment tu sais que je dois te dire un truc ?

Je te connais, ris-je. Quand tu vas m'annoncer un truc qui risque de ne pas me plaire tu fais toujours cette tête d'enfant timide.

Même pas vrai, bouda-t-il en gonflant ses joues.

Nos pères ont beau dire que Sting me ressemble quand il boude, je suis sûre qu'il tient ça de toi ! Le taquinai-je.

Sting... souffla-t-il, la tête soudainement ailleurs. C'est notre... fils, c'est ça ? Le petit blond ?

C'est ça, acquiesçai-je. Mais ce n'est pas de lui que tu voulais me parler...

Je peux t'appeler Lucy ?

Bien sûr ! Je t'appelle bien Natsu !

J'ai plutôt l'habitude qu'on m'appelle Haru...

Eh bien, ça ne me plaît pas ! Natsu est bien plus beau ! Dis-je en regardant la porte.

J'espérai qu'Igneel allait bientôt arriver, je ne devais pas non plus tarder dans le goûter de Nashi ou elle ne mangerait plus ce soir, ou alors très tard... J'allai devoir l'allaiter...

Je soupirai, rangeant le biberon que j'avais sorti plus tôt et me mettait bien au fond du siège. Devais-je mettre la couverture ? C'était mon mari après tout... Mais il ne se souvenait pas de moi et semblait gêné en ma présence... Mieux valait éviter...

Tu ne devais pas lui donner ? Me questionna-t-il en me voyant le ranger.

Si mais ton père tarde à revenir, je le soupçonne de vouloir nous laisser le temps de parler entre nous, et je ne dois pas tarder pour finir de la nourrir, donc je vais devoir l'allaiter.

Tu... Tu veux que j'essaye ? Se proposa-t-il, les joues rouges.

Il se proposait de lui-même, c'était plutôt bon signe... C'est vrai qu'avec Sting, il se proposait toujours pour le nourrir, il adorait ça.

Bien sûr ! Souris-je en lui tendant le biberon. Installe-toi bien, je vais l'installer correctement dans tes bras.

Il acquiesça et releva le dossier de son lit. Nashi installée, il porta le biberon à ses lèvres.

Mais, comme je le pensai, Nashi le refusa et pleura en m'appelant, se débattant.

Je crois qu'elle ne veut pas que ce soit moi, soupira-t-il.

Ce n'est pas ta faute... C'est moi qui tarde trop à la sevrer...

Ce n'est rien, répondit-il.

Je me réinstallai correctement en rangeant le biberon et mis la couverture sur mon épaule pour ouvrir tranquillement ma chemise sous les « miam miam mama » de ma fille qui gigotait dans tous les sens, effrayant son père qui se crispait sur sa taille pour éviter qu'elle ne tombe. Il me la passa en évitant de me regarder et se réinstalla dans son lit, le regard tourné à l'opposé de moi, les joues roses.

Dis-moi, Lucy. Comment allait notre couple ?

Sa question me prenait au dépourvu. Je ne savais pas quoi répondre. En fait, c'était facile, tout allait bien, nous étions heureux malgré quelques disputes. Même si notre dernière dispute était un peu plus violente, tout allait bien.

Eh bien, je dirais que tout allait bien malgré quelques différends. Pourquoi ?

Lucy, je suis avec quelqu'un... murmura-t-il.

Celle qui m'a bousculée...

Je voyais où il voulait en venir, et ça ne me plaisait pas du tout. Il se disait que si notre couple allait mal, il pourrait me quitter sans remords, sans regret.

Oui, Jenny. Elle a été là depuis mon réveil. C'est elle qui m'a sauvé. Elle m'a donné une identité et du réconfort, elle est devenue une amie très précieuse, et maintenant, elle est bien plus. Je sais que tu es ma femme, qu'on est marié, qu'on a des enfants, mais je ne me souviens pas de tout ça. J'ai promis à mon père de faire des efforts, de ne pas prendre de décisions à la hâte, mais je ne veux pas l'abandonner, tu comprends ?

Je me retenais tant bien que mal de pleurer. Je ne voulais pas pleurer à cause d'une peste. Je ne m'abaisserai pas à ça.

Alors, je rentrerai avec vous, mais je demanderai à Jenny de m'accompagner. Je sais que cette situation est compliquée et assez difficile, mais j'ai besoin d'un peu de temps, j'ai mes repères, ici, avec Jenny, je ne veux pas tout perdre d'un coup alors que je suis parti de loin...

Il avait dit ça d'une voix suppliante, chuchotant. Malgré tout, j'étais rassurée, il n'allait pas me quitter, j'avais peut-être le temps de le reconquérir... Et puis, j'étais sa femme, je connaissais tous ses points faibles, ses fantasmes, il n'avait jamais été un mystère pour moi, il n'avait jamais rien su me cacher. Même sa demande de mariage, il avait demandé de l'aide à Mira pour que je ne me doute de rien, mais je l'avais su, et j'avais été trop impatiente. Il avait été déçu et il avait boudé mais au final, quand je lui ai dit que je n'attendais que ça qu'il me fasse sa demande, il avait été super heureux.

Alors je le récupérerai, même si ça me fait plus que mal de me dire qu'il est avec une autre. Il m'a trompé. Ce sera une blessure qui ne partira jamais. Comme lorsqu'on était en seconde...

Une larme coula le long de ma joue, je baissai la tête, observant ma fille qui s'endormait sur mon sein. Elle avait assez bu.

Je me rhabillai et l'installai contre moi pour la laisser se reposer tranquillement.

C'est à ce moment qu'Igneel arriva, gêné, avec nos boissons et... elle.

J'espérai qu'elle refuserait, qu'elle ne nous accompagnerait pas. Mais, je pense que je me voilais la face.

Jenny ! S'enthousiasma mon mari, en souriant de ce sourire qu'il y avait sur toutes nos photos de bonheur, sourire qu'il ne m'avait pas fait une seule fois.

Haru ! Sourit-elle en me snobant complètement.

Il lui tendit une main et elle s'assit sur le lit, près de lui. Igneel me donna mon thé et posa le café de Natsu sur sa commode, avant de se mettre debout derrière moi.

Mince ! S'exclama-t-il en regardant a petite-fille dormir pendant que les deux autres s'embrassaient comme des adolescents, écœurant ! J'ai été trop long, elle s'est endormie avant le biberon !

Elle a tété, Igneel, ne vous inquiétez pas.

À ce rythme-là, elle ne sera jamais sevrer de ton lait, se désespéra-t-il.

La pédiatre a dit que je pouvais allaiter jusque ses un an, après ça devient un peu trop long.

Un an, c'est déjà long, me dit-il.

Je lui souris en caressant le dos de ma fille, les deux amants avaient fini. Enfin.

Jenny me regardait, l'air satisfait. Je n'aimais vraiment pas cette fille. Quelque chose en elle me dérangeait. Et ce, même si je me disais qu'elle avait probablement sauvé la vie de mon mari.

Jen, lui sourit Natsu, demain, ils repartent, ils m'ont proposé de partir avec eux...

Tu t'en vas !? Fit-elle, l'air faussement triste et déçue, air que Natsu goba facilement vu la caresse sur son visage et son air doux à faire vomir.

J'aimerais, mais je voudrais que tu m'accompagnes. Ils sont d'accords, alors accompagne-moi rencontrer mon passé, s'il te plaît, la supplia-t-il.

Elle réagit à l'opposé de ce que je voulais. Elle lui sauta dessus en l'embrassant et en disant oui comme s'il l'avait demandé en mariage. Chose qui n'arrivera pas. Je ne laisserai pas partir mon mariage à cause d'une petite blondasse qui se jouait de lui.

Le médecin a dit qu'on pouvait rentrer, lui susurra-t-elle. On y va ?

Avec plaisir ! J'en ai marre de ce foutu hôpital ! Acquiesça-t-il. Oh, euh... se tourna-t-il vers nous, gêné, encore une fois. Vous... Vous avez un endroit où dormir ?

Oui, Natsu, nous allons à l'hôtel, répondit son père en souriant.

Vous êtes sûrs ? Vous pouvez venir à la maison au lieu de payer l'hôtel...

Ne t'inquiète pas, ce n'est pas l'argent qui dérange, et puis, nous sommes déjà installés.

Mon téléphone sonna. C'était mon frère, j'avais oublié d'appeler Sting !

Allô ? Répondis-je en me levant avec Nashi.

Bah alors !? Râla Luxus. C'est quand tu veux que tu nous appelles !

Désolé, Luxus, j'avais oublié, m'excusai-je en allant dans un coin de la pièce.

Alors ?

C'est lui, Luxus, chuchotai-je. Il est là.

QUOI ? Hurla-t-il, surpris, si fort que tous ceux de la pièce l'ont entendu.

Mon oreille ! Râlai-je. Nashi dort en plus, évite de la réveiller !

Bon, explique !

Je te rappelle ce soir, je t'expliquerai tout... Et, aussi, on rentre demain.

Avec lui ?

Oui.

Bon, tonton, tu as fini ? Je veux parler à ma maman ! Entendis-je derrière.

Ton fils était impatient, tu lui manques, j'ai dû appeler Grey et Juvia à la rescousse parce qu'il en avait marre de ses cousines.

Si Angèle pouvait arrêter de le déguiser en fille, ce serait plus simple, devinai-je.

Sacrée Angèle, fit mon beau-père derrière moi avant d'expliquer à Natsu et sa copine.

Bon, je te le passe, dit mon frère. Tu as intérêt à me rappeler ce soir !

Promis !

Allô ? Maman !

Salut mon cœur !

Maman, c'est quand que tu rentres ? Tata Mira et mes cousines sont folles !

Sting ! Entendis-je ma belle-sœur râler pendant que mon frère se moquait.

Tu sembles t'amuser, non ?

Non ! J'en ai marre de jouer à la princesse ! Angèle ne veut même pas que je sois le prince ! Tonton a dit que Rogue arrivait, je vais demander à tonton Grey pour aller chez lui, tu es d'accord ?

Si tonton Grey et tata Juvia sont d'accord, bien sûr, tu peux !

Trop cool ! Maman est d'accord, tonton ! Je peux aller chez Rogue !

Je ris en tentant de ne pas trop réveiller ma Nashi, peine perdue.

Dis maman, tu as dit que tu allais voir pour mon papa, tu l'as trouvé ?

Je me suis tournée d'instinct vers Natsu qui me regardait, m'écoutait, et je répondais à mon fils :

Oui, Sting, je l'ai trouvé.

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