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10 - Elle m'intrigue

C'est trop. Beaucoup trop. J'ai encore du mal à encaisser tout ça. Je vois déjà les problèmes arriver. Je suis marié !

Et Jenny ? Je suis avec elle ! Comment va réagir ma... ma femme ?! Cette Lucy ?!

Et j'ai des enfants ! Enfants dont je n'ai aucun souvenir !

Il faut que je vois Jenny !

Dans le parc, elle devait être dans le parc.

Je sortis rapidement de l'hôpital, oubliant mon mal de tête et j'allai dans le parc. Effectivement, Jenny était là, sur le banc.

Jenny ?

Haru ! Tu as déjà fini avec ton... avec ton père ? S'étonna-t-elle, la mine sombre.

J'avais besoin de prendre l'air... soufflai-je ne m'installant près d'elle.

Alors ? Comment était ta vie ? Demanda-t-elle au bout d'une minute de silence.

Trop belle pour être vrai, grognai-je.

Étais-tu un donjuan ? Plaisanta-t-elle pour détendre l'atmosphère.

Si seulement... J'étais marié, annonçai-je.

Elle se détourna de moi, mal à l'aise, les sourcils froncés.

Jenny...

Non, Haru. J'ai toujours eu peur que ce jour arrive. Que quelqu'un te retrouve et qu'une fiancée venu de nulle part ne te prenne à moi...

Jenny...

Et là, tu m'annonces que tu es marié... C'est encore pire ! Manquerait plus que tu es des enfants !

Je ne répondis pas. Mon silence répondait à ma place. Je ne pouvais pas lui en vouloir d'être en colère...

Rentrons, souffla-t-elle en se levant. Il fait froid.

Jen...

Allez Haru, viens. Ta...femme comprendra, non ? Tu n'y peux rien si tu ne te souviens de rien !

Oui, tu as raison. On verra bien ce qu'il se passera, lui souris-je en la prenant dans mes bras.

Elle me sourit et posa ses lèvres sur les miennes. Je rentrai dans l'hôpital en la tirant par la main et l'amenai à cafétéria. Mon... « père », mon médecin et l'inspecteur discutaient sérieusement.

Soudain, il se leva et répondit à son téléphone. Son visage s'illumina et s'assombrit un instant en me voyant main dans la main avec Jenny.

Elle est arrivée, fit-il en se tournant vers mon médecin.

C'est ma femme. Je ne sais pas si je suis prêt à la voir...

Jenny ! L'appela Élie qui arrivait.

Oui, Élie ? Se retourna ma blonde.

Jenny, le docteur Marx a besoin de toi d'urgence pour une opération !

Oh... J'arrive. On se voit plus tard, Haru ? Me sourit-elle.

Oui, soufflai-je en l'embrassant.

Elle partit en souriant tristement. Je ne voulais pas voir tout de suite celle à qui j'étais marié. Je n'étais pas prêt. Et j'avais besoin de Jenny pour cette épreuve. J'avais trop peur d'être seul...

Je sortis discrètement de la cafétéria et observai mon père aller vers l'entrée.

Une jeune femme blonde entra. Elle semblait épuisée. Sa fille pleurait dans ses bras en se débattant. Elle soupira et avança en cherchant quelque chose. Un médecin inquiet lui demanda si tout allait bien, mais il semblait que oui vu qu'elle sourit. Elle s'installa dans un coin de la salle, caché par un pot de fleurs, sur un banc et plaça une sorte de couverture sur son épaule. Elle nourrissait sa fille... C'est pour ça que le bébé pleurait !

Je la regardai bercer son enfant en souriant, la nourrissant. Mais pourquoi je l'observais ? Peut-être parce que j'étais sûr de l'avoir déjà vu. Mon corps me poussait vers elle. Je ne savais pas pourquoi, mes jambes voulaient la rejoindre. Mon rêve vint s'imposer à moi. Pourquoi ? Je ne sais pas.

Soudain, je fus pris de vertiges, je me calai contre le mur pour ne pas m'écrouler et tint ma tête.

J'avais de plus en plus mal.

Des voix retentirent en moi, non, il n'y en avait qu'une seule. Elle m'appelait, elle disait « Natsu » en boucle. Elle riait, s'énervait, était en colère, boudait... Et elle répétait mon nom sans arrêt...

Natsu ? M'appela quelqu'un que je voyais flou. Natsu, tout va bien ? Tu as mal quelque part ? Tu veux que j'appelle le médecin ?

Pas besoin Monsieur Dragneel, je suis là ! Tonitrua mon médecin.

Docteur, il ne semble vraiment pas bien... Il est très pâle...

Haru, je veux dire, Natsu, tu te souviens de quelque chose ?

Faites taire cette voix ! Grognai-je.

Que te dit-elle, cette voix ?

Elle m'appelle, soufflai-je en la sentant s'éloigner, réduisant mon mal de crâne.

Je soufflai un bon coup et ouvris les yeux. Mon père et mon médecin étaient penchés au-dessus de moi, je n'avais pas vu, mais je m'étais écroulé sur le sol.

On m'aida à me relever et le médecin m'emmena faire quelques examens, mon père derrière nous.

Il envoya un message, l'air soucieux, et entra à notre suite, inquiet.

Dites-moi, Docteur, qui prend les frais médicaux en charge ?

Personne, répondit-il. Vu qu'il n'avait ni papier ni famille, on attendait qu'il se rétablisse pour lui donner la note, sourit-il.

J'irai payer. J'ai conscience que mon fils est votre patient, mais si vous pouviez préparer son dossier, je le ferai transmettre à notre médecin traitant.

Aucun souci ! Sourit le médecin. Quand allez-vous repartir ?

Le plus tôt possible ! Dans trois semaines, c'est Noël et mon autre fils vient passer les fêtes avec sa famille. Et puis, tout le monde sera impatient de revoir Natsu. Il nous a beaucoup manqué, surtout à sa femme et ses enfants...

C'est vrai que ça a dû être dur, ne pas savoir ce qui lui était arrivé, ne pas savoir s'il est mort ou vivant, dit mon médecin en pinçant ses lèvres.

C'est vrai. Mon petit-fils est effrayé à l'idée que quelqu'un ne parte sans lui dire où il va. Ils étaient proche, il adorait son père. Enfin, il l'adore encore mais, c'était il y a dix-huit mois déjà, lui-même n'avait que 18 mois à l'époque !

Oh, il va bientôt aller à l'école !

Oui, l'année prochaine. Il est déjà très impatient ! Rit le grand-père.

Je les écoutai parler. Ça me semblait si loin, si... impersonnel, non, ce n'est pas ça. Ça ne me touchait pas. Ou peut-être que si. Je ne savais pas. Il parlait de mon fils, celui dont j'ai complètement oublié l'existence. J'étais mal à l'aise, oui, c'est ça, j'étais mal à l'aise.

Un peu jaloux aussi. Mais pourquoi, je ne savais pas... Peut-être parce mon propre père en savait plus sur mon propre fils que moi. Pire, il le connaissait.

Natsu, me dit Igneel. Je vais à la recherche de Lucy, on se retrouve ici ?

Dans la chambre plutôt, répondit le médecin à ma place.

D'accord. À plus tard alors.

Le médecin attendit que la porte ne se referme et me regarda intensément avant de continuer à m'ausculter.

N'aies pas peur de dire ce que tu ressens, Haru. Ta famille semble être très compréhensible. Ton père a bien compris ta situation avec Jenny, je lui ai tout expliqué. Il a dit qu'il en parlerait avec ta femme. Elle n'est pas encore au courant que tu as perdu la mémoire. Alors n'aies pas peur, je pense que tu devrais leur faire confiance.

Si vous le dites...

Et laisse toi aller. Les migraines que tu as d'un coup, je pense que c'est ta mémoire qui revient peu à peu. Alors si tu as une migraine, ferme les yeux et respire un coup, ne te débat pas.

Je l'écoutais attentivement. Ses mots me touchaient. Peut-être ma mémoire reviendrait et tout s'arrangera.... Ou empirera. Finalement, était-ce bon de se rappeler ? Était-ce mal de ne pas se rappeler ?

Je le remerciai et retournai dans ma chambre pour attendre le retour de ce père retrouvé il y a peu ainsi que cette femme qui m'a attendu...

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