Lettre 17
TW : sang, évocation mort
Chère Lily,
Ce que tu ressens est légitime,
Nous sommes amis depuis si longtemps c'est normal que tu penses à moi.
En tout cas je suis très heureux d'occuper tes pensés.
Je fais des cauchemars,
Je t'imagine avec un couteau,
L'enfoncer dans le cœur de celle qui se fait appeller ma mère,
Je vois :
Du sang,
Des pleurs,
Des cris,
Des rires,
De la joie,
De la haine,
De la follie,
Tout ça pour moi.
J'ai peur,
Peur pour elle,
Peur pour toi,
Peur pour moi.
Dis moi que c'est une blague, je t'en supplie.
Je sais que tu as dit qu'on ne parlerai plus de ça, désolé.
Il y a un chat errant qui miaulait à ma porte,
Il était seul,
Sans maison,
Sans famille,
Sans maman,
Il m'a fait penser à moi,
Je l'ai recueillie,
Il est timide,
Il ne se laisse pas approcher,
Alors je garde mes distances,
Sauf quand il dort,
Quand il dort je peux le carresser,
Il se couche dans mon lit et met pleins de poils noirs sur ma couette,
Parce qu'il est noir,
C'est pour ça que personne ne veut de lui,
Les vieux du village sont superstitieux que veut tu.
Grâce à Brandon, c'est le chat, je me sens moins seul,
Je l'ai appelé Brandon en honneur de Brandon Sanderson,
Parce que ce chat m'apporte sa compagnie, me divertit et me fait rêver comme cet auteur,
Il est mignon Brandon,
Je l'ai pris en photo,
Pour te le montrer,
Je sais que tu aimes les chats,
Car ils sont plus intelligents que les humains,
Et qu'ils aiment chasser comme toi,
C'est vrai que Brandon me fait penser à toi,
Quand il me saute dessus et plante ses crocs et ses griffes dans mes jambes (là il a plus peur),
Quand il arrive avec une souris dans la bouche du sang pleins les dents,
Quand il affiche un sourire sadique devant mon effroie quand je découvre les animaux morts qu'il pose devant ma porte,
Quand il me défend des araignées en les achevant d'un coup de patte
J'ai l'impression de te voir,
Tu es un chat ma Lily,
Un beau et brave félin.
À bientôt,
Hélio.
PS : regarde sa mignonnitude :
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