Chapitre 0
Palais royal: 1837
Je m'appelle Peter Miller, de mon vrai nom Antoine-Marie-Philippe-Louis d'Orléans. J'ai changé car comme je suis le cinquième enfant du roi Louis-Philippe et de la reine Marie-Amélie de Bourbon-Sicile, je ne devais pas régner. Il y a quelque temps des évènements m'ont poussé à reprendre mon vrai-nom.
Hélas pour notre famille, mon aîné Louis est mort de maladie, et mon frère François, lui pourtant si robuste et fier a été provoqué en duel, qu'il a malheureusement perdu. Ce qui fait que deux des fils du roi Louis Philippe sont morts, il ne reste plus que Ferdinand-Philippe, Charles, Henri et moi-même chez les garçons. Quant aux filles, il s'agit de Louise, Marie et Clémentine d'Orléans. Toutes les trois sont vivantes. Cela fait sept ans que notre père est devenu « roi des Français » Ferdinand-Philippe épousa Hélène de Mecklembourg-Schwerin, une princesse allemande et protestante ; ma mère avait tout prévu, et mon père était aux anges. Charles, Henri et moi-même étions élégants au possible, toute la noblesse européenne était invitée. Lors de ce mariage, j'avais fait une rencontre qui allait changer beaucoup de chose dans ma vie : la sur de la mariée, Daphné de Mecklembourg-Schwerin. Nous apprîmes à nous connaître, plus le temps passait. Deux mois plus tard, j'étais allé voir le grand-duc et la grande-duchesse de Mecklembourg-Schwerin, avec le roi et la reine de Français ; et le roi mon père avait demandé aux parents d'Hélène et de Daphné, la main de cette dernière pour moi. Ceux-ci acceptèrent après deux jours de réflexion. « Enfin ! » nous nous exclamâmes. En privé ce mariage fut organisé par ma mère, évidemment... De cette union naquit, dans un premier temps un garçon, puis deux filles : Marc, Marguerite et Maud, dit Maddy. Nous sommes la branche cadette des Bourbons. Toute la famille d'Orléans se partageait désormais entre les châteaux d'Eux, le Palais-Royal, et celui de Chambord. Elle vivait en harmonie jusqu'à la disparition de Daphné dans d'étranges circonstances. Mes parents étaient attelés à me trouver une nouvelle épouse, et le choix s'est porté sur une Habsbourg, une princesse d'Autriche : Frédérique de Lorraine, dite aussi d'Autriche, duchesse de Fleurville, une des filles d'Antoine de Lorraine, le vieil empereur du Saint Empire romain germanique. Il l'avait faite duchesse de Fleurville, une petite ville de Lorraine, car cela était l'endroit où était née Frédérique. De cette union avec Frédérique naquit Marie-Andréa-Charlotte d'Orléans, aujourd'hui Miller, que je fis duchesse de Montpensier. Elle était également princesse de Habsbourg par le père de sa mère. Sa marraine était sa tante Marguerite d'Autriche, et son parrain n'était autre que François-Joseph, le fils de ma tante, la duchesse Sophie de Bavière. Comme par enchantement, Daphné réapparu de nulle part avec une petite fille que je reconnus comme étant mienne et que je fis duchesse de Bretagne, Émilie d'Orléans. Donc mon mariage avec Frédérique fut dissous, Ferdinand -Philippe l'envoya découvrir une terre pour mettre le drapeau français dessus. Frédérique meurt en Martinique. Daphné a décidé d'élever Marie comme si c'était sa fille. Toute cette famille vivait à nouveau en harmonie. Antoine vient à mourir de vieillesse, Fred devient empereur du Saint Empire romain germanique. Un bal va être donné pour l'anniversaire de l'avènement au trône de mes parents. Marie ma fille, pour l'instant est en Autriche à Vienne, pour passer du temps avec l'empereur François-Joseph son parrain et la famille de celui ci
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