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● PDV DE JIM ●

Je me réveille, les yeux qui me supplient de les refermer encore un moment. Il est 6h30' et c'est le premier jour à l'université. J'ai hâte d'y être mais je dois me dépêcher car j'ai un long chemin à faire. Je dois déjà être à l'arrêt de bus à 7 heures pile, avec un peu de chance j'arriverai là-bas avant 8 heures car c'est à cette heure que les cours débutent.

Aujourd'hui j'ai deux cours, un   l'avant-midi et l'autre l'après-midi. La journée sera bien chargée je me le dis en me lassant déjà rien que d'y penser.

Je chancèle lentement vers la salle de bain. Les yeux entrouverts, je détaille ma mine barbare qui apparaît sur le miroir, j'ai vraiment l'air  affreux. Les cernes qui entourent mes yeux me font ressembler à un pathétique zombie dont la transformation n'est pas encore à son terme.

Je brosse mes dents et sans perdre plus de temps, je prends mon bain puis reviens m'habiller dans ma chambre. Pas besoin d'en faire des tonnes non plus pour cette journée, je mets juste mon T-shirt blanc sur lequel j'ajoute une chemise rouge à carreaux. J'enfile rapidement un jeans bleu et je chausse ma nouvelle paire de converse rouge.

J'attrape mon sac à dos. Il est assez léger donc je le porte sur une seule épaule. Je rejoins rapidement le salon où se trouve ma mère. Le petit déjeuner est prêt, elle a installé la table pour deux. Un petit baiser sur la joue en guise de salutation.

Ma mère : Mets-toi mon chéri, dit-elle la bouche pleine.

Moi : Non mam, je vais être en retard si je reste manger.

J'attrape juste le petit sandwich qui traînait dans l'assiette placée de mon côté de la table. Je le porte dans ma bouche sans prendre le temps de savourer et disparaît en claquant quasiment la porte après moi.

Au bout d'une minute, je suis au rez-de-chaussée. Je salut le gardien de l'immeuble en sortant et me voilà enfin dehors. L'arrêt de bus est juste à deux pas d'ici, je vois déjà mon bus qui arrive. Je marche presque en courant, ma montre m'indique 7 heures pile. Mon timing est parfait, je souris bêtement sans aucune raison.

Je monte dans le bus qui est à moitié vide, donc j'arrive à choisir la place qui me convient parmi celles qui sont encore disponibles. Je choisis celle à côté de la vitre, à droite. C'est la meilleure que j'ai trouvé car le reste était déjà envahi par la lumière du soleil qui venait de l'autre sens.

Je sors mes airpods que je pose délicatement dans mes oreilles. Je mets la musique à fond pendant que le bus se met à avancer. Le reste du trajet je ne m'en rappelle vraiment pas, je suis déjà submergé par la musique qui explose mes tympans.

Le bus s'arrête. Je suis arrivé !

Les grandes portes de l'université de Mansher sont grandement ouvertes pour cette nouvelle année qui débute. Je jette un œil sur ma montre, il est encore 7h35'. Encore 25 minutes à tuer avant le début de mon cours, j'aurais dû rester prendre mon petit-déjeuner.

J'ai macroéconomie l'avant-midi, c'est plutôt costaud pour un début mais bon j'y peux rien.

Je reçois un message. C'est Mélanie, elle veut savoir si je suis déjà arrivé. Je lui réponds rapidement avant de reporter mes yeux devant moi. Ce lieu est splendide ! Un magnifique parc apparaît devant moi, avec une immense fontaine de marbre en son centre. Un peu plus loin à gauche,  j'aperçois des bâtiments qui se ressemblent. Même taille, même dimension et même couleur. Ce sont les dortoirs sans doute. Je vois certains étudiants qui sortent de ces bâtiments pour se rendre vers les amphis qui se trouvent à l'autre bout. C'est cette direction que je prends.

Je suis sous l'emprise du charme que dégage cet immense complexe, mon excitation est de plus vive et mon étonnement, de plus sincère. Je marche sur l'étroit chemin de pierre qui s'offre à moi. Il est quelque peu envahi par les feuilles déchues des arbres voisins qui subissent déjà ce début d'automne. J'aperçois des bancs disposés le long de l'étroit chemin à des intervalles réguliers. Des étudiants y sont assis, certains pour discuter entre eux, d'autres pour réviser je ne sais quoi en ce début d'année et d'autres encore pour se détendre et manger.

Je me sens déjà submergé dans cette ambiance. Un frisson d'excitation détonne sur moi. Je me presse de marcher pour ne pas trop me laisser emporter dans cet élan d'extase.

Ça y est ! Je suis devant l'entrée ! C'est un gigantesque bâtiment qui est composé de plusieurs amphithéâtres. En passant l'entrée, c'est un immense hall bondé d'étudiants qui apparaît devant moi. Je me sens dépaysé à chercher vers où me rendre. Je regarde ma montre, c'est déjà 7h54'. Je suis légèrement nerveux à chercher la salle où je dois être, merde ! Je ne cesse de me le dire tout bas, rien à foutre, personne ne prête attention à moi de toute façon.

Je trouve enfin la foutue salle. Mon langage devient de plus en plus vulgaire, je sais pas trop comment j'ai autant changé. Bref, j'entre immédiatement. La salle est quasi remplie, je vois tous ces paires d'yeux qui m'observent pendant que je monte les faibles marches de l'amphi légèrement inclinée. Je cherche du regard une place de vide mais pas de chance, alors je m'enfonce encore plus dans la salle en montant les marches.

Une voix : Jim !

Je me tourne soudainement pour voir qui m'appelle. Une main est brandie en l'air pour capter mon attention. J'identifie à qui elle appartient et je souris en voyant de qui il s'agit.

La voix : Viens te mettre ici, y a personne, tu crains rien.

Moi : Amélia ! Quelle surprise ! Je me demandais bien comment j'allais te revoir, tu ne m'avais pas laissé ton numéro l'autre fois.

Amélia : Je suis désolée, je n'étais plus moi-même cette nuit là, s'excuse-t-elle honteusement.

Moi : Oublie ça, placé-je pour la rassurer. Alors tu fais l'économie toi aussi ? dis-je pour changer de sujet.

Amélia : Ouais, j'ai toujours aimé ça.

Moi : Moi aussi.

On sourit tous les deux et nos regards se perdent l'un dans l'autre juste avant qu'un monsieur se pointe sur l'estrade un peu plus bas. Le silence s'installe et je devine que c'est lui le professeur sensé dispenser le cours du matin. Il a tout l'air d'un professeur de macroéconomie. Ne me demandez pas comment je le sais mais vu sa tronche, on ne peut dire le contraire.

C'est un monsieur avoisinant la soixantaine. Des cheveux tendant vers le gris coiffés par une calvitie miroitant la lumière du néon au-dessus de lui. Un costume assez grossier, témoignant son manque de style, après tout, à cet âge, l'habillement doit être le cadet de ses soucis, surtout qu'il est en plus de cela un homme dévoué à la recherche.

Amélia : ça te dit qu'on aille manger ensemble à la pause ? me propose-t-elle en chuchotant. À moins que t'aies déjà un truc de prévu avec miss parfaite.

Moi : Quoi ? Non... En fait, je veux dire oui on peut aller manger ensemble, murmuré-je en retour.

Je devine bien vite de qui elle fait allusion dans sa dernière phrase. Je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi elle se détestent autant. Mélanie ne me dit rien sur le sujet, elle préfère rester mystérieuse. Peut-être qu'Amélia voudrait me parler de ça, après tout c'est quand même bizarre que deux personnes qui étaient aussi proches l'une de l'autre puissent se détester autant.

Le cours vient de commencer, je ne veux surtout pas l'embêter avec mes questions. Je lui en parlerai plus tard à la pause lorsqu'on sera plus posé.

Deux heures plus tard, le cours est fini. Je sors de l'amphithéâtre avec Amélia et nous nous rendons à un café pas très loin de là. Amélia connaît bien le lieu, sa cousine a fréquenté l'université et elle venait de temps en temps lui rendre visite.

Nous marchons assez lentement, nous laissant emporter par les discussions concernant cette séance de la matinée. Je vois des gens nous fixer, non c'est plutôt amélia que tout le monde voit. Elle est juste sublime et moi j'ai l'air de rien à côté d'elle. Ses cheveux frisés dansent légèrement au gré du vent. Son délicieux visage arbore un brillant sourire accrocheur. Je me perds sur sa tenue, elle est simple mais parfaitement mise en valeur par les courbes célestes d'Amélia.

Une veste en jeans, un t-shirt vert blafard et un slim délavé assorti à ses bottes noires assez hautes. Elle a l'air sûre d'elle et de sa beauté, elle adore carrément être sous les projecteurs.

J'essaie d'exister sous l'ombre de sa beauté mais je ne reçois que des regards hautains des mecs qui auraient voulu être à ma place. Certaines filles m'adressent des tendres regards mais tous les mérites semblent tourner vers Amélia.

Nous entrons dans un café, il y a aussi de la bouffe. On mange tranquillement en discutant sur des trucs un peu banals. J'envoie vite fait un message à Mélanie lui disant que je ne peux pas la rejoindre. Elle doit se douter qu'il se passe quelque chose mais je ne veux pas qu'il ait un scandal à la fac, surtout pas le premier jour.

Après avoir fini, nous allons nous asseoir sur un banc un peu à l'écart du complexe. C'est beaucoup plus paisible qu'au café et je me sens plus à l'aise car il y a moins de chance que Mélanie nous trouve ici.

Le vent souffle légèrement entre les feuilles des arbres, nous profitons amplement de cette beauté que nous offre la nature rien qu'à travers nos yeux. Je me rappelle du sujet que je voulais aborder avec elle. Je crois que c'est le bon moment pour en parler.

Moi : Amélia ?

Amélia : Oui, sourit-elle.

Moi : Je peux te poser une question ?

Amélia : Oui, vas y.

Moi : Pourquoi vous vous détestez autant toi et Mélanie ?

Elle rigole timidement avant de se tourner vers moi.

Amélia : Je vois qu'elle ne t'a pas parlé de ça, susurre-t-elle avec un semblant de rire.

Moi : Non, elle évite le sujet constamment.

Amélia : Ça m'étonne pas venant d'elle. Elle a toujours préféré dissimuler les choses plutôt que de les affronter à la vue de tout le monde. Même si je trouve qu'elle a peut-être raison sur ce coup là, tu ne devrais pas savoir cela, ça ne te fera que du mal crois moi.

Moi : T'inquiète pas pour moi, je saurai encaisser, répliqué-je en souriant.

Amélia : T'en es sûr ? insiste-t-elle.

Je la fixe et je comprends qu'elle a vraiment l'air sérieuse. Je vois ses yeux qui scintillent à la montée des larmes. Elle souffre beaucoup, je dirais plutôt qu'elle a l'air de s'en vouloir pour quelque chose. Elle lâche un vibrant sanglot inaudible et me stoppe alors que j'essaie de la consoler.

Moi : Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi tu pleures ? Je...?

J'essaie de comprendre, tout cela me dépasse. Mais qu'est-ce qui s'est passé de si horrible que personne n'arrive à en parler ?

Amélia se calme. Elle reprend son souffle en essuyant ses larmes.

Amélia : Je vais te dire ce qui s'est passé mais je te préviens ça sera dur à encaisser.

Moi : Vas y, je t'écoute.

J'espère que vous vous êtes bien régalés avec cette partie.

Continuez à voter et à commenter, la suite est pour bientôt.

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