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● PDV DE JIM ●

La lumière du jour filtre à travers les rideaux, apportant une vive lumière qui éclaire majestueusement la chambre. Myra dort paisiblement à mes côtés. C'était sans doute l'une des plus belles nuits que j'ai passées de toute ma vie. Sentir sa chaleur et voir son beau visage à mon réveil font bondir mon cœur de joie. Je ne me suis jamais senti autant heureux, Myra est le miracle que j'ai toujours attendu dans ma vie. On arrive à se comprendre facilement elle et moi parce qu'au fond, on est identique. Je me vois à travers elle et elle se voit à travers moi. Je suis désormais sûr de ce que je ressens pour elle.

Après ce qui s'est passé avec Mélanie et ce qu'elle m'a fait, mes sentiments pour elle se sont évaporés, dilués dans le temps. Tout ce qui reste d'elle c'est colère et déception. Je ne sais pas si j'arriverai à la pardonner pour tous ses méfaits ou si j'arriverai à la reparler un jour. Elle m'a beaucoup déçu, plus que personne ne l'a faite avant.

Mais toutefois, je n'arrive pas à la détester malgré tout. Je sais qu'elle est perdue et qu'elle ne sait retrouver le bon chemin, voilà pourquoi je veux l'aider, nous voulons tous l'aider afin qu'elle redevienne la Mélanie que j'ai toujours connu, cette petite fille innocente qui sympathisait avec tout le monde...

Je quitte doucement le lit pour ne pas réveiller Myra. Elle a l'air de dormir profondément, je l'ai entendue sortir dans la nuit mais j'étais trop crevé pour pour me réveiller. Elle a dû perdre son sommeil, voilà pourquoi je la laisse se reposer paisiblement.

Il est déjà 7 heures alors je crois que c'est mort pour le cours du matin. Je me dirige quand même vers la salle de bain pour me rafraîchir avec de l'eau tiède. Ce début de printemps a l'air de me sourire et je veux largement en profiter pendant que j'y suis, pour oublier ce qu'a été la fin de l'année dernière.

Une fois que j'ai fini de faire tout ce que je pouvais faire dans la salle de bain, je rejoins la cuisine pour me préparer un bon petit-déjeuner à partager avec Myra. J'aimerais qu'on passe la matinée tous les deux, dans ma chambre à ne penser rien qu'à nous et à notre relation.

Ma mère débarque dans la cuisine avec une tête assez étrange. Elle a l'air fatiguée, des cernes entourent ses yeux entrouverts, on dirait qu'elle n'a pas bien dormi, c'est plutôt une certitude. Je ne me rappelle pas l'avoir entendu rentrer hier soir. Cela commence à m'inquiéter de plus en plus, elle a beaucoup changé, je ne la reconnais plus du tout.

Ma mère : C'est quoi ce plateau ?

Moi : Mon p'tit dej.

Ma mère : Je sais mais pourquoi c'est sur un plateau ?

Moi : J'ai envie de rester un peu seul, voilà pourquoi je vais le prendre dans ma chambre, mentis-je.

Je ne veux quand même pas lui avouer que j'ai dormi avec Myra. Elle ne sait peut-être pas que Myra est dans cet appart, l'autre soir elle était tellement ivre que je crois qu'elle ne se rappelle de rien de ce qui s'est passé. On n'a pas eu non plus la chance de discuter de ça hier vu qu'elle est rentrée très tard. Elle doit certainement penser que Myra est déjà retournée chez elle. Je ne lui expliquerai que le soir, quand elle sera rentrée de son travail.

Ma mère : Et pourquoi il y a deux tasse au lieu d'une ?

Alors là, je suis cramé. Je dois vite trouver une excuse pour couvrir mon mensonge.

Moi : Euh, c'est juste que je n'ai vraiment pas envie de sortir pour me resservir, du coup j'emporte deux tasses.

Je sais que c'est bidon comme excuse mais j'ai pas pu trouver mieux sur le coup. J'espère qu'elle va gober ça.

Ma mère : Tu sais que t'es vraiment nul quand il s'agit de mentir ?!

Moi : Quoi ? Je mens pas !

Elle sourit en prenant un verre dans l'armoire.

Ma mère : Dis "bonjour" à Myra de ma part. Je n'aurais peut-être pas l'occasion de le faire avant de partir.

Je suis tout rouge de honte, ç'a l'air de bien amusé ma mère. Elle sait donc que j'ai dormi avec Myra. Quelle honte !

Ma mère : Pourquoi tu fais cette tête !? Je suis plutôt ravie pour vous deux... Mais il y a une chose que je veux savoir. Pourquoi dort-elle ici ? Il se passe quoi ?

Moi : Son père l'a empêchée de sortir pendant plus de 3 mois, elle en a eu marre et elle s'est échappée.

Ma mère : Quoi ?

Moi : Shuut !... Elle n'avait nulle part où aller, alors j'ai accepté qu'elle reste ici. Je sais que j'aurais dû t'en parler mais...

Ma mère : T'as pris la meilleure décision. Mais rassure-moi que tu n'as rien à avoir dans cette histoire, que ce n'est pas à cause de toi qu'elle s'est échappée car là je vais sérieusement me mettre en rogne.

Moi : Non, c'est pas à cause de moi. Elle est partie parce qu'elle se sentait en prison.

Ma mère : Toutefois, elle n'a pas bien fait de quitter sa maison. Ses parents doivent s'inquiéter maintenant, elle doit trouver un moyen d'arranger les choses avec eux. Je ne veux pas que ta générosité se retourne contre toi.

Moi : T'inquiète pas M'man... Prépare-toi, tu risque d'être en retard au boulot.

Elle me sourit et me libère le passage. Je regagne ma chambre où je trouve Myra assise sur le lit. Lorsqu'elle me voit entrer avec un plateau en main, son sourire s'élargit. J'ai l'impression de me retrouver face à la déesse de la beauté en personne, Myra est naturellement belle, on dirait presqu'elle ne vient pas de quitter son sommeil. Ses gros yeux globuleux me font étourdir en cette matinée. Elle croise ses bras devant sa poitrine, arborant toujours ce regard enjoué.

Myra : C'est pas trop tôt ! s'amuse-t-elle à faire la moue.

Je souris grandement puis dépose le plateau sur la petite table de chambre.

Moi : Désolé madame, j'ai été retardé à cause d'une magnifique demoiselle à la beauté envoûtante, dis-je tout en sourire, essayant de jouer le jeu.

Myra : Et qui c'est cette charmante demoiselle ?

Moi : Je l'ignore madame mais je crois bien qu'elle n'est pas de la contrée.

Myra : A quoi elle ressemble ?

Moi : Elle est très grande, plus que moi. Toute belle d'apparence avec sa peau mate et ses longs cheveux noirs.

Myra : Dégage d'ici salaud ! me lance-t-elle toute énervée après qu'elle s'est rendue compte que ce n'était pas d'elle que je parlais.

Nous éclatons de rire tous les deux, Myra me balance un oreiller sur le visage avant qu'elle ne se fonde sur le lit, ne pouvant stopper son rire fou.

Myra : Dis donc, j'espère que ce n'était pas d'Amélia que tu parlais tout à l'heure, finit-elle par articuler après son rire.

Moi : Quoi, t'es jalouse ? rigolé-je.

Elle fronce les sourcils avant de laisser échapper un sourire.

Myra : En parlant d'Amélia, je me demande bien comment va sa mère. Tu crois qu'elle(Amélia) est déjà réveillée ?

Moi : Peut-être, mais vaut mieux ne pas la déranger à cette heure.

Myra : Ouais, t'as raison.

Myra s'en va dans la salle de bain peu après. Elle revient quelques minutes plus tard et nous prenons le petit-déjeuner ensemble dans ma chambre.

Une fois que nous avons terminé, elle rejoint sa chambre pour se changer pendant que moi je rejoins le salon.

Ma mère est déjà sortie, j'espère qu'elle est partie au boulot parce que ces derniers temps, c'était pas vraiment le cas. Je sais vraiment pas ce qu'elle traverse en ce moment mais elle ne va absolument pas bien. J'essaie de me rapprocher d'elle, d'en savoir davantage afin de l'aider à aller mieux mais ne me laisse pas faire.

Vrrr, vrrrr !

J'avais mis mon téléphone en mode vibreur depuis hier lorsque nous étions à l'hôpital. Je ne voulais pas déranger tout le monde surtout que la mère d'Amélia avait vraiment besoin de se reposer.

Je vois un appel entrant où je vois afficher sur l'écran "DS". C'est le numéro du gars qu'Amélia m'avait présenté, celui qui nous a permis de retrouver Dixon. Pourquoi m'appelle-t-il si tôt ? Je décroche juste par curiosité.

Moi : Allô Ds !

Ds : Allô man. T'as entendu les news ?

Moi : Non, rien ! Il se passe quoi ?

Ds : Bah ya qu'ton gars, le blondinet, il s'fait courser par les poulets.

Moi : Quoi ?

Ds : Ouais les Keufs l'ont chopé avec un sacré paquet de beuh et de la Meth, il les a semés miraculeusement... Il risque gros, cet enfoiré.

Moi : Comment la police est arrivé jusqu'à lui ?

Ds : C'est d'ailleurs pour ça que je t'ai appelé. Il paraît qu'une meuf a porté plainte contre lui. Au début j'ai cru que c'était Amélia mais j'me suis rendu compte que c'était pas elle.

Moi : Qui c'est cette fille ?

Ds : Une certaine Mélanie Summers, une sacré bombe j'te jure. Elle l'accuse de l'avoir droguée et d'avoir violé son intimité, des truc de c'genre. Elle a ramené des tas de preuves contre lui, des enregistrements qui remontent d'il y a presque trois ans. Ce salaud est cuit. Il risque de se tapper un long séjour en tôle.

Je reste ébahi, ne disant aucun mot durant un bon bout de temps.

Ds : Allô !?

Moi : Oui je suis toujours là Ds... Et ? Est-ce que la police a réussi à mettre la main sur lui ?

Ds : Non, pas encore. Personne sait où est passé ce bouffon.

Moi : Il va peut-être vouloir s'attaquer à Mélanie. C'est elle qui a porté plainte, donc il voudra le lui faire payer.

Ds : Impossible, la meuf est grave protégée par les flics. Il y arrivera pas.

Moi : Ou bien peut-être c'est Amélia qu'il ira chercher ! Il faut qu'on la prévienne immédiatement !

Ds : Je m'en charge reuf, toi essaie d'être là au plus vite.

Moi : Compris.

Il raccroche. J'abaisse le téléphone de mon oreille, le visage tout paniqué. Il faut que je sois à l'hôpital le plus vite que possible. Je me presse d'aller vers la chambre de Myra mais je tombe sur elle en chemin. On manque de peu de nous cogner mais par réflexe, chacun arrête sa course juste à temps.

Myra ausculte mon regard pour s'apercevoir assez rapidement que quelque chose ne va pas. Je vois son sourire se changer en un état neutre entre tristesse et inquiétude.

Myra : Tout va bien Jim ?

Moi : Nous devons tout de suite nous rendre à l'hôpital. Amélia est peut-être en danger !

Myra : Qu'est-ce qui se passe ?

Moi : Viens, on y va. Je t'expliquerai tout en chemin.

Nous sortons en trombe, tout paniqué. C'est surtout plus le cas pour moi. Je m'en voudrais beaucoup s'il arrivait malheur à Amélia. C'est moi qui ai insisté pour faire payer ce fou de Dixon pour ses actes, Amélia était catégoriquement contre. Comment aurais-je pu savoir que Mélanie allait nous faire un coup pareil ? Depuis tout ce temps elle avait la possibilité de faire arrêter ce salaud de Dixon mais elle ne l'a pas fait jusqu'à aujourd'hui. Pourquoi est-elle comme ça ? Pourquoi agit-elle de la sorte ? Je ne la comprends plus, elle ne cesse de me surprendre.

Myra : Alors, tu vas me dire ce qui se passe !? C'était qui au téléphone, tout à l'heure ?

Je lui explique tout et Myra reste sidérée par ce que vient de faire Mélanie.

Myra : Pourquoi n'avait-elle pas sorti ces preuves bien avant ?

Moi : Je me pose la même question.

Myra : Elle est de plus en plus imprévisible, nous devons trouver un moyen de la faire revenir à la raison pour qu'elle arrête enfin tout ce qu'elle est entrain de faire.

Moi : Mais comment faire ?

Myra : Il faut que j'aille la parler.

Moi : Elle ne t'écoutera pas, ni aucun d'entre nous d'ailleurs.

Myra : On trouvera un moyen. J'ai une p'tite idée en tête.

Moi : Laquelle ?

Myra : Oublie ça pour l'instant, on en parlera plus tard.

À peine que notre conversation prend fin, le taxi s'arrête devant l'hosto. Nous courons vers l'intérieur dans une grande précipitation avant de s'apercevoir qu'une certaine panique règne devant l'entrée.

Il doit se passer quelque chose de grand ou de terrible. Les gens accourent vers l'extérieur emportés par cet affolement. J'ai comme ce picotement dans le cœur, comme un mauvais pressentiment qui pointe le bout de son nez dans cette sale ambiance.

Soudain, j'entends un coup de feu retentir depuis l'extérieur du bâtiment, vers la façade droite. Mon cœur manque un battement, c'est peut-être lui ! Il est peut-être déjà là ! Il vient peut-être de tuer Amélia ! Mon cœur se brise en mille morceaux, j'ai l'impression d'être sorti de mon corps tellement je me sens vide.

Ma tête sombre presque dans la désillusion mais je puise assez de courage en moi pour me diriger vers le lieu de la fusillade et ce, malgré les multiples tentatives de Myra pour m'empêcher de m'y rendre. J'ai comme l'impression de n'avoir plus rien à perdre. S'il a déjà tué Amélia alors je ne vois plus pourquoi ma vie aura de sens.

Je cours avec précipitation avant de m'arrêter brusquement, interpellé par la scène face à moi. Myra arrive elle aussi à ma hauteur avant de rapporter ses mains sur sa bouche, les yeux écarquillés, figé par la terreur face à nous.

Amélia est accroupie au sol, tremblant de peur, les mains qui bouchent ses oreilles. J'arrive à entendre ses pleurs qui me chagrinent fortement. Dieu merci elle n'a rien, mis à part le fait d'être traumatisée par cette folie autour de nous.

Mon corps tout entier reste paralysé devant la scène au premier plan. Le bout fumant du canon pointé en direction de Clay, Dixon laisse ses lèvres s'étirer de rage face à ce jeune visage qui se retrouve braqué vers lui.

Résolu à affronter le funeste sort qui lui est réservé, Clay ne bouge pas d'un cil, presque assommé par les coups qu'il a dû recevoir.

Une sueur froide dévale ma tempe pendant que mon cœur se compresse dans ma poitrine.

Dixon : Ose faire un pas de plus et ce crétin meurt ! crie-t-il en mon encontre.

Nous sommes dans une terrible impasse, je ne vois pas comment ça peut finir sans bain de sang. Dixon n'est certainement pas venu pour jeter des fleurs à Amélia, il veut sa tête et moi je ne la laisserai pas partir avec lui.

En même temps, j'ai peur de tenter quelque chose de stupide qui mettra en danger mes amis. Je ne pourrai jamais vivre avec ça dans ma conscience.

Dixon : Vous allez gentiment me laisser partir avec cette folle d'Amélia et je ne buterai pas ce pauvre con.

Mon cerveau tourne à plein régime sans me procurer une piste de sortie. Je suis à court d'idées, je me sens faible, impuissant face à ce détraqué. Je ne vais quand même pas le laisser partir avec Amélia !?

Avant même que je ne me décide ou non d'agir, un autre coup de feu retentit, me jetant dans un terrible effroi. Mes yeux pourtant écarquillés, ne veulent affronter cette réalité. Pendant ce court instant, j'ai l'impression que mon cœur s'est arrêté de battre. Un terrible frisson arpente mon corps dans son intégralité, m'envoyant balader dans la confusion.

À suivre...

●●●

Salut tout le monde !

C'est un chapitre assez long je dois l'avouer et j'ai même pas réussi à mettre tout ce que je voulais. J'espère sincèrement qu'il vous a plu.

Alors, où a bien pu finir le dernier coup de feu ?

Pourquoi Dixon a-t-il tiré alors que tout semblait plutôt calme ?

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