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● PDV DE MÉLANIE ●

La peste d'Amélia vient de quitter le lieu, suivi de Jamie qui essaie de la rattraper. Myra qui vient à peine d'arriver, se lève elle aussi à son tour. Elle a disparu pendant un bon moment et j'ignore où elle a bien pu être. Elle m'a l'air différente, son look, sa façon de paraître, on aurait dit qu'elle a finalement décidé de se mettre en valeur. Elle m'a tout l'air de la bombe qu'elle aurait dû être depuis toujours.

Elle s'avance vers moi, je m'efforce de paraître plus renfermée pour qu'elle passe son chemin mais ça n'a pas l'air de lui faire comprendre cela. Elle tire finalement la chaise face à moi. Je la fixe avec un sourire sournois et elle me répond avec un sourire amical comme si rien ne s'était passé, comme si on était toujours amies.

Myra : Salut Mélanie. Je suis ravie de te revoir.

Moi : Qu'est-ce que tu me veux Myra ? T'en as eu marre de ta nouvelle copine ?

Myra : Arrête de jouer à ce jeu là, c'est trop enfantin.

Moi : T'avais déjà choisi ton camp, pourquoi tu tournes encore autour de moi ?

Myra : Je n'ai jamais choisi de camp, c'est toi qui te crois en compétition avec tout le monde.

Moi : Je ne veux surtout pas supporter tes belles paroles à la con qui ne changeront rien à ma position. Si t'as rien à faire, vas rejoindre tes copains là-bas.

Elle se lève et me fixe avec un semblant de regret. Je ne sais pas si c'est de la tristesse ou si c'est de la compassion que je vois dans ses yeux, mais cela attise ma colère. Elle se moque de moi publiquement, il ne me manque que d'un peu pour péter un câble.

Myra : Nous avons retrouvé le fameux Dixon et nous irons lui parler demain afin de tirer un trait à ce chapitre. J'espère juste que tu comprendras que nous ne sommes pas tes ennemis Mélanie.

Moi : En ouais ? Je vois à quel point tu débordes d'amitié pour moi ! Toute seule, t'as réussie à me séparer de Dereck et à faire fuir tous mes amis. Bravo !

Myra : Passe une bonne journée Mélanie.

Elle s'en va rejoindre ses amis qui ont fini de jouer aux amoureux. Je reste là à savourer ma nourriture.

***

Je repense à ma discussion avec Myra alors que je vois les habitations défiler devant moi. Ma tête longtemps collée à la vitre se décide enfin de se redresser. Je suis presque arrivée à ma destination et je sais déjà ce que je dois faire pour retourner les choses en mon avantage.

Le taxi me dépose devant l'entrée d'une banlieue qui contraste avec le reste de la ville. J'ai l'impression d'avoir voyagé à travers le temps, un bon saut dans le passé, à l'époque où l'homme était encore primitif.

Les constructions tiennent miraculeusement debout grâce à je ne sais quelle magie. La majorité d'entre elles sont faites des morceaux de tôles rassemblés de façon grotesque, pourvu qu'elles servent de foyer aux pauvres habitants.

Je me sens en extrême insécurité au fur et mesure que je m'enfonce dans ce monde coupé de la réalité, ma réalité. Je vois ce qu'est la souffrance à l'état pur, l'incertitude de pouvoir se dire si l'on verra le coucher du soleil ou si on dormira le ventre plein. Toutes ces choses me font comprendre combien nous vivons dans un monde injuste dominé par une bande d'égoïstes qui façonnent la réalité en leur avantage.

Mon cœur se serre en voyant tout cet abattement, toute cette souffrance. Mon visage fond dans un état de morosité implacable. Mais au-delà de cette messe de souffrance qui ronge ce faubourg, j'arrive à voir un brillant sourire illuminé les visages des plus jeunes, reflétant leur innocence et leur insouciance. Comme quoi le bonheur n'est qu'un simple état d'esprit.

Je vois des gens me dévisager, surtout les jeunes de ma génération. Certains lancent des cris d'étonnement,  d'autres sifflent, d'autres encore s'amusent à me draguer de distance. Ils ont l'air de fantasmer sur mon corps et cela me pousse à bout. Toutefois, j'essaie de garder mon calme car je sais qu'une simple erreur peut m'être fatale. Ils n'hésiteront pas à me faire du mal si je ne sais me contrôler, si je cède à ma colère.

J'arrive enfin devant le taudis que je cherche depuis un moment. je toque une fois alors que mes admirateurs me suivent toujours, tout en maintenant une distance raisonnable entre eux et moi. Je jette un œil derrière pour m'assurer que c'est toujours le cas, qu'ils se tiennent toujours à l'écart, mais je sens mon cœur qui tambourine dans ma poitrine par peur que le pire se produise.

La porte s'ouvre finalement. Je vois un mec grand, des cheveux blonds en bataille, un visage juvénile qui arbore un piètre sourire se voulant être de plus sournois possible. Ses iris bleus s'imprègne d'un charme qui a pour effet de me faire rougir de rage. Son sourire s'élargit de plus belle lorsqu'il s'aperçoit que je suis toute rouge de colère.

Le gars : Mélanie !? Quelle surprise !

Moi : Arrête ton cinéma Dixon.

Dixon : Pourquoi t'es là ? Est-ce que je t'ai manqué au final ?

Moi : Ça ne risque pas d'arriver et ça n'arrivera jamais. Est-ce que tu pourrais faire un effort d'être moins bête et m'écouter un moment ?

Ses ridicules hormones en ébullition finissent par se calmer. Le sourire qu'il flanquait fièrement contre moi disparaît aussi rapidement que ma question posée.

Dixon : Je vois que t'as perdue ton sens de l'humour. T'es loin d'être la fille qui me faisait les yeux doux il y a quelques années. Bref, bienvenue chez moi. Tu peux entrer.

Il me libère le passage et pour la toute première fois je me sens en sécurité près de lui, à la place de traîner dehors où tous ces prédateurs me dévisagent délicieusement.

L'intérieur ressemble typiquement à son propriétaire. Le désordre est sans doute sa marque de fabrique. Je vois un peu plus au fond, ce qui reste d'un matelas complètement amorti, recouvert d'une couverture déchirée de toute part. A ma gauche un vieux canapé déclassable qui fait face à une vieille télé miraculeusement bien conservée. Un peu plus à droite, j'aperçois ce qui ressemble à son coin de cuisine. Une pile d'assiettes sales rempli l'évier dégageant une odeur nauséabonde.

Dixon : Tu peux te mettre là, dit-il en m'indiquant le canapé.

Moi : Non merci, je préfère rester debout. En plus ça ne prendra pas beaucoup de temps.

Dixon : Vas-y, je t'écoute.

Moi : Comme tu le sais déjà, je suis au courant du sale tour que tu m'as joué à moi et à l'autre garce d'Amélia.

Dixon : Ohw je vois que c'est toujours tendu entre vous deux. Je suis fier de moi, sourit-il.

J'ai envie de l'étriper et de lui faire bouffer les saloperies de son ventre mais je m'efforce de me contenir.

Moi : Amélia aussi est désormais au courant. Ça lui a pris du temps mais cette garce a fini par deviner celui qui tirait les ficelles depuis le début. Et elle va débarquer ici demain, avec ses amis.

Dixon : Et qu'est-ce qu'elle peut bien me faire ? sourit-il en se surestimant.

Moi : Elle ne s'arrêtera pas tant qu'elle ne t'aura pas fait payer, tant qu'elle ne t'aura pas mis derrière les barreaux.

Dixon : Et comment compte-t-elle y arriver ? rigole-t-il.

Moi : Ne la sous-estime pas. Surtout pas maintenant qu'elle s'est alliée à des gens un peu plus influents.

Il fronce désagréablement les sourcils en laissant ses lèvres s'étirer.

Dixon : Pourquoi prendre la peine de venir me raconter tout ceci ? Est-ce que tu t'inquiétais pour moi ? Pour mon sort ? susurre-t-il en prenant une voix de plus douce qui soit.

Je ris à gorge déployée, sans pouvoir m'arrêter. Il croise ses bras en réfléchissant s'il n'a pas laissé échapper une absurdité dans ses propos.

Moi : Ne t'accorde pas autant d'importance Dixon. Je me fous royalement de ta vie, de ton sort et de tout ce qui se rapporte à toi. D'ailleurs ça me fera un grand plaisir de te voir croupir derrière les barreaux. Si je suis venue te mettre au parfum de ce que trame Amélia et sa bande, c'est plutôt parce que je veux la voir échouer, même si cela implique de m'allier avec un crapule de ta trempe.

Il laisse échapper un rire fou avant de se ressaisir.

Dixon : Quand je pense que de vous deux, c'était toi que je prenais pour une ange.

Je souris diaboliquement en avançant vers lui.

Moi : T'es loin de savoir de quoi je suis capable Dixon, alors fais attention à toi.

J'ouvre la porte avant de sortir. Je me tourne une dernière fois vers lui et je m'aperçois comment il me dévisage en se mordant la lèvre inférieure. Je détaille une dernière fois cette chose qu'il considère comme maison.

Moi : En passant, songe à faire des rangements. Taaaa... cabane pue la mort.

Je tourne mes talons et m'en vais sans lui dire au revoir car oui, je ne compte plus remettre mes pieds dans cet enfer. Et c'est sans doute la dernière fois que lui et moi nous sommes vus.

Je n'oublierai jamais tout ce qu'il m'a fait et il payera pour ça dans un futur proche, très proche même. Mais avant tout, j'avais un message à lancer à Amélia : Je suis plus que jamais prête à la détruire car maintenant je n'ai plus rien à perdre.

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