Partie III: Reviens-moi
NOTE DE L'AUTEUR:
Haha, hey comment ça va ?! C'est totalement inattendu que je publie ce chapitre, parce que j'avais d'abord commencer à écrire la suite de ma petite-amie et AAE. Et c'est la partie III « amis d'enfance » qui a d'abord été publier lol.
J'espère que ce chapitre vous plaira n'hésitez pas à donner votre avis et à voter !
« Crazy in love » à atteint les 1K et « petite-amie » les 3k un grand mercii ohlalala je m'attendais tellement pas à ça ! J'suis trop émue !
***
Mots: 10 892
Pages: 50 pages
POV Portgas-D-Ace:
— Ace ! Tu es cruel, je t'aime tellement ! Crie une fille.
— Pardon ?! C'est moi qui t'aime le plus !! Fit la deuxième en poussant la première fille.
— Ace ! Choisis l'une de nous !
Ce qui est « gamin » chez moi-1
— Hein ? Vous ne m'intéressez plus, ni l'une, ni l'autre. Désolé ^^
Les filles reloues, j'ai envie de les larguer méchamment.
L'amour n'est qu'une illusion.
Une astuce: Quand tu te plains d'être triste ou déprimé, imagine que tu as gagner un million. Et deux secondes tout ira mieux !
Pourquoi vous les filles, vous êtes obligées de vous mettre dans des états pas possible pour que dalle ?
Amusons-nous soyons libre !
Faut juste se laisser un peu aller et pas se prendre la tête.
« — Ça serait vraiment adorable de n'en parler à personne, même sous torture, tu piges ? » ( Nami- chapitre 2)
La petite Nami est amoureuse de mon petit-frère Luffy et elle croit dur comme fer que cet amour est à sens unique !
«— Justement... Si ça me regarde ! Imbécile ! Celui qu'elle aime c'est moi ! Et puis c'est moi qui a eu son premier baiser ! » ( chapitre 2: Luffy)
« — Quand Luffy parle de moi comme si j'étais à lui, c'est le moment où je sens qu'il tient à moi » (Nami)
C'est quoi qu'elle pige pas en faite ?
Vouloir posséder quelqu'un et l'aimer, c'est pas tout à fait pareil.
Elle gagne rien avec cet idiot de petit-frère, mais elle à l'air heureuse alors j'ai décider de l'aider.
Ce qui est « gamin » chez moi- 2
Confrontée les rêveuses à la réalité.
( Chapitre 2)
« — Alors Shiraoshi ^^, vous avez couché ensemble toi et Luffy ?
— Hein ?! Pourquoi ?
— Allez, dis-moi ^^ ! Faut pas avoir honte ! Au contraire !
— Bah... Euh...Mhhh.
— Allô ? Tu es réveillée princesse ?
— Ah oui ! Euh... Je crois que je vais rentré finalement, je me sens pas bien du tout. »
Nami continue à croire à son histoire d'amour, mais pour ça, elle se rend aveugle.
Flash back
Après la dispute avec Shiraoshi ( après que Luffy soit partit) :
— Ma petite Nami, tu n'es pas trop sous le choc pour hier soir ?
— Pas spécialement, je me sentais juste inutile.
— Ben vaut mieux tard que jamais, ya du progrès ! Allez ! Next step ! ^^ Tu vas vite te rendre compte que mon p'tit frère n'est pas si spécial.
— Quoi que tu dis pour moi Luffy est special, O.K ? Une objection ? Et puis tu te mêle sans gêne de mon histoire d'amour, pourquoi tu t'intéresse à moi ?
Ouah, elle pète un câble ! Trop drôle !
— Ha ha ha ha, je me disais juste que les choses seraient plus faciles si tu réfléchissais un peu plus ^^ !
— Ce ne sont pas tes affaires Ace ! Même si je me casse là gueule et me fais mal ! Je suis honnête avec ce que je ressens ! C'est mon amour qui parle ! Et toi qui est en permanence entouré de dizaines de nanas, tu crois que c'est plus réfléchit. Toute ces meufs c'est parce que tu te sens un peu vide !
Fin du flashback
Me sentir vide ? Moi ?
Pfff... Elle m'a pas épargné la petite Nami, en plein dans le mille. Mais je vois pas pourquoi je changerais, j'ai toujours été intelligent. Je cartonnes dans les études et le sport, quand ça me prend je drague une ou deux nana et je fais du mal à certaines personne pour m'amuser un peu... Pourtant c'est vrai qu'il me manque quelque chose.
« — Quoi ?! Pourquoi tu me fixes crétin ? Demande Nami plus qu'ennuyée.
— J'me disais que t'étais vraiment mignonne ^^
— Pardon ?! Rougit-elle. Ne te moque pas d'une adulte ! »
(Sourit) Tu n'es pas une adulte. Trop mignonne, ma petite Nami.
Fin du POV de Portgas-D-Ace.
POV NORMAL:
— NON ! Je n'arrêterai pas avant que tu aies oublié. Fait comme s'il ne s'était rien passé. S'il te plaît ne fait plus une tête aussi triste pour ce type...
« S'il te plaît ne fait plus une tête aussi triste pour ce type... » Mais qu'est-ce qu'il raconte ? C'est à cause de lui que j'ai une tête triste tous les jours !
— La seule personne qui doit être spéciale pour toi, c'est moi. Nami, tu resteras toujours avec moi pas vrai ?
Flash back
Au collège en 5ème
— Nami, tu resteras toujours avec moi, pas vrai ?
Il était pourtant le seul à se souvenir, de la manière dont j'ai souri suite au propos qu'il m'a tenu ce jour-là.
— Bien sûr, je suis ton amie d'enfance après tout !
Fin du Flash Back
« La seule personne qui doit être spéciale pour toi, c'est moi. »
— Attend Luffy pourquoi est-ce qu...
— Comment ça « pourquoi » ? ( lui prend le menton)
J'ai eu l'impression qu'on était en train de te voler à moi, et ça m'a contrarié.
J'ai le coeur serrée ...
— Mais tu as déjà une copine...
— Je lui en parlerais et elle sait que je tiens à toi. Ne t'en fait pas.
Je peux vraiment espérer quelque chose ?
— Elle ne risque pas de me quitter pour un truc comme ça. Si je lui explique toute l'histoire, je suis sûr qu'elle pardonnera en souriant.
Qu'elle idiote...
Elle baissa la tête.
— Alors tu es comme ça, toi aussi Luffy ? Même sans sentiment, tu peux embrasser n'importe qui ?
— Je n'ai jamais dit que je n'avais pas de sentiments pour toi puis comment ça « toi aussi » ? Ne me dit qu'il t'a dit ça ? Comme s'il ne t'avais pas déjà assez blessée en t'arrachant ton premier bai...
— Arrête !! Lu...Luffy t'es vraiment pas en position de parler.
— Dit Nami c'est qui la personne que tu aimes ? Tu es amoureuse de qui ? Je n'arrive plus à comprendre.
— Pourquoi tu me demandes ça ?
— Ben parce que ...
— Tu ne piges rien ! Celui que j'aime c'est ... Non ça à toujours été toi ! J'ai toujours voulu être spéciale pour toi. Devenir la première de ton coeur. Mais maintenant il est trop tard...
Que ce soit toi, Ace ou le prof... Même mes sentiments...
— Je ne sais plus quoi faire...
— Tu seras toujours spéciale, Nami. Tu seras toujours la personne à qui je tiendrais le plus....
— Pourquoi tu ne m'as jamais demandé de sortir avec toi ?! Alors ça te va qu'on restes des amis ?! Je t'en prie arrête. Je suis à bout là, si je suis vraiment la première dans ton coeur alors prouve le moi MONKEY-D-LUFFY !! Sépare toi de ta copine et choisis-moi à sa place... Cria désespérément Nami qui agrippa le col du jeune homme pour soutenir son regard si triste et si sincère.
Flash Back
La veille du départ de Nami après le dîner, en réalité Luffy avait déjà eu l'attention de rompre avec Shiraoshi. Il devait d'abord le faire et faire les choses convenablement pour les deux femmes. Il ne connaissait pas encore la vraie nature de ses sentiments pour Nami, mais ce dont il savait c'est que ami ou pas, quoi qu'il devait arriver c'était elle qu'il choisirait. Il devait honorer ses promesses mais pas que, à vrai dire il ne pouvait plus la faire souffrir et la regarder encore pleurer par sa faute. Il ne pouvait pas non plus la laissait à quelqu'un d'autre, c'était inconcevable. Inconcevable de se dire que Nami allait le rayer de sa vie et que cela lui conviendrait alors qu'à lui, cela le déchirerait. Oui, aujourd'hui des sentiments différents que l'amitié avait naquit en lui, mais c'était tout frais, il venait de les découvrir au moment du premier baiser échangé entre eux... Mais ...
— Shiraoshi... Il faut que je t'avoue quelque chose... Dit Luffy avant de l'avoir fait monter dans sa chambre pour discuter avec elle.
— Je t'écoute, il s'est passé quelques choses entre toi et Nami c'est ça ?
— Tout à l'heure, je suis aller chez elle et je l'ai embrassés...
La rose trembla en entendant ses paroles, elle tomba sur le lit, assise et choquée par ce qu'elle venait d'apprendre. La voix tremblante, elle réussit tout de même à lui demander « pourquoi ? »
— Je sais pas .
— Hein ? Demanda t-elle alors que quelques larmes coulaient déjà le long de sa joue. Tu ne m'aimes plus comme avant ?
— Non c'est pas ça.
— Alors pourquoi tu m'en parles ?
Les yeux de Luffy s'écarquillèrent à l'entente de sa question si insensée. Elle résonnait en lui....
— Shira...
— Tu veux me quitter ?! S'exclama t-elle en posant ses mains délicates sur ses épaules.
— Mais non !
— Je ne sais plus quoi faire, je suis paumé.
— Luffy... Avant qu'on ne sorte ensemble, tu me souriais toujours alors que tout le monde me traiter avec indifférence et ignorance. Tu étais le seul à combler ce manque en moi. Quand tu m'as défendu contre ces garçons et que tu as accepté de sortir avec moi, je me suis dit que tu étais vraiment incroyable. Et c'était la première fois que à part ma famille quelqu'un m'acceptait comme j'étais. Cette fille si pleurnicheuse qui n'osait pas regarder quelqu'un dans les yeux... Tu as changé ma vision des choses, pour la première fois de ma vie j'ai eu confiance en moi. Tu es mon héros Luffy ! Grâce à toi j'ai pu changé. Dis, qu'est-ce que je vais faire, moi ? Si je te perds, je n'ai plus rien. Explosa la belle en larme. Je suis seule... Tu ne peux pas me laisser...
... Mais après cette déclaration allait-il vraiment réussir à rompre avec Shiraoshi ? Nami était toujours entourée de ses amis alors que Shiraoshi à toujours était solitaire, pouvait-il vraiment se permettre de la laissée seule alors qu'il avait été son seul repère jusqu'à présent ? Et cette promesses avec Nami, allait-il vraiment la tenir ?
Fin du flash back
— Je crois que j'ai décidé de rester avec elle.
— Tu veux dire ?
— Que je dois rester avec elle.
— Tu dois ou tu veux ?
— Peu importe.
— Quoi ? Mais comment ça ?
— Si je laisse Shiraoshi seule, elle ne pourra pas vivre sans moi... Elle a vraiment besoin de moi.
— Mais moi aussi !! Et plus encore !! Si t'es pas là, je suis morte Luffy !!!
— Toi tu as Vivi et plein d'autre encore mais pour elle je suis tout ce qu'elle a.
Vais-je réussir sans toi Nami ? Me regarde pas avec ses yeux je t'en supplie. Tu ne les auras plus quand je serais plus là, tu seras plus heureuse j'en suis sûre. Dois-je prendre le risque de sous-estimé mes sentiments pour toi et les effacer comme ça ? Vais-je réussir alors que je n'ai même pas la volonté de le faire ?
— Depuis quand t'es lâche ? Tu vas encore fuir ? Et c'est quoi le rapport avec mes amis ? J'ai des potes donc tu me plaques ? T'as pas trouvé une meilleure raison ? ARRÊTE DE TE MENTIR TOUT LE TEMPS , OSE DIRE QUE TU N'ÉPROUVE RIEN POUR MOI !!! DEPUIS QUAND TU ÉPROUVES DE LA PITIÉ POUR QUELQU'UN ? C'EST QU'UNE EXCUSE DE MERDE !
— Désolé Nami.
C'était un seul mot mais, s'il m'a autant donné envie de pleurer, c'est sûrement parce que je compris qu'il s'agissait là de la vrai nature des sentiments de Luffy. Pour lui je n'étais rien de plus qu'une amie d'enfance, il aura beau m'embrasser, jamais il ne voudra sortir avec moi. J'ai beau le redire un million de fois ces derniers temps mais j'ai le coeur brisé en mille morceaux.
Le destin semble toujours prendre Shiraoshi sous son aile. C'est ma faute ? J'ai fais quelque chose ou dit quelque chose de mal ? C'est le sort qui me punit ?
Aujourd'hui j'ai définitivement perdu mon ami/e d'enfance.
[...]
POV Nami:
Je ne l'ai pas recontacté depuis qu'on est rentré mais je suis parti me réfugié chez Vivi.
— Ben enfin, qu'est-ce t'as ? Demande-t-elle lorsqu'on s'assoit sur son lit.
— BBBBBIIIIIIIIIIBBBBBIIIIIIIIIII !!!!!! Éclata la rousse en larmes sous le regard choquée de la concernée qui le sentait venir.
— Mais enfin qu'est-ce qui s'est encore passé ?!
— Dis, ça veut dire quoi être forte ? C'est pas les faibles qui sont sensés gagner ? Si ? Je me donne tellement de mal pour rester debout ! Alors que moi aussi je suis fragile, merde ! A deux doigts de tomber je m'accroche toujours et cet enfoiré qui me dit que j'ai plein de pote et verdict il me largue comme une merde ! Mais pourquoi ?!
Quelle grosse, grosse blague ! Luffy, je te déteste ! Ça va aller pour rentrer ? Salop ! Comment je me suis trompée mais sur toute la ligne, quoi ! Sans Luffy moi aussi je me sens seule !
Crevez tous la gueule ouverte !
« Si t'es pas là, je suis morte Luffy !!! »
Tu peux pas la laisser elle ? Par contre moi qui traine à tes pieds en pleurant, t'en à rien à faire ? Là faut que je sois un peu honnête, il n'éprouve rien pour moi. C'est bon, je suis fatigué de me planter et espérer tout le temps pour que dalle. C'est décidé....
[...]
Le ledemain
... C'est décidé je vais rentrée dans les ordres et devenir...
.... NOONE !
POV NORMAL:
— Mais qu'est-ce que t'as foutu à tes cheveux ?! Cria Vivi lorsque Nami arriva en classe avec le crâne luisant.
Tout le monde la dévisageaient, trop choqués de sa nouvelle coiffure y comprit Luffy. Mais elle s'en fichait, ses pupilles étaient dilaté et elle ne pensait à plus rien... Comme si le monde autour n'avait plus aucune importance...
— Mais qu'est-ce qui t'as prit ?! Hein ?! Continua sa meilleure amie.
— Eh bien je vais vouer ma vie à dieu pour ne plus m'éloigner du chemin. Répondit-elle avec le visage impassible.
Vivi courut vers la rousse et lui arracha d'un geste rapide la perruque chauve qu'elle jeta au sol.
— Non mais t'as pété une durite pour de bon !!!!!
— Gyaaaahh !! Gémit Nami en agrippant ses longs cheveux ondulés qui retombèrent sur son dos.. Ouaaaahhhhh !!!
— HOUF, C'ÉTAIT QU'UNE PERRUQUE !
— QU... QU'EST CE QUE TU FAIS IDIOTARI ?!! ( version raccourcie d'idiote Nefertari) J'me suis levée à 5 heures du matin pour la poser ! T0T
— LA FERME ! JE N'ARRIVE PLUS DU TOUT À TE SUIVRE LÀ !!! Viens-là deux minutes !!!! S'énerva sa meilleure amie en la tirant hors de la classe.
Une fois avoir trouvé un coin tranquille dans les couloir, elle plaqua Nami contre le mur.
— MAIS QU'EST-CE QUI T'ARRIVE ?!
—Ma décision est prise je vais entrer au couvent.
— MAIS POURQUOI ?!
— C'est simple, pour ne plus jamais avoir affaire à cette chose aussi stupide appelée « amour ». Malgré tous mes efforts et mes sacrifices, rien ne se passe. J'ai enfin compris à quel point l'amour n'est que futilité et souffrance.
— Well... Enfin bon, ta décision est quand même un peu...
—PFF... J'en peux plus ! MOUAH HA HA HA HA HA HA !! Ria quelqu'un derrière elle qui enserrait une fille sans importance.
Nami ne lui lança même pas un regard.
— Alors tu entres au couvent ?! Pleura Ace d'hilarité toujours en tenant dans ses bras une fille. Mais enfin ma petite Nami !! T'es un p'tit génie, toi ! J'le savais !
— Manquait plus que toi. Soupira Vivi en haussant des épaules.
— Mouah ha ha ha ha ! Ah, c'est trop ( s'essuit les larmes aux yeux). Mais t'en ai capable ? De plus tomber amoureuse ? On parle bien de toi Nami, là ?
Il lâcha la fille sans importance, rejoignit la rousse pour s'abaisser à son niveau et lui caressa gentiment le sommet de la tête ( elle a toujours le regard vide).
— T'es bête ^^, pourquoi t'es pas venue me voir au lieux de faire ta superwoman ? À la moindre larme j'accours te consoler !
DING DONG
La sonnerie retentit et elle recula de Ace.
— C'est bon ! J'en ai marre des garçons ! Les cours commencent. Fit-elle remarquée en remettant sa perruque chauve sur la tête.
— Mais nan, remet pas ton truc. Dit Vivi exaspérée.
— Quelle idiote ! ^^ Ça va pas durer. Continua Ace en la regardant s'en aller.
— Dit Ace, t'étais en train de l'espionner, non ? Avoue ! Demanda Vivi lorsque Nami fut suffisamment loin.
— Avouer quoi ?
— T'aimes Nami. ( croise les bras)
— Aah, moi aussi je veux savoir les potins ! ♡ Se rajouta la fille qui collait Ace.
— Bien sûr que je l'aime, elle est mignonne, la petite Nami ♡
— Kyaaaa ♡
— Aimer comme « love » ?
— Mmh. ah non ça non, impossible^^ !
— Impossible ?!
— Ça m'est jamais arrivé.
[...]
Narrateur Nami:
Les cours sont enfin terminés, il n'a pas daigner me lancer un regard... Tant mieux, à quoi je m'attendais ? À ce qu'il me regrette ? Je suis folle d'être aussi accro à lui au point de me rendre pathétique pour lui supplier de m'aimer et il est aussi fou que moi de me retenir par pur égoïsme alors qu'il ne ressent pas les mêmes sentiments que j'éprouve à son égard. Moi et Luffy c'est toxique, j'ai beau me dire que c'est fini pour de bon dans le fond je sais qu'il reviendra vers moi ( j'avoue qu'il m'arrive d'en douter un peu), ça a toujours été ainsi entre nous mais pas cette fois. Je ne le tolérerais plus, il a briser la promesse qu'on s'était faite alors je vois pas pour quoi je me priverais de pas la briser. J'aime Luffy de tout mon coeur, je suis la seule personne à le comprendre et à l'aider dans tout ce qu'il entreprends. Je suis son pilier. Sans moi c'est comme être sans repère, il ne va pas tenir longtemps. Mais il faut que je sois préparé à ça, préparer à pouvoir lui dire non.
Être son amie m'est-il suffisant ?
— Evidemment que non, rétorque Vivi en rangeant ses affaires. Ne dis pas qu'être son amie te suffit alors que tu serres le colliers qu'il t'a offert avec un air aussi triste.
— J'y peux rien, je n'ai pas la force de le retirer toute seule.
« C'est comme une alliance au final. »
Les paroles du professeur Trafalgar font écho en moi.
— Vivi rentre sans moi ce soir, j'ai quelque chose à faire.
— Tu comptes aller où comme ça ? Nami ? Hé réponds-moi idiote !
Je ne lui réponds pas et me contente seulement d'aller là où mes jambes m'emmènent c'est a dire: vers la salle de japonais.
VLAN
Le regard de Trafalgar-sensei se pose sur moi dés l'instant où j'ouvre la porte avec fracas. La tête baissée face à lui, je halète et reprends lentement mon souffle.
— Nami ? Qu'est-ce que...
Je referme fortement la porte et le déclic de verrouillage résonne autour de nous. Je m'avance lentement vers lui pour le rejoindre derrière le bureau alors qu'il a du mal à parler mais je sais qu'il lit toute la tristesse et la détresses dans mes yeux. Il essaye de placer un mot mais je le décontenance en m'approchant de lui alors qu'il recule jusqu'à buté le dos contre la fenêtre.
— Hey tu...
— Enlevez-le moi.
Je tire sur le col de ma chemise, lui dévoilant le collier de Luffy, mes clavicules et presque ma poitrine. Ses yeux se pose sur le bijou et il pose délicatement sa main sur mon cou pour l'enrobé avec ses doigts . Je frissonne rien qu'au contact de sa peau contre la mienne. Il me dévisage sans jamais quitter mes yeux mais je soutiens son regard. Il me touche parce qu'il en a envie. Il a envie de m'embrasser.
— Nami...
J'entends la détresse dans sa voix qui me supplie de reculer sinon il risque de recommencer ce qu'il n'a pas le droit de faire... Et pourtant je ne veux pas l'aider. Il y a de la douleur dans sa voix comme si il combattait durement ses démons en lui mais je ne recule pas au contraire, j'avance jusqu'à sentir son souffle chaud.
— Cette fois Luffy m'a clairement rejeté, mais à cause de ce collier... Je n'arrive pas à tourner la page.
— Qu'est-ce qui est arrivé à « l'amour de ta vie », Nami ?
Sa question, me fait frissonner surtout lorsque son autre main me prend délicatement la joue pour venir la caresser.
— J'ai vraiment tout donner.
Je baisse la tête, coupant le contact de nos regards.
— Mais ça n'a pas suffit, je ne veux plus être blesser davantage. Donc enlevez-le Sensei...
Il me lâche et recule.
— Je ne peux pas.
Les yeux s'ouvrent grand en entendant sa réponse. Pourquoi ne pouvait-il pas m'aider à le faire ?
— Ce n'est pas à moi de faire ça.
— Je comprends ça mais...
— Non.
— Tu n'as rien compris.
Je lève la tête et je le regarde. Son visage qui ressemble à une peinture à cet instant est empreint de tristesse et de détresse.
— Oh, Sensei... Réussis-je à dire.
— Je sais que je suis celui qui t'as dit qu'un simple baiser ne changeait rien mais maintenant je pense que je me trompais, je crois. Je n'ai plus la confiance de te toucher en tant que professeur comme j'ai pu le faire par le passé, celui qui ne peut pas faire « comme si de rien était » c'est moi. Si jamais je fais ce que tu me demande maintenant ça reviendrais à trahir la confiance que tu m'as accordé parce que j'étais ton « professeur », donc désolé mais tu vas devoir debrou...
— Je m'en fiche !
Je m'approche de son visage jusqu'à bien voir tous les détails de ses yeux cendré en posant ma main sur la sienne.
— S'il vous plaît.
Cette fois-ci nos doigts s'entrelacent et nos regards deviennent intenses. Il hausse des sourcils comme pour s'excuser.
— Ne le regrette pas !
Il est vraiment beaucoup trop tard pour avoir des regrets. J'aurai beau avancer ou revenir en arrière...
Tu ne fais pas parti de mon futur Trafalgar Law.
Ses lèvres sur les miennes forment un tout qui m'emporte, me tue et me fait revivre. Sa langue est déjà dans ma bouche, qui caresse la mienne, et je ne sais même plus comment c'est arrivé. Mais ça va. Je me sens bien. Ses doigts se déploient pour s'enfoncer dans mes hanche alors que je tire sur sa cravate.
C'est vraiment la chose la plus folle que j'ai eu à faire de moi-même. Embrasser un professeur sans éprouver de sentiments aussi sincère que ce que j'ai pu ressentir pour Luffy.
Ces lèvres sont chaudes et douces. Il mord ma lèvre inférieure et joue avec comme pour la goûter jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de goût. Je sens ses doigts parcourir ma nuque pour aller enlever le collier de Luffy, un fois retirer j'ai l'impression d'avoir briser des chaînes qui me retiennent depuis beaucoup trop d'années. Je me sens libre.
J'entends son téléphone vibrer sur le bureau derrière-moi et je rompt le baiser.
— Vous ne décrochez pas ? Je demande alors que sa main est toujours poser sur ma cambrure. Votre téléphone n'arrête pas de sonner pourtant...Désolé.
Sa main se lève pour venir poser son pouce sur ma lèvre inférieur qu'il caresse.
— Tu avais dit que tu ne voulais pas embrasser quelqu'un d'autre que la personne que tu aimais.
— C'est un peu trop tard de toute façon.
—Ah... Pour ça aussi désolé. J'ai beau réfléchir ces derniers temps. Le voir te mettre dans tous tes états et te voir sans résistance perdre tes moyens, ça m'énerve vraiment. Ça n'aurait pas du me concerner pourtant du coup, j'ai mit du temps à comprendre ce qui m'arrivait. Mais maintenant je suis au claire avec moi-même, il m'attrape les deux mains et me caresse avec ses doigts. En fait, j'étais juste jaloux de Luffy. Je me sens un peu stupide de te raconter ça mais c'est vraiment la première fois que j'enviais quelqu'un comme ça.
— Sensei ? Quand vous dites ça on dirait vraiment que vous êtes amoureux de moi, non ?
Il m'enlace et je l'entends souffler.
— Tu es bien directe, dire que j'avais fait exprès d'utiliser des termes flou.
Je rougis jusqu'aux oreille en rétorquant:
— Mais si vous parlez comme ça, on a justement envie de mettre les choses aux claires. Puis ça vous ressemble pas de tourner autour du pot. Vous êtes plutôt direct d'habitude.
— Sois polie un peu, mais c'est pour rendre la chose plus facile à entendre pour toi que...
— Quoi ?
— De toute façon ce n'est pas quelque chose que je devrais dire actuellement.
— Car je suis élève ? Ou alors car vous avez une fiancée ?
Un silence s'installe et je continue:
— Mais monsieur vous...
— Justement. Les sentiments, les relations rien ne résiste au temps mais des fiançailles c'est différent. Je ne peux plus la quitter. Tout est décidé. Désolé vraiment. Comme je m'en doutais, j'aurai pas dû te parler de tout ça.
Je n'envisageai pas vraiment quelque chose entre nous mais autant le laisser croire que c'est le cas.
— Tu n'as cas oublier tout ce que je viens de di...
— Je n'en ai pas envie. Non ! Je n'oublierais pas ! Impossible que j'oublie quelque chose comme ça.
Le professeur est tellement fourbe.
— Je ne vous demande pas une relation de couple mais ne me demandais pas d'oublier. Je me comporterais comme avant. Alors est-ce que je pourrais revenir demain ? Je demande en posant ma main sur sa main où brille sa bague de fiançailles.
Mais je suis plus fourbe que lui.
Je sens qu'avec le professeur, je réussirai à oublié Luffy. Je suis une peste de me servir de lui, quelle tournure prendra cette histoire ? C'est risqué de jouer avec le feu mais si ça peut me permettre d'oublier Luffy je suis prête à tout.
[...]
C'est comme ça que j'ai fini par aller me réfugier dans la salle des profs tous les jours, trois semaines sont passées depuis. J'exagère peut-être mais bon c'est vrai que « Je fuis » quand je suis ici. Je n'ai pas à réfléchir à Luffy ou à mes problèmes. Depuis notre baiser, Trafalgar Sensei se comporte comme d'habitude. Loin de m'embrasser il ne m'a plus touché du tout, j'en vient même à me demander si je n'ai pas juste rêvé sa déclaration de l'autre jour. Dis comme ça, on dirait vraiment que j'attends qu'il me fasse quelque chose. C'est faux ! Je ne veux pas ! Je suis déjà bien assez lâche de venir l'emmerder avec mes problèmes.
Concernant Luffy, la situation n'a pas l'air de le toucher. Mais je garde espoir je sais qu'il le regrettera. Il vit sa vie comme si je n'avais jamais existé, —au grand bonheur de toute les filles qui le vénère—tout le monde à fini par comprendre que notre amitié avait été rompu.
Au lycée, les gens ne voyait jamais Nami sans Luffy et Luffy sans Nami, cette nouvelle sur la rupture de notre amitié s'est répandue comme une traînée de poudre. C'est bizarre mais depuis que nous ne trainons plus ensemble pas mal de garçons ont essayé de m'accoster au lycée la première semaine puis à la deuxième plus personne n'avait osé s'approcher de moi, même les garçons de ma classe.
Luffy m'ignorait royalement comme si nous étions étrangers et que nous avions jamais été meilleurs amis, je ne m'attendais pas à tant d'indifférence de sa part. Lui et moi c'est comme je l'ai dit: toxique
Je l'ai compris le soir où j'ai pleurer ma liberté alors qu'il me suppliait de rester à ses côtés pour honoré ma promesse que je lui avais faite quand nous étions gosse, même si je devais en souffrir. Tu parles d'un égoïsme. Je vaux pas mieux, je suis partit embrassés Trafalgar sensei pour qu'il m'enlève ce foutu collier offert par Luffy parce que je n'ai pas eu la force de le faire. Je me suis servi de lui pour oublié Monkey-D en l'espace d'un instant. Je suis pathétique.
Jamais je ne pourrais représenter l'héroïne principale de Luffy.
A présent, je ne dépend plus de lui, je m'habitue à vivre sans lui et il en fait de même. C'est peut-être mieux ainsi. J'ai lu dans un roman, dans un des chapitres, une histoire que le personnage secondaire racontait aux lecteurs qui m'a rappelé ma relation entre moi et Luffy.
Voici l'histoire : un garçon supplie son père de lui prendre un chien. Pas un chien en particulier, n'importe quel chien à tête de rat ferait l'affaire. Le garçon rêve d'avoir un chien, cette idée l'obsède, il ne vit plus que pour ça. Le temps passe. Le père fait miroiter ce chien à son fils, poussant l'enfant à faire tout ce qu'il lui dit. Le garçon a les meilleures notes de sa classe, excelle en sport, ne s'attire pas d'ennuis. Il reste dans le droit chemin, et fait tout ce qu'il peut pour avoir son chien. Un jour, pour Noël, son père lui offre enfin son foutu chien. Le garçon est dévoué au chien, judicieusement baptisé Chien. Le chien est toute sa vie. Le garçon lui donne la meilleure nourriture qui soit, l'emmène faire de longues balades dans les champs verts et luxuriants. Lui brosse le poil et l'emmène chez le vétérinaire pour ses visites de contrôle. Un jour, pendant leur balade, une tempête éclate. Le garçon se rend compte que Chien et lui ne peuvent pas rentrer, et il se met en quête d'un abri. Il trouve une grotte au milieu de la forêt et se faufile à l'intérieur. Il pleut beaucoup. Chien a peur, il a froid, il tremble. Le garçon ne supporte pas l'idée de perdre son animal bien-aimé, celui qu'il a tant désiré et pour lequel il a tout fait. Il serre le chien contre lui pendant tout le temps que dure la tempête. Quand le soleil revient enfin, le garçon baisse les yeux et comprend avec horreur que, dans son désir de le sauver, il a étouffé son chien.
Morale de l'histoire : se cramponner désespérément à une chose ne veut pas forcément dire que vous allez la garder. Vous pourriez tout aussi bien la tuer.
C'est exactement ce que je ressens désormais à son égard. Il me cramponne en faisant abstraction à ce que je ressens pour lui et il me garde jusqu'à ce que je n'ai plus d'oxygène pour respirer; parce qu'il me veut sans pour autant me donner ce que moi je veux. Il me regarde dépérir en pensant qu'une petite attention de sa part pourrait me faire revivre— ce qui n'est pas totalement faux— à ses côtés je suis captives et prisonnière. Il peut me faire ce qu'il veut il sait que je ne lui refuserai rien et c'est ça que je veux changer.
Je dois être forte et indépendante. Je dois être la femme qui sait dire non à ses caprices et je veux que lorsqu'il reviendra vers moi— parce qu'il le fera si notre amitié a été sincère pour lui— je saurais lui dire non. Je veux être capable de lui dire « non ». Je veux qu'il s'aperçoive que je suis indispensable pour lui.
Le son de mon téléphone me sort de mes pensées, je le prends pour consulter le messages que je venais de recevoir.
De « Ace le cochon enflammé »:
Coucou ma princesse, demain soir il y a le festival de l'été et j'ai prévu d'y aller avec ma bande d'amis. Haha maintenant que toi et mon frère ne vous adressez plus la parole, que dirais-tu d'y aller avec moi ? C'est cool de trainer avec plus grands que soit, les terminales sont toujours si cool. Est-ce que tu me trouves cool, nami ? ^^ lol je suppose que la réponse est évidente et c'est un oui ! Alors allons avec style ! Et enfile ton yukata !
Ps: Tu es si mignonne quand tu es vêtu avec un yukata ! Je me souviens quand nous étions enfant et que tu en mettais un, tu étais si craquante ! Trop « kawaii » ! Je compte sur ta présence !
Je grimace et déglutis en lisant le message que Ace vient de m'envoyer, Trafalgar Sensei le remarque et me scrute.
Concernant Ace, toujours aussi tactile et aussi amusé. Il vient parfois manger avec moi et Vivi pendant les heures de pauses dej'. Il m'embête et ris de moi comme si j'étais comédienne. Malgré les différents entre moi et son frère, il n'a pas cesser de me parler, bien au contraire. Il me colle presque au basques chaque fois que l'on se croise dans les couloirs. Mais je commence vraiment à apprécier sa compagnie même si je sais qu'il faut que je me méfie de lui. Tout comme moi et Trafalgar Sensei, Portgas-D-Ace est fourbe et il l'est bien plus que nous deux réunis. On ne sait jamais quel coups il prépare mais tous les coups sont permit pour l'amuser, plus imprévisible que lui tu meurs ! Malgré cela je l'apprécie énormément, il m'a été d'un énorme soutien lorsque Luffy m'a littéralement lâcher pour Shiraoshi.
— Qu'est-ce qu'il y a ? Demande le professeur d'une voix lasse sans quitter des yeux son ordinateur.
— Mmh ? Oh, rien c'est juste Ace qui me demande si je veux venir avec lui au festival de l'été demain.
— Et tu n'y vas pas ?
— Non, flemme de croiser Luffy. Mais j'ai tellement envie de voir les feux d'artifice...
— Si tu veux juste voir les feux, tu peux largement le faire d'ici.
— Hein ?
Je détourne le regard de mon téléphone pour le passer à lui, il m'invite où je rêve ?
Je l'entends soupirer, il se lève et ouvre le rideau pour me montrer le ciel,
— La fenêtre est pile au bon endroit Nami.
Je ris en le trouvant adorable !
— Oh mais oui ! En plus on sera pas embêté par la foule !
Si jamais, dans cet salle, a force de regarder le professeur, je tombais amoureuse. Je sais qu'il ne faut pas mais ces derniers temps, je n'arrête pas d'y penser. Mais ... Trafalgar Sensei n'est qu'un substitut, personne ne pourras remplacer Luffy. Enfin je crois...
[...]
POV LUFFY:
Trois semaines que nous nous parlons plus.
Trois semaines qu'elle m'ignore.
Trois semaine qu'elle passe à côté de moi comme si je n'étais rien.
Il y a trois semaines nous étions les meilleurs amis du monde.
Et en trois semaines nous sommes devenu des étrangers.
Je l'attends. J'attends qu'elle me revienne. Ai-je le droit d'attendre ? Dois-je espérer ? Elle a promit... Suis-je indispensable à sa vie comme elle l'ait pour moi ?
C'est drôle car il n'y a pas si longtemps, avant qu'elle ne m'avoue ses sentiments. Tout roulait entre nous. Maintenant je l'aime et je la déteste.
Je déteste ce que nous sommes devenu.
Je déteste la voir manger avec mon frère.
Je déteste le fait que tout le monde sache que nous ne sommes plus amis.
Je déteste encore plus savoir que les garçons du lycée sachent que nous ne somme plus amis et pensent avoir enfin le droit d'aller la draguer, qu'ils sont mignons. Amis ou pas je me chargerais toujours de faire en sorte qu'aucun mecs ne s'approchent d'elle. Ça à toujours été le cas et ça resteras toujours le cas.
Dés l'instant où j'ai su qu'elle pouvait portait un soutif, j'ai compris que Nami allait devenir une femme. Comment n'ai-je pas pu me rendre compte plus tôt que c'était elle que j'aimais depuis le début, jusqu'à très récemment elle m'a ouvert les yeux et à foutu un sacré bordel dans mon esprit et dans ma vie... Elle m'a fait découvrir la vrai nature de mes sentiments. L'amour avec un grand « A » je le connais désormais depuis ses trois dernières semaines. Elle me manque.
Elle ne devrait pas rire autant avec Ace comme si c'était lui qui pouvait la rendre heureuse.
Le manque qu'elle a créé en moi durant ses trois dernières semaines m'a rendu fou et parano.
J'ai sous-estimé mes sentiments et mes liens pour elle. Je suis qu'un con.
Je la déteste, parce qu'elle joue les indifférente.
Je te déteste Nami, est-ce que tu es heureuse sans moi ?
On dirait bien que oui, sinon tu ne serais pas en train de rire aux éclats dans la cantine avec mon frère.
Est-ce que tu te demandes ce que je fais quand tu n'es pas avec moi ?
Oui parce que moi je me poses tous les jours cette question Nami.
J'ai merdé ! Je le sais bien ! Je dois réparer les choses car ça devient invivable !
Accoudé sur le rebord de la fenêtre de l'école, j'ai le regard perdu et repense à un moment de notre enfance lorsque nous étions en CP.
Flash-Back
— Arrête ! Kyaaaaa ! Criait-elle alors que je lui envoyai mon coup de poing pour de faux dans sa direction en criant:
— Gomu gomu no pistol !
« Nami »
— Hé regarde ça, Nami ! T'as déjà vu une pierre ronde comme ça ? Demandais-je en lui montrant une énorme pierre ronde qui faisait toute ma paume.
— Incroyable ! C'est génial !
— Je suis sûr que c'est un oeuf de quelque chose ! On va l'apporter à la maison et le surveiller !
— Trop bonne idée !
J'emboîtais le pas et pendant un instant je m'étais aperçu que tu ne me suivais pas. Tu n'étais plus derrière moi et je te cherchais désespérément.
— Nami ? Hein ?
Je regardais partout derrière moi. Les larmes ont commencé à me monter aux yeux car tu ne m'avais pas suivi, tu n'étais pas derrière-moi. J'ai eu peur ce jour là, j'ai eu peur de l'abandon. Je détestais être seul et je le déteste toujours. Mes frères n'avaient pas mon âge et j'étais souvent mit à l'écart mais tu avais toujours été la Nami. Parce que tu savais, tu savais que sans mes frères je n'avais personne d'autre, moi. Mon père n'était jamais là, mon grand-père travaillait sans relâche et mes frères ont finit par être envoyé en pensionnat ensemble pendant 1 an, parce qu'ils avaient commis un vol et s'était retrouvé en garde a vue. Ce jour là pépé avait pété un câble et les avaient envoyé là-bas une année pour les punir et me punir alors j'étais seul— Ce qui avait été pire lorsqu'ils sont entrés au collège et ont été envoyé à l'étranger. Être seul, c'était pire que la torture.
— BOUH !!!! Avais-tu crié derrière mon dos en sortant de ta cachette.
Je m'étais retourné vers toi avec mon air horrifié et tu m'as sourie de toute tes dents. Ce sourire étincelant. Ta présence était comme un rayon de soleil, Nami.
— Je t'ai bien eu hihihi ! Tu croyais que j'avais disparu ?
Fin du flash-back
C'est maintenant qu'elle a disparu, c'est trop tard.
— Luffy, m'appelle mon adorable petite-amie avec son sourire pas aussi beau que celui de mon ex-meilleure amie, alors que je ne lui daigne même pas un regard tellement je suis plonger dans mes souvenirs. Qu'est-ce que tu regardes ?
Je me retourne et lui sourit faussement.
— Ah ! Ben rien...
— Ha Ha O.K. Tiens au fait, demain c'est le festival. Elle se met à rougir ce qui accentue sa mignonnitude. Ça te dirais qu'on y aille ensemble ?
— Nami ?! Elle est passée où ?! Je m'exclame en cherchant du regard dans le couloir où plusieurs lycéens passent.
Oubliant complètement la présence de Shiraoshi comme un salaud, je vois Nami au loin dans les couloirs, je ne peux la quitter des yeux et désormais toute mon attention est porter sur elle. Les yeux de ma petite-amie s'est agrandi et elle est horrifiée.
— T'es là ! Sermonne la délégué de notre classe un peu plus loin de nous à Nami qui à les yeux gros comme si elle venait de se faire griller. T'as pas rendu ton devoir !
— Argh ! C'est vrai !!! Répond-elle.
Enfin, je me rappelle que Shiraoshi est à côté de moi et je retourne mon attention sur elle.
— Désolé Shiraoshi, tu disais ?
— Euh... Non... Rien d'important.
[...]
J'enfile un t-shirt noir avec imprimé dessus le groupe de rock « ramones », un jean noir délavé avec quelques trou que j'ai retroussé jusqu'aux genoux accompagné des mes tongs. Je prends mes clés et mon porte feuille en cuir noir que je fous dans ma poche arrière de pantalon.
J'attrape mon téléphone sur la table et sors en verrouillant la porte à clé de la maison. Lorsque je me retourne je vois Nami au loin qui referme sa porte et se retourne en me voyant au loin. Une route nous sépare et nous descendons chacun les marches du perrons de nos maison respectifs sans nous quitter des yeux. Elle est ravissante dans son yukata et je me demande avec qui elle compte partir ce soir au festival. C'est toujours avec moi qu'elle y va depuis qu'on est gosse.
— Salut. Marmonne-t-elle en regardant le sol comme si c'était la chose la plus interessante du monde.
— Tu vas au festival au final toi aussi ? Je demande d'un ton sec.
— Ben...
Je la coupe car je me fous finalement de ce qu'elle va répondre à cette question inintéressante que j'ai poser pour la forme. Je passe à une autre question plus direct et qui me démange.
— C'est la première fois que je te vois dans ce Yukata, tu t'es fais belle pour qui ? Tu vas rejoindre qui ?
Elle hausse un sourcil comme si ma question était inappropriée mais rien a foutre.
— C'est pas tes affaires, j'aurai préféré ne pas te croiser.
Sa réponse me fait froncer des sourcils, pourquoi elle ne réponds pas tout simplement sans faire d'histoire ? Elle me cache quelque chose ? Je me suis pourtant assuré qu'aucun gars ne s'approcherait d'elle, tous sans exception. Pas parce que nous ne sommes plus amis que les mecs du lycée peuvent croire un seul instant qu'ils avaient champs libre. Nami Aizawa ne rejoindra aucun mec ce soir à moins que le concerné soit assez fou pour osé se mesurer à moi.
— Je rêve ou tu t'es maquillée, merde ?!
— Et qu'est-ce que ça peut te foutre ?!
— Tu veux attirer les mecs pour qu'ils se collent à toi ?
— Ouai et alors ?!
Je la sens aussi irritée que moi.
— Tu vas rejoindre qui Nami ?
Elle me répond pas alors je soupire car ça ne sert à rien que je m'énerve, c'est sur qu'elle ne va pas rejoindre de mecs. Elle va sûrement y aller avec Vivi ou d'autre filles.
— Laisse tomber. Je marmonne en emboitant le pas, la laissant seule plantée sur place.
[...]
Qu'est-ce que je me fais chier. Nous avons fait le tour des stand avec Shiraoshi et nous tournons en rond depuis tout à l'heure en attendant les feux d'artifices. Je l'ai cherché du regard pendant tout ce temps mais je ne l'ai pas vu et cela m'irrite à tel point que je suis à deux doigts de craqué pour l'appeler avec mon téléphone et la rejoindre. Quand je vois des cheveux bleu pas loin du stand de tir, je suis soulagée ! Et j'accoure en prenant la main de Shiraoshi pour la rejoindre, ça ne peut qu'être Vivi et en plus en compagnie de mon frère Ace et ses amis de terminales. Lorsque nous les rejoignons enfin, moi et Shiraoshi les saluons tous et je ne passe pas par quatre chemins. Je demande à Vivi et Ace si Nami n'est pas avec eux.
— Non, elle n'est pas avec nous. Avoue Vivi en fronçant des sourcils. D'ailleurs je pensais qu'elle viendrait avec l'un de vous.
— Tch, je l'ai pourtant invité hier, elle m'a dit qu'elle partait déjà avec quelqu'un d'autre mais je ne l'ai pas croisé depuis que nous sommes ici. Répond mon grand-frère avec inquiétude.
— Elle ne peut pas être chez elle, je l'ai vu en yukata. Avoue-je en fronçant des sourcils en même temps que Ace qui réponds à la suite.
— Oh merde.
— Mais au final, elle est bien au festival ? Elle est peut-être dans la foule ? Intervint Marco.
— Mais si Nami n'est avec aucun de nous, avec qui elle est ?
Mon coeur tambourine fortement contre ma poitrine et j'ai ma petite idée. J'ai déjà menacé tous les garçons du lycée qui oserait s'approcher d'elle mais pas le professeur....
[...]
POV Nami:
Lorsque je rejoins la salle de Trafalgar Sensei, il n'est toujours pas là alors je m'approche de la fenêtre découvre que le tiroir de son bureau est grand ouvert. J'aperçois un catalogue d'idées de cérémonie de mariage avec un post-il écrit au marqueur noir « Bonney », je le consulte attentivement. Je ne devrais pas être là alors qu'il est fiancée mais je sais qu'il m'a proposé de venir ici pour me faire plaisir. Je repose le catalogue et reporte mon regard sur le ciel étoilé de l'été.
— Tu es là ?
Je sursaute de surprise lorsque je le vois se ternir contre l'encadrement de la porte. Dieu qu'il est beau.
Il éteint la lumière.
— On ferait mieux d'éteindre la lumière si on veut y voir quelque chose, ça va pas tarder à commencer.
Il me rejoind d'un pas nonchalant et se pose contre son bureau avec les mains dans les poches.
— Ce Yukata te va bien, Nami.
Je rougis et le remercie timidement.
[...]
POV Luffy:
Mes mains tremblent, le feu d'artifice est terminer et je harcèle Nami d'appels. Je m'assois sur des marches d'escaliers en tentant de me calmer, j'arrive pas à croire qu'elle sois avec un professeur.
J'entends des pas et lève la tête pour découvrir le visage triste de Shiraoshi.
— Je suis désolé, Shira.
« Mais alors avec qui elle est ? »
— Tu sais Luffy en début d'année, la première fois que je t'ai vu...
POV Shiraoshi:
Mon regard fut attiré par tes changements d'humeurs brutaux: tu t'énervais, tu t'ennuyais, tu avais faim et tu t'attristais et boudait. Puis quand Nami débarquait en classe, en un instant ton visage s'illuminait. J'ai d'abord pensé à « ah, il l'aime » comme tout le monde je pense et c'était une évidence. Quand tu es entré dans mon monde et que je suis tomber amoureuse de toi, j'ai alors envié la fille à l'origine de ton changement d'humeur qui te rendait si étincelant. Je me suis ensuite dit « ces deux-là vivent une super romance que l'on voit normalement que dans les contes de fées.
Tu n'es pas heureux avec moi, je ne veux plus avoir le rôle de la méchante... Je suis contente de t'avoir aimé Luffy.
POV Luffy:
C'est vrai Shiraoshi, sans m'en rendre compte, je l'ai toujours regardé sans jamais m'apercevoir que ce qu'elle éprouvait pour moi c'était de l'amour, je ne le voyais pas et ne le comprenais pas car je ne savais pas ce que c'était. Jusqu'à ce qu'elle me le fasse comprendre.
J'ai toujours aimé Nami en vrai.
Je l'adore, carrément.
J'avais aussi peur que tout allait changer dans notre relation et compliqué les choses, alors j'ai fait l'autruche en pensant qu'on pourrait rester « ami d'enfances » et c'était un peu fourbe de ma part. L'amour est quelque chose de compliquer que je ne connaissais pas encore alors j'avais peur. Elle n'a jamais rien dit lorsque je sortais avec des filles tandis que moi sachant qu'être ami était la meilleur option, jamais je ne serais capable de la laisser à quelqu'un d'autre. Comme j'étais le plus gros des trouduc je pensais que cela était du à l'amitié, jusqu'à ce que j'apprenne qu'elle s'était faite embrassés par deux mecs, merde. L'imaginer rire au côté de quelqu'un d'autre déclenche chez moi les pires sentiments que j'ai peur de ce côté de moi-même. Comme si je retenais ces démons en moi.
J'entends Shiraoshi pleurer et s'excuser car elle sait que j'ai rompu mon amitié pour Nami parce que j'avais de la peine pour elle et pour qu'elle ne se retrouve pas seule. Elle me serre dans ses bras en s'excusant mille fois alors que j'essaye de la calmer.
— J'ai peur que ses sentiments disparaissent mais maintenant quoi que je dises, je penses que ça ne sera plus comme avant mais ...
— Tu as ta réponse, elle me coupe puis reprends. Si tu as des regrets plus rien d'autre ne doit t'effrayer maintenant. Moi aussi j'ai réfléchi. Au final, elle prend mes mains, c'est toujours quand tu es avec Nami que tu brilles le plus.
— Shiraoshi ?
Elle baisse la tête alors que ses larmes tombe de ses joues pour s'écraser au sol.
— Tout ira bien. Je vais changer et m'ouvrir aux autres. Je serais toujours là d'accord ? Elle m'offre un beau sourire. Du coup je pense que c'est à moi de te dire au revoir en bonne et due forme.
Cette douleur dans ma poitrine ou ma nature égoïste ont atteint un tel niveau qu'il va falloir que je les affrontes pour avancer et commencer un nouveau chapitre dans l'histoire de Nami.
[...]
POV Nami:
— Merci professeur. Je sais que vous m'avez proposé de venir vous rejoindre parce que vous vouliez me réconforter à votre manière. Je sais que vous comptez bientôt vous marier et qu'une histoire entre nous est irréalisable même si je connais la nature de vos sentiments à mon égard. Je ne me fais pas de fausses idées mais j'aimerais vous remercier infiniment pour l'aide et le soutien que vous m'avez apportés. Et par respect pour votre femme je pense que j'arrêterais de passer à votre bureau.
Il frotte la nuque avec sa main puis me sourit.
— Qu'est ce qui t'as fait changer d'avis ?
— Ton catalogue de mariage.
Je le tutoies sans pour autant m'attendre à ce qu'il me retienne.
— ...
Je m'approche de lui et lui baise seulement la joue, en lui chuchotant un merci avant de déguerpir du planché.
[...]
POV Luffy:
Traînant des pieds avec les mains dans les poches, quand je sors mes clés j'entends comme des coups de pieds qu'on donne à une porte et un « merde ! ». Je reconnais cette voix et me retourne en direction de la maison de Nami en face de la mienne. Elle est en train de forcer la serrure et donne plein de coups pieds. Alors je comprends qu'elle a oublié ses clés chez elle et c'est le week-end Genzo est sûrement partit chez un amis à lui pour pêcher en toute tranquillité loin de la ville. Elle injure la porte et se laisse tomber en s'accroupissant au sol.
— T'étais avec qui ? Je demande derrière elle alors qu'elle sursaute et crie de surprise.
— Mais t'es pas bien ! J'ai failli faire une crise !
Elle se lève et croise les bras.
— Tu étais avec professeur Trifouilli ?
— C'est Trafalgar.
Rien à foutre. Ça m'irrite encore plus qu'elle me corrige au lieu de répondre à ma question.
— Il t'a encore embrassés ? T'es quoi pour lui ? Tu sais qu'il est fiancée et qu'il va se marier?
L'orage commence à grondé derrière moi et Nami est terrifié lorsqu'elle voit mon regard qui ne la quitte pas des yeux. Son silence veut dire qu'ils se sont embrassés ?
— Non et je ne compte plus l'embrassé !
Tout part en vrille dans ma tête.
— Comment ça « je compte plus l'embrassé » ? Si je me souviens bien le dernier baiser que tu as échangé avec lui, tu m'as dit que c'était lui qui l'avait par surprise et maintenant tu me dis que tu es parti l'embrasser de ton plein gré ? Dois-je piger que vous vous vous êtes embrassés une seconde fois ?!
Son visage est encore plus choqué et elle recule jusqu'à buté contre la porte.
— C'est pas tes affaires !!!
— Et toi répond quand je te poses des questions !
— Rentre chez toi ! On a plus rien à se dire ! On est plus amis ! Alors casse toi !
— Mais merde, tu te rends comptes que tu l'as embrassés alors qu'il est marié ?!
Je fais les cents pas pour tenter de me calmer mais c'est impossible ! Je suis fou de rage ! La colère explose et mon corps se met à trembler sous le coup de l'émotion. Mon poing tape fortement contre sa pauvre porte et elle sursaute en reculant. Je lui fais peur mais elle sait que jamais je ne lui ferait du mal physiquement, je recule et m'agrippe les cheveux en re faisant les cents comme pour tenter d'apaiser la colère noir en moi. L'orage gronde encore mais il ne pleut toujours pas. Elle enlève ses jiyaru pour les porter à la main ( tong en bois qu'on met avec les kimonos), ses pieds nu rejoint le sol et elle commence à descendre les marches du perron pour s'éloigner de moi.
— Tu vas où comme ça, Nami ?!
— Loin de toi !
— Reviens immédiatement !
Elle s'arrête et son visage vire au rouge car je sais qu'elle déteste qu'on lui ordonne quoi faire surtout qu'on ne s'est pas parlé depuis 3 semaines.
— J'en ai rien a foutre de ton avis ! Va te faire soigné, t'es complètement dingue !!
Et elle se remet en route je ne sais où, alors que je la suis pour la rattraper en courant derrière elle.
— NAMI attend ! NAMI !!!
— Mais merde, lâche-moi enfin !
— Tu l'as embrassés quand ?! Ma Nami n'aurait jamais embrassés un prof marié !! Tu es tomber sur la tête ou quoi ?!
Je cris pour la faire réagir et parce que je fulmine, rien à foutre que tout le voisinage nous entende, elle se retourne pour revenir à moi et me rétorque:
— Elle n'existe plus TA NAMI maintenant ! Me rappelle-t-elle en repartant de plus belle.
— Ouai bah pendant que t'embrasser ton prof moi je couchais avec Shiraoshi !
Je sais que cette réponse va la blessé car elle en a pleurer lors du dîner chez moi quand elle l'a apprit à cause de Ace. Elle reste interdite mais je vois les veines se dessiner sur son front et elle continue à marcher puis s'arrête en se retournant finalement pour me jeter fortement sa jiyaru ( tong)— que j'évite et qui rebondit sur le sol. J'suis trop con, pourquoi j'ai dit ça....
— Va te faire foutre ! Crie-t-elle en accentuant chaque mot.
( NDA: La référence du film After pour les vrais qui connaissent ♥️)
Il se met à pleuvoir d'un coup et un autre orage gronde au ciel.
— Fait chier !!! REVIENS ICI PUTIN !
Je cours et la porte sur mon épaule sans crier garde alors qu'elle crie de surprise et je l'emmène jusqu'à chez moi sous ses coups contre mon dos et ses protestations. Je ferme la porte à clé alors qu'elle tambourine contre mon torse avec ses poings. Mais je la laisse faire, elle pleure de rage et me répète ce que je fous et pourquoi je suis comme ça. Lorsqu'elle arrête et se calme je la prends dans mes bras et lui souffle à l'oreille de se calmer et que je suis désolé. Son odeur, sa chaleur que je sens m'a si manquer que j'inspire fortement contre son cou comme si j'étais fou. Elle ne dit rien mais se laisse faire.
— Laisse-moi sortir d'ici, Luffy. Me supplie-t-elle d'une voix cassé.
Je me retire de notre étreinte pour la regarder, ses cheveux son dans un désordre sans nom mais c'est ce qui la rend sexy, elle a les yeux rouge et humide, et je m'en veux de l'avoir si blessée mais c'est plus fort que moi. Savoir qu'elle a embrassés un professeur m'énerve au plus haut point.
— Comment tu as pu dire que tu étais amoureuses de moi ?
— Pardon ?
— Si tes sentiments étaient vrai, tu n'aurais jamais pu tomber amoureuse d'un autre si facilement. C'est pour ça que tu as embrassés Trifouillis, c'est parce que tu commences à l'aimer ! Après tout le bordel que t'as foutu dans ma vie ! Tu disais que tu m'aimerais toujours ! C'était du vent ! Des mensonges !
Elle rie sarcastiquement avec les yeux horrifiés, comme si elle était devenu folle. Comme moi d'ailleurs en ce moment.
— Ha ha, ben, c'est vraiment ce que tu penses ? Dis-moi Luffy ?
Mes yeux s'agrandissent quand je vois le visage de Nami se contractée pour éclater en sanglot.
— ... A quel moment penses-tu que mes sentiments n'étaient pas sincères ?
Les larmes coulent à flot le long de ses joues et je suis pétrifié. Je joue encore les égoïstes à penser qu'a ma seule souffrance alors que c'est moi qui l'a blessée.
— Nami... Je tends ma main vers sa joue mais elle la jarte.
— C'est bon ! Désolé d'avoir foutu un bordel dans ta vie comme tu dis, 12 années ! J'ai été amoureuse de toi pendant 12 ans ! Je te jure que ça à été 12 années complètement gâchée. ( NDA: rappel: ils se connaissent depuis la naissance, actuellement ils ont 17 ans donc Nami est tombée amoureuse de lui à l'âge de 6 ans)
« Luffy »
Sa voix fait écho en moi... Je l'entends crier mon prénom avec son sourire.
« Luffy »
Elle m'appelle je l'entends... Si je continue comme ça je vais la perdre.
Je ne veux pas la perdre, je l'aime.
Pourquoi je ne sais pas m'exprimer lorsque je suis avec elle ? Je dois assumer mes erreurs car je lui dois bien ça. Il faut que j'agisse comme un un homme !
La perdre ?
Elle rejette ma main et fond en larme sous mes yeux.... Mais putin qu'est-ce que je fous ? C'est elle que j'aime ! C'est moi le seul artisan de son bonheur...
Je veux la protéger, je veux qu'elle m'appartienne, je veux qu'elle m'aime comme je l'aime, je veux être l'air qu'elle respire... être indispensable à sa vie.
Je vais la perdre, quelque chose coule le long de ma joue. Je ramène mon doigt pour toucher et je me rends compte qu'une larme à couler.
Hein ? Je pleure ?
— Je retire ce que j'ai dit Nami, pardonne-moi. J'ai été con, je t'ai dit que je couchais avec Rebecca pour t'énerver. Ma voix baisse. Ça fait trois semaines qu'on ne s'est pas adresser la parole et c'était la pire des tortures que j'ai eu à subir. Je sais pas pourquoi mais quand je suis avec toi je m'exprime mal et tout part en vrille. Avec toi c'est tout ou rien...
— T'es un menteur ! Tu ne m'a même pas regardé pendant ses trois semaines ! T'as même pas essayé de venir vers moi pour arranger les choses ! Tout ça c'était ta faute et tu t'es contenté d'abandonner tout ce qui nous reliait ! T'as préférer choisir Shiraoshi à moi ! T'es qu'un connard.
— J'ai été con ! J'ai merdé, c'est vrai ! C'était tout nouveau pour moi d'aimer quelqu'un, quand je parle d'amour je te parles du vrai amour. Je suis amoureux de toi Nami. Je ne connaissais rien de ça jusqu'à ce que tu me le fasses comprendre, j'avais peur, peur que tout change entre nous car c'était un truc tout nouveau pour moi. Passer de l'amitié à l'amour alors qu'on se connait depuis le berceau... J'ai choisi Shiraoshi parce que j'avais de la peine pour elle quand elle disait que j'étais son seul héros et qu'elle n'aurait personne d'autre à ses côtés, alors je me suis rappelé que toi comparé à elle, tu étais bien entouré et tu pouvais passer à autre choses facilement alors ça serait facile pour nous deux mais c'était des C.O.N.N.E.R.I.E.S. J'ai sous-estimé les sentiments que j'éprouve pour toi et j'en ai subi les frais avec les tortures mentales lorsque je pensais à pendant ses trois semaines et que tu me manquais, elle m'écoute attentivement en reniflant et en se mordant la lèvre inférieure, je n'ai fait que de te suivre pendant ses trois semaines Nami. J'ai menacé et éloigné tous les mecs du lycée qui ont cru qu'ils pouvaient se permettre de t'approcher parce qu'on était plus amis. Je le fais depuis qu'on est gosse. Bien sûr que je t'ai regardé ! La première personne que j'ai cherché dans les gradins lors du match amical de basket c'était toi.
Elle recule, Ramène sa main à sa bouche et renifle alors que ses larmes ne s'arrêtent pas de couler.
— J'ai eu peur que tout change entre nous, quand tu m'as parler d'amour. J'ai flipper lorsque tu m'as embrassés pour la première fois parce que j'avais vraiment kiffer ce baiser ! C'était un truc qu'on avait pas l'habitude de faire, mais c'était aussi un truc que j'avais jamais ressenti avec n'importe qui d'autre. Je sais que tu me pardonneras pas toute suite et peut-être que tu es amoureuse du professeur mais je te jure que je vais changer et me battre pour que tu me reviennes. On s'est séparer moi et Shiraoshi tout à l'heure et je vais faire les choses correctement parce que c'est ce que tu mérites. Je te garanti pas que j'arriverais à être l'héros parfait que tu t'attends à voir dans les shojos mais je vais tout faire pour. Si tu souhaites me donner une chance, notre histoire va enfin commencer Nami. Je ferais de mon mieux et je m'efforcerais de devenir quelqu'un sur qui tu pourras compter alors tu veux bien rester avec moi ?
— Tu es sûr que c'est moi qu'il te faut à tes côtés ?
— Comment tu peux douter de toi dans un moment pareil alors que je viens de t'avouer tout ce que je ressens pour toi ? Je viens de t'avouer que tu es indispensable à ma vie. Sans toi c'est comme une vie sans viande. Tu dois déjà le savoir je suis un imbécile et je dis de la merde chaque fois que je suis avec toi. Je t'ai beaucoup blessé...
— La ferme ! Pour moi tu es un héros depuis toujours, le seul et unique au monde !
Elle se remet à pleurer comme si ce jour qu'elle attendais depuis la naissance était enfin arrivée et je ne peux qu'être émue.
— C'est un naze ton héros !
Je la serre dans mes bras en lui baisant plusieurs fois le front.
— Alors c'est parfait pour une fille qui n'est pas digne d'être une héroïne.
Elle rit enfin... Parce que oui je vous l'ai dit je suis l'artisan de tous ses sourires. Je lui prends le visage en coupe et lui offre un baiser sur le front et sa tempe. D'abord une fois, puis deux.
Une excuse. Deux excuses.
Mes lèvres passent sur son front et j'y dépose une multitude de baisers. Un baiser pour m'excuser de toutes les fois où je lui ai fais du mal.
Je l'aime à en crever. Comment n'ai-je pas pu le remarquer plus tôt ?
Je l'aime à en crever. Violemment. Passionnément. Beaucoup trop pour que ça soit raisonnable. Je l'aime même quand je la déteste. Et je fais une seule chose que mon coeur me hurle de faire.
Je reprends son visage entre mes mains et plaque mes lèvres sur les siennes.
Je me mets à inspirer profondément les yeux clos et elle sait que je suis en train de me gorger de son parfum. Quand je rouvre les paupières, elle lit à quel point elle m'a manqué. Je caresse sa lèvre inférieure de mon pouce et j'y dépose un baiser.
– Dis-moi que tu m'aimes, je murmure et la chaleur de son souffle me fait frissonner.
– Je t'aime, Luffy.
– Encore, supplie-je.
– Je t'aime. Tellement.
– Une dernière fois.
– Ce ne sera pas une dernière fois, seulement...
– Dis-le, j'insiste, un sourire dans la voix.
– Je t'aime, souffle-t-elle en plaquant ses lèvres sur les miennes.
Mes mains se font soudain plus fermes sur ses joues quand je lui rends son baiser comme si elle était le seul air que je pouvais respirer.
– Je t'aime, dis-je à mon tour en caressant son cou avec mon pouce. Je t'aime.
Elle éclate de rire, mais j'étouffe son rire d'un baiser qui fait naître des frissons sur sa nuque, avant qu'elle ne dévalent son dos à toute allure pour venir mourir au creux de ses reins. C'est ce qui la rend folle chez moi, le fait qu'un simple effleurement, qu'un simple murmure soit capable de lui faire perdre pied.
– Dis-le encore, demande-t-elle à son tour.
– Je t'aime, réponds-je avec un sourire. Tu me rends fou. Totalement fou. Je fais glisser ma bouche sur la sienne puis l'embrasse profondément. Ma langue danse un instant contre la sienne, avant que nous soyons tous les deux obligés de reprendre notre souffle.
— Comme tu as oublié tes clés, tu dors avec moi ce soir ?
Elle rougit puis acquiesce. L'orage gronde encore et je lui prends la main pour l'emmener dans ma chambre. J'ouvre l'un des tiroirs pour en sortir un t shirt blanc à manche longue qui lui irait comme une robe et je m'assois sur le lit pour la regarder. Elle me regarde en haussant un sourcil.
— Tu comptes sortir quand de la chambre ?
— Parce que tu crois que je vais sortir ?
— Mais je dois me changer.
— Je t'ai déjà vu en soutif, tu t'en ai carrément vanter en classe pour foutre le seum à Shiraoshi. Je souris en coin en croisant des bras alors qu'elle rougit.
— Retourne-toi au moins !
— Ah non pas question, je ne te quitterais pas des yeux ce soir. Tu m'as manqué Nami. Est-ce que tu comprends ça ? Je ne vais pas te lâcher d'une semelle.
Elle sourit puis détache finalement la ceinture de son yukata. Lorsqu'il tombe au sol je découvre le corps radieux de Nami qui me met l'eau à la bouche. Elle crie de surprise quand je lui attrape la main pour la tirer vers moi. Elle est maintenant à califourchon, assise sur mes cuisse avec les jambes de chaque côtés et je l'embrasse encore.
— T'es belle, Nami. Si belle que j'ai envie de te dévorer.
Je lui embrasse le cou puis le suce jusqu'à laisser une ecchymose rouge et violacé. Je me détache d'elle pour découvrir mon chef-d'œuvre et lui sourit de toute mes dents. Quand j'entends son ventre gargouiller, j'éclate de rire et l'emmène dans la cuisine.
A suivre...
Note de l'auteur:
Le syndrome de la page blanche à grave toquer à ma porte et j'ai eu beaucoup de mal à écrire ce chapitre. Je comptais écrire un peu plus mais mon chapitre est déjà assez long et je vous ai déjà bien fait attendre.
Merci infiniment à toute les personnes qui suivent mes histoires, je continuerais à vous le dire à tous mes chapitres si il le faut. Je me rendais pas compte que certains aimaient énormément mes histoires jusqu'à les relire plusieurs fois, c'est vraiment touchant.
Un grooos bisous à vous tous mes chers lecteurs !
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