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9. Proposition




       

Le commandant Astor eut un petit sourire, avant de prendre le cavalier du jeune homme. Il devait lui rester quatre pièces sur le plateau, mais Harold s'en fichait totalement, il était intrigué par l'homme, par ses idées. Lui aussi n'approuvait pas la séparation entre les différentes îles. L'idée d'une grande communauté lui plaisait et il était tenté par les paroles du commandant :

-Je te propose des solutions à court, à moyen et à long termes, commença l'homme, déjà, quant ton père arrivera, tu ne devras pas lui parler de moi, en échange, je ferais en sorte que tu viennes finir tes études sur mon île. J'y ai installé un véritable centre de formation, où tu y seras à ta place, parmi les meilleurs. Cela t'évitera de rentrer sur Beurk et de bien leur faire comprendre, à tous, qui tu es.

Ensuite, une fois ta formation finie, l'armée. Sous ma supervision, tu deviendras un grand commandant et tu seras affecté à la protection des furies nocturnes, que nous aurons réintroduit. Tu deviendras un héros. A ce moment-là, tu iras t'installer sur Beurk, prendre la tête du village. Tu es le fils du chef, ce ne sera pas bien difficile.

Enfin, les traités. Si tu me soutiens, les choses changeront. Sinon, tu retrouveras ta petite vie minable. Je possède en ma possession assez de moyen pour t'offrir un avenir. Je te laisse jusqu'à l'arrivée des secours pour choisir.

            Le commandant bougea une pièce et le roi tomba ; échec et mat. Il se leva et attacha de nouveau les poignets d'Harold, avant de quitter la tente. Presque aussitôt, Ricard entra et prit le plateau de jeu, ainsi que la table et la chaise. Il lança un regard mauvais au jeune, avant de partir à nouveau. Il aurait aimé s'amuser avec le jeune, mais son chef le payait grassement pour effectuer des tâches et il ne prendrait pas le risque de perdre son employeur.

De son côté, Harold réfléchissait. Il avait conscience de se faire manipuler par le commandant. L'obéissance contre ce qu'il avait toujours voulu. Pourtant, il y gagnerait bien plus en obéissant, ou du moins, la liberté de rester avec Krokmou.

Une heure passa, puis une autre et encore une. Soudain, des cris brisèrent la monotonie. Les dragons hurlaient dans leur cage, les chasseurs braillaient. Pendant une durée indéterminable, Harold craignait pour sa vie. Il avait basculé sur le côté, malgré ses cotes hurlantes, pour éviter les tirs qui perçaient parfois la tente.

Puis, les choses se calmèrent et le silence revient, jusqu'à un certain point. Dehors, le jeune homme entendait la voix de son père et n'arrivait pas à déterminer s'il était heureux ou non de l'entendre. Après plusieurs minutes, le plan s'ouvrit, dévoilant deux hommes avec une lampe. Voyant la silhouette allongée au sol, ils se précipitèrent, avant de couper ses liens. Ensuite, ils aidèrent Harold à sortir de là.

Avec bonheur, le jeune homme retrouva l'extérieur et fut amené jusqu'à une plateforme, où des médecins le prirent aussitôt en charge. Ils l'obligèrent à se dévêtir, passant un baume sur son corps, là où les bleus étaient évidents. Le silence s'installa peu à peu et Harold vit le général arriver vers lui.

Le jeune se leva et se plaça devant son père, qui le regardait comme si c'était la première fois qu'il le voyait. C'était peu être le cas d'ailleurs. Il ne se souvenait pas que son fils était aussi musclé, aussi imposant.

Les deux Hadock s'observèrent, avant qu'une masse ne tombe sur Harold, le faisant chavirer. Une langue baveuse s'accrocha à lui et se retira bien vite en grommelant. Le jeune rit :

-Si j'avais su que tu n'aimais pas le goût de la crème, j'en aurais mis bien avant mon grand !

-C'est quoi ça ! S'exclama Stoïck, attirant l'attention de son fils qui se releva.

-Voici, Krokmou, mon partenaire, une furie nocturne.

-Krokmou ? Ce n'est pas un nom de dragon ça !

-Je ne t'ai pas demandé ton avis. Krokmou aime bien son nom, c'est le principal.

-D'ailleurs, comment as-tu osé me mentir ? Partir ainsi ? Mettre ta vie en danger et faire autant d'imbécilité !

-Attend, tu veux vraiment parler de ça maintenant ? S'exclama Harold, incrédule.

-Ne me coupe pas quand je te parle ! Et regarde-moi ! Regarde-moi !

-Pourquoi ? Peut importe ce que je fais, ça ne te convient pas, ça ne te convient jamais ! S'énerva le jeune, créant un silence de plomb autour de lui, tu m'en as voulu pour la mort de maman alors que je n'y suis pour rien. Tu m'en voulais de ne pas être assez fort, maintenant que je me bats pour une cause, ce ne te convient pas. Je n'avais pas de dragon, j'ai une furie nocturne et la seule chose que tu retiens, c'est son nom ! Quelque soit ce que je fais, cela ne te convient pas, cela ne te convient jamais ! Je ne vois même pas pourquoi je te parle encore !

Tu n'as pas remarqué que je ne vivais plus à la maison depuis presque 10 ans ! Que les membres du village font tout pour me pourrir la vie. Et toi, toi tu ne dis rien ! Tu ne fais rien !  Tu ne veux pas de moi, alors laisse-moi tranquille !

-Fils...

-Je ne suis pas ton fils, tu n'es pas mon père, tu ne mérites pas ce titre. Maintenant, laisse-moi tranquille et revient me voir quand tu voudras parler et pas monologuer.

            Harold n'attendit pas de réponse et grimpa sur Krokmou, qui décolla immédiatement. Le jeune homme regretta presque instantanément son geste, car il ne portait plus que son pantalon, son haut étant rester près des médecins. Le dragon, ayant comprit le besoin de son compagnon ou étant simplement fatigué par le vol, se posa non loin du camp médical. Quelques minutes après, les soldats arrivèrent et les conduire à nouveau au camp.

Là, le médecin gronda en peu et reprit son inspection, maugréant sur les jeunes inconscients. Avec soulagement, Harold vit que son père avait disparu. Il ne voulait pas se confronter une nouvelle fois à lui. Le médecin finit d'apposer les bandages et lui donna une veste de l'armée, un peu trop grande pour lui et le jeune l'enfila avec empressement. Même s'il était un habitant du nord, il craignait quand même le froid et la maladie.

La nuit tombée, les militaires installèrent le campement, décidant de rester sur l'île une journée de plus. Harold dû rester dans la tente servant d'infirmerie, ne pouvant même pas rejoindre son dragon. Il se coucha tôt, arrasé par ses aventures et ne se réveilla que le lendemain, quand des cris attirèrent son attention.

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