Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

10. Blessures

soleneoceane voici pour toi !!!

Harold avait mal partout, son corps le tiraillait et ses oreilles bourdonnaient. Se réveillant peu à peu, il finit par reconnaitre le son mélodieux, la voix de son père. Ouvrant doucement les yeux, il le vit devant la tente, en train de rouspéter contre le médecin qui ne le laissait pas entrer. L'infirmerie mobile se trouvait au milieu du camp, ouverte au vent pour laisser les soldats aller et venir, à leur besoin. Beaucoup étaient présent, se délectant de la dispute entre le médecin et le général :

-Vous devez laisser votre fils se reposer ! Ses blessures sont graves, qu'il puisse bouger témoigne d'une grande force de caractère !

-Il dort depuis plus de 14h ! Laissez-moi lui parler ! C'est un ordre.

-Tu as toujours su trouver les mots, ironisa le jeune homme en se redressant.

-Vous ne devez pas bouger ! Vous avez une fragilisation de la colonne vertébrale et votre escapade d'hier, bien que courte, n'a fait qu'aggraver les choses.

-Quel est la gravité ? Demanda Harold, espérant pouvoir remonter sur Krokmou un jour.

-Pour le moment, il n'y a aucun risque, tant que vous restez tranquille. Il faut que vos os se resolidifient. Si vous recevez un choc, vous pourriez être paralysé à vie.

-D'accord, je ne vais pas bouger d'ici.

-Vous allez obéir ? S'étonna le médecin, prêt à sortir de nouveaux arguments.

-Je ne suis pas fou, je ne vais pas prendre le risque de devenir une personne ayant une limitation fonctionnelle, encore plus handicapé, simplement parce que je n'ai pas envie de rester 5 minutes au même endroit.

-C'est la première fois qu'un patient m'obéi, je n'ai jamais vu ça.

Le médecin, totalement chamboulé, quitta la tente sans plus attendre. Harold avait un petit sourire aux coins des lèvres et son père, encore présent l'interpréta mal, une nouvelle fois :

-ça t'amuse de faire tourner en bourrique le médecin qui te garde en vie !

-Quoi ?

-Jouer ainsi, ce n'est pas bientôt fini tes bêtises !

-J'hallucine ! Franchement, j'hallucine ! Je suis les ordres du médecin, choses que tu ne fais soi-disant jamais et je me moque de lui !

-Ne change pas de sujet !

-...

-Bien, suite à tes actes inconsidérés, j'ai décidé de te renvoyer sur Beurk dans les plus brefs délais. Un bateau viendra te chercher demain soir. J'estime aussi que la furie nocturne ne doit pas rester avec toi, tu n'es pas capable de faire les choses correctement et un dragon de ce prestige se doit d'avoir un bon maître.

-..., Harold tourna la tête, perdant son regard vers les bébés dragons qui jouaient.

-Nous l'avons observé, il n'a aucune éducation et s'amuse à chaparder toutes sortes d'objets, un véritable fléau. Tu seras aussi puni sévèrement pour avoir endosser le rôle de l'améthyste noire et causé autant de problème. Je ne laisserai pas passer tes actions.

-..., Harold ne fit aucun geste pour se défendre.

-Tu seras aussi sanctionné pour avoir quitté l'île sans autorisation et sans soutien, comme le veut notre tradition. Pour éviter que tu recommences tes bêtises, tu devras être en constante supervision.

-..., le jeune homme ne répondit rien, continuant son observation.

-Tiens ? C'est la première fois que tu ne te défends pas, employant des expressions ou en faisant des grands discours, tu as enfin compris ta place ?

-..., Harold observa les dragonnets s'approcher de lui.

-Je te demande de me répondre ! M'entends-tu ! Commença à s'énerver Stoïck.

-..., Harold eut un petit sourire et se mit à chatouiller la nuque d'un dragonnet qui venait de monter sur le lit.

-Regarde-moi quand je te parle !

-..., de sa deuxième main, il se mit à chatouiller une autre petite créature, elles étaient désormais une dizaine sur son lit.

-ça suffit maintenant ! Ecoute-moi ! Nous discutons !

-..., Harold continua son jeu.

-Regarde-moi !

Stoïck s'était approché et avait attrapé le visage de son fils, l'obligeant à se redresser encore plus, le tournant brutalement dans sa direction. Il fut aux premières loges pour voir la grimace de douleur qui se dessina sur les traits de l'enfant et entendre le craquement.

Harold commença à tousser, crachant du sang par la même occasion. Le général recula prestement, relâchant son fils avec violence, le laissant s'affaler contre le dossier. Ceci déclencha une nouvelle quinte de toux, encore plus violente que la première. Les médecins arrivèrent en courant, auscultant le jeune pendant cinq minutes, lui donnant une série d'antidouleurs et de calmants. Le médecin en chef se tourna ensuite vers Stoïck et s'époumona :

-Quel est votre problème à la fin ! Vous avez failli lui percer les poumons ! Quand je vous dis que ces os sont fragiles et peuvent se briser au moindre choc, cela signifie qu'il ne faut pas l'attraper comme un bison ! Vous auriez pu le tuer !

-Mais...

-Il n'y a pas de : mais ! Vous avez failli tuer votre fils à l'instant. Si vous voulez vous débarrasser de lui, dites-le immédiatement et nous augmenterons la dose, pour qu'il s'endorme définitivement ! Mais je ne vous laisserai pas passer un enfant à tabac !

-Je ne veux pas tuer mon fils ! Ni même me débarrasser de lui !

-Vraiment ? Vous avez une étrange manière de le montrer alors ! S'exclama le médecin, hors de lui, vous le traitez comme un moins que rien, alors qu'il a permis l'arrestation des bandits ! Vous remettez en cause votre parole et vous ne le laissez même pas s'exprimer !

-Il ne me dit jamais rien !

-Il dit beaucoup de choses, oralement et physiquement, vous êtes juste dans l'incapacité de le comprendre. Sachez que si je vous respecte en tant que général, je vous déteste en tant que père. Je vous demanderais donc de ne plus jamais vous approcher de mon patient. Je vais le transférer à l'hôpital de Dart et ensuite, demander sa mise sous tutelle, pour vous obliger à respecter vos engagements.

-Vous n'avez pas le...

-Le droit ? J'ai une cinquantaine de témoins pouvant certifier une tentative d'homicide volontaire. Vous n'avez pas envie de tout perdre ? Moi non plus, maintenant, quittez mon infirmerie.

La voix du médecin était menaçante et Stoïck battit en retraite. Il ne comprenait pas ce qui venait de se passer, mise à part qu'il avait encore raté des étapes concernant son fils. Il pensait avoir enfin une discussion avec lui, voici qu'il le perdait.

Le général entra dans sa tente, où le commandant Astor se reposait. Il était lui aussi l'un des prisonniers de l'île et l'avait contacté, ayant réussi à s'enfuir. Malheureusement, l'homme n'avait que peu d'informations à fournir.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro