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Chapitre 43 : conscience

L'humaine tourne la tête vers moi, me fixant pendant quelques secondes, avant d'esquisser tant bien que mal une grimace se voulant être, je présume, un sourire.

Elle cligne des yeux, et son regard s'envole vers le plafond de la grotte, se baladant partout avec fébrilité.

Mais constatant qu'elle ne disait rien, je décide de continuer la conversation tout seul.

-Heh, pas très causante, hein ? Ici, tu es dans ma grotte. Je viens de temps à autre dans le coin pour dormir un peu et fuir le travail, ainsi que mon frère, d'ailleurs. C'est un chasseur d'humains fanatique ! Tu as eu de la chance de tomber sur moi d'ailleurs, parce que je doute que dans l'état dans lequel tu étais, tu aurais survécu très longtemps... Il est très gentil, mais quelque peu naïf...

Son attention revient vers moi. Elle fronce doucement les sourcils, avant de tenter de me répondre quelque chose d'incompréhensible, sa voix refusant de rester stable et s'éteignant à la fin de sa tirade.

-Hm... attends un peu je vais te chercher à boire, ça ira mieux.

Je me relève doucement, et m'en vais chercher une nouvelle cruche d'eau ainsi qu'un petit gobelet dans la cuisine. Alors que je remplissais le récipient, vide, à l'eau du robinet, un petit bruit sourd se fait entendre dans le "salon", où se trouve ma protégée.

Inquiet, je coupe l'eau et reviens dans la salle, pour simplement la découvrir, en boule dans ses draps, ayant chuté de son lit improvisé, essayant de se relever en appui sur ses coudes.

-Owh, hey... Faut pas faire ça, tu vas te faire encore plus mal... je dis en l'approchant pour l'aider à la remettre sur son tas de coussins.

Je la prends par les aisselles, l'y tire tant bien que mal, pour qu'au final elle recommence à bouger, manquant de tomber de nouveau.

Je soupire.

-Tu as la bougeotte à ce que je vois, hein ? Très bien, fais comme tu veux, après tout qui suis-je pour te juger sur tes actions ?...

Je recule, la laissant se débrouiller seule, pour retourner dans la cuisine lui chercher à boire.

Cependant, et contre toute attente, je la trouve à mon retour fermement assise, bien que fort courbée.

Je ne laisse rien paraître de mon étonnement et lui apporte à boire.

Elle tend sa main gauche, avant de la laisser vite retomber sur ses jambes en grimaçant, et de tendre la droite à la place afin de prendre son verre.

Ses doigts se referment maladroitement sur le récipient, et, tout en forçant visiblement dessus pour les contracter assez pour savoir tenir le verre, le portent en tremblant à ses lèvres.

Elle boit une gorgée, toussotte, en reprend une autre, plus petite, et ainsi de suite jusqu'à finir le verre et me le tendre afin que je le re-remplisse, ce dont je m'acquitte sans broncher.

En la voyant ainsi, assise devant moi, je me rends compte vraiment de l'ampleur des dégâts... Maigre, tremblante, blessée... Tout en elle me semble si frêle...

J'essaie d'imaginer ce à quoi elle aurait ressemblé sans toutes ces blessures, et avec un peu de poids en plus. Surprenamment, j'y arrive plutôt bien. Des cheveux châtains mi-longs tirant sur le blond par endroits, mince mais pas trop... je la vois bien d'un genre plutôt énergique.

L'image se fait nette dans ma tête, et, se superposant à la vision réelle à laquelle je fais face, me souligne encore plus le triste état de ma protégée.

Elle finit son verre en expirant doucement, puis essaie encore de communiquer avec moi, ce que cette fois-ci, je comprends.

-Merci...

Sa voix, bien que se faisant encore irrégulière et partant dans un drôle d'aigu à la fin, est déjà plus fiable qu'il y a quelques minutes.

-De rien, c'est tout naturel. je lui réponds.

J'aimerais bien lui demander ce qui lui est arrivé pour qu'elle arrive dans cet état, mais ce genre de choses n'est pas supposé me regarder... Ou du moins, je doute qu'elle soit déjà prête à m'en parler.

Je dépose la cruche d'eau à côté de moi, et elle m'imite avec son verre, qu'elle pose non loin d'elle.

Puis elle se redresse et prend appui sur sa main droite, pour réessayer une nouvelle fois de se lever, cette fois-ci avec succès...

L'espace seulement de quelques secondes.

Ses jambes la lâchent vite, et elle retombe sur le tas de coussins, la tête basse.

Ses yeux se mettent à briller, reflétant la douce lumière du feu. Ce sont des larmes qui montent...

Pris au dépourvu par sa réaction émotive, je ne sais que faire pour la réconforter.

-Je sais pas comment tu es arrivée ici, mais en tout cas tu n'as aucune raison de te presser, y a pas le feu.

Je regarde en disant cela, le feu qui brûle et réchauffe la pièce.

"Et si tu as peur, ici, en tout cas, tu es en sécurité..." je rajoute en pensée, pour moi-même.

L'humaine se frotte les yeux, et se penche alors vers moi pour me prendre dans ses bras.

Bien que surpris, je la laisse faire.

-Je me savais déjà sans-ationnel auprès de la gente féminine, mais je ne l'imaginais pas à ce point hehe.

Je l'entends légèrement souffler du nez en guise de petit rire.

-Dis... Tu veux réessayer de te lever ? J'ai l'intuition que cette fois-ci, ça va "marcher".

Elle rompt l'étreinte, et acquiesce, un début de sourire au coin des lèvres.

Je recule de quelques pas, et fourre mes mains dans les poches de mon pull.

L'humaine, tentant pour la énième fois de se tenir debout, prend appui sur son bras valide, avant de tenter de se fier à ses jambes tremblantes.

Elle ne tombe pas.

Essaie de faire un pas.

Puis un autre.

Puis encore un autre.

Et la voilà qui marche à présent. Lentement, et à petits pas, mais elle marche.

Et moi, de mon air le plus détendu et normal possible, je garde mon œil gauche fermé, afin de cacher le fait que j'utilise ma psychokinesis pour l'aider.

Tout occupée qu'elle est par l'effort physique produit malgré ses jambes encore bandées par endroits, pas encore cicatrisées, et sa faiblesse générale, elle n'en remarque rien... et tant mieux.

Voyant qu'elle me rejoint, je tourne le dos, et m'enfonce, avec elle à ma suite, dans les quelques couloirs qui constituent ce petit chez-moi, et lui présente rapidement l'emplacement de la cuisine, de la salle de bain, et de sa chambre, avant de la laisser s'installer dans cette dernière pièce, et de couper mes pouvoirs.

Aussitôt que j'arrête de la seconder pour sa marche, elle accuse une légère perte d'équilibre qui l'incite à s'asseoir sur le lit.

Je lui y apporte un fruit et de quoi boire, puis lui conseille d'encore se reposer.

L'heure tournant, me voilà contraint de repartir.

Soucieux de son état, je lui demande :

-S'il y a le moindre problème, surtout ne bouge pas, je reviens de toute façon dans quelques heures voir comment tu te portes, ça te va ?

Elle baille en guise de réponse, puis hoche de la tête.

Je la laisse se coucher, se cacher dans ses draps, et ferme la porte.

Puis je vais ramasser les coussins et enfin les ranger, avant d'aller rejoindre mon frangin, qui pour une fois pourra s'étonner que je le rejoigne à l'heure.

Je ressors de ma petite grotte, et le toucher frais de l'air m'accueille en caressant doucement ma "peau".

Je profite de ce souffle calme et piquant, me rendant compte que je ne m'en étais plus accordé le temps depuis que j'avais trouvé l'humaine.

Je me sens bien, détendu... J'ai l'impression que ça fait une éternité que je ne me suis pas senti comme ça.

Je regarde quelques instants les flocons tomber devant moi, et je me mets en marche.

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Incrédule, ma voix était aussi blanche que devait l'être mon visage en ce moment.

-Non.... Non ce n'est pas possible.. Qu'est-ce que.. Qu'est-ce que vous...

-Je n'ai fait que ce qui me semblait nécessaire, si c'est ce que tu allais demander.

Je sortis de mes gongs devant cette dernière affirmation, et, renversant ma chaise au passage, voulus le saisir au col pour, si pas le frapper, au moins le menacer. Mais Gaster se contenta de m'esquiver en me contournant, beaucoup trop vite pour moi.

Furieux, je me retournai, mais une fois encore, il bougea de façon à être hors d'atteinte de mes attaques.

-Me laisserais-tu encore une fois l'occasion de m'expliquer ? me demanda-t-il, l'air de rien.

-Non mais vous êtes complètement taré ! Vous vous dites scientifique mais il vous manque une case ! Ça vous évoque rien, les droits humains, le respect de la vie d'autrui, la famille ??

Ce salopard étant intouchable, j'arrêtai de bouger, vu que ça ne servait à rien, mais ne cachai en rien ma colère.

-Mais justement... De quelle famille parles-tu ? Dis-moi donc, dans votre cas, s'il s'agit encore d'une famille.

-Arrête de parler comme si tu savais tout de nous. Tu ne sais strictement rien de nous connard !

Il ne répondit pas, me fixa simplement de ses yeux vides. Vides de tout sentiment humain, vides de toute compassion, vide de tout, sauf de sa folie la plus pure.

Ne constatant aucune réaction à mon"attaque" verbale, je continuai.

-Et putain mais pourquoi s'acharner à nous détruire encore plus que ça ne l'est déjà ? Vous voyez pas que c'est déjà assez bancal comme ça ? Pourquoi vous nous faites ça ??

-Parce que je l'ai jugé nécessaire. Pour le plus grand bien que celui d'un futile fragment de ce qui autrefois fut uni.

-Nécessaire ? Nécessaire ?? C'est vraiment, ça ?? Nécessaire ?? Sans elle à consoler, sans elle pour qui être fort, je serais sans doute déjà mort, exsangue dans la salle de bain à l'heure qu'il est ! Et c'est ça que tu veux me retirer ? La seule personne encore capable de me faire tenir debout ??

Je me rendis compte que je tremblais, les larmes me montant aux yeux.

-... Malheureusement pour toi, oui.

-Espèce de monstre...

Je voulus quitter la pièce, mais soudain une force me plaqua contre le mur le plus proche, me privant de tout mouvement.

-En effet, un monstre je suis, mais ne t'avise plus jamais de me tourner le dos ainsi, jeune impertinent. Je comprends que tu puisses être touché par le sort de ton sang, mais elle, ainsi que toi, êtes devenus des éléments primordiaux dans mes plans pour libérer l'Underground, alors si tu voulais refuser de coopérer, il fallait le faire avant de venir ici, et de me poser toutes ces questions pour au final vouloir partir sans réponse, parce que maintenant, tu es mon assistant, et tu dois m'obéir, sans quoi, l'expérience ne pourra pas se poursuivre jusqu'au bout.

-Plutôt crever, connard.

-Et mourir en abandonnant ainsi ta sœur à son triste sort entre mes mains ? Il me semblait que c'était le contraire de ce que tu voulais.

-Alors plutôt TE crever !

-Proposition intéressante, mais comment comptes-tu t'y prendre ? J'ai plusieurs tours d'avance sur toi.

Il relâcha sans prévenir la pression qui me maintenait coincé contre le mur et je tombai à genoux par terre.

-Tu n'as pas vraiment le choix, jeune humain.

Il vint près de moi, s'accroupit, et releva du bout des doigts mon menton afin de mettre mon visage au niveau du sien.

-Et que tu le veuilles ou non, ta sœur devra devenir mon outil ultime pour briser la barrière. Elle sera mon monstre.

Il se redressa à ces mots, me laissant là, par terre, n'hésitant que quelques secondes avant de me relever à mon tour, mais trop tard, car il quitta la pièce, la porte se refermant derrière lui, avant de se fondre dans le mur.

Rageusement, je donnai un coup de poing dedans, mais en vain. Le salopard m'avait enfermé ici, jusqu'à ce qu'il désire le contraire.

Ce lieu était mauvais, je m'y sentais mal, tellement mal. Un trop grand nombre de sentiments négatifs enfouis au fond de moi étaient en train de se battre pour ressortir au grand jour.

J'étais triste et en colère, dans l'incompréhension la plus totale, mais, par dessus tout, j'avais peur.

Je voulais revoir ma sœur...

Qu'entendait-il par "monstre" en la désignant ?

Je revins au centre de la pièce, là où étaient encore déposés certains plans sur la table.

Je les feuilletai, mais rien de bien intéressant.

Je me dirigeai vers les armoires, mais rien non plus.

Puis fouillai les tiroirs, et y vis dans l'un d'eux, une page arrachée de son calepin, à moitié ensevelie sous d'autres notes. Encore un peu, et je ne la trouvais pas.

Je m'en emparai, et lut les premiers mots.

Altération d'essence : visée de sujet semi-monstrueux.

-Oh bordel...

Je chiffonnai et jetai la feuille au loin comme si elle allait me mordre.

Je priai :

"Pitié, que peu importe la signification de ces mots, que ça ne concerne par ma sœur... ", même si je savais déjà en mon fort que je me leurrais.

Non... non merde non...

Merde...

Non...

Merde.


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Heyooo les geeens !

Comment ça va ?

Je tiens tout d'abord à demander pardon pour le retard du chapitre, je n'avais absolument pas prévu de me trouver si peu de temps pour l'écrire xD Il est actuellement 0:26 à l'heure où j'écris ces lignes, et je viens JUSTE de finir de rédiger ce chapitre.

Enfin bref.

Bonne journée, bonne nuit,

Salut les gens, et moi, je pars me coucher xD


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