Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 40 : solutions



Marchant en rond, je tente de ne pas paniquer face au nouveau problème que me poserait l'inconscience de cette humaine...

La tête baissée, pensif, je fais quelques pas dans la pièce, j'atteins le mur, demi-tour, direction l'autre mur, demi-tour, et je recommence.

"Il faut absolument l'hydrater, pour l'aider à guérir de sa fièvre... Mais vu comment elle est partie, elle ne se réveillera pas avant plusieurs jours..." Il serait mentir de dire que je ne suis pas inquiet pour cette jeune fille, qui qu'elle soit.

J'interromps ma réflexion pour m'asseoir à ses côtés et balayer les quelques mèches de cheveux qui cachaient son visage, plaçant ensuite, dans la continuité du mouvement, doucement, ma main sur son front.

Posant mes yeux sur elle, je la regarde réellement pour la première fois, détaillant enfin chacun des détails de sa figure, et je ne peux m'empêcher de lui murmurer :

-... Ne t'inquiète pas choupette, je ne vais pas te laisser tomber... maintenant, ça sera à moi de te sauver la vie...

Je ne sais pas d'où venait cette phrase, néanmoins, j'avais senti que je devais le dire... Et que ça doit sûrement signifier quelque chose.

Je ferme les yeux, expire doucement, puis les réouvre et me relève, gardant le regard fixé sur elle.

Avoir parlé, ne serait-ce que ces deux étranges phrases, m'avait rempli l'esprit d'une calme résolution.

"Je veux la sauver. Je peux la sauver. Je dois la sauver."

De tous les changements qui me sont arrivés dans cette timeline, cette jeune humaine est définitivement la plus mystérieuse de ceux-ci... Et voilà que mon intuition me souffle qu'elle y est très certainement liée.

Du bout des doigts, j'effleure le pansement qui cache toujours la fissure apparue sur mon orbite gauche, puis réprime un frisson.

Toujours aussi désagréablement sensible.

Je pousse un nouveau soupir.

Il faut que je me démerde pour l'aider...

Puis il me vient l'idée que... Peut-être qu'encore une fois, la réponse à mon problème se trouvera chez Alphys.

Je tâte mes poches à la recherche de mon téléphone, l'en sors, puis envisage que passer un coup de fil à côté d'une malade ne serait peut-être pas une bonne chose, vu que je risquerais de la déranger.

Ni une ni deux, je me téléporte devant l'entrée de ma petite grotte aménagée, et allume l'engin de communications.

Il s'agit d'un modèle un peu archaïque, mais pour ce qu'il me sert, je n'ai clairement pas besoin de plus.

Le numéro de la lézarde jaune s'affiche à l'écran, que je porte à ce qui me sert d'oreille alors que résonne la tonalité.

-A-Allô ?

-Heya Alphy', c'ment ça va ?

-Oh heuu.. J-Je vais bien ! Qu-quelle est la raison de ton appel ?

J'entends distinctement un bruit de fond, sûrement un de ses animés qu'elle devait être en train de regarder.

-Oh, vu que t'es la scientifique royale, tout ça... T'saurais comment on s'occupe d'alimenter une personne disons... inconsciente ?

-Inc-Inconsciente ?? M-Mais p-pourquoi c-cette qu-qu-question ?

Ma question l'a mise mal à l'aise, visiblement... Elle a toujours été assez nerveuse de base, mais là...

-Oh, tu sais... Vu que le sac d'os que je suis est toujours fatigué... Je me suis dit que ça serait mieux d'hiberner un peu, non ?

Je fais semblant de bailler pour appuyer mon propos, puis repris.

-Le temps que l'hiver passe, tu sais... Mais je ne veux certainement pas renoncer à mon ketchup pendant plusieurs mois ! Alors j'aimerais savoir si... ça serait possible, tu sais, que Pap's puisse s'en charger pour moi.

-O-Oh heuu... H-He bien je suppose que... Ç-Ça dépend d'à quel point t-tu dormiras profondément... S-S'il y a encore les réflexes de déglutition ou non... E-Enfin, p-pour toi, je ne sais pas ! M-Mais en tout cas, s-si pour ton cas, ça marche comme pour les autres monstres, d-de chair je veux dire, s'il y a le réflexe, il y a moyen de nourrir avec des aliments le plus liquide possible, s-sur un chiffon humide ou quelque chose comme ça... Après, les réflexes font le reste, et le monstre devrait normalement avaler... M-Mais sinon, sans ça, il y a toujours avec les p-perfusions et-

-D'accord, d'accord... Et comment on voit s'il y a encore les réflexes de déglutition ?

-O-Oh heuu... Hé bien, je pense que vérifier si... Qu-Quand quelque chose arrive au niveau de l'arrière de la langue, l-la phase pharyngée se d-d-déclenche, serait suffisant... C'est tout ce dont tu avais besoin ?

-Ça ira comme ça je pense, merci Alph' ! Savoir tout ça me met de très bonne... "humérus" !

Je l'entends légèrement pouffer à l'autre bout du fil.

-Bon, merci beaucoup, je ne vais pas te mobiliser plus longtemps et retourner dormir un peu... Oh et j'y pense, pas un mot à Papyrus, okay ? J'ai envie de lui faire la surprise, tiens.

-D-D'accord...

Je la sens hésiter à rajouter quelque chose.

Une bonne minute passe sans que l'un de nous ne dise quoi que ce soit ni ne raccroche.

Enfin, elle se décide à reprendre la parole.

-S-Sans ? Tu es toujours là ?

-Yep.

-D-Dis... C'est toi qui... Enfin, je... N-Non rien en fait, bye !

Elle raccroche.

... Elle allait certainement me demander à propos des produits que j'ai comme qui dirait "empruntés" chez elle. Heureusement qu'elle est trop timide pour oser poser la moindre question à ce propos, ça m'arrange.

En tout cas, ma petite blague mensongère m'a bien servi, j'ai maintenant une partie des infos requises.

J'éteins mon téléphone avant qu'elle ne se décide à me rappeler, le range dans ma poche, puis retourne à l'intérieur du salon, où la convalescente est toujours allongée sur ses coussins.

Elle n'a pas bougé d'un poil, et, hormis le mouvement de sa respiration, est complètement immobile.

Je ne sais même pas si je dois trouver ça inquiétant ou rassurant...

Afin de pouvoir vérifier si elle sera capable d'avaler, je vais prendre un chiffon propre et l'humidifier pour tenter de lui faire avaler quelques gouttes d'eau, rien de bien dangereux, mais, je l'espère, assez pour vérifier l'existence des réflexes.

Je m'assieds à côté d'elle, et relève légèrement le haut de son corps à l'aide de ma psychokinesis, puis lui incline doucement la tête en arrière, entrouvrant un peu sa bouche au passage.

Et c'est là que les choses deviennent délicates...

Tout en faisant attention à ne pas en verser à côté, je fais couler un peu de l'eau contenue dans mon petit bout de tissu dans sa bouche en pressant celui-ci du bout des doigts, et guette en même temps du coin de l'œil les mouvements de sa gorge, révélateurs d'une potentielle réaction automatique de déglutition.

La première goutte tombe, puis la deuxième.

Elle coulent lentement vers l'arrière de la langue, sans résultat.

Puis vient la troisième, sans plus d'effet.

Avec un peu d'appréhension, je presse un peu plus fort le chiffon, afin de faire couler un peu plus d'eau à la fois.

Bingo.

Le mouvement est faible, mais présent.

"Elle avale..."

Cela m'envahit d'une immense vague de soulagement.

"Elle va vivre... Je vais pouvoir l'aider !"Je lui fais avaler ce qu'il reste d'eau, puis, tout en la maintenant dans sa position actuelle, vais rechercher encore un peu d'eau fraîche pour continuer à l'hydrater.

Une fois ceci fait, je la rallonge doucement, tout en gardant sa tête légèrement surélevée grâce à des coussins.

Je n'ose lui donner plus d'eau d'un seul coup, je n'ai pas vraiment envie de la noyer.

"J'espère que ça sera assez pour le moment..."

Je me rends compte que j'ai de nouveau les yeux fixés sur son visage... Je détourne le regard et me relève.

Il faut la laisser se reposer, et donc m'éloigner un peu d'elle lui fera sans doute du bien, malgré que mon manque d'agitation risque peu de la réveiller... Mais rien que l'idée de la laisser seule, sans pouvoir veiller sur son état, me déplaît fortement.

Je marche vers une des cavités d'à-côté, celle qui me sert de cuisine, pour ranger quelques cartons et déjà faire l'inventaire de ce que je pourrai potentiellement lui donner à manger, quand un petit cliquetis attire mon attention.

Cherchant la source du bruit, j'ouvre une de mes armoires pour y trouver une vieille horloge, fonctionnant toujours malgré les années.

Il s'agit d'un des modèles spéciaux créés par mon père. Qu'elle dispose ou non d'énergie pour fonctionner, elle indiquera toujours l'heure juste, à la seconde près.

Je tends la main pour la saisir, et la sortir de son petit écrin de poussière.

"Depuis quand est-elle là ...?" je me demande en constatant sa saleté.

Puis je remarque également l'heure pointée par les aiguilles et me rappelle qu'en dehors de ma grotte et de mon humaine, il y a aussi Snowdin et mon frère, qui doit très certainement s'impatienter à force de me chercher !

Merde, je devais le rejoindre pour l'aider à mettre au point ses puzzles...

Je reviens vers ma protégée, qui ne bouge toujours pas.

J'hésite vraiment à la laisser ici sans surveillance, sans pouvoir être là pour elle en cas de besoin... Mais je n'ai également pas envie que les autres tombent sur elle, ou au moins ne se doutent de quelque chose, ça serait la mettre en danger, surtout s'ils savent qu'il s'agit d'une humaine.

À contrecœur, je me résous donc à partir d'ici...

J'enfile mon pull et arbore de nouveau le même faciès souriant, le même masque que d'habitude, avant de me téléporter hors d'ici, non sans un dernier regard vers la jeune malade.

J'arrive un peu plus loin, sous le couvert des arbres et à proximité de mon poste de sentinelle.

Un coup d'oeil à gauche, un coup d'oeil à droite, il n'y a personne, parfait.

J'inspire un coup, puis expire.

Et c'est parti...

Le capuchon de mon pull rabaissé sur mon crâne afin de cacher tant bien que mal mon orbite pansée, j'avance nonchalamment sur le chemin principal pour Snowdin.

J'avance calmement, l'air frais me revigorant un peu.

Je n'ai le temps de marcher que quelques minutes avant que Papyrus ne me retrouve.

Venant d'en face de moi, le voilà qui court presque pour me rejoindre.

L'air décontracté, je m'arrête, le laissant me rejoindre.

-Sans ! Où étais-tu passé ? Ça fait des heures que je te cherche !

-Heya Pap's. Tu me connais, faut croire que je m'étais perdu en chemin.

Je hausse un peu les épaules, l'air de rien.

-Voyons Sans, le chemin jusqu'à Snowdin fait une ligne droite, comment as-tu pu encore te perdre ?

-Je sais Pap's, j'avais même une carte sur moi, mais tu sais...

-Oh non Sans pitié pas de blague...

-Il faut croire que...

-SANS SI TU FAIS ÇA, JE NE TE CONNAIS PLUS !

-Elle était... "péroné-e" !

-NYEEEEEEH SANS J'AVAIS DIT NON ! TU ES IRRÉCUPÉRABLE !

Faisant de gros yeux exaspérés, le voilà qui lève les bras au ciel, exagérant au possible son agacement.

Quant à moi, je lâche un petit rire, accompagné d'un clin d'œil.

Il faut rarement plus qu'une blague de ce niveau-là pour faire sortir mon frangin de ses gongs, et quoi qu'il en dise, c'est toujours un spectacle à lui tout seul.

-Tu es vraiment exaspérant Sans ! Heureusement que moi, le grand Papyrus, suis là pour veiller sur toi !

-Heh, si tu le dis...

-Bien sûr que je le dis ! Allez, je t'ai tellement attendu que j'ai eu le temps de régler mes pièges à humains tout seul... Viens, on rentre à la maison, je pense avoir trouvé un nouvel ingrédient secret pour ma fameuse recette de spaghettis, tu m'en diras des nouvelles !

Ouvrant la marche, le voilà qui repart déjà en parlant tout seul, sachant pertinemment que je vais le suivre.

Ce que je fais, d'ailleurs.

N'ouvrant la bouche que pour faire des nuages de condensation distraits avec mon haleine, je lui réponds assez peu. Toutes mes pensées sont tournées vers ma patiente.

"Comment va-t-elle? Depuis combien de temps suis-je parti ? Et si elle s'était réveillée entre temps ? Il faudrait que je revienne bientôt, non ? Non allez calme-toi Sans, sois cool, tout va bien elle est sûrement en train de dormir calmement..."
Mon mutisme soudain, assez inhabituel, alerte Papyrus, qui se retourne et s'arrête en plein milieu du chemin pour voir si je le suivais toujours.

Perdu dans mes pensées, je ne m'en rends pas compte et bute contre lui, avant de revenir d'un coup à la réalité.

-Ce n'est pas dans tes habitudes d'être aussi soucieux, mon cher frère. Quelque chose te tracasse ? me demande-t-il.

-Oh... Rien, ce n'est rien, je suis juste un peu fatigué, ne t'inquiète pas Pap's.

-Mais enfin Sans, tu ne fais que dormir toute la journée, en plus de la nuit ! Comment peux-tu être encore fatigué, je me le demande ?

Je hausse les épaules en signe d'ignorance.

Je ne veux pas lui avouer que mes nuits, je n'en profite que très peu, hanté par les souvenirs des innombrables morts de chacun, des innombrables resets que j'ai vécus, des innombrables jugements rendus...

Il soupire, bien embêté.

-Allons, cher frère... C'est quand même inquiétant, tu sais ? Il faudrait penser à aller voir un médecin un jour... Je me fais du souci pour toi Sans.

-Oui oui... Bon, on rentre les manger, tes spaghettis, ou bien on va rester ici à se geler les os ?

-Pour ta gouverne, Sans, mes spaghettis sont un excellent sujet de conversation, et non pas une simple méthode de diversion... Mais oui c'est vrai ! Allons les manger !

Et sur ce, il repart de nouveau en tête, tout guilleret à l'idée de me faire goûter sa recette, certainement de peu moins immangeable que les précédentes...

Nous rentrons donc à la maison, et passons la soirée entre nous, jouant à la console, mangeant ses spaghettis, ou du moins pour moi, faisant semblant, etc.

Puis, voyant l'heure avancer, je décide de monter dans ma chambre, sous prétexte d'aller me coucher.

Une fois la porte de celle-ci fermée à clef, je regarde l'heure sur mon téléphone.

Cela fait plusieurs heures maintenant qu'elle est seule...

"Merde, et s'il lui était arrivé quelque chose ?"

Soudainement angoissé à cette idée, je me téléporte directement à ses côtés.

Aussi immobile que quand je l'avais quittée, elle semble aller bien, quoique sa respiration m'a l'air plutôt sèche.

Encore -ou déjà ?- soif.

Et le feu qui réchauffait la pièce s'est visiblement éteint pendant mon absence.

Soulagé de ne constater que cela, je vais le rallumer, puis chercher de quoi hydrater l'humaine.

Tout en me mettant à la tâche, tout en faisant tomber les précieuses gouttes dans sa gorge, je réfléchis à la situation.

Elle aura sûrement besoin que quelqu'un s'occupe d'elle très régulièrement, et ce quelqu'un ne pouvant être que moi, pour sa propre survie, je devrai sérieusement m'organiser pour lui rendre visite très régulièrement.

Je sens que je vais sacrifier quelques unes de mes précieuses heures de sommeil pour m'occuper d'elle, et sérieusement réfléchir aux excuses que je vais devoir sortir à Papyrus pour ma fatigue et mes absences à répétition...

Merde...

************************************************

Heyooo !

Comment ça va ?

Nouveau chapitre ! Et sûrement le dernier avant les vacances, je veux consacrer autant de temps que possible à mes révisions avant mes examens, donc je n'aurai certainement pas le temps d'écrire un chapitre complet pour le mois de juin... Et pour juillet-août, c'est les vacances, repos et tout, je verrai si je poste quelque chose (j'essayerai quand même de vous donner les chapitres 41-42 pendant l'été).

Bref ! J'ai eu un mal fou à écrire les répliques de Papyrus, je ne sais pas pourquoi xD j'espère que ça ne se voit pas trop... :/

Sinon heu... bah voilà, pas grand-chose à dire, au pire j'éditerai le chapitre si j'ai un truc à rajouter.

Bon courage à ceux qui passent leurs examens ! Vous allez tous gérer ! *fills you with DETERMINATION*

Gros bisous et à bientôt !

Salut les gens !

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro