La sortie d'un rêve est toujours difficile... Pour moi, c'est encore plus compliqué de me lever, sachant que mes rêves étaient la réalité, il fut un temps.

Certaines fois, il m'arrive même de me réveiller en sursaut. Ce sont les pires des réveils possibles. Pas moyen de me rendormir, et les images vues durant mon sommeil repassent en boucle dans ma tête.

C'est exactement ce à quoi je suis confronté en cet instant même.

Les yeux désespérément fermés, j'essaie de récupérer encore un peu de sommeil, d'avoir l'énergie pour affronter cette journée, et tous les problèmes qui viendront avec celle-ci, comme à chaque fois.

Au bout d'un long moment, je me résigne à me lever.

Je m'étire longuement, faisant craquer les os de ma colonne vertébrale, ce qui m'arrache une petite grimace.

Je me frotte la figure, sentant mes doigts froids sur mon visage, et ouvre les yeux, un instant ébloui par la luminosité de ma chambre.

Je râle bruyamment.

-Punaise... Faudrait que je pense à mettre des rideaux un jour...

Je me lève, fais quelques pas hors du lit, et me traîne jusque dans le couloir pour atteindre la salle de bain, où je m'habille et descends pour prendre un fade déjeuner à base de vieilles céréales sans goût.

Mon frère sort de sa chambre et me rejoint, déjà habillé de ses habituels gants et sa vieille écharpe rouges, tout excité.

-hey, frérot.. Ça va ? Je lui demande.
-Bien sûr ! Pourquoi ça n'irait pas ??
-Chais pas, ça me plait plaisir de te voir de bon hum-
-Non ne finis pas cette phrase, la journée a bien commencé, je veux bien la continuer ! Il m'interrompt.
Je rigole silencieusement. Il réagit toujours pareil.
Mais mon sourire disparaît en même temps que mon frère adoré sort de la maison pour quelques courses.
C'est toujours pareil...
"Rien ne change, en fin de compte. Peu importe ce qu'il se passe, je ne sortirai jamais de cette boucle infernale..."
Je secoue la tête pour chasser ces sombres pensées.
Je range mes céréales et nettoie ma vaisselle sale, puis remonte dans ma chambre.

Je m'affale ensuite sur mon lit et ferme les yeux, essayant de faire le point sur ce dont je me souviens de ma précédente journée.

J'ai une drôle d'impression quand j'essaie de me rappeler... C'est si étrange

...

C'est comme s'il manquait une partie de mes souvenirs... Une coupure dans ma mémoire ?

Mon flot de pensées est interrompu par une soudaine douleur dans mon œil droit.

Je me lève donc pour aller voir dans le miroir de quoi il s'agit, ceci étant un événement étrange par rapport à d'habitude...

Mais une fois dans la salle de bain, j'ai beau observer mon œil douloureux sous tous les angles, je ne vois rien.

Je soupire, et note ça dans ma tête, puis descends pour enfiler mes chaussures sans prendre la peine de les lacer.

Je prends mon vieux pull bleu chaud et épais avec moi, et sors de la maison.

Le vent piquant de l'extérieur me passe au travers des vêtements pour refroidir mes os .

Mon souffle produit un peu de vapeur dans la fraicheur ambiante à chaque expiration.

-Décidemment... Rien ne changera jamais ici.. Dis-je en balayant la ville du regard.

Je jette négligemment mon pull sur une épaule, et pars en direction d'un petit abri en bois pour m'y installer, au bout d'une petite vingtaine de minutes de marche.

Je m'assieds sur la chaise que j'avais déjà mise ici, croise les jambes sur le comptoir, masse mon épaule gauche, qui commence étrangement à me faire mal elle aussi, et m'endors, faisant une sieste comme à mon habitude...

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Il y avait des fioles et des machines partout, dans cette étrange grotte.

-Dites, il fait vachement sombre et humide ici... C'est pas l'idéal ! Déclarai-je à la personne devant moi.

Celle-ci ne prit même pas la peine de répondre, préférant farfouiller dans un tas de câbles rangés dans le tiroir d'un meuble quelconque.

-Bon, j'ai accepté votre connerie, là, vous pouvez aussi m'expliquer ce que je dois foutre ! Lui lançai-je dans l'espoir d'une réaction.

J'obtins juste un soupir énervé et un grand :

-Ferme-là humaine !

Puis il sortit l'objet qu'il cherchait, le brancha à une machine et alluma cette dernière.

-Bon, humaine, je préviens, ça risque de faire mal.

Et sans me laisser le temps de répondre, il claqua des doigts, et un gros tuyau se colla à ma poitrine grâce à un genre de ventouse, le tout en une fraction de secondes.

Puis rien ne se passa.

-Hein ? Vous êtes sûr que ça fait mal ? Nan parce que je sens rien.

-C'est parce que ça n'a pas encore commencé.

Puis je sentis comme des milliers d'aiguilles s'enfoncer dans mon corps à l'endroit de la ventouse.

J'avais parlé trop vite !

Merde ! 

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Heyo les gens !

Ca va ? Vous avez passé de bone vacances ? 

ok, j'avoue, elle était facile, celle-là...

J'ai plusieurs choses à dire... Pour commencer, je tiens à dire que pour ceux qui ont déjà vu dans mon carnet à Nawak ("j'ai des idées les gens", c'est le nom de l'article), le premier résumé sera posté demain soir vers 19h ! Les autres qui n'ont toujours pas lu ce que j'avais écrit, cela concerne la prochaine histoire que je ferai ;)

Ensuite, je pense encore ralentir la parution de chapitres, le temps de remonter mes points à l'école, et de rassembler de nouvelles idées pour AL, parce que j'ai de moins en moins d'idées précises, et que j'aimerais aussi essayer de faire des longs chapitres, de vous mettre la hype, tout ça !

Bref... J'ai passé de chouettes vacances, tout ça tout ça...

Le prochain chapitre sera posté vers le 28 janvier si tout va bien ! (et sinon, je vous tiens au courant comme d'habitude !)

Allez, salut les gens !